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Foot: Marseille renverse Strasbourg in extremis et prend la tête de la Ligue 1

Quatre jours après sa victoire contre Paris, Marseille est parvenu à enchaîner en l’emportant dans les derniers instants à Strasbourg (2-1), pour prendre provisoirement la tête de la Ligue 1, vendredi en ouverture de la sixième journée.La pluie tombait déjà depuis une vingtaine de minutes au Stade de la Meinau, mais ce ne fut rien comparé à la douche froide qu’ont vécue les supporters alsaciens après le but au bout du suspense d’Amir Murillo (90e+1).Virtuellement en tête quelques instants plus tôt, le Racing redescend finalement au cinquième rang, avec le même nombre de points que l’OM, qui profite de sa différence de buts pour occuper la première place devant Monaco, Paris et Lyon.Les joueurs de Roberto De Zerbi, suspendu après son exclusion lors du Classique, ont eu le mérite de ne pas abdiquer pour renverser leur adversaire. Ils poursuivent ainsi leur dynamique positive après leur premier succès à domicile (1-0) en quatorze ans en championnat contre Paris, lundi soir.De bout en bout, ce match se sera joué sur un fil, entre deux équipes qui ont d’abord réussi à empêcher l’adversaire de mettre en place son jeu, en maintenant une pression haute sur le porteur du ballon.Dans la fraîcheur de la Meinau, c’est par leurs contres, leurs courses dans le dos de la défense et leur talent que les Strasbourgeois ont mis en difficulté l’OM.- Emegha montre la voie, en vain -Notamment par leur capitaine Emanuel Emegha, bien plus rapide que l’arrière-garde marseillaise et buteur dès la 18e minute, avant d’être signalé en position de hors-jeu.Ce scénario s’est reproduit à l’entame de la deuxième période, avec cette fois Emegha en passeur et Abdoul Ouattara en buteur, avant que la VAR n’intervienne pour cette fois valider le but. Ouattara n’était alors sur la pelouse que depuis quatre minutes.Strasbourg a su piquer le premier, après plusieurs occasions d’Amine Gouiri (8e, 30e) et Igor Paixao (41e). Mais le club alsacien n’a pas su enfoncer le clou pour prendre un avantage définitif.Au contraire, il a connu un temps faible dans la foulée de son but, qui a failli profiter à Gouiri (54e) et Paixao (55e). Surtout, les Alsaciens ont inexplicablement arrêté de jouer, se contentant de garder le ballon dans leur moitié de terrain, voire proche de leur surface.Ce jeu-là leur a coûté cher: Pierre-Emerick Aubameyang les a punis en égalisant après une récupération haute des Olympiens (78e).Puis les deux clubs ont eu des occasions pour l’emporter dans une fin de match à l’image du reste de la rencontre, indécise.Jusqu’à l’estocade finale, portée par Amir Murillo après un premier réflexe brillant de Mike Penders pour détourner une tête marseillaise.Entré en jeu pour remplacer Emegha, diminué physiquement (62e), Joaquin Panichelli a eu l’occasion d’égaliser (90e+3), mais n’y est pas parvenu.Un an quasiment jour pour jour après leur défaite à la Meinau (1-0), les Marseillais ont appris de cette leçon, renversant un scénario jusque-là défavorable. Tout semble leur sourire en ce moment. De bon augure avant la réception de l’Ajax Amsterdam mardi en Ligue des champions.

Allemagne: un Kane record pour le rouleau compresseur munichois

Le Bayern a signé contre le Werder Brême sa cinquième victoire (4-0) en autant de rencontres de championnat cette saison vendredi soir à domicile, avec un record pour Harry Kane qui a franchi la barre des 100 buts munichois.A quatre jours d’affronter Paphos (mardi, 21h00) à Chypre pour la 2e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions, les Munichois ont poursuivi leur sans-faute en mode rouleau compresseur en Bundesliga, avec déjà 22 buts d’inscrits pour seulement 3 encaissés.Avec 15 points sur 15 possibles, les hommes de Vincent Kompany sont assurés de conserver leur fauteuil de leader au soir de la 5e journée du championnat d’Allemagne. Avant le déplacement de Dortmund à Mayence samedi (15h30), ils comptent cinq points d’avance sur le BVB, leur premier poursuivant.Avant la rencontre de vendredi, Harry Kane savait qu’il pouvait atteindre les 100 buts avec le Bayern en 104 matches en cas d’un doublé contre Brême, une barre qu’aucun joueur n’était parvenu à passer en si peu de temps avec un club du top 5 européen. Cristiano Ronaldo avec le Real et Erling Haaland avec Manchester City, y étaient parvenus après 105 matches sous leurs nouvelles couleurs.L’ouverture du score est toutefois venue de Jonathan Tah à la 22e minute. Sur un centre de Michael Olise, Tah a prolongé la balle d’une belle talonnade, elle-même déviée par Luis Diaz, ce qui a trompé un très bon Karl Hein.- Kane mieux que CR7 et Haaland -Le gardien de but du Werder Brême a remporté plusieurs duels avec Kane, dont un dès la 4e minute, et quand Hein a été dépassé, c’est le capitaine Marco Friedl qui a empêché Kane (39e) de marquer son premier but de la soirée.Juste avant la pause, le capitaine et meilleur buteur de la sélection anglaise a provoqué la faute de Friedl dans la surface et a converti son 18e penalty en Bundesliga (aucun échec dans l’exercice en championnat depuis qu’il est arrivé en Bavière à l’été 2023).En seconde période, sur une contre-attaque lancée par Dayot Upamecano, Kane a profité du travail de Luis Diaz pour inscrire son 10e but en Bundesliga cette saison, le 100e de sa carrière munichoise débutée un soir de la mi-août 2023.Kane a été remplacé à dix minutes de la fin par le Sénégalais Nicolas Jackson, l’entraîneur Vincent Kompany pouvant faire tourner en vue du match de C1.L’Autrichien Konrad Laimer a conclu le nouveau festival offensif munichois à la 87e minute.Après le déplacement à Paphos, le Bayern disposera de quatre jours pour préparer son match sur la pelouse de l’Eintracht à Francfort, l’une des premières affiches de la saison en Bundesliga.

Foot: avec la blessure de Marquinhos, le PSG touché sur toutes les lignes

La blessure de Marquinhos est un coup dur de plus pour le Paris SG, déjà handicapé en attaque et au milieu, à la veille de la réception d’Auxerre en Ligue 1 (21h05) et à quelques jours du déplacement à Barcelone.L’annonce, vendredi matin par communiqué, de l’absence du capitaine brésilien pour “plusieurs semaines” après une blessure au “quadriceps gauche” n’était presque pas surprenante tant l’effectif du PSG s’est peu à peu étiolé ces dernières semaines.Le défenseur central rejoint à l’infirmerie Ousmane Dembélé (cuisse), Désiré Doué (mollet) et Joao Neves (cuisse), qui “poursuivent leurs processus de rééducation”, selon le club. En revanche, Bradley Barcola ne figure plus dans la liste des blessés, lui qui, à cause d’une gêne musculaire à une cuisse, avait manqué le match à Marseille lundi (défaite 1-0). Il s’est entrainé vendredi matin lors de la séance collective, au cours de laquelle Fabian Ruiz a couru à part. C’est dès le déplacement à Marseille et non à l’entraînement ces derniers jours que Marquinhos s’est blessé. “Ca a été la dernière action du match contre Marseille (perdu 1-0 lundi), a relaté Luis Enrique. Il a ressenti une petite douleur, rien d’important, mais il faut être attentif et nous ne voulons prendre aucun risque.””Dommage pour nous parce que c’est notre capitaine”, a déploré l’entraîneur du PSG, conscient que l’expérience de Marquinhos pourrait manquer au moment d’aller défier le FC Barcelone, mercredi (21h00) pour le deuxième match de Ligue des champions de la saison. L’Espagnol s’est cependant attaché à relativiser cette litanie de blessures: “C’est le football, c’est la normalité, il faut s’adapter… Je ne suis pas préoccupé”.- Zabarnyi attendu au tournant -Les joueurs paient-ils le Mondial des clubs, terminé mi-juillet, et la reprise le 6 août? “Non, c’est la même chose que l’année dernière, je connais les journalistes, vous êtes préoccupés tout le temps, quand une équipe perd c’est la préparation physique qui est en cause et quand elle gagne c’est mental”, a raillé le coach.C’est Illya Zabarnyi, recruté cet été et qui effectue un début de saison solide, qui devrait remplacer Marquinhos, à moins d’une surprise Lucas Beraldo, qui a fait son retour le week-end dernier après son entorse contre Lens mi-septembre.Pour le reste, “l’adaptation” passera par les jeunes du centre de formation, situé en contre-bas des terrains d’entraînement de l’équipe première, au Campus PSG de Poissy (Yvelines). “Bien sûr qu’ils peuvent aider en cas de blessure. Il faut normaliser cet espace entre l’équipe de moins de 19 ans et l’équipe première”, a souligné Luis Enrique.La défaite contre le grand rival marseillais lundi, pour la première fois au Vélodrome en Ligue 1 depuis 2011, a frustré les Parisiens, d’autant qu’ils pensaient au départ assister à la cérémonie du Ballon d’Or, avant le report du match pour cause d’intempéries. “On n’a pas mérité de perdre, on s’est créé les occasions de but suffisantes pour marquer”, a-t-il jugé.- Le Ballon d’Or célébré samedi -Le PSG a néanmoins marqué le coup du Ballon d’Or attribué à Dembélé, qui dès mardi a apporté son trophée auprès de l’équipe. Luis Enrique lui a donné une accolade appuyée malgré sa clavicule récemment cassée, et toute l’équipe l’a fêté lors de la soirée de gala de la fondation du PSG mardi soir, selon les images du club.Le Parc des Princes aura l’occasion de fêter les lauréats samedi lors d’une présentation des trophées après le match: le Ballon d’Or, mais aussi le trophée Johan-Cruyff de meilleur entraîneur et celui de meilleur club.Le PSG, rejoint par Monaco, Lyon et Strasbourg en tête du championnat, espèrera alors, dans les minutes qui précèdent, avoir fait le travail contre Auxerre pour reprendre sa marche en avant.Interrogé sur les imprécisions de ses joueurs à Marseille, Luis Enrique ne s’est pas dérobé: “Si nous voulons gagner les deux prochains matches, surtout Barcelone, il ne faut pas rater de passes, sinon tu es mort”.Mais, et c’était peut-être son grand message du jour envers et contre les blessures et les méformes, “les joueurs ne sont pas des machines”.

Foot: le capitaine du PSG Marquinhos, touché à la cuisse, absent plusieurs semaines

Le capitaine du PSG, Marquinhos, blessé au “quadriceps gauche”, sera absent “ces prochaines semaines”, a annoncé vendredi le club de la capitale, privé déjà de trois joueurs importants de l’effectif à cinq jours du choc contre le Barça en Ligue de champions.Le club n’a pas précisé quand s’est produite la blessure du Brésilien, qui a joué la totalité du “classique” face à l’OM lundi soir (défaite 1-0). Il était aussi aligné mercredi dernier en Ligue des champions contre l’Atalanta Bergame.Contacté par l’AFP, le PSG n’a pas répondu dans l’immédiat.Le défenseur central rejoint à l’infirmerie Ousmane Dembélé (cuisse), Désiré Doué (mollet) et Joao Neves (cuisse), qui “poursuivent leurs processus de rééducation”, a précisé le PSG dans un communiqué médical.Tous étaient absents vendredi matin à la séance collective au cours de laquelle le milieu Fabian Ruiz a couru à l’écart du groupe, a constaté l’AFP, à la veille du match face à Auxerre en Ligue 1 au Parc des princes.Victime d’une fatigue musculaire à une cuisse la semaine dernière et absent à Marseille, Bradley Barcola était, lui, présent à l’entraînement, tout comme de nombreux jeunes du centre de formation.Ces absences sont un coup dur pour le PSG, qui affronte mercredi le FC Barcelone en Ligue des champions, puis Lille en Ligue 1 le 5 octobre.

Italie: Nico Paz, dernière saison en paix à Côme

Scott McTominay, Luka Modric ou Christian Pulisic peuvent s’inquiéter: pour le titre de meilleur joueur du Championnat d’Italie cette saison, il faudra aussi regarder du côté de Côme où évolue la sensation Nico Paz qui suscite déjà bien des convoitises.En ouverture de la 5e journée du Championnat d’Italie, Côme reçoit samedi (15h00) la Cremonese. Dans les tribunes du Stadio Giuseppe Sinigaglia, auront certainement encore pris place quelques scouts, superviseurs ou émissaires de grands noms du football européen.Tous veulent voir une phénomène de 21 ans, au parcours intriguant.Fils d’un ancien international argentin, qui a participé au Mondial-1998 en France, Paz est né aux Canaries et a été formé au Real Madrid, mais a attendu de rejoindre Côme en août 2024 pour exploser et affoler les compteurs.Depuis qu’il a rejoint la Serie A, le longiligne milieu de terrain (1,88 m pour 74 kg) a fait des dégâts avec ses dribbles déroutants et sa vision du jeu foudroyante.Depuis le début de la saison 2025-26, il a déjà marqué deux buts et distillé trois passes décisives, qui s’ajoutent aux six réalisations et neufs “passes dé” de l’exercice précédent.Si Côme, de retour l’an dernier dans l’élite après plus de vingt ans d’absence, est septième de Serie A et rêve d’Europe, Paz y est pour beaucoup.C’est lui qui, par exemple le week-end dernier, a relancé son équipe dominée par la Fiorentina, avec un centre parfait (65e) et une ouverture lumineuse dans le temps additionnel (90e+3), synonymes de victoire 2 à 1.- Comparaisons avec Messi -Et immanquablement les comparaisons avec son illustre compatriote Lionel Messi ont redoublé. A commencer dans les propos de son entraîneur Cesc Fabregas.”Toutes les équipes qui affrontaient Barcelone ne voulaient pas que Messi touche le ballon et il marquait quand même trois buts (…) Notre adversaire ne voulait pas que Nico touche le ballon et il a pourtant été décisif”, a rappelé l’ancien milieu de terrain d’Arsenal et du Barça.”Tout le monde le regarde différemment maintenant, c’est un nouveau challenge pour lui comme pour nous”, a-t-il reconnu.A Côme, dans un club faisant la part belle aux jeunes, Paz a trouvé l’environnement idéal pour éclore, notamment grâce à une forte colonie espagnole.Lancé par Fabregas et sélectionné pour la première fois en équipe d’Argentine en octobre dernier, Paz a été rapidement adoubé par la recrue-star de l’été, Alvaro Morata: “C’est l’un de ces joueurs qui sont différents des autres”, a admiré le capitaine de l’équipe d’Espagne, sacrée championne d’Europe en 2024.”Si j’ai un conseil à lui donner, c’est de qualifier Côme pour l’Europe et ensuite de faire ce que son coeur lui dictera”, a-t-il martelé.Car si Côme, propriété d’une fratrie indonésienne parmi les plus riches du monde, a de l’ambition, l’horizon de Paz devrait vite s’élargir et le ramener à… Madrid.Acquis pour six millions d’euros, mais désormais valorisé à 35 millions par le site spécialisé Transfermarkt, le phénomène semble destiné à un retour au Real: le club où il a joué de 12 à 19 ans, dispose en effet d’une clause de rachat de 10 millions d’euros.