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L1: avant Arsenal, le PSG très remanié trébuche à Strasbourg

Déjà champion, le Paris SG a perdu son deuxième match d’affilée en Ligue 1 samedi à Strasbourg (2-1), avec une équipe très différente de celle alignée contre Arsenal en Ligue des champions, avant la demi-finale retour de mercredi.Ce succès lors de la 32e journée permet aux Alsaciens de réaliser une bonne affaire dans la course à l’Europe.Le PSG avait perdu la semaine dernière, au Parc des Princes, contre Nice (3-1), juste avant la demi-finale aller de C1 à Londres, remportée mardi par le club français (1-0).Avant de tenter de décrocher une place en finale mercredi, Luis Enrique et ses hommes ne paniqueront donc pas, d’autant que l’enjeu était encore moindre que contre Nice, où les Parisiens tentaient de battre le record d’invincibilité sur une saison.Logiquement, Luis Enrique a aligné l’une des équipes les plus remaniées de la saison, afin de ménager les titulaires de Ligue des champions. Ousmane Dembélé, en processus de reprise après sa légère blessure à la cuisse droite mardi, et Gianluigi Donnarumma n’ont même pas fait le voyage. Vitinha, Fabian Ruiz ou encore Khvicha Kvaratskhelia observaient la rencontre depuis le banc.Et cela s’est ressenti d’emblée avec un milieu Mayulu (19 ans) – Lee – Zaïre-Emery moins dominant, une défense Axel Tape (18 ans) – Beraldo – Hernandez sans repère et sans rythme, et une attaque Ramos – Barcola – Mbaye (17 ans) inoffensive.Ce n’était donc pas surprenant de voir Strasbourg ouvrir le score sur corner, déjà talon d’Achille du PSG en temps normal. Lucas Hernandez a dévié malencontreusement dans son but une tête de Mamadou Sarr (20′). Peu dangereux malgré une possession majoritaire du ballon, le PSG a concédé d’autres occasions, dont une frappe de Dilane Bakwa au ras du poteau (23).- Barcola foudroyant -Et c’est en toute fin d’une première période laborieuse des Parisiens que Strasbourg a marqué le second but, une belle frappe lointaine que Félix Lemarechal a pris le temps d’enrouler dans la lucarne (45+2).En réaction, Bradley Barcola, titulaire qui devait se montrer après avoir vu “Kvara” et Désiré Doué lui passer devant dans la hiérarchie des titulaires en Ligue des champions, est revenu de la pause remonté comme un coucou. Il a placé une accélération foudroyante qui a surpris le pourtant excellent Djordje Petrovic (46, 2-1).Luis Enrique a ensuite fait rentrer Désiré Doué et Fabian Ruiz pour continuer à mettre la pression sur Strasbourg et donner un peu de temps de jeu à des cadres avant Arsenal. Mais la partition parisienne n’en a pas été moins brouillonne, à l’image de frappes largement ratées de Doué ou de Mbaye. Quant à Gonçalo Ramos, il a été transparent, et ne paraît pas pouvoir dans sa forme actuelle être une alternative au poste d’avant-centre mercredi en cas de défaillance d’Ousmane Dembélé.De son côté, Strasbourg a saisi l’opportunité de la rotation d’effectif parisienne pour l’emporter, non sans souffrir. Les Alsaciens n’ont pas construit leur succès sur l’intensité qui les caractérise, mais sur un coup de chance (le premier but), un bon contre (le deuxième) et leur solidité globale, dans le sillage d’un bon Djordje Petrovic.Le rêve un peu fou de décrocher une place en Ligue des champions prend de l’épaisseur, dans une Meinau encore survoltée samedi. Le Racing, quatrième provisoire avant les matches de ses désormais poursuivants Lille, Monaco et Lyon, n’a concédé qu’une seule défaite en 19 matches de championnat depuis décembre.De surcroît, il vient d’écarter le dernier nuage de son calendrier. Car le Racing va affronter deux mal classés: Angers (actuellement quinzième) et Le Havre (seizième). Mais il devra peut-être faire sans deux de ses titulaires sortis blessés, Diego Moreira (62e) et Mamadou Sarr (69e). Cela ne devrait pas entamer la confiance d’un groupe qui ne cesse de surprendre.

Coupe de France féminine: le Paris FC toujours sur son nuage remporte la finale contre le Paris SG

Week-end historique pour le Paris FC: l’équipe féminine a remporté la Coupe de France contre le Paris SG (0-0, 5 t.a.b. à 4) en finale, samedi à Calais, au lendemain de la montée de l’équipe masculine en Ligue 1.Quand la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a détourné le tir au but de Jade Le Guilly, le 12e de la séance, toutes ses coéquipières se sont ruées sur elle. Clara Mateo était particulièrement soulagée: élue meilleure joueuse de la Première Ligue, l’attaquante de l’équipe de France avait expédié son tir sur la barre et cru précipiter la défaite des siennes.Mais une bonne étoile veillait sur le club du président Pierre Ferracci, venu pour l’occasion de l’autre bout de la France, à Martigues, où il avait fêté vendredi soir la promotion des garçons.”C’est fantastique, historique pour le club”, s’est enthousiasmée la défenseuse Théa Gréboval au micro de France 3. Le PFC remporte son premier titre depuis le rachat de l’équipe féminine de Juvisy en 2017. Juvisy l’avait remportée en 2005, avec Sandrine Soubeyrand, l’actuelle entraîneure, comme capitaine.Cette fois, c’est Gaëtane Thiney qui a soulevé le trophée, à 39 ans, quelques semaines seulement après avoir annoncé la fin de sa carrière.Les deux équipes doivent encore se retrouver le week-end prochain pour la demi-finale de play-off de Première Ligue.”On doit vite oublier ce match, il y a les play-offs à jouer”, a prévenu la capitaine polonaise du PSG, Paulina Dudek, sur France 3. “Il ne nous a pas manqué grand-chose, on a quelques jours pour réfléchir et tout donner pour le match des play-offs”, a-t-elle assuré.- Enfin un trophée pour Thiney -Gréboval a jugé la victoire “méritée sur la rencontre et pour le travail qu’on fait depuis des années. L’année dernière on perd aux pénos la demi-finale de play-off (contre cette même équipe), là ça nous sourit”.En effet le PFC a plutôt dominé pendant une heure, malgré la petit forme de Mateo sur ce match, pas très percutante sur ses occasions (2, 73).La gardienne polonaise du PSG Katarzyna Kiedrzynec, qui a joué les matches de Coupe de France à la place de la titulaire, l’Anglaise Earps, a notamment détournée des frappes dangereuses de Kessya Bussy (47) et Melween N’Dongala (90).L’entraîneur du PSG Fabrice Abriel va peut-être regretter de n’avoir pas aligné au coup d’envoi Sakina Karchaoui, avec qui il a été en froid, et Marie-Antoinette Katoto. L’entrée des deux internationales à l’heure de jeu a changé la physionomie de la rencontre. Le PSG a alors pris l’ascendant, Karchaoui a failli marquer en solitaire (71), et Katoto profiter d’une sortie ratée de Nnadozie à la dernière seconde (90+5).Mais le destin a souri au PFC de Thiney. “C’est extraordinaire”, a lancé l’internationale aux 163 sélections (58 buts) au micro de beIN Sports. “C’est le seul trophée de ma carrière, ça récompense beaucoup d’efforts, le travail d’un groupe et d’un club qui progresse face à deux énormes équipes comme Lyon et le PSG. Je me disais: ce n’est pas possible qu’on ne gagne pas. Mon cÅ“ur tient encore”.

Athlétisme: Duplantis facile à 6,11 m, le hurdleur Tinch impressionne au meeting de Shanghai

Le roi du saut à la perche Armand Duplantis a retrouvé des hauteurs qu’il est seul à maîtriser en franchissant 6,11 m dès son premier essai samedi lors du meeting de Shanghai, marqué également par l’énorme performance de l’Américain Cordell Tinch sur 110 m haies.La semaine dernière, “Mondo” Duplantis avait certes remporté le premier meeting …

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Montée en Ligue 1 du Paris FC: la quête du “Graal” pour Pierre Ferracci

La montée du Paris FC en Ligue 1, validée vendredi après un match nul à Martigues (1-1), représente une quête du “Graal” pour Pierre Ferracci, président depuis 2012, six ans après son arrivée au club en tant qu’administrateur.L’homme d’affaire de 72 ans, qui laissera sa place en 2027 à l’un des enfants Arnault, probablement Antoine, …

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Montée en Ligue 1 du Paris FC: la quête du “Graal” pour Pierre Ferracci

La montée du Paris FC en Ligue 1, validée vendredi après un match nul à Martigues (1-1), représente une quête du “Graal” pour Pierre Ferracci, président depuis 2012, six ans après son arrivée au club en tant qu’administrateur.L’homme d’affaire de 72 ans, qui laissera sa place en 2027 à l’un des enfants Arnault, probablement Antoine, nouveaux propriétaires du club avec Red Bull, a dû, non sans mal, stabiliser le club en L2 avant “l’accomplissement” de l’accession dans l’élite. Il raconte à l’AFP la construction de son club.. “Mauvais moments”Lors de ses premières années de présidence, l’objectif de Pierre Ferracci était avant tout d’ancrer l’équipe parisienne en deuxième division, tâche qui s’est révélée délicate. En 13 ans, le fondateur du groupe de conseil Alpha aura connu deux relégations sportives et cinq barrages d’accession perdus. “Perdre un barrage, c’est terrible, mais cela fait partie de la vie”, affirme-t-il.En 2012-2013, pour sa première année en tant que président, le club, alors en National, est relégué en CFA (devenu National 2, 4e div.). “C’était l’année où il y avait six relégations pour faire passer le championnat de 20 clubs à 18”, se remémore Pierre Ferracci. “Trois dépôts de bilan au dessus de nous dont celui de Sedan, nous ont permis de nous maintenir. Mais si j’étais tombé en National 2, j’aurais alors peut-être jeté l’éponge”.  Lors de la saison 2016-17, le club, à nouveau redescendu en National, après un début de championnat raté, échoue en barrage d’accession à la L2 face à Orléans. “Bastia, en dépôt de bilan malheureusement pour eux, nous a donné la possibilité de remonter tout de suite, de gagner du temps et je n’ai cette fois pas eu trop d’états d’âme”.A partir de 2017, le PFC se stabilise en L2 et se structure pour rêver plus grand. . Les années L2″A Paris, c’est un peu plus difficile qu’ailleurs, je l’ai souvent dit, parce que le PSG occupe toute la place depuis 40 ans, mais surtout depuis 15 ans, depuis que les Qataris ont investi avec des moyens extrêmement puissants”.”On a trouvé un stade, Charléty, auquel on est très attaché, mais qui manque de chaleur, où les tribunes sont loin du terrain. Il nous a fallu bricoler un peu pour les hospitalités et il n’était pas possible d’y jouer en Ligue 1. Il nous a fallu négocier une arrivée à Jean-Bouin où nous sommes très contents désormais de cohabiter avec le Stade français. J’espère que les rugbymen vont rester en Top 14. Avec la Ligue 1, il attire plus que la Pro D2.””Ce même travail a été fait avec le centre d’entrainement. Avant Orly (où le club a élu domicile, NDLR), c’était un peu n’importe quoi et aujourd’hui, on est déjà à l’étroit, parce qu’il faut y héberger les deux équipes premières, masculine et féminine, et désormais les deux centres de formation, masculin et féminin. Nous devons l’agrandir, il y a des charges qui sont assez lourdes, on est en train de le régler, mais ça va prendre quelque temps”.. La transition”En arrivant en Ligue 1, on a des bases solides, un club structuré. C’est sans doute aussi pour ça que les Arnault et Red Bull ont investi chez nous. Nos fondations sont robustes, les résultats de nos équipes premières le montrent”. Le PFC féminin dispute ce samedi la finale de la Coupe de France contre le PSG. “C’est le cas aussi de notre formation, avec notre centre pour lequel j’ai embauché l’été dernier pour le diriger, Yannick Menu, qui a été pendant trois ans à Monaco, pendant 10 ans à Rennes, le meilleur centre de formation de France aujourd’hui, et pendant cinq ans à Reims également. Nos équipes U17 et U19 valident notre politique”.”Les Arnault ne seront restés que très peu en Ligue 2, et je m’en félicite parce qu’ils n’ont pas vécu le chemin que j’ai été obligé de prendre, mais ils héritent d’un club dont l’ADN est connu, plutôt respecté, dont on sait qu’il est plutôt bien géré, où son président ne mélange pas tout, ne l’a jamais mis en danger, même si parfois j’ai mis à l’épreuve mes finances personnelles, mais je l’ai toujours protégé”.. Et maintenant ?”Je regarde le parcours accompli avec sérénité, je prendrai un plaisir fou à intégrer la Ligue 1 parce que c’est le Graal pour nous. Il y aura d’autres Graal, quand on sera stabilisés en L1. Il y aura d’autres ambitions avec les moyens dont on dispose, et même si je passerai la main en 2027, je serai toujours attentif au développement de ce club: j’y ai passé du temps et de l’énergie”.

Athlétisme: l’Américain Cordell Tinch impressionne sur 110 m haies à Shanghai

Le hurdleur américain Cordell Tinch a impressionné samedi en remportant le 110 mètres haies du meeting Ligue de diamant de Shanghai/Keqiao en 12 sec 87 pour devenir le quatrième meilleur performeur de l’histoire de la discipline.A 24 ans et en l’absence de son compatriote Grant Holloway, champion olympique de la discipline qui a renoncé à …

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