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Mondial des clubs: Cavani-Di Maria, retrouvailles entre ex-Parisiens

Comme on se retrouve… Edinson Cavani et Angel Di Maria, ont rendez-vous lundi à Miami lors du duel entre Boca Juniors et le Benfica Lisbonne au Mondial des clubs, l’une des dernières occasions d’apprécier au niveau international ces deux monuments en fin de parcours. Deux semaines à peine après le sacre du Paris SG en Ligue des champions, ce sont deux “grands brûlés” du club de la capitale sur la scène européenne qui vont en découdre au Hard Rock Stadium.Cavani le “Matador” et “El Fideo” Di Maria ont tout raflé sur le plan national avec le PSG mais la C1 s’est toujours refusée à eux sous le maillot parisien. Alors que leur ancienne formation, emmenée par une escouade de jeunes talents, parade aux Etats-Unis en étrennant fièrement son nouveau statut de roi d’Europe, les deux “papys” font encore de la résistance, mais plus pour très longtemps. A 38 ans, Cavani commence vraiment à subir le poids des nombreuses saisons passées au plus haut niveau et ses performances déclinent au fil des mois. Certes, l’Uruguayen, qui a brillé à Paris de 2013 à 2020 avant des expériences mitigées à Manchester United (2020-2022) et à Valence (2022-2023), a conservé son charisme légendaire, mais son sens du but s’est effrité et son physique est de plus en plus fragile. Depuis l’arrivée de l’équipe argentine aux Etats-Unis, le deuxième meilleur buteur de l’histoire du PSG derrière Kylian Mbappé s’entraîne d’ailleurs seul en raison d’une blessure à un mollet. “Cavani doit monter en puissance progressivement et l’aspect mental est encore plus déterminant que le physique pour surmonter sa blessure musculaire. On discute beaucoup avec lui”, a expliqué l’entraîneur Miguel Angel Russo à propos du joueur qui devrait clore sa carrière en 2026 à l’issue de son contrat. – Affronts -Sur un plan collectif, le club aux 35 titres de champion et aux six Copa Libertadores, présidé par l’ex-N.10 albiceleste Juan Roman Riquelme, n’aborde pas non plus cette Coupe du monde dans une situation favorable. Eliminé en quarts de finale du Tournoi d’Ouverture en Argentine, il n’a pas passé le cap du 2e tour préliminaire en Copa Libertadores. Deux affronts que Cavani et les siens espèrent laver, même si leur tâche semble très compliquée dans une poule C où le Bayern Munich fait figure d’épouvantail. “Peu importe la compétition, l’objectif de Boca est toujours d’aller le plus loin possible. L’histoire de ce club exige de jouer chaque compétition pour la gagner. Tous les matchs de la phase de groupes seront décisifs. C’est important de bien débuter la compétition pour se mettre sur de bons rails”, avant de croiser le Bayern le 20 juin, a estimé Cavani sur le site de la Fifa.Di Maria (37 ans) est également en bout de course. Le champion du monde, passé par le PSG entre 2015 et 2022, vit ses ultimes moments avec Benfica avant de retrouver son premier club, Rosario Central, histoire de boucler la boucle en beauté. Mais au contraire de Cavani, l’imprévisible milieu offensif, nanti d’un palmarès hors-normes (Coupe du monde 2022 et Copa America 2021 et 2024 avec l’Argentine, Ligue des champions 2014 avec le Real Madrid), a débarqué à ce Mondial avec plus de certitudes. Même si Benfica a été devancé en championnat et battu en finale de la Coupe du Portugal par son vieux rival du Sporting, il sort d’une campagne en C1 honorable après une élimination en 8e de finale face au FC Barcelone. Et Di Maria y a étalé sa science de la passe, comme à Monaco en phase de ligue (3-2). De quoi permettre au double champion d’Europe (1961, 1962) d’afficher des ambitions légitimes avant de défier Boca, avec la patte gauche d'”El Fideo” comme arme fatale.

Mondial des clubs: Lloris et Giroud savourent l’opportunité de se montrer avec le LAFC

Les vétérans français du Los Angeles FC Hugo Lloris et Olivier Giroud débutent lundi à Atlanta (Géorgie, Etats-Unis) le Mondial des clubs contre Chelsea, un doux rappel de leurs années en Premier league et une opportunité qu’ils espèrent saisir.Les deux champions du monde 2018, âgés de 38 ans, se sont invités à cette première édition du Mondial à 32 clubs au dernier moment: le LAFC a gagné le 31 mai un barrage contre les Mexicains du Club America pour remplacer Leon, évincé par la Fifa pour avoir enfreint le règlement sur la multi-propriété.”On a hâte, on est très motivés”, a assuré Giroud plus tôt cette semaine en conférence de presse.”Si les gars ont besoin de conseils, je serais heureux d’en donner. J’ai dit aux plus jeunes de prendre leur chance dans ce genre de matches, de prendre du plaisir, de jouer librement, sans le frein à main”, a expliqué l’expérimenté attaquant.”Il ne faudra pas avoir de regrets, c’est une grande opportunité pour le club”.- Chelsea a “beaucoup changé” -L’Ancien d’Arsenal ou encore de l’AC Milan aura dès lundi le plaisir de retrouver le Chelsea FC, où il a joué de 2018 à 2021.”Le club a beaucoup changé, a-t-il prévenu. Parmi ceux qui sont encore là je pense n’avoir joué qu’avec Reece James et Trevoh Chalobah. Ca reste un bon sentiment, parce que même aux Etats-Unis il y a de nombreux fans de Chelsea ou d’Arsenal. Ils n’ont que des compliments à me dire par rapport à mes années là-bas. Ca permet de se rendre compte que j’ai eu un bon impact sur le club, les employés et les fans. J’ai gagné de magnifiques trophées avec eux (Ligue Europa en 2019, Ligue des champions en 2021), je n’oublierai jamais, ils auront toujours une place à part dans mon coeur”.Giroud n’a toutefois pas l’assurance d’être titulaire lundi, lui qui peine à imposer sa marque à Los Angeles depuis son arrivée l’été passé (5 buts en 34 matches).Remplaçant depuis un mois et demi, le Français a marqué il y a une semaine son 3e but de la saison (débutée en février, ndlr) en sortant du banc, pour un succès 3-1 contre le Sporting Kansas City.- “Super opportunité” -Giroud espère que la Coupe du monde des clubs va permettre à la mésestimée MLS de se montrer, contre des clubs plus réputés venant du monde entier.”C’est une super opportunité pour Seattle, Miami et Los Angeles de montrer la qualité du championnat, le fait que depuis dix ou quinze ans le football prend une plus grande importance”, a-t-il estimé.”Il y a un écart avec les meilleures équipes européennes, qui sont très efficaces, qui maîtrisent tous les détails. Quand elles ont une occasion de marquer, elles la prennent. Nous allons devoir rester très concentrés comme on a su le faire ces dernières semaines”, a souligné Giroud.”Les meilleures équipes européennes seront peut-être un peu fatiguées après leur longue saison (…) C’est un bon test pour les équipes MLS, une opportunité de montrer à l’Europe de quoi on est faits”, a-t-il ajouté.Titulaire indiscutable dans les cages depuis son arrivée début 2024, Hugo Lloris, ancien de Tottenham, devrait être le dernier rempart du LAFC contre Chelsea, l’Espérance Tunis vendredi puis les Brésiliens de Flamengo le 24 juin.”Me trouver engagé dans la première Coupe du monde des clubs, c’est donc historique et plutôt cool, même s’il faut remettre les choses dans leur contexte: on reste un petit club par rapport aux autres clubs engagés”, a-t-il dit au quotidien L’Equipe.Les stars tricolores ne pourront toutefois pas profiter du soutien de leurs bruyants fans habituels à Los Angeles, puisqu’ils joueront la phase de poule à Atlanta, Nashville puis Orlando.

Mondial des clubs: le PSG poursuit sur sa lancée de champion d’Europe

En étrillant l’Atlético Madrid dimanche (4-0) à Los Angeles, le Paris SG a envoyé un message aux autres favoris du Mondial des clubs: le champion d’Europe poursuit sur sa lancée avec l’objectif bien affirmé de conquérir le monde.Le 5-0 infligé à l’Inter Milan il y a deux semaines en finale de la Ligue des champions …

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Mondial des clubs: le PSG poursuit sur sa lancée de champion d’Europe

En étrillant l’Atlético Madrid dimanche (4-0) à Los Angeles, le Paris SG a envoyé un message aux autres favoris du Mondial des clubs: le champion d’Europe poursuit sur sa lancée avec l’objectif bien affirmé de conquérir le monde.Le 5-0 infligé à l’Inter Milan il y a deux semaines en finale de la Ligue des champions à Munich avait marqué les esprits, et le match de dimanche a confirmé que le PSG ne faisait pas de quartiers.”Nous, on défend notre titre de champion d’Europe ici, il faut continuer sur la même lancée”, a exhorté le capitaine Marquinhos, radieux depuis le 31 mai, et ambitieux: “On a gagné la C1 mais la vie continue, les compétitions continuent, la motivation c’est toujours la même, la faim c’est toujours la même”.Marquer quatre buts à l’Atlético Madrid est en soi une prouesse, tant la formation de Diego Simeone est bâtie sur la rigueur défensive et l’énergie mise dans les duels. Et le PSG le savait mieux que quiconque, lui qui avait dû s’incliner sur le fil le 6 novembre dernier en phase de poules de la Ligue des champions, malgré une grosse domination (2-1).Dimanche dans un Rose Bowl stadium quasi plein et sous une chaleur écrasante, les Parisiens ont montré le chemin parcouru depuis l’automne et se sont vengés avec la manière. Ils ont d’emblée monopolisé le ballon grâce à leur supériorité technique, notamment celle des étincelants milieux de terrain Vitinha, Joao Neves et Fabian Ruiz. Le premier et le troisième ont même été buteurs, démontrant à nouveau leur polyvalence.- Maturité -“On a su marquer vite dans le match, ça nous a mis à l’aise”, a raconté Senny Mayulu, auteur du troisième but quelques minutes après son entrée en jeu. “Ensuite, on n’avait plus qu’à garder la balle, trouver des occasions et les finir.”Il y a bien eu quelques failles défensives, à l’image des espaces trouvés par l’Atlético sur le but de Julian Alvarez, annulé après arbitrage vidéo (57e), et un pressing sans doute moins intense que lors de la campagne européenne. Mais le PSG a géré cette rencontre avec la maturité qui le caractérise depuis six mois. “Chacun a son rôle, chacun sait ce qu’il doit faire, et quand vous le faites bien, tout va très bien”, a résumé Vitinha, joueur du match tout sourire.Il est aussi parlant qu’au coup de sifflet final, les joueurs n’aient pas exulté. Ils se sont tranquillement congratulés, comme pour signifier que cette performance n’était qu’un tout début.Car le club peut voir loin dans cette compétition nouveau format qu’il ne prend pas à la légère. “Le but est de marquer l’histoire. On l’a déjà fait, c’est très positif, mais on ouvre un nouveau chapitre”, a expliqué l’entraîneur Luis Enrique, qui avait aligné l’équipe type, sans Ousmane Dembélé blessé.”On doit montrer que l’on est capables de se réinventer. C’est un très beau challenge pour l’équipe”, a-t-il ajouté.- Formalité -Vitinha a abondé: “C’est ça l’envie, on veut faire une saison historique, elle l’est déjà, mais si on peut ajouter cette nouvelle compétition (au palmarès), la première fois que ça se passe, c’est encore plus incroyable”.Pour conquérir un cinquième titre cette saison (après le championnat, la Coupe de France, le Trophée des champions et la Ligue des champions), le PSG doit d’abord prendre l’une des deux premières places du groupe B.Cela devrait être une formalité puisque l’Atlético était l’équipe la plus dangereuse, par rapport à Botafogo jeudi (03h00 vendredi en France) et les Seattle Sounders le 23 juin. Surtout si Dembélé et Bradley Barcola, l’autre joueur convalescent du groupe, peuvent rejouer.En attendant, l’équipe va rejoindre ses quartiers à Irvine, banlieue sud de Los Angeles. Le PSG actuel est ainsi, il chemine dans son coin, sereinement, sans se soucier des attentes énormes qui pèsent désormais sur ses épaules.”La chose qui nous a amenés loin en Ligue des champions et dans les autres compétitions, c’était de voir match après match, et c’est ça qu’on va faire”, a confié Vitinha. “On a bien joué contre l’Atlético, on va penser à Botafogo maintenant.”

Golf: l’Américain J.J. Spaun remporte un premier Majeur dantesque

L’Américain J.J. Spaun a remporté l’US Open de golf dimanche, son premier Majeur, après un dernier tour rendu dantesque par la météo sur le parcours d’Oakmont (Pennsylvanie), où un dernier putt magique lui a assuré le trophée.Spaun, âgé de 34 ans, est le seul joueur à avoir achevé sous le par le tournoi disputé sur …

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Mondial des clubs: le PSG garde l’élan de la C1 et écrase l’Atlético Madrid (4-0)

Le Paris SG a étrenné avec sérieux son nouveau statut de champion d’Europe en dominant 4-0 l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann pour son entrée en lice dans le Mondial des clubs dimanche à Pasadena (Californie).La folle nuit munichoise du PSG, qui avait étrillé le 31 mai l’Inter Milan (5-0) en finale de Ligue des champions, semblait bien loin dimanche, sous un soleil de midi (21h00 heure de Paris) écrasant le vénérable et plus que centenaire Rose Bowl (88.500 places), avec ses tribunes aplaties longtemps remplies aux deux-tiers d’un public très timide, comme endormi (plus de 80.000 spectateurs au total selon la Fifa).Dans le stade de la finale de la Coupe du monde 1994 entre le Brésil et l’Italie, Paris a goûté avec succès à la culture locale, avec notamment une présentation des joueurs pour le public sur le rythme du hit “Not like us” du rappeur de Compton (banlieue déshéritée de Los Angeles) Kendrick Lamar.”Pas comme nous”, les Parisiens champions d’Europe l’ont rappelé pendant 90 minutes sur la pelouse aux Madrilènes, sans l’intensité du printemps européen mais toujours avec une grande supériorité technique.”C’est une saison très longue mais je vois une motivation très haute. Il était difficile de jouer dans ces conditions de chaleur mais on a fait un très bon match”, a apprécié l’entraineur Luis Enrique au micro de DAZN.”Le but est de marquer l’histoire. On l’a déjà fait, c’est très positif, mais on ouvre un nouveau chapitre. On doit montrer que l’on est capables de se réinventer. C’est un très beau challenge pour l’équipe”, a-t-il ajouté en conférence de presse.- Dembélé absent -Si Munich appartient déjà au passé, le PSG a relégué sa défaite (2-1) contre l’équipe espagnole en novembre dernier à la préhistoire du football, montrant à quel point sa progression des derniers mois avaient créé une marge contre un autre cador européen.Champion de France et champion d’Europe, les Parisiens ont lancé avec réussite l’opération “champion du monde” avant deux autres matches de poule face aux Brésiliens de Botafogo jeudi puis à Seattle le 23 juin contre les Sounders.”On a montré aujourd’hui (dimanche) que même si on a été champions d’Europe il y a trois semaines, on est encore motivés pour aller chercher des bonnes choses”, a lancé le capitaine Marquinhos en zone mixte.”Nous on défend notre titre d’Europe ici, il faut continuer sur la même lancée.”Présent au stade, le président de la Fifa Gianni Infantino, initiateur de l’agrandissement controversé à 32 équipes de cette compétition malgré un calendrier déjà surchargé, a dû apprécier de voir le onze parisien titulaire à Munich reconduit à une exception, l’absence d’Ousmane Dembélé.Touché à une cuisse lors de la dernière fenêtre internationale, le virevoltant attaquant candidat au Ballon d’Or a été suppléé par Gonçalo Ramos, auteur d’une frappe timide à la 17e avant un bel enchaînement contrôle dans la surface/frappe de Khvicha Kvaratskhelia, dans les gants d’Oblak.Deux minutes plus tard, grâce à un ballon gratté très haut et nettoyé par Joao Neves, Doué sollicitait “Kvara” en pivot dans la surface pour une remise à Fabian Ruiz juste en dehors des 16,5 mètres, qui ouvrait le score d’une frappe précise du gauche sur la gauche du gardien slovène (19e).- Deux passes décisives pour “Kvara” -Deux ratés défensifs de Nuno Mendes puis Pacho offraient enfin à l’Atletico une occasion, une frappe de Griezmann bien captée par Gianluigi Donnarumma qui, en jouant vite, initiait un contre conclu de près par Vitinha (45+1), bien lancé encore une fois par “Kvara”.Le Géorgien, très remuant, était privé d’un but à la 49e en voyant sa frappe puissante du droit déclenchée depuis le côté gauche déviée par Oblak sur sa barre.A la 57e minute, Julian Alvarez pensait réduire l’écart avant de voir son but annulé après arbitrage vidéo. Comme voulu par la Fifa, les spectateurs pouvaient aussi analyser sur les écrans géants en direct les images consultées par l’arbitre qui concluait à une faute préalable de Koke sur Désiré Doué.Le PSG a fini la rencontre à 11 contre 10 après l’exclusion pour un deuxième carton jaune du défenseur français Clément Lenglet (78e), avant un immense raté de son coéquipier Sorloth devant le but vide (82e).Senny Mayulu, entré à la 66e à la place de Ramos, aggravait le score après un cafouillage dans la surface madrilène (87e), avant la conclusion sur penalty de Lee Kang-in (90+7), entré à la 72e minute.