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Transferts: Florian Wirtz proche de s’engager avec Liverpool pour un montant record (médias)

Le Bayer Leverkusen et Liverpool sont tombés d’accord pour le transfert vers les Reds du milieu de terrain offensif allemand Florian Wirtz (22 ans), annoncent vendredi les médias britanniques pour un montant record entre 137 et 150 millions d’euros (bonus compris).Selon les médias britanniques, Liverpool versera 100 millions de livres (environ 118 millions d’euros) au Bayer Leverkusen, un transfert qui pourrait s’élever à 116 millions de livres (137 millions d’euros) en incluant les bonus liés aux résultats lors du passage de Wirtz sous le maillot du champion d’Angleterre 2025.Selon les médias allemands, qui avaient annoncé mardi un accord entre les deux clubs mardi, le montant du transfert devrait même s’élever à 150 millions d’euros, bonus compris. D’après le bi-hebdomadaire allemand kicker, il ne manque plus que la visite médicale à passer pour Wirtz.Wirtz deviendrait ainsi le troisième joueur le plus cher de l’histoire derrière les 220 millions d’euros déboursés par le Paris SG pour recruter Neymar à l’été 2017 et les 180 millions d’euros pour Kylian Mbappé, prêté par Monaco au PSG à la fin de l’été 2017 et transféré une année plus tard.Le joyau allemand, homme clé de la saison 2023/24 exceptionnelle du Bayer Leverkusen (une seule défaite en 53 matches, titre de champion d’Allemagne en finissant la Bundesliga invaincu) serait ainsi la recrue la plus chère de l’histoire de Liverpool et de la Premier League anglaise.Selon la presse allemande, c’est l’entretien passé avec l’entraîneur de Liverpool Arne Slot qui a convaincu l’Allemand d’opter pour Liverpool, plutôt que pour le Bayern Munich qui lui faisait une cour assidue.Au poste de N.10, les Reds peuvent déjà compter sur les services d’Alexis Mac Allister et Dominik Szoboszlai, brillants cette saison. Sur les ailes, Mohamed Salah est indéboulonnable à droite, tandis que Luis Diaz et Cody Gakpo entrent en concurrence à gauche.

Foot: Salah, Yamal, Ronaldo, les stars absentes du Mondial des clubs

Réunissant 32 équipes et dotée d’un milliard de dollars à partager entre les clubs, la première Coupe du monde des clubs au format élargi débute samedi aux États-Unis, mais elle sera privée de plusieurs stars du ballon rond.Mohamed Salah (Liverpool)Champion d’Angleterre avec Liverpool, Mohamed Salah et son club ne participeront pas au Mondial des clubs. Le club de l’Egyptien n’y est pas qualifié, comme le FC Barcelone, champion d’Espagne, ou le Napoli, champion d’Italie.Auteur de 29 buts et 18 passes décisives cette saison en Premier League, un record dans le championnat d’Angleterre, l’ailier de 32 ans a connu une fin de saison plus difficile et pourra profiter de plusieurs semaines de vacances avant de se préparer pour la reprise.Mais aux États-Unis, Salah et son capitaine Virgil van Dijk auraient pu retrouver le Paris SG pour une revanche. Vainqueur de la Ligue des champions il y a deux semaines, le club français avait éliminé les Reds sur sa route vers la finale à Munich, en huitièmes de finale.Pas de revanche non plus pour Bukayo Saka, victime des Parisiens en demi-finale de coupe d’Europe. Arsenal manquera également à l’appel aux États-Unis, ne répondant pas aux critères complexes de qualification.Cible de Liverpool sur le marché des transferts, l’Allemand Florian Wirtz sera aussi absent du Mondial des clubs, le Bayer Leverkusen n’étant pas qualifié.Lamine Yamal (FC Barcelone)Aucun joueur n’a suscité autant d’enthousiasme cette saison que Lamine Yamal, star du FC Barcelone à seulement 17 ans.L’ailier espagnol, champion d’Europe avec sa sélection en 2024, a inscrit 18 buts et réussi 25 passes décisives sous le maillot du Barça. Souvent intenable sur son côté droit, Yamal a martyrisé les défenses toute la saison au point de devenir un des candidats au Ballon d’Or.Passé par la célèbre Masia, le centre de formation du FC Barcelone, comme Lionel Messi, Yamal est souvent comparé à l’ancien Blaugrana. Mais en raison de l’absence de son club au Mondial des clubs, il a peut-être manqué sa seule chance d’affronter la star argentine, qui sera présente dans les rangs de l’Inter Miami.Également étincelants cette saison, ses coéquipiers Raphinha, Pedri ou encore Robert Lewandowski manqueront eux aussi cette première Coupe du monde des clubs au format élargi.Cristiano Ronaldo (Al-Nassr)Aux États-Unis, Messi ne retrouvera pas son rival historique Cristiano Ronaldo. L’attaquant portugais de 40 ans a annoncé début juin que malgré plusieurs offres d’équipes participantes au Mondial des clubs, il ne disputera pas la compétition, son club d’Al-Nassr n’étant pas qualifié.Le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait laissé entendre que Ronaldo pourrait quitter le club saoudien d’Al-Nassr pour rejoindre une équipe qualifiée pour la compétition, déclarant que des “discussions” étaient en cours à ce sujet.Fin mai, le quintuple Ballon d’Or avait lui même annoncé la fin du “chapitre” avec son club saoudien, tout en assurant, sans plus de précisions, que son histoire allait continuer “de s’écrire”. Mais depuis, Cristiano Ronaldo a finalement indiqué après la victoire du Portugal en Ligue des nations dimanche qu’il était prêt à rester à Al-Nassr.Neymar (Santos)Plombé par des blessures à Al-Hilal, où il n’a disputé que sept matches en un an et demi, Neymar est retourné à Santos en janvier 2025 dans l’espoir de se remettre en forme en vue de la Coupe du monde 2026.L’attaquant de 33 ans, bien que vieillissant, reste l’un des plus grands noms du football et son absence est également un coup dur d’un point de vue commercial, alors que les organisateurs peinent à vendre les billets des différentes rencontres.”Que dire de Neymar ? C’est un joueur unique en son genre. Pour moi, il fait partie des trois meilleurs avec Cristiano Ronaldo et Messi”, a rendu hommage dimanche son partenaire en sélection Casemiro.

Mondial des clubs: Doué, Mastantuono, Estevao, Mora, nouvelles stars au casting

Oui, le plus brillant d’entre eux, l’Espagnol Lamine Yamal, manquera à l’appel, mais le Français Désiré Doué, le Brésilien Estevao, l’Argentin Franco Mastantuono et le Portugais Rodrigo Mora seront les jeunes pépites à découvrir dès samedi lors de la ruée vers l’or du Mondial des clubs.. Doué, le créateur endurant Son doublé agrémenté d’une passe décisive sur la plus grande scène qui soit, en finale de la Ligue des champions, a largement contribué au sacre implacable du Paris SG contre l’Inter Milan (5-0) et fait de lui une nouvelle star, alors qu’il cirait encore le banc parisien six mois plus tôt. Alors, quoi de mieux que la première Coupe du monde des clubs, pour asseoir ce nouveau statut ? La fatigue au bout d’une longue saison et peut-être aussi le risque d’une compréhensible décompensation après cette performance historique seront des vents contraires, mais le Français de tout juste 20 ans, désigné meilleur jeune joueur de la C1, impressionne autant par son physique d’acier que par sa créativité technique et ses dribbles chatoyants. Il aura les clés de l’attaque du PSG, en attendant le rétablissement d’Ousmane Dembélé, qu’il dépasse au nombre de ventes de maillots.. Mastantuono, l’élégantMeneur de jeu ultra-talentueux, doté d’une patte gauche à rendre zinzin l’adversaire, Franco Mastantuono ne peut évidemment que rappeler ses deux plus illustres prédécesseurs argentins en la matière, Diego Maradona et Lionel Messi, avec néanmoins toute la prudence requise s’agissant des comparaisons. De fait, il est néanmoins acquis que sa précocité lui a déjà permis de faire mieux que ses aînés, en devenant le plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match officiel avec l’Albiceleste, à 17 ans 9 mois et 22 jours, la semaine passée contre le Chili. Autres records battus: il est devenu, en février 2024, le plus jeune buteur (16 ans, 5 mois et 24 jours) de l’histoire de River Plate et fin avril le plus jeune buteur lors d’un “Superclasico” contre Boca Juniors, avec un coup franc de 30 mètres qui a fait le tour du monde. Et c’est le Real Madrid qui se frotte déjà les mains d’avoir fait signer le joyau pour quelque 45 millions d’euros, son arrivée étant prévue pour janvier 2026.. Estevao, le funambule L’ailier brésilien n’a que 18 ans, mais fait bonheur de Palmeiras depuis bientôt deux ans. Virevoltant gaucher habitué à évoluer du côté droit, celui qu’on surnomme… “Messinho” a ce sens du dribble irrésistible qui rappelle aussi le Neymar des meilleurs jours, avec cette même capacité à déboussoler les défenses adverses en partant d’assez loin au milieu de terrain. Le phénomène au visage encore adolescent connaît une trajectoire météoritique, qui l’a déjà conduit en équipe du Brésil, avec quatre premières sélections honorées cette année. Chelsea ne s’y est pas trompé en déboursant environ 51 millions de dollars pour s’attacher ses services. Et les Blues d’espérer éviter de croiser sa route lors d’un potentiel quart de finale contre Palmeiras.. Mora, l’as de la rouletteAu Portugal aussi, on est sûr de tenir l’héritier de Cristiano Ronaldo. Il s’appelle Rodrigo Mora et a plutôt des faux airs de… Lionel Messi, avec sa rapidité balle au pied, son centre de gravité assez bas et son style explosif et déroutant balle au pied, à l’image de cette roulette en rotation vouée à devenir une marque de fabrique. Irrésistible depuis six mois avec le FC Porto, en témoignent ses 10 buts et 4 passes décisives en 23 matches de championnat, il peut se targuer de posséder déjà un titre majeur avec la sélection nationale, puisqu’il vient d’être sacré en Ligue des nations pour sa première convocation chez les A. De quoi susciter les convoitises, dont celles du PSG, alors que sa clause de résiliation a été fixée à 70 M EUR.

Mondial des clubs: le nouveau tournoi qui divise mais peut rapporter gros

Un an avant le Mondial 2026, les Etats-Unis s’offrent un galop d’essai avec la première édition de la nouvelle Coupe du monde des clubs à 32 équipes, une compétition très lucrative mais critiquée sur l’accumulation des matches et la surcharge du calendrier.La finale de la Ligue de champions (31 mai) et la “fenêtre” dédiée aux équipes nationales (du 2 au 10 juin) à peine achevées, la plupart des stars du ballon rond sont de nouveau sur le pont à partir de dimanche pour le dernier rendez-vous d’une saison interminable.Les vacances ne sont donc pas pour tout de suite, les deux finalistes devant attendre le dénouement de l’évènement, le 13 juillet au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), avant de goûter à un repos bien mérité.Le PSG, tout frais champion d’Europe, l’Inter Milan, son finaliste malheureux, le Real Madrid de Kylian Mbappé, Vinicius et Jude Bellingham, l’Atletico Madrid d’Antoine Griezmann, le Manchester City de Pep Guardiola ou le Bayern Munich de Harry Kane: le plateau s’annonce royal, avec en prime la légende argentine Lionel Messi, en lice avec l’Inter Miami, représentant du pays-hôte.Au total, douze formations européennes, six sud-américaines, quatre asiatiques, quatre africaines, cinq de la Concacaf (Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et Caraïbes) et une venue d’Océanie en découdront durant un mois dans 12 stades situés dans 11 villes américaines.Reste à savoir si ce tournoi pourra trouver son public dans un calendrier déjà saturé. Cette première édition sera donc un véritable test, qui plus est aux Etats-Unis, pays où le football n’est pas roi, avec le risque de voir d’immenses enceintes sonner très creux pour certaines affiches peu prestigieuses.- “Aucune inquiétude” -Alors que d’importantes manifestations se déroulent dans plusieurs villes contre la politique migratoire du président Donald Trump et que l’armée a été déployée à Los Angeles où évoluera le PSG au 1er tour, les Etats-Unis seront aussi jugés sur leur gestion de l’évènement, douze mois avant le Mondial-2026.”Nous n’avons aucune inquiétude, nous sommes très attentifs aux questions de sécurité”, a déclaré le patron de la Fifa Gianni Infantino.   A l’origine, la Coupe du monde des clubs se déroulait en fin d’année sous forme d’un mini-tournoi regroupant un représentant par Confédération. Dès son arrivée à la présidence en 2016, Gianni Infantino, soucieux d’augmenter les sources de revenus tout en étendant son influence sur le football de clubs, a voulu voir plus grand en proposant la création d’une épreuve quadriennale à 32 sur le modèle de ce qui existe pour les nations.Pour venir à bout des résistances des grandes écuries européennes, la Fifa a mis sur la table une dotation d’un milliard de dollars et des primes de participation très alléchantes pour les meilleures équipes du Vieux Continent (jusqu’à 38 millions de dollars). Si une grosse formation européenne l’emporte, elle pourrait empocher 125 millions de dollars en sept matches.- Plainte -Longtemps en manque de sponsors et de diffuseur, la Fifa a fini par trouver les ressources suffisantes en signant des contrats avec plusieurs multinationales et a pu également bénéficier de son rapprochement avec l’Arabie saoudite, futur organisateur du Mondial en 2034. Le fonds souverain saoudien (PIF) est entré au capital de la plateforme de streaming DAZN, qui a acquis les droits de la Coupe du monde des clubs pour un milliard d’euros, avant de devenir le partenaire de la compétition. La Fifa a ainsi pu éteindre l’opposition et s’affiche désormais main dans la main avec l’ECA, la puissante Association des clubs européens dirigée par le président du PSG Nasser Al-Khelaifi.Mais les critiques sur la pertinence d’un tel tournoi pour des joueurs soumis à des cadences infernales n’ont pas cessé pour autant. L’Association mondiale des ligues de football et le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) ont même déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre la Fifa.”La sursaturation du calendrier international de football met en péril la sécurité et le bien-être des joueurs de football et menace la viabilité économique et sociale d’importantes compétitions nationales appréciées depuis des générations par les supporters en Europe et dans le monde entier”, avait expliqué la Fifpro, qui a réclamé jeudi que les footballeurs bénéficient d’une pause garantie de huit semaines entre deux saisons.Le patron de la Ligue espagnole Javier Tebas est tout aussi remonté et trouve ce Mondial des clubs “totalement absurde”, comme il l’a indiqué cette semaine sur les ondes de la radio Cadena Cope, ajoutant qu’il “affecte l’écosystème des ligues nationales, spécialement en Europe”.