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Ligue des champions: rebond attendu pour le Real Madrid au Kazakhstan

Corrigé 5-2 par son rival, l’Atlético, samedi, le Real Madrid va chercher un rebond immédiat mardi, à 8.000 kilomètres de la capitale espagnole au Kazakhstan, face aux novices du Kaïrat Almaty, lors de la deuxième journée de Ligue des champions.Un voyage au bout du monde pour réagir: assommé par ce premier revers de la saison, le géant espagnol aurait pu se servir de ce déplacement inédit pour faire tourner, et reposer la plupart de ses titulaires.Il compte plutôt l’utiliser comme un point de bascule dans sa saison: “On doit changer de visage et d’attitude par rapport à samedi, sortir sur le terrain pour gagner. Il faut prendre ce match comme une petite revanche pour changer la dynamique”, résume le capitaine madrilène Federico Valverde.”Ce furent deux journées très difficiles, nous étions très touchés par la défaite. C’était un coup dur. On a beaucoup parlé entre nous. (…) Il faut du changement au plus vite. En parlant avec le coach nous avons insisté sur l’attitude. Et demain sera le premier match pour changer tout ça”, a poursuivi le milieu uruguayen.- “Mode Champions” -Après sept victoires en sept rencontres toutes compétitions confondues sous les ordres de son nouvel entraîneur Xabi Alonso, le Real a vu ses certitudes voler en éclats lors de son premier vrai test, sur la pelouse de son voisin au Metropolitano (5-2).”Parfois, pour faire un pas en avant il faut en faire deux en arrière”, a réagi le technicien basque lundi, appelant ses joueurs à “tourner la page”.”Ce n’était pas seulement une question d’attitude. Il nous a aussi manqué du rythme, des choses au niveau tactiques, dans le jeu… Nous n’avons pas été au niveau, nous avons analysé ce qui n’a pas fonctionné et nous allons l’utiliser. Cela fait partie de l’apprentissage. Maintenant, on bascule en mode +Champions+”, a-t-il poursuivi.A la tête d’une armada de stars qu’il essaye de modeler avec ses principes de jeu offensifs, l’ex-milieu de terrain merengue a assuré que ni le voyage de plus de sept heures, ni le décalage horaire de trois heures ne pourraient servir d’excuses à ses hommes pour obtenir tout autre résultat qu’une victoire.Il a néanmoins affirmé se méfier de l’ambiance hostile du petit stade kazakh, situé à 850 mètres d’altitude, au pied de montagnes pouvant tutoyer les 5.000 mètres.”Pour leur premier match de Ligue des champions chez eux, avec l’émotion que ça peut générer… Il faut que nous soyons préparés, et les prendre au sérieux dès le début du match. (…) Cette équipe est en Ligue des champions parce qu’elle le mérite”, a déclaré Xabi Alonso.Les dizaines de supporters madrilènes ayant fait le déplacement auront cependant bien du mal à reconnaître un seul nom sur la feuille de match de l’équipe d’Almaty, 315e à l’indice UEFA et dont l’effectif est évalué à 12,7 millions d’euros par le site spécialisé Transfermarkt, soit environ 110 fois moins que celui du Roi d’Europe, évalué à 1,4 milliard. Un autre monde.

Ligue des champions: pour les fans du Real, un long voyage vers le Kazakhstan

Ils ont voyagé près de 6.500 kilomètres en passant par trois fuseaux horaires, mais les supporteurs du Real Madrid sont arrivés heureux lundi soir dans la plus grande ville du Kazakhstan pour voir leur équipe affronter mardi le modeste club du Kaïrat Almaty.”Pour être honnête, je n’ai jamais vu jouer cette équipe kazakhe, mais je suis sûr que ce sera un match difficile”, affirme à l’AFP Joaquin Botella.”J’espère que Madrid va gagner”, ajoute ce supporter de 40 ans qui, malgré le décalage horaire, a sillonné avec d’autres fans les rues de la capitale kazakhe en chantant et en faisant flotter des drapeaux aux couleurs du club merengue.Situé au sud-est du Kazakhstan, à environ 300 km de la Chine, le Kaïrat Almaty va vivre son premier match de Ligue des champions à domicile mardi face à l’illustre Real Madrid aux 15 titres continentaux.Une rencontre incongrue et “sans aucun doute le match le plus inéquitable de la compétition”, selon le magazine sportif The Athletic.Pour les équipes européennes et leurs supporters, le voyage à Almaty représente un défi logistique. Le Real Madrid a fait une dizaine d’heures d’avion pour rejoindre l’Asie centrale où il va jouer dans un stade à 850 mètres d’altitude.”Je suis persuadé qu’ils vont gagner”, assure le commandant de bord de l’avion du Real, Francisco Asencio, aussi fan des Galactiques.- Galactiques et viande de cheval -“Rien qu’avec un seul joueur ils sont incroyables, explique-t-il. Quand vous allez au (stade Santiago) Bernabeu chaque dimanche et que vous voyez tous les joueurs, leurs qualités, c’est incroyable.”Arseny, 13 ans et russophone, est surtout fan de l’attaquant français Kylian Mbappé. “Il est clairement mon préféré, le meilleur du Real Madrid à mon avis”, dit l’adolescent qui porte le maillot du N.9 madrilène, déjà auteur de huit buts en Liga cette saison.Mais Yolanda Castellanos préfère rester sur ses gardes alors qu’on lui promet une victoire facile du Real, avide d’oublier la cinglante défaite (5-2) samedi face à l’Atlético Madrid en Liga.Les joueurs du Kaïrat “vont sûrement tenter de jouer leur meilleur football pour ce match”, explique-t-elle.”C’est le match de leur vie”, ajoute l’hôtesse de l’air de 54 ans.L’équipe d’Almaty, qui pointe à la 315e place à l’indice UEFA, a débuté son parcours en Ligue des champions début juillet, avec d’interminables tours de qualifications entre équipes de championnats mineurs, pour finir par l’élimination du champion d’Ecosse, le Celtic Glasgow, pour rallier la phase de ligue de la plus prestigieuse compétition en Europe.Les Kazakhs ont perdu 4-1 leur match de la première journée de phase de ligue, sur le terrain du Sporting Portugal.Emilio Ochando, un autre membre d’équipage de 48 ans pour qui “c’est la première fois” à Almaty, gardera aussi comme souvenir les spécialités culinaires locales. “La nourriture est bonne, dit-il. On a essayé la viande de cheval, c’était nouveau pour nous”.

Foot: Rooney n’a “aucun espoir” de voir Amorim sauver Manchester United

L’ancienne gloire de Manchester United, Wayne Rooney, a estimé que le club avait perdu son âme, et que l’entraîneur portugais Ruben Amorim, arrivé en novembre 2024, n’était pas l’homme de la situation.”Je ne sais pas ce qu’il se passe. J’espère sincèrement qu’il pourra renverser les choses, mais après tout ce que j’ai vu, je n’ai aucun d’espoir là-dessus”, a confié l’ancien joueur de 39 ans dans un podcast de la BBC mis en ligne lundi.”Ruben Amorim a le même âge que moi, c’est encore un jeune entraîneur et je suis sûr qu’il aura un bel avenir, mais ce qui se passe actuellement au club, ce n’est pas Manchester United,” a ajouté Wayne Rooney.Amorim, arrivé du Sporting en cours de saison dernière, n’a pu enrayer la spirale négative de Manchester United qui a fini l’exercice 2024-25 à la 15e place du championnat, son pire résultat depuis 51 ans.Avec la défaite samedi à Brentford (3-1), l’entraîneur portugais tourne à peine à un point par match en championnat (34 points en 33 rencontres).Manchester United a pourtant investi plus de 200 millions d’euros cet été pour trois nouveaux attaquants (Benjamin Sesko, Bryan Mbeumo et Matheus Cunha), mais n’est que 14e de Premier League après six journées.”Le club a perdu son âme, juge le meilleur buteur de l’histoire de United. Je ne vois pas les joueurs se battre, je ne vois pas de caractère, d’envie de gagner. Je vais voir les matches en m’attendant à ce que l’équipe perde, ou peut-être qu’elle prenne un point.””Ce qui se passe actuellement, ce n’est pas que la faute de l’entraîneur. Les joueurs ne méritent pas de porter ce maillot, et ça fait mal”, déplore l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre.L’ex-joueur de Liverpool, Jamie Carragher, a lui évoqué une erreur de casting parce que le système tactique d’Amorim, un entraîneur “fantastique” quand il était au Sporting, ne colle pas “au club et aux traditions” de Manchester United.S’il est “toujours en poste”, c’est parce que les dirigeants ont “pris tellement de mauvaises décisions sur et en dehors du terrain qu’ils ne veulent presque pas admettre aujourd’hui qu’ils en ont commis une autre”, a-t-il déclaré lundi soir sur Sky Sports.Pour conclure, “cela a été un désastre pour le club, mais aussi pour l’entraîneur. Je pense que nous attendons malheureusement l’inévitable. Personne ne souhaite voir quelqu’un perdre son emploi, mais cette situation doit prendre fin le plus rapidement possible”, a-t-il dit.

Blessé, Neymar ne pourra pas rejouer avec Santos avant novembre

L’attaquant star Neymar, actuellement blessé, ne pourra pas faire son retour sous les couleurs de Santos avant novembre, a expliqué dimanche le président du club brésilien, Marcelo Teixeira.Selon les pronostics de l’équipe médicale, Neymar devrait revenir “aider l’équipe” à partir de novembre, a déclaré Teixeira, soit pour les dernières journées du championnat, qui se termine les 6 et 7 décembre, et dans lequel le club se bat pour éviter la relégation.Le joueur de 33 ans, qui souffre d’une lésion du muscle fémoral de la cuisse droite contractée lors d’un entraînement mi-septembre, doit poursuivre son processus de rééducation pendant environ six semaines, ont annoncé les médecins.Depuis son retour dans l’équipe de Sao Paulo en début d’année, “Ney” a subi plusieurs blessures qui l’ont empêché de jouer régulièrement avec le club en championnat. Au total, il a disputé 21 rencontres et marqué six buts.Ses problèmes physiques ne lui ont également pas permis de revenir en sélection brésilienne pour participer aux derniers matchs de qualification pour le Mondial-2026.Le numéro 10 n’a plus revêtu le maillot jaune et vert depuis octobre 2023, date à laquelle il a subi une rupture du ligament croisé du genou gauche lors de la défaite 2-0 contre l’Uruguay à Montevideo.Cette grave blessure, survenue deux mois après son arrivée à Ryad, l’a tenu écarté des terrains pendant un an et il n’a disputé que sept matches avec Al-Hilal, pour un but et trois passes décisives.Dimanche, Santos a fait match nul 2-2 lors de son déplacement à Bragantino, un résultat qui le place juste avant la zone de relégation avec 27 points, cinq de plus que Juventude, première équipe dans la zone rouge.