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Roland-Garros: Sinner et Djokovic passent en trois sets, Keys survit à trois balles de match

Le N.1 mondial Jannik Sinner et son illustre prédécesseur sur le trône mondial Novak Djokovic se sont tous les deux qualifiés en trois sets samedi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros, la lauréate de l’Open d’Australie Madison Keys écartant elle trois balles de match pour se hisser parmi les seize meilleures.. Sinner en démonstrationJannik …

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Hand: Nouvelle désillusion pour Metz en Ligue des champions féminine

Renversées par le club danois d’Odense à l’issue des prolongations (31-29), les handballeuses de Metz ont buté pour la quatrième fois de leur histoire en demi-finale de Ligue des champions, laissant encore échapper leur rêve d’un premier titre européen.Arrivées invaincues à Budapest, après une année déjà couronnée d’un titre de championnes et d’une Coupe de …

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Ligue des champions: “ils vont nous entendre jusqu’à Munich” promettent les supporters du PSG depuis le Parc

Parc des Princes plein à craquer, drapeaux et maillots des Champs-Elysées à Roland-Garros, messages d’encouragement partout: Paris s’est préparée pour la finale de Ligue des champions contre l’Inter et retient désormais son souffle, le regard vers Munich.48.000 supporters ont pris place dans les gradins du Parc des Princes dès 19 heures, ou le match est diffusé sur quatre écrans géants positionnés autour du rond central. Plusieurs artistes, dont le rappeur Siaka ou le DJ Feder, se sont relayés sur la scène, en forme d’écusson du club, au centre de la pelouse, pour faire patienter le public, plutôt familial.Jonathan, maillot bleu sur le dos et casquette rose sur la tête, est venu avec ses amis. “On aurait forcément aimé être à Munich mais c’était hors de prix. J’étais prêt à mettre 5/600 euros mais c’était entre 2.500 et 3.000 à la revente”, dit-il.”Le Parc était la deuxième meilleure option. Et même là, on a eu de la chance d’avoir des billets, tout est parti très vite. On va mettre l’ambiance, ils vont nous entendre jusqu’à Munich”, promet-il.Sous la chaleur et l’humidité, les maillots parisiens – dresscode unanimement suivi – de toutes les couleurs et toute saison se sont mélangés depuis la fin d’après midi Porte d’Auteuil et des salves de pétard retentissent régulièrement dans le XVIe arrondissement parisien. Le message “Allez Paris” s’est aussi inscrit sur des panneaux du périphérique et sur la Tour Eiffel qui s’illuminera en cas de but parisien.Même à Roland-Garros, les maillots du PSG ont coloré les allées. Croisés par l’AFP à quelques dizaines de mètres de la silhouette imposante du court Philippe-Chatrier, Etienne Barthel (31 ans) fait l’enchaînement entre les deux lieux emblématiques du sport parisien, distant de moins d’un kilomètre.”L’équipe est beaucoup plus solide. Il y a de quoi être un peu plus serein qu’il y a cinq ans” lors de la finale perdue contre le Bayern Munich, souffle ce Parisien d’origine, désormais installé à Strasbourg.Et juste avant l’affiche du soir entre Novak Djokovic et Filip Misolic, le speaker du court central a demandé à “faire un maximum de bruit pour encourager nos voisins du PSG” tandis que sur l’écran géant, trônait le slogan “Ici c’est Paris”. – “Comme en 98” -A quelques kilomètres du Parc des Princes, les Champs-Elysées et le rond-point de l’Etoile sont désormais interdits aux voitures. La foule est moins compacte, permettant à plusieurs joueurs d’improviser un concours de jongles sous les regards de touristes américains. Les drapeaux aux couleurs du club de la capitale ont été nombreux le long de l’avenue durant l’après midi, avant que les supporters se dirigent progressivement vers des bars et des restaurants aux alentours pour voir le match.En cas de trophée, le haut de “la plus belle avenue du monde” devrait être remplie dès la fin du match et encore plus dimanche où une parade est prévue. “C’est le lieu principal, les Champs, comme en 98, c’est là que ça se passe s’il doit y avoir une fête”, explique Michael Sakoun, 52 ans, qui n’a pas oublié la première victoire française en coupe du monde. Venu de Sarcelles avec ses neveux, il ira suivre le match dans le 17e et reviendra “si on gagne”. Pour encadrer les manifestations de victoires ou de défaite après les trois coups de sifflet finaux, 5.400 policiers et gendarmes sont mobilisés. Sur les Champs, beaucoup de vitrines de magasins sont recouvertes de panneaux en bois léger par crainte de débordements, comme lors de la demi-finale.”Il y aura forcément des casseurs, des gens pas là pour le foot, mais il suffit de ne pas les suivre”, assure Michael Sakoun. Le Collectif Ultras Paris (CUP) a appelé les supporters à célébrer “sans débordements”: “Que l’issue soit une explosion de joie ou une leçon à tirer, restez fiers et exemplaires”, a demandé le CUP.sdu-js-dga-fs/cpb/jld

Ligue des champions: pour le PSG, c’est le moment de rêver plus grand

L’extase ou la chute: le PSG veut vivre une soirée magique et décrocher sa première étoile en Ligue des champions samedi en finale contre l’Inter Milan à Munich (21h00), 32 ans après le seul triomphe d’un club français.Le coach Luis Enrique a choisi de titulariser Désiré Doué plutôt que Bradley Barcola, alignant pour le reste l’équipe classique de Ligue des champions, dont Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. En face, Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Benjamin Pavard sont là comme prévu.En 1993, l’OM avait remporté la C1, déjà contre une équipe milanaise, l’AC Milan, et le football français connaît depuis une longue attente pour un successeur. Après de nombreuses déconvenues depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments en 2011, le PSG a l’occasion d’enfin saisir son Graal.Paris et sa banlieue sont en ébullition avec la retransmission du match au Parc des Princes, dans plusieurs fan zones, dans de très nombreux bars, le tout surveillé par 5.400 policiers et gendarmes. Samedi matin, le message “Allez Paris” s’inscrivait sur des panneaux du périphérique parisien et sur la Tour Eiffel.En cas de victoire, une parade sur les Champs-Élysées est prévue dimanche pour fêter les héros parisiens. La “Dame de fer” s’illuminera à chaque but du PSG et le Parc sera rempli de supporters devant d’immenses écrans.”On doit se concentrer sur le match, et si c’est la fête c’est fantastique, mais sinon il faudra recommencer”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de Canal+, au bord du terrain samedi.Dès le début de l’après-midi, des fans ont déjà commencé à affluer sur la “plus belle avenue du monde” où plusieurs dizaines d’entre eux occupent la chaussée en chantant et en brandissant des drapeaux aux couleurs du club de la capitale. Parmi les supporters, 18.000 chanceux ont arpenté les rues de Munich avant de se rendre au stade. La température de l’Allianz Arena est très vite montée en début de soirée à l’arrivée des groupes de supporters, ceux de l’Inter et du PSG se défiant depuis leurs virages respectifs.De nombreux joueurs emblématiques de l’histoire du club, dont Pedro Pauleta ou Ludovic Giuly, sont dans l’enceinte. L’attaquant Ousmane Dembélé a confié vendredi ressentir “toute l’excitation du peuple parisien”. – “Ecrire l’histoire” -“Ma plus grande motivation c’est de marquer l’histoire de ce club, donner une joie à une ville, un pays”, a dit aussi vendredi Luis Enrique, qui peut remporter la Ligue des champions dix ans après l’avoir fait avec le Barça.”On essaie de gérer pour ne pas que cela nous dépasse. Je pense qu’on est prêts”, a assuré l’Espagnol.En effet, le coach s’est attaché depuis son arrivée en 2023 à faire grandir et à aguerrir un groupe jeune, privé de surcroît de sa star Kylian Mbappé, partie l’été dernier au Real Madrid. Ce nouveau projet sans strass ni paillettes a dépassé toutes les attentes, notamment du président du club Nasser Al-Khelaïfi qui n’osait plus clamer les ambitions de victoire finale après 14 ans de désillusions et de frustrations. Mais après des débuts laborieux, le PSG a franchi une à une les étapes pour atteindre sa deuxième finale après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie. Au fur et à mesure de la saison mais surtout depuis le match face à Manchester City en janvier, les Parisiens ont haussé leur niveau face à de très sérieux adversaires (Liverpool, Aston Villa, Arsenal). “Le parcours a été très difficile dès le début. Le fait que cela ait été dur est un avantage pour nous. Au fil de la Ligue des champions, on a joué des finales anticipées tout le temps”, a souligné le coach, qui s’est appuyé sur un noyau de joueurs expérimentés (Dembélé, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Doué, Barcola, Joao Neves, Willian Pacho, Nuno Mendes). – “L’Inter mérite sa place” -Pour terminer en apothéose cette saison, Paris va se frotter à un redoutable Inter Milan, triple vainqueur de la compétition et fort de joueurs d’expériences qui ont pour la majorité vécu la défaite en finale contre City en 2023.Paris va devoir gérer le système à deux attaquants adverses, avec Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Pas de panique, selon le capitaine du PSG Marquinhos: “On travaille beaucoup les changements de schéma de l’adversaire, à l’entraînement on se met en difficulté sur la façon de s’adapter si l’équipe en face vient à un, deux ou trois” attaquants.La performance de Gianluigi Donnarumma, impérial depuis les huitièmes de finale mais qui n’a joué qu’un des trois derniers matches de son équipe, sera très attendue.En face, l’Inter aussi “mérite sa place”. “On a fait un gros parcours”, notamment en éliminant le Barça à l’issue d’une demi-finale exceptionnelle (3-3, 4-3 a.p.), a dit l’entraîneur Simone Inzaghi.