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Rattrapée par la crise des médias, l’AFP dévoile des pistes d’économies

A la recherche d’économies, dans un contexte de crise aiguë des médias, la direction de l’AFP a annoncé vendredi un plan d’incitation au départ à la retraite et de réduction des coûts liés à ses journalistes expatriés.Son PDG Fabrice Fries a présenté ces mesures jeudi devant le conseil d’administration de l’Agence France-Presse puis vendredi devant les représentants du personnel en CSE (comité social et économique), avant une assemblée générale du personnel.La première mesure, qui devrait être lancée à l’automne, vise entre 50 et 70 départs non remplacés de salariés pouvant prétendre à la retraite dans le réseau mondial de l’AFP (journalistes et non journalistes), en contrepartie d’une indemnité à définir. Le but est d’aboutir à 4 à 5 millions d’euros d’économies sur un an.La deuxième fixe un objectif de réduction des coûts d’expatriation de 3 millions d’euros, “soit 10% du coût total”, selon M. Fries.”L’AFP est attachée à l’expatriation” mais “pas à n’importe quel prix”, a-t-il déclaré.Les journalistes de l’AFP basés hors de France sont régis par plusieurs statuts.Premièrement, le statut “siège”, contrat de droit français qui s’accompagne d’avantages (frais de logement, de scolarité pour les enfants). Son titulaire ne peut pas rester plus de quelques années au même poste.Deuxièmement, un statut intermédiaire, dit “régional”, qui s’accompagne aussi d’avantages. Enfin, un statut “local”, sans avantage en plus du salaire.La direction compte réformer ce système en gelant des postes non pourvus et en transformant des contrats siège (141 actuellement) et régionaux (134) en locaux, moins coûteux. Une réflexion sera menée fin 2025 pour identifier les postes potentiellement concernés.Selon M. Fries, “l’explosion du coût de l’expatriation s’explique principalement par l’alourdissement de la fiscalité et des charges sociales”.- “Un choc” -Ces mesures portent sur 2026 et nécessiteront un “financement externe”, qui pourrait passer par un prêt de l’Etat, un réaménagement du calendrier de la dette ou un emprunt bancaire. Selon les représentants du personnel au conseil d’administration, le besoin de financement se monte à 7 millions d’euros.Pour 2025, la direction de l’AFP a identifié des économies possibles de 1,5 million d’euros, grâce à “un pilotage serré des coûts”.Parallèlement, côté éditorial, elle souhaite un “recentrage” sur l’actualité chaude.En assemblée générale, suivie par 500 personnes au siège de l’AFP à Paris et par vidéo, les syndicats ont contesté les pistes de la direction, en donnant rendez-vous aux salariés à la rentrée.”C’est un choc, social, éditorial et pour les valeurs de l’Agence”, a estimé Adrien Vicente, élu SNJ-CGT.”On a l’impression que l’AFP qu’on a connue est amenée à disparaître”, a renchéri Benjamin Massot (SNJ), en pointant la réforme de l’expatriation.Pour la CFE-CGC, Fatima Bouquet a jugé que les départs à la retraite non remplacés causeraient “une augmentation inévitable de la charge de travail”.- “Combatif” -M. Fries avait annoncé le 13 juin que l’AFP allait engager un “programme d’économies” de 12 à 14 millions d’euros au total sur 2025 et 2026. En cause, une “dégradation durable” de ses perspectives financières liée à la crise mondiale des médias, dont le modèle économique est fragilisé par les nouveaux usages du numérique et par l’intelligence artificielle (IA).Il avait pointé la fin du programme de fact-checking de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux Etats-Unis, auquel participait l’AFP, et l’arrêt du contrat avec la radio publique Voice of America, que l’administration Trump veut démanteler.Cette dégradation “promet d’être durable tant le retournement du marché des médias semble profond”, a-t-il répété vendredi, en se disant toutefois “combatif”.L’AFP est l’une des trois agences mondiales d’information, avec AP et Reuters. Elle emploie 2.600 collaborateurs de 100 nationalités et fournit de l’information en six langues, en texte, photo, vidéo et image.Elle jouit d’un statut particulier. Elle n’est pas une entreprise publique mais n’a pas d’actionnaires, et ses clients, dont l’Etat français, siègent à son conseil d’administration.En 2024, l’AFP a réalisé un résultat net de 200.000 euros et un chiffre d’affaires de 326,4 millions d’euros.Outre ses revenus commerciaux, elle reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (118,9 millions d’euros en 2024).

Rattrapée par la crise des médias, l’AFP dévoile des pistes d’économies

A la recherche d’économies, dans un contexte de crise aiguë des médias, la direction de l’AFP a annoncé vendredi un plan d’incitation au départ à la retraite et de réduction des coûts liés à ses journalistes expatriés.Son PDG Fabrice Fries a présenté ces mesures jeudi devant le conseil d’administration de l’Agence France-Presse puis vendredi devant …

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Réforme de l’audiovisuel public: Dati déclenche le “vote bloqué”

Face à l'”obstruction” de la gauche, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a déclenché vendredi au Sénat la procédure du “vote bloqué” sur la proposition de loi réformant l’audiovisuel public, dans l’espoir de faire adopter le texte avant la fin de la session extraordinaire, prévue à minuit.Un peu plus d’une demi-heure après la reprise des débats, Mme Dati a annoncé que le gouvernement demandait au Sénat “de se prononcer par un vote unique sur l’ensemble du texte”, “en application de l’article 44 alinéa 3 de la Constitution”.Cette procédure très rarement utilisée permet d’accélérer les débats en n’organisant qu’un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver.”Après plus de sept heures de débat, nous n’avons pu débattre que de 31 amendements sur ce texte. On a vu encore ce matin (…) de l’obstruction, toujours de l’obstruction et encore de l’obstruction”, a-t-elle justifié. Il reste environ 300 amendements à débattre.”Rachida Dati refuse le débat sur sa réforme de l’audiovisuel public”, a dénoncé le groupe PS sur X. Par ce vote bloqué, elle “annonce son objectif réel : fragiliser notre service public de l’audiovisuel”, a-t-il ajouté, rappelant que le débat n’avait déjà pu avoir lieu à l’Assemblée, en raison d’une motion de rejet votée dès l’entame des discussions.Les débats, suspendus vers 10H15, ont repris près de deux heures plus tard.Le président de séance Didier Mandelli (LR) a pris acte de la demande du gouvernement à la reprise.Les orateurs de la gauche ont successivement protesté contre ce “coup de force”, selon le mot de l’ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol. “On parle de liberté de la presse. Mais commençons déjà par respecter les droits du Parlement”, a-t-elle tonné, en rappelant que le Sénat avait d’outres outils à sa disposition pour discipliner les discussions.Interrogée à l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas (LR), a relevé la “route chaotique” de cette proposition de loi, dont l’inscription à l’Assemblée a été maintes fois repoussée. “Naturellement, si les travaux s’arrêtent ce soir ou (…) demain et qu’ils ne sont pas terminés, ils se poursuivront à l’automne”, a-t-elle dit.

Réforme de l’audiovisuel public: Dati déclenche le “vote bloqué”

Face à l’”obstruction” de la gauche, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a déclenché vendredi au Sénat la procédure du “vote bloqué” sur la proposition de loi réformant l’audiovisuel public, dans l’espoir de faire adopter le texte avant la fin de la session extraordinaire, prévue à minuit.Un peu plus d’une demi-heure après la reprise …

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Cosmétiques: derrière le phénomène des “dupes”, des dangers pour la santé

Loin des bons plans mis en avant, les “dupes” en cosmétiques – des copies plus ou moins discrètes de soins, maquillages ou crèmes solaires de marques – vendus à petits prix sur Internet peuvent se révéler dangereux pour la santé, préviennent des professionnels du secteur.”Alerte dupes!”: sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok, plusieurs centaines de milliers de vidéos de jeunes femmes mettent en avant leurs dernières trouvailles de “dupes” de produits cosmétiques existants.Fond de teint, rouge à lèvres, crème hydratante ou produit solaire : ils permettraient d’obtenir le même résultat que leur modèle original, pour un prix plus de deux fois moins cher.Cousin de la contrefaçon, “le phénomène est plus subtil et parfois difficile à identifier”, déclare à l’AFP Xavier Guéant, directeur des affaires juridiques de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), laquelle a lancé une “alerte” lors de la journée mondiale anti-contrefaçon, le 4 juin.Mais ces produits, “de plus en plus nombreux” et “de plus en plus populaires chez les jeunes consommateurs”, représentent “un risque pour la santé”, affirme-t-il.  En ligne de mire de la fédération : les produits vendus sur les plateformes d’e-commerce hors Union Européenne, principalement asiatiques comme Temu, Shein ou AliExpress, et “fabriqués hors de tout cadre réglementaire d’hygiène ou de contrôle qualité”.Selon une étude C-Ways, menée pour la Febea en mars 2025, 31% des Français avaient acheté un dupe lors des douze mois précédents. Mais 96% d’entre eux ignorent les risques encourus.-“Métaux lourds” ou “phtalates”-“En France, le système est sérieux. Mais dès qu’on s’éloigne de ce cadre et qu’on se fournit sur des sites où le contrôle n’existe pas, on s’expose à des dangers multiples”, explique à l’AFP le Dr Stéphane Pirnay, expert toxicologue et directeur de la société Expertox.Outre le risque allergène, les produits de “qualité médiocre”, peuvent contenir des substances “toxiques”, interdites ou dépassant les limites autorisées, ce qui peut représenter “de vrais risques sanitaires”, insiste-t-il.Le toxicologue met également en garde contre un risque chimique, certains produits testés contenant régulièrement “des métaux lourds” ou “des phtalates”, des substances chimiques considérés comme des perturbateurs endocriniens.Autre danger repéré: un risque infectieux, certains produits étudiés pouvant contenir de nombreux pathogènes.”On est vraiment étonnés de voir tout ce que l’on peut trouver dans les contrefaçons de manière générale: terre, cailloux, excréments, plumes d’oiseau”, énumère M. Pirnay.Laurence Coiffard, professeure en pharmacie à la faculté de Nantes spécialisée en cosmétologie, s’est intéressée aux produits solaires vendus sur ces plateformes.Avec son équipe, elle a analysé deux produits contrefaits affichant un SPF 50+, ainsi que quelques dupes.Résultat : “Aucun de ces produits ne contenait en réalité de filtres UV”, révèle-t-elle.”Ils n’apportent donc aucune protection contre les rayons UV et il y a un grand danger à les utiliser”, prévient-elle, alors que l’exposition au soleil est la principale cause des cancers de la peau.Pour Mme Coiffard, les sites comme Temu ou AliExpress sont “le créneau de vente par excellence” des produits contrefaits ou des dupes “où ils peuvent régner en maître”, car commercialisés sans satisfaire aux exigences règlementaires européennes.-“Dépassés par l’ampleur du phénomène”-Selon une étude publiée par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) en février, plus de 80% des produits testés achetés sur Temu ne respectaient pas la législation européenne.Pour les cosmétiques, les plus importants manquements concernaient des listes d’ingrédients manquantes ou erronées, ne permettant pas de savoir ce que contiennent réellement les produits.”Quand on pratique des prix comme ils le font, on ne peut pas raisonnablement faire les évaluations de sécurité”, pointe aussi Xavier Guéant.Et même si des contrôles existent, “le marché est tellement énorme que les acteurs sont dépassés par l’ampleur du phénomène”, ajoute Mme Coiffard.Avec le lancement de TikTok shop en France en mars (qui permet de faire des achats directement dans l’application), Xavier Guéant craint que ce lien plus direct entre vendeur et acheteur ne bénéficie aux dupes et contrefaçons.Avec la Febea, il appelle à renforcer le cadre juridique pour “clarifier les zones grises” et à augmenter les moyens dédiés aux contrôles.

Cosmétiques: derrière le phénomène des “dupes”, des dangers pour la santé

Loin des bons plans mis en avant, les “dupes” en cosmétiques – des copies plus ou moins discrètes de soins, maquillages ou crèmes solaires de marques – vendus à petits prix sur Internet peuvent se révéler dangereux pour la santé, préviennent des professionnels du secteur.”Alerte dupes!”: sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok, plusieurs …

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Enquête sur TikTok dans l’UE: la Chine dément tout stockage illégal de données personnelles

Le gouvernement chinois a démenti vendredi être impliqué dans un quelconque stockage illégal de données personnelles sur des serveurs sur son territoire, après l’ouverture par l’Union européenne d’une enquête sur TikTok.”Le gouvernement chinois attache une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données et les protège conformément à la loi”, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning.Selon elle, Pékin “n’a jamais exigé et n’exigera jamais des entreprises ou des particuliers qu’ils collectent ou stockent illégalement des données”.”Nous espérons que la partie européenne respectera l’économie de marché et la concurrence loyale, et qu’elle offrira un environnement commercial équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises de tous les pays”, a ajouté Mme Mao lors d’une conférence de presse régulière.L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de données personnelles d’utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation.La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la propriété du groupe chinois ByteDance.TikTok est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.La DPC a déjà sanctionné TikTok d’une amende de 530 millions début mai pour avoir échoué à garantir une protection suffisante des données personnelles des Européens, accessibles à distance depuis la Chine mais stockées en dehors.Au cours de cette enquête, TikTok avait reconnu que certaines données européennes avaient été, non plus rendues accessibles, mais bien stockées en Chine (et supprimées depuis).L’entreprise avait évoqué un problème technique, et assuré n’avoir “jamais reçu de demande” des autorités chinoises et ne leur avoir “jamais fourni de données d’utilisateurs européens”.Mais selon la DPC, elle n’avait pas été en mesure de proposer des garanties contre le possible accès des autorités chinoises à ces données via ses lois d’antiterrorisme et de contre-espionnage.L’objectif de la nouvelle investigation “est de déterminer si le réseau social a respecté ses obligations pertinentes en vertu du RGPD (règlement européen de protection des données), dans le contexte des transferts désormais en question”, a expliqué jeudi la DPC.Cet organisme agit au nom de l’UE car le siège européen de TikTok, comme celui de la plupart des géants de la tech, se trouve en Irlande.

Enquête sur TikTok dans l’UE: la Chine dément tout stockage illégal de données personnelles

Le gouvernement chinois a démenti vendredi être impliqué dans un quelconque stockage illégal de données personnelles sur des serveurs sur son territoire, après l’ouverture par l’Union européenne d’une enquête sur TikTok.”Le gouvernement chinois attache une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données et les protège conformément à la loi”, a déclaré …

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TikTok: ouverture d’une enquête dans l’UE sur le stockage en Chine de données personnelles

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de certaines données personnelles d’utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation.La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la propriété de ByteDance, un groupe chinois. Il est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.La DPC a déjà sanctionné TikTok d’une amende de 530 millions début mai, pour avoir échoué à garantir une protection suffisante des données personnelles des Européens, accessibles à distance depuis la Chine, mais stockées en dehors.Mais au cours de cette enquête, le géant des réseaux sociaux l’avait informé que certaines données européennes avaient été, non plus rendues accessibles, mais bien stockées dans le pays (et supprimées depuis).TikTok avait évoqué “un problème technique” découvert grâce à sa surveillance “proactive”.La DPC avait “exprimé sa profonde préoccupation sur le fait que TikTok ait soumis des informations inexactes lors de cette enquête”, rappelle-t-elle dans son communiqué jeudi.- “Possible accès de Pékin” -L’objectif de la nouvelle investigation “est de déterminer si le réseau social a respecté ses obligations pertinentes en vertu du RGPD (règlement européen de protection des données), dans le contexte des transferts désormais en question”, explique l’autorité irlandaise.L’amende de 530 millions d’euros prononcée début mai par la DPC est la deuxième par ordre d’importance jamais infligée par cet organisme, qui agit au nom de l’UE car le siège européen de TikTok, comme celui de la plupart des géants de la tech, se trouve en Irlande.TikTok n’avait pas été en mesure de proposer des garanties contre “le possible accès des autorités chinoises” à ces données via ses lois d’antiterrorisme et de contre-espionnage.La plateforme, qui avait annoncé son intention de faire appel, avait assuré n’avoir “jamais reçu de demande” des autorités chinoises et ne leur avoir “jamais fourni de données d’utilisateurs européens”.Les données européennes ne peuvent être transférées — c’est-à-dire stockées ou rendues accessibles — dans un pays tiers que s’il est jugé suffisamment sûr par l’UE comme par exemple le Japon, le Royaume-Uni ou les États-Unis.Faute d’un tel feu vert, c’est à l’entreprise de prouver que le niveau de protection est équivalent, ce que TikTok n’a pas su faire.Selon l’entreprise, les données des Européens sont par défaut stockées en Norvège, en Irlande et aux États-Unis.- Ciblé par Washington -Le régulateur irlandais a déjà infligé une amende de 345 millions d’euros à TikTok en 2023 pour avoir enfreint les règles européennes dans le traitement d’informations concernant des mineurs.La plus lourde amende de la DPC avait touché Meta en 2023: 1,2 milliard d’euros concernant le transfert de données vers les Etats-Unis malgré des craintes de surveillance à l’époque par les services américains.TikTok est d’ailleurs dans le collimateur des États-Unis, où le Congrès a voté en 2024 une loi imposant à ByteDance de céder son contrôle sur le territoire, sous peine d’interdiction.”Nous avons un acheteur” pour l’entité américaine de TikTok, a assuré fin juin Donald Trump dans une interview à la chaîne Fox News, sans autre précision.L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

TikTok: ouverture d’une enquête dans l’UE sur le stockage en Chine de données personnelles

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de certaines données personnelles d’utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation.La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la …

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