AFP Tech

Commerce en ligne: toujours plus d’achats, la mode et l’habillement en tête

Les Français dépensent toujours plus sur internet: selon le bilan annuel de la fédération du e-commerce, la Fevad, consulté par l’AFP, les commandes de produits et de services ont augmenté en 2024 pour atteindre plus de 175 milliards d’euros et quelque 2,6 milliards de transactions. Les commandes de produits sur internet sont reparties à la hausse …

Commerce en ligne: toujours plus d’achats, la mode et l’habillement en tête Read More »

“Bookmakers”, le podcast qui “soulève le capot de la littérature”

Comment naissent les livres ? Le podcast “Bookmakers” sur Arte Radio soumet à la question de grands noms de la littérature au cours d’entretiens-fleuve qui “soulèvent le capot” de l’écriture et mettent les auteurs à rude épreuve.Le Canado-Haïtien Dany Laferrière a eu le sentiment d’être “en garde à vue avec un psy”, le prix Goncourt …

“Bookmakers”, le podcast qui “soulève le capot de la littérature” Read More »

“Bookmakers”, le podcast qui “soulève le capot de la littérature”

Comment naissent les livres ? Le podcast “Bookmakers” sur Arte Radio soumet à la question de grands noms de la littérature au cours d’entretiens-fleuve qui “soulèvent le capot” de l’écriture et mettent les auteurs à rude épreuve.Le Canado-Haïtien Dany Laferrière a eu le sentiment d’être “en garde à vue avec un psy”, le prix Goncourt français Nicolas Mathieu d’être confronté au commissaire “Maigret de l’interview littéraire”, tandis que Nancy Huston est sortie “épuisée” de ses six heures d’entretien avec Richard Gaitet, producteur de ce podcast qui souffle sa cinquième bougie.”C’était une très bonne fatigue”, précise à l’AFP la romancière franco-canadienne. “Parce que le talent de Richard, c’est de poser, non pas exactement les questions auxquelles vous avez toujours voulu répondre, mais celles, inattendues, qui vous obligent à faire intérieurement une petite danse”. Pour Richard Gaitet, 43 ans, lui-même romancier, ce temps long est autant une marque de fabrique que de respect pour la chose littéraire. “Je ne crois pas que, pour les écrivains et les écrivaines, il faille faire des petits formats sympas qui détournent de l’essentiel et endorment les gens. Ca ne rend pas justice à l’écriture”, dit à l’AFP l’ex-producteur de Radio Nova à la longue tignasse blond vénitien, prolongée par d’épais favoris.Qu’il accueille, hors de toute promo, le romancier Daniel Pennac, l’essayiste Mona Chollet ou l’auteur de science-fiction Alain Damasio, Richard Gaitet s’astreint à une même discipline : six semaines de plongée en apnée dans l’oeuvre de son invité(e) dont il ressort, repu et fourbu, “avec 35 pages de questions en caractère 14”. Une forme d’interrogatoire que ne renierait pas son père, ancien enquêteur de la police judiciaire.C’est ce qu’il en coûte pour “soulever le capot de la littérature, regarder comment s’organisent le moteur, les turbines”, énumère le producteur radio, dont les entretiens marathon sont réduits au montage à environ deux-trois heures et découpés en trois épisodes.S’y révèlent les coulisses de la création littéraire, les petits rituels, les superstitions, les mots qui reviennent trop souvent dans les manuscrits et certaines blessures intimes. Dans un “Bookmakers” de 2022, les larmes avaient ainsi soudainement submergé Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014, à la lecture d’un passage de “Sans famille” d’Hector Malot (1878), que cette fille de réfugiés espagnols n’avait plus lu depuis ses 10 ans.- “Maïeutique” -“Richard arrive à créer une forme de maïeutique”, salue auprès de l’AFP l’écrivaine jeunesse Marie Desplechin, qui a eu droit à son “Bookmakers” en 2021. “Il fait émerger quelque chose de l’écriture qui excède l’écriture, qui est de nature à intéresser des gens qui ne sont pas forcément de ce monde”.Richard Gaitet en parle comme d’un travail de “démocratisation”, lui qui rejette le “mythe” du génie littéraire et n’a d’yeux que pour “le travail d’artisanat” de l’écriture.Au risque assumé du snobisme, ce prisme sans concession lui fait négliger, dans son émission, les Marc Levy ou Guillaume Musso qui publient des best-sellers avec une régularité métronomique. “La différence, c’est qu’ils fabriquent des produits de très grande consommation”, tranche-t-il. “Si ça se vend à des millions d’exemplaires, c’est que ce sont des histoires de très grande consensualité, un peu comme du jambon sous vide”.Avec ses podcasts, ce natif de la région lyonnaise aspire à coller au plus près de la réalité de l’écriture. “En fait, c’est une galère quotidienne de faire naître un texte, de le sculpter petit à petit avec ses doutes, avec la réalité d’une vie quotidienne et économique, de trouver son chemin dans le monde éditorial qui n’ouvre pas toujours ses portes aux singularités profondes”, résume-t-il.”Il sait que c’est du boulot parce qu’il le fait lui-même”, relève Nancy Huston, que cette oeuvre de “démythification” a profondément séduite. Avec plus de 100 épisodes de “Bookmakers” au compteur et d’autres à venir, Richard Gaitet espère constituer un “fonds patrimonial” dans lequel chacun peut, gratuitement, puiser pour se documenter sur le travail des écrivains. “Il faut que ça soit toujours intéressant dans vingt ans, lance-t-il, parce que ce sont des gens trop précieux et trop rares.”

Arrêt de “Questions pour un champion” en semaine: des députés font part de leur “émotion”

Une vingtaine de députés ont adressé mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte-Cunci, pour faire part de leur “profonde émotion” après l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne de l’émission “Questions pour un champion”. “Cette décision nous paraît symboliquement lourde et culturellement regrettable”, ont écrit les 22 élus de gauche, de droite …

Arrêt de “Questions pour un champion” en semaine: des députés font part de leur “émotion” Read More »

Arrêt de “Questions pour un champion” en semaine: des députés font part de leur “émotion”

Une vingtaine de députés ont adressé mercredi une lettre à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte-Cunci, pour faire part de leur “profonde émotion” après l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne de l’émission “Questions pour un champion”. “Cette décision nous paraît symboliquement lourde et culturellement regrettable”, ont écrit les 22 élus de gauche, de droite et du centre, dans une lettre commune initiée par le député Renaissance Denis Masséglia.”Je n’ai qu’un seul espoir, c’est que la décision soit remise en cause”, a affirmé M. Masséglia auprès de l’AFP.L’élu a exprimé son “incompréhension” face à l’annonce samedi par France Télévisions et la société productrice de l’émission, Fremantle, de l’arrêt de sa diffusion en semaine la saison prochaine pour la cantonner au weekend. “Au delà d’un simple programme télévisé, Questions pour un champion est une institution populaire, culturelle et intergénérationnelle qui fait pleinement partie du patrimoine audiovisuel français”, ont plaidé les députés dans leur texte.Ils ont également salué un “vecteur de lien social”, via les “centaines de clubs” que le programme a inspiré, et ont souligné la “modernité” de l’émission lancée en 1988 qui dispose désormais d’une communauté en ligne sur la plateforme Twitch. L’arrêt de la diffusion quotidienne “s’inscrit dans un contexte budgétaire particulièrement contraint”, avait indiqué le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, dans une déclaration transmise à l’AFP suite à l’annonce de l’arrêt de la diffusion quotidienne. Samuel Etienne, qui a repris les rênes du jeu en 2016 après 27 années assurées par l’animateur Julien Lepers, a qualifié cette évolution de “mauvaise décision” mais a assuré qu’il acceptait de “poursuivre l’aventure” par crainte d’un arrêt définitif. 

Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président

Une journaliste zimbabwéenne a été arrêtée mercredi en raison de la publication d’un article satirique critiquant le président Emmerson Mnangagwa, une nouvelle attaque contre la liberté de la presse dénoncée par les médias et les défenseurs des droits humains.Les procureurs de ce pays d’Afrique australe ont déclaré que Faith Zaba, 55 ans, était responsable de la publication de l’article, titré “Lorsque vous devenez un Etat mafieux”, en tant que rédactrice en chef du journal Zimbabwe Independent.”Le contenu de l’article est matériellement faux et conçu pour susciter de l’hostilité à l’encontre du président chez les citoyens du Zimbabwe”, a déclaré le magistrat Takudzwa Jambawu.Un tribunal de la capitale, Harare, a ordonné la détention de Mme Zaba jusqu’à jeudi, date à laquelle il se prononcera sur une demande de libération sous caution.Son avocat a exprimé son désarroi de la voir passer une seconde nuit en détention en dépit de problèmes de santé. “Une prison n’est pas un endroit approprié pour des personnes malades”, a déclaré Chris Mhike.Mme Zaba est la dernière en date d’une liste de journalistes poursuivis en justice pour des propos que le gouvernement estime porter atteinte à l’autorité de M. Mnangagwa, âgé de 82 ans.Des défenseurs des droits humains et des médias affirment que le Zimbabwe, bien que formellement une démocratie pluraliste, a intensifié ces dernières années la répression contre la société civile et a instrumentalisé le droit pour faire taire les critiques du gouvernement.Une journaliste avait été arrêtée et détenue pendant plus de 70 jours, accusée d’incitation à la violence après avoir interviewé en février un opposant qui appelait à la démission de M. Mnangagwa.Le Syndicat des journalistes du Zimbabwe s’est dit “profondément préoccupé par la criminalisation du journalisme” et a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de Mme Zaba.”Les commentaires satiriques, qu’ils soient critiques ou humoristiques, sont protégés par la liberté d’expression et ne devraient pas être criminalisés”, a déploré le syndicat dans un communiqué.L’Alliance des médias du Zimbabwe a lancé un appel similaire, affirmant que cette arrestation témoigne d’un mépris grandissant pour la liberté de la presse.Cette arrestation s’inscrit dans une tendance du pouvoir zimbabwéen à instrumentaliser le système judiciaire pour museler la presse, a également estimé Amnesty International dans un communiqué.”Le journalisme n’est pas un crime. Les autorités doivent permettre aux journalistes d’exercer leur mission librement, en toute sécurité et sans crainte de harcèlement, d’intimidation ou de représailles”, a réagi Khanyo Farise, représentant de l’ONG pour l’Afrique australe.Le Zimbabwe est classé au 106e rang sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président

Une journaliste zimbabwéenne a été arrêtée mercredi en raison de la publication d’un article satirique critiquant le président Emmerson Mnangagwa, une nouvelle attaque contre la liberté de la presse dénoncée par les médias et les défenseurs des droits humains.Les procureurs de ce pays d’Afrique australe ont déclaré que Faith Zaba, 55 ans, était responsable de …

Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président Read More »

Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le directeur de la rédaction Zafer Aknar, qui tous nient tout lien entre le dessin et Mahomet, avaient été interpellés lundi soir, déclenchant une série d’incidents.”Quatre suspects, interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet d’Istanbul concernant le dessin irrespectueux du prophète Mahomet, ont été placés en détention. Un mandat d’arrêt a été émis contre deux suspects se trouvant à l’étranger. L’enquête se poursuit avec la plus grande attention”, a annoncé sur X le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.La publication du dessin en cause le 25 juin puis l’interpellation des membres de Leman, magazine satirique d’opposition, une semaine plus tard, ont donné lieu à des heurts lundi soir à Istanbul.Selon le site d’information T24 qui rapporte sa déposition devant la police, le dessinateur de Leman, Dogan Pehlevan, a affirmé vouloir “parler de paix dans ce dessin” et dénoncé les agissements de “provocateurs”.”Je dessine en Turquie depuis de nombreuses années. La première règle que l’on apprend est de ne pas aborder les questions religieuses et de ne pas se moquer de la religion. J’ai toujours adhéré à ce principe. Je récuse les accusations portées contre moi”, a-t-il déclaré.Le dessin en question montre deux personnages se rencontrant au ciel au-dessus d’une ville écrasée sous les bombes, l’un appelé Mohammed l’autre Musa (Moïse). – “L’absurdité de la guerre” -“J’ai juste voulu souligner l’absurdité de la guerre; montrer que les âmes peuvent s’entendre mais faut-il être mort pour s’en rendre compte ? C’est mon seul message”, a insisté M. Pehlevan.Lundi soir, le bar favori des employés de la revue Leman a été attaqué dans le quartier d’Istiklal. L’incident a dégénéré en bataille rangée de quelque 300 personnes avec les défenseurs de Leman, rendus furieux par les arrestations.Mardi le président Recep Tayyip Erdogan a fustigé une “provocation infâme” et un “crime de haine”, dont les auteurs devront rendre compte pour “avoir manqué de respect au prophète”.Malgré une interdiction de rassemblement, environ 300 personnes se sont également retrouvées autour de la mosquée de Taksim, au centre d’Istanbul, aux cris de “Leman, salauds, n’oublie pas Charlie Hebdo” – référence explicite aux attentats jihadistes contre l’hebdomadaire satirique français qui ont fait 12 morts et 11 blessés en janvier 2015.Joint par l’AFP, le rédacteur en chef de Leman, Tuncay Akgun, a affirmé que le dessin en cause “n’a rien à voir avec le prophète Mahomet. Nous ne prendrions jamais un tel risque”.”Le personnage est un musulman tué à Gaza (…) Il a été appelé Mohammed (comme) plus de 200 millions de personnes dans le monde musulman”, a-t-il défendu.Dans une déclaration commune, le Syndicat de la presse (TGS) et les organisations professionnelles disent observer “avec une grande inquiétude la récente augmentation des attaques et des discours violents (…) en raison d’une caricature publiée dans Leman Magazine”.De leur côté, Reporters sans frontières (RSF), le réseau international Cartooning for Peace et l’association américaine Cartoonist Rights ont déploré, dans un communiqué, “une nouvelle attaque contre la liberté de la presse en Turquie” et appelé les autorités turques à “garantir la sécurité de l’ensemble de la rédaction menacée”.Terry Anderson, de Cartoonists Rights, a en outre dénoncé un “mensonge” exploité “par des opportunistes politiques à des fins d’intimidation et de répression”.Par ailleurs, de nombreux Turcs et les organisations de presse dressaient mercredi un parallèle entre l’attaque contre Leman et le massacre de Sivas (est) le 2 juillet 1993: 33 personnes, artistes et intellectuels alévis (une secte dérivée du chiisme), avaient été brûlées vives dans leur hôtel par des islamistes radicaux.

Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le …

Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention Read More »

Accusé de partialité par Trump, Paramount verse 16 millions, des démocates s’insurgent

Paramount, société mère de CBS, va verser 16 millions de dollars pour solder un contentieux judiciaire avec Donald Trump, qui accusait la chaîne d’avoir édité une interview de Kamala Harris pour la valoriser, une décision fustigée par plusieurs élus démocrates.Cet accord est la dernière concession en date d’un grand média face aux attaques du président républicain, et intervient au moment où Paramount cherche l’approbation de l’administration Trump pour un projet de fusion avec la société de production Skydance.Elle évite au groupe un procès consécutif à la plainte déposée par le milliardaire en octobre 2024 devant un tribunal fédéral du Texas, alors qu’il était candidat à la Maison Blanche.Les avocats de Donald Trump réclamaient 20 milliards de dollars.Le montant de 16 millions de dollars sera versé à la future bibliothèque présidentielle de Donald Trump et non directement au président, a fait savoir Paramount à l’AFP. La société a aussi affirmé que l’accord ne prévoyait aucune excuse publique de sa part.La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a dénoncé l’accord qui voit Paramount “plier face à Donald Trump” dans sa quête d’un feu vert de l’administration du républicain à “sa fusion à plusieurs milliards de dollars” avec Skydance.”Cela pourrait être de la corruption au vu et au su de tous”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.La sénatrice appelle également à une “enquête complète” pour déterminer “si des lois anticorruption ont été enfreintes” avec cet accord.Elle a annoncé qu’elle introduirait bientôt au Congrès une proposition de loi pour “restreindre la corruption à travers les dons aux bibliothèques présidentielles”.- “Perturbations” -En pleine campagne présidentielle, Donald Trump avait assigné en justice la chaîne CBS accusant son célèbre magazine d’information “60 minutes” d’avoir modifié de façon trompeuse une interview de sa rivale démocrate Kamala Harris. Plus précisément, il accusait CBS News, la rédaction d’information de CBS, d’avoir édité un passage de l’entretien dans lequel la candidate avait répondu de façon “incohérente” à une question sur la guerre entre Israël et le Hamas. CBS News avait rejeté ces accusations, en expliquant notamment qu’il était courant dans la profession de sélectionner les passages à diffuser dans une interview.Le bras de fer judiciaire entamé par Donald Trump contre CBS News a fait des vagues et provoqué le départ en avril du producteur et pilier de “60 minutes”, Bill Owens. Il avait déploré des atteintes à son indépendance journalistique.Un mois plus tard, la patronne de CBS News, Wendy McMahon, avait également remis sa démission.”Les entreprises concluent souvent des accords pour mettre fin à un contentieux et éviter d’assumer des frais de justice imprévisibles”, ainsi que de courir le risque d’un jugement défavorable, a précisé Paramount.Une longue procédure peut aussi occasionner des “perturbations dans la bonne marche des activités” de la société concernée, a fait valoir le groupe.Paramount s’est aussi engagé à publier le texte intégral de futures entretiens réalisés avec des candidats à la présidence des Etats-Unis.La décision de Paramount “ne va faire que conforter Donald Trump dans ses attaques, ses actions en justice et ses manoeuvres d’intimidation envers les médias”, a regretté le sénateur démocrate Bernie Sanders.Très critique des médias traditionnels, Donald Trump a lancé des attaques judiciaires contre d’autres entreprises de presse, notamment le journal local The Des Moines Register, et fait plier ABC (groupe Disney), qui a versé 15 millions de dollars sous la menace d’un procès en diffamation.