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Ligue des champions: Donnarumma enfin décisif au PSG

Magistral lors des derniers matches de Ligue des champions, le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma a su hausser son niveau et combler ses lacunes pour sauver les siens à plusieurs reprises, avant la demi-finale retour mercredi face à Arsenal (21h00).Pour écrire une grande page de son histoire et se hisser en finale le 31 mai pour une seconde fois, le PSG a besoin d’un immense gardien, de classe mondiale. Et c’est bien le cas depuis plusieurs semaines tant Paris est porté et sauvé par l’Italien de 26 ans, qui a retrouvé son meilleur niveau de l’Euro en 2021, où il a été nommé meilleur joueur de la compétition remportée par sa sélection.Critiqué en 8e de finale aller pour avoir été battu sur la seule frappe des Reds, Donnarumma a ensuite livré une prestation remarquable au retour à Liverpool, où il a été décisif lors de la séance de tirs aux buts (1-0, 4 t.a.b. à 1). Puis le portier italien a été précieux en quart de finale retour à Birmingham face à Aston Villa (défaite 3-2) et lors de la demi-finale aller contre Arsenal (victoire 1-0).Impérial à Londres, avec deux arrêts importants (45e, 56e), “Gigio” a pleinement rassuré ses coéquipiers et les supporters en étant au rendez-vous lors des matches clés, devenant clairement l’un des grands artisans du parcours des Parisiens en Ligue des champions cette saison, à rebours des années précédentes.- “Un des meilleurs gardiens du monde” -C’est ce que pensent également ses coéquipiers à l’image du milieu Vitinha, qui a estimé que son gardien méritait davantage la distinction de “MVP” (homme du match) que lui à Londres.”Il prend et montre sa valeur dans le but, affiche son potentiel. Il faut toujours un grand gardien pour gagner et c’est ce qu’il fait”, a abondé le capitaine Marquinhos.Pour Achraf Hakimi, “c’est l’un des meilleurs gardiens du monde” qui “amène de la tranquillité” et “de la bonne humeur dans le vestiaire”. “Nous avons une grande confiance en lui. Des gens ont douté de lui, mais nous l’avons toujours soutenu et il a répondu de la meilleure manière”, a ajouté l’international marocain mardi devant la presse.Relégué sur le banc contre le Bayern Munich en phase de ligue à cause d’un mauvais match face à Arsenal (défaite 2-0), il a ensuite haussé son niveau de jeu et affiché en C1 la sérénité qu’il avait déjà en Ligue 1.Il s’est amélioré dans son jeu au pied mais a surtout progressé dans ses sorties aériennes et dans les pieds, en conservant ses qualités naturelles: ses réflexes sur sa ligne malgré sa haute taille (1,96 m).”Il est calme, parfois même souriant et il dégage une sérénité communicative, tout en étant encore plus fort que son gabarit pourrait l’indiquer”, a confié au journal Le Parisien l’ancien dirigeant du PSG Michel Denisot. – Prolongation? -Arrivé à l’été 2021 et en fin de contrat l’année prochaine, Donnarumma n’a toujours pas prolongé, malgré son souhait de rester à Paris. “J’ai envie de rester et de prolonger parce qu’ici c’est ma maison”, avait déclaré l’ex-portier de l’AC Milan fin janvier.Son agent Enzo Raiola a aussi multiplié les sorties médiatiques comme dans L’Equipe le 15 mars. “On parle avec les dirigeants depuis l’été dernier autour d’un nouveau contrat, ce n’est pas une situation facile parce qu’il y a des paramètres que le PSG a un peu changés à cause du fair-play financier”, a-t-il dit, ajoutant: “les discussions sont positives, même si nous n’avons pas encore d’accord”. A son sujet, Luis Enrique n’est jamais très bavard, ce qui nourrit encore le débat au sujet de sa prolongation. Même si les performances de Donnarumma parlent pour lui.

C1: l’Inter fait perdre la boule au Barça et décroche sa finale

Au bout d’une irrespirable demi-finale retour au scénario improbable, l’Inter Milan est venu à bout du FC Barcelone (4-3 a.p., 3-3 à l’aller) et disputera le 31 mai sa deuxième finale de Ligue des champions en trois ans.Six jours après une première manche incandescente et spectaculaire, considérée alors comme l’un des plus beaux matches de l’année, l’Inter et le Barça ont fait encore plus fort. Encore plus fou aussi, et de loin.Leur second duel n’a peut-être jamais atteint les sommets techniques de l’aller, illuminé par les coups de génie du phénomène Lamine Yamal.Mais ils ont sans doute écrit l’une des pages les plus mémorables de l’histoire de la compétition après 120 minutes d’une intensité rare et de rebondissements à rendre fous les supporters des deux équipes.L’histoire retiendra que l’international italien Davide Frattesi est celui qui a scellé cette double confrontation gloutonne en buts (13 !) et en suspense à la 99e minute.Avant qu’il n’offre la victoire à l’Inter, le Barça a cru avoir décroché son billet pour la finale de Munich avec un but inscrit à la 87e minute.- Yamal éteint -Mais ce sont bien les Nerazzurri qui tenteront de s’offrir contre le Paris SG ou Arsenal une quatrième Ligue des champions et d’effacer la désillusion de la finale 2023 perdue de peu contre Manchester City (1-0).En première période, le dispositif mis en place par Simone Inzaghi a parfaitement fonctionné et l’Inter a éteint Yamal avec un double marquage intransigeant.Sur sa première accélération, à la 4e minute, le prodige de 17 ans a compris qu’il allait passer une soirée difficile: Federico Dimarco qu’il avait essoré et écoeuré à l’aller, s’est chargé de l’en informer avec un tacle rugueux.Quelques secondes après, une première occasion de Nicolo Barella avec une reprise en demi-volée, après un sombrero, repoussée, en deux temps, par Wojciech Szczesny (20), l’Inter a ouvert la marque.Dimarco a intercepté une relance catalane et a aussitôt lancé dans la profondeur Denzel Dumfries. Le milieu néerlandais, intenable depuis son retour de blessure et auteur de deux des trois buts milanais à l’aller, a servi impeccablement Lautaro Martinez, seul dans la surface, pour son neuvième but de la saison dans la compétition-reine (21).Le capitaine argentin de l’Inter était pourtant incertain jusqu’à lundi à cause d’une blessure à une cuisse qui avait écourté sa demi-finale aller.- L’Inter déchante -Mais retapé en quatrième vitesse par le staff médical de l’Inter, il a aussi été à l’origine du deuxième but de son équipe à la 42e minute lorsqu’il a filé vers le but avant d’être taclé par derrière par Pau Cubarsi.Après consultation du VAR, l’arbitre a accordé un penalty à l’Inter qui a été transformé par le grand spécialiste de l’exercice, Hakan Çalhanoglu, en prenant à contrepied Szczesny.Après la pause, les joueurs de l’Inter ont vite déchanté.C’est d’abord Eric Garcia, oublié dans la surface de réparation qui a réduit la marque d’une superbe reprise de volée du pied droit (54).Six minutes plus tard, sur un coup franc de Gerard Martin, Dani Olmo a égalisé de la tête.L’Inter, aux abois, est sauvé par son gardien Yann Sommer, déjà décisif à la 54e minute: la gardien suisse a dévié une frappe enroulée du pied gauche de Yamal qui filait dans sa lucarne (77).A la 87e minute, il s’est bien interposé une première fois face à Raphinha, mais le ballon est revenu dans les pieds du Brésilien qui l’a trompé à bout portant, en pensant avoir inscrit le but de la qualification.Mais au bout du temps additionnel, l’Inter Milan a arraché l’égalisation en profitant d’une erreur de Gerard Martin: l’inévitable Dumfries a récupéré le ballon pour servir parfaitement le vétéran Francesco Acerbi, qui, tel un avant-centre, a fait exploser San Siro, avec sa frappe du pied droit.Et en prolongation, sous la pluie, Frattesi, servi par Mehdi Taremi, est entré dans l’histoire d’une frappe d’une gauche et mis San Siro en transe. Pour l’éternité.

C1: l’Inter fait perdre la boule au Barça et décroche sa finale

Au bout d’une irrespirable demi-finale retour au scénario improbable, l’Inter Milan est venu à bout du FC Barcelone (4-3 a.p., 3-3 à l’aller) et disputera le 31 mai sa deuxième finale de Ligue des champions en trois ans.Six jours après une première manche incandescente et spectaculaire, considérée alors comme l’un des plus beaux matches de …

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Euroligue: Monaco bat le Barça à l’arrachée et s’offre le Final Four

Monaco s’est qualifié pour le Final Four de l’Euroligue pour la deuxième fois en trois saisons, en venant à bout de Barcelone, mardi soir, lors d’un cinquième match intense (85-84) qui a mis un terme à une série très disputée (3-2). Le pivot grec Georgios Papagiannis, qui n’avait pas disputé une seule minute dans la série, …

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C1: au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l’aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal l’une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux.Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billet. La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles. Comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.”Nous savons que demain ce sera une soirée très particulière pour tous les Parisiens, dans le stade et à l’extérieur tout le monde sera derrière nous”, s’est réjoui le défenseur latéral Achraf Hakimi.”L’équipe se sent bien, nous avons très envie que le match débute” et de “parvenir en finale”, a-t-il ajouté.Depuis la victoire à l’Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s’il n’était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d’écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.Il faudra aussi oublier la demi-finale retour au Parc de l’an dernier, une défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d’élimination.- “Intelligence émotionnelle” – L’entraîneur Luis Enrique l’a demandé, mardi: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance placée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…) Il y a des détails qu’on va pouvoir contrôler. Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont mené jusque-là”.Le match “n’aura rien à voir avec l’aller”, a anticipé Luis Enrique. En Angleterre, le PSG avait surpris les Londoniens dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.Dembélé, qui s’est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9” en décembre), devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie à cause d’une blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.L’attaquant a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était “disponible”. “Il se sent bien, il a très envie”, a souligné Achraf Hakimi, à propos de ce joueur “très important” pour l’équipe.En effet, les autres solutions ne sont pas convaincantes pour le rôle de “faux neuf”, entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier, et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n’a jamais convaincu dans ce registre si particulier.De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori.- “Rage” -Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu’il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).”Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu’un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi”, a regretté l’entraîneur Mikel Arteta.”Ce que nous avons créé maintenant, c’est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale.”Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n’était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d’assurer l’essentiel contre Aston Villa en quarts.C’est, selon Achraf Hakimi, le fruit du “projet depuis deux ans, de construire une équipe plutôt que d’attirer des stars, c’est la clé de ce nouveau PSG”.De quoi nourrir, chez les supporters, l’espoir d’une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

Tennis: génération Sinner, chef d’oeuvre de la renaissance italienne

L’Italie retrouve enfin cette semaine à Rome sa figure de proue Jannik Sinner, mais en l’absence du N.1 mondial, suspendu trois mois pour dopage, elle n’a pas été sevrée de titres et de coups d’éclat, signe que le tennis masculin italien n’a jamais été aussi fort.Sinner n’est plus le seul Italien dans le top 10 …

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