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La Chine ouvre une enquête antimonopole contre Google

La Chine a annoncé mardi ouvrir une enquête contre le géant technologique américain Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole, une annonce intervenant juste après l’entrée en vigueur de droits de douane américains contre les produits chinois.”Google étant soupçonné d’avoir violé la loi anti-monopole de la République populaire de Chine, l’agence étatique pour la régulation du marché a lancé une enquête (sur le groupe américain) conformément à la loi”, a déclaré l’organisation gouvernementale dans un communiqué.La Chine a dans le même temps annoncé l’ajout du groupe de prêt-à-porter américain PVH Corp., qui possède Tommy Hilfiger et Calvin Klein, et le géant de la biotechnologie Illumina à une liste d'”entités peu fiables”. La mesure vise à “préserver la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts en matière de développement,”, affirme le ministère chinois du commerce dans un communiqué. “Ces deux entités ont enfreint les principes d’échanges commerciaux en interrompant leurs transactions avec des entreprises chinoises et en adoptant des mesures discriminatoires à leur encontre”, ajoute le communiqué. La Chine a annoncé en septembre une enquête visant PVH Corp. pour “boycott déraisonnable” du coton provenant de la région du Xinjiang, où Pékin est accusé de violations massives des droits de l’homme de minorités musulmanes.Le président américain a officialisé samedi une augmentation de 10% des droits de douane sur l’ensemble des produits importés de Chine.Donald Trump justifie cette mesure par le rôle supposé du pays dans le trafic de fentanyl, ainsi que par une balance commerciale américaine lourdement déficitaire.

Inoxtag: cinq personnes incarcérées pour tentative d’enlèvement

Cinq hommes, dont un mineur, ont été placés en détention provisoire, soupçonnés d’avoir projeté d’enlever le youtubeur Inoxtag ou un de ses proches pour obtenir une rançon, a indiqué lundi le parquet de Versailles. Un sixième homme, majeur, a lui été placé sous contrôle judiciaire, a ajouté le parquet. Ces six personnes avaient été interpellées mardi et …

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Inoxtag: cinq personnes incarcérées pour tentative d’enlèvement

Cinq hommes, dont un mineur, ont été placés en détention provisoire, soupçonnés d’avoir projeté d’enlever le youtubeur Inoxtag ou un de ses proches pour obtenir une rançon, a indiqué lundi le parquet de Versailles. Un sixième homme, majeur, a lui été placé sous contrôle judiciaire, a ajouté le parquet. Ces six personnes avaient été interpellées mardi et placées en garde à vue pour tentative de vol en bande organisée avec arme, tentative d’arrestation, d’enlèvement et de séquestration arbitraire en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et violence avec usage ou menace d’une arme et recel de vol en bande organisée. Présentées à un juge d’instruction, elles ont été mises en examen vendredi. Ces personnes sont soupçonnées de s’en être pris le 18 novembre 2024 à un couple résidant dans un pavillon d’Orgeval (Yvelines) ayant appartenu aux parents d’Inoxtag, avait détaillé une source proche du dossier.Les premiers éléments de l’enquête font apparaître, selon la source proche du dossier, que les malfaiteurs ne savaient pas que la maison avait changé de propriétaire et qu’ils comptaient enlever le youtubeur ou un de ses proches pour ensuite réclamer une rançon.De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag, 23 ans, compte 8,7 millions d’abonnés sur YouTube, 6,3 millions sur TikTok et près de six millions sur Instagram.Un documentaire relatant son ascension de l’Everest a été vu 37 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 14 septembre.Début novembre 2024, Inoxtag avait été victime du cambriolage d’une maison lui appartenant à Poissy (Yvelines). Le youtubeur n’habitait plus cette maison qu’il louait à un tiers.

A une foire de Pékin, un Nouvel An entre tradition et intelligence artificielle

Dieu-robot de la richesse, bras mécanisé calligraphe et musique électronique festive: les réjouissances du Nouvel An lunaire battent leur plein à Pékin, avec parfois la participation de l’intelligence artificielle (IA), qui perpétue des traditions centenaires au milieu de visiteurs bien humains.Les huit jours fériés du passage de l’année sont l’occasion pour les Chinois de retourner …

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A une foire de Pékin, un Nouvel An entre tradition et intelligence artificielle

Dieu-robot de la richesse, bras mécanisé calligraphe et musique électronique festive: les réjouissances du Nouvel An lunaire battent leur plein à Pékin, avec parfois la participation de l’intelligence artificielle (IA), qui perpétue des traditions centenaires au milieu de visiteurs bien humains.Les huit jours fériés du passage de l’année sont l’occasion pour les Chinois de retourner auprès de leurs familles et de leurs amis pour boire, manger, s’amuser et honorer les coutumes ancestrales du pays, entre danses du dragon et brûlages d’encens.Dans un centre commercial du quartier aisé de Haidian, à Pékin, la “foire du temple de l’IA” apporte toutefois une touche tech au folklore, offrant aux entreprises une opportunité de présenter au public leurs machines intelligentes.”Ce matin, j’ai savouré un copieux petit-déjeuner avec des fruits frais, de délicieux oeufs au plat et un petit pain”, répond un automate déguisé en dieu chinois de la richesse, interrogé par un visiteur curieux.”J’espère que, pendant cette nouvelle année, vous pourrez vous aussi manger sainement, délicieusement et être heureux chaque jour”, poursuit-il d’une voix de baryton, en lissant sa barbe tombant sur sa longue robe écarlate.Ailleurs, un groupe de musiciens mécanisés joue avec des instruments électroniques tandis que des bras robotisés s’adonnent à l’art traditionnel de la calligraphie sur du papier rouge.En attendant son parchemin, Bai Song dit sa “profonde impression de charme des robots”.”Chaque ère produit inévitablement des choses différentes. Il est possible que l’IA remplace certains d’entre nous mais il y aura également de nouveaux emplois ou de nouveaux types d’activité”, déclare à l’AFP ce professionnel des technologies de l’information de 34 ans.”Aussi, nous sommes un pays socialiste donc il est inconcevable que la vie des gens empire soudainement, parce que l’Etat nous offrirait un filet de sécurité”, assure-t-il.La Chine est le numéro un mondial dans plusieurs segments de la tech et aspire à occuper la même place dans l’IA d’ici à la fin de la décennie.Une troupe de robots fabriquée par Unitree, une entreprise basée à Hangzhou (est), a ainsi fait les gros titres en exécutant une danse synchronisée lors du Gala télévisé du Nouvel An chinois.- Footballeurs maladroits -A la “foire du temple de l’IA”, un autre automate, présenté comme un “robot d’imitation humaine de haute-qualité”, se limite pour sa part à performance quelque peu gauche.Les robots “peuvent déjà faire beaucoup de choses, comme prendre des choses sur une étagère et faire du café”, raconte Sophia Wu en circulant entre les vendeurs en silicone et les baristas animés par l’IA.”J’aimerais avoir un robot, il pourrait s’occuper de mes corvées et cela me libérerait énormément de temps”, poursuit auprès de l’AFP la femme au foyer de 48 ans, ancienne ingénieure.La Chine a encore renforcé son statut de poids lourd du secteur avec l’irruption de la start-up DeepSeek, qui a révélé en janvier son robot conversationnel R1 capable d’égaler ses concurrents tels que ChatGPT malgré des coûts, selon l’entreprise, bien inférieurs.L’arrivée de ce nouvel acteur a ébranlé les marchés, amputant de près de 600 milliards de dollars la capitalisation boursière du mastodonte américain des puces, Nvidia.Toujours est-il que les robots chinois ne peuvent pas tout.Dans le centre commercial de Haidian, une fausse carpe koï se cogne à répétition contre une paroi de son aquarium, tandis que deux équipes de football semi-automatisées s’emmêlent les pinceaux.Au bord du terrain, Cheng Cheng, ingénieur logiciel chez Booster Robotics, explique que son entreprise travaille sur des “applications orientées vers la recherche”. Il s’agit, selon lui, d’affiner les gestes des mains et des pieds de ces machines en interaction avec l’IA.En dépit du match peu esthétique, remporté 5-2 par celle en maillot rose, l’expert en informatique de 36 ans est optimiste.”C’est un point de départ pour rendre nos robots plus robustes et résistants aux chutes (…) améliorer leur force”, affirme-t-il à l’AFP.

“Civilization VII”: le vétéran des jeux vidéo de stratégie repart pour un tour

Plus de huit ans après le dernier opus, la série de jeux vidéo de stratégie Civilization revient le 11 février avec un septième épisode promettant des parties plus dynamiques. Objectif: pousser les apprentis dirigeants à davantage réfléchir aux conséquences de leurs actions.Sur le fond, la formule n’a guère changé depuis le premier opus sorti en …

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“Civilization VII”: le vétéran des jeux vidéo de stratégie repart pour un tour

Plus de huit ans après le dernier opus, la série de jeux vidéo de stratégie Civilization revient le 11 février avec un septième épisode promettant des parties plus dynamiques. Objectif: pousser les apprentis dirigeants à davantage réfléchir aux conséquences de leurs actions.Sur le fond, la formule n’a guère changé depuis le premier opus sorti en 1991: surplombant une carte du monde, le joueur contrôle une civilisation et la développe tour après tour, du néolithique jusqu’à l’ère moderne. Le tout en s’imposant par la diplomatie ou par la guerre sur ses adversaires.Ce concept solide a permis à la série de revendiquer près de 73 millions d’exemplaires vendus à l’été 2024 selon Take-Two, maison-mère de l’éditeur américain 2K Games, et a inspiré de nombreux concurrents comme le jeu français “Humankind”, sorti en 2021.Mais les fans “ne vont pas se contenter d’une nouvelle couche de peinture ou de graphismes un peu plus jolis”, a expliqué à l’AFP Ed Beach, le directeur créatif de la série, rencontré en août lors du salon Gamescom en Allemagne. “Nous devons faire quelque chose de nouveau à chaque fois.”Toujours développé par le studio américain Firaxis, “Civilization VII” (disponible sur PC et consoles) se démarque de ses prédecesseurs par la possibilité de contrôler son empire avec n’importe quel chef d’Etat – Charlemagne peut ainsi diriger l’Egypte – et divise ses parties en trois actes.Chacun se termine par une crise majeure, comme l’effondrement d’un empire ou des invasions étrangères, à l’issue desquelles le joueur passe à l’âge suivant et change de civilisation en fonction de ses actions.- “Réflexion” -Une manière, aussi, de mettre le chef d’Etat face aux conséquences de ses choix.”Nous n’essayons pas de dire au joueur comment il doit jouer”, affirme Ed Beach, qui reconnait que “incarner un méchant est une façon intéressante de voir le monde et l’histoire”. Mais “qu’il s’agisse du changement climatique ou de la lutte entre la démocratie et les gouvernements autocratiques, toutes ces questions sont toujours d’actualité”, poursuit-il. “C’est une source de réflexion”.Pour autant, “il ne s’agit pas de faire de la politique”, tempère le directeur de la série, “mais nous réfléchissons toujours au parcours de l’humanité et, plus notre jeu peut refléter cela de manière intéressante et permettre aux gens d’expérimenter, plus nous pensons qu’il remplit son rôle”.Cette image de “sérieux”, Civilization l’a héritée de ses débuts sur ordinateur, “à une époque où le PC était un outil de travail”, relève Sébastien Genvo, enseignant-chercheur à l’Université de Lorraine et spécialiste des jeux vidéo.Le studio s’est d’ailleurs entouré d’historiens pour coller au mieux à la réalité et définir des modèles de civilisations qui suivent cette nouvelle trame narrative, tout en laissant un maximum de liberté au joueur.- Le retour de Sid Meier -Pour autant, “ce n’est pas le but de Civilization de vous apprendre l’Histoire”, estime le chercheur, même si plonger le joueur dans une représentation historique très poussée peut “sensibiliser ou créer une envie”.Lancé avant la pandémie, le développement de “Civilization VII” a mobilisé plusieurs centaines de personnes, dont un certain Sid Meier, 70 ans, créateur original de la série qui continue de porter son nom.”Il aime expérimenter et il a proposé de tester certaines des nouvelles idées”, raconte Ed Beach, contribuant notamment à la façon de déplacer ses unités sur la carte et les différents objectifs – militaires, scientifiques ou culturels – à remplir au cours des chapitres.Un retour aux sources pour le père de la saga, “occupé sur d’autres projets” lors du développement du précédent opus.

“Bref”, la série culte de Kyan Khojandi renaît en février sur Disney+

Surprise, “Bref” revient ! Phénomène du début des années 2010 sur Canal+, la série qui a révélé Kyan Khojandi reprend du service le 14 février sur Disney+, changeant non seulement de crémerie mais aussi de format pour une saison 2 plus longue et ambitieuse.Près de 13 ans après la fin de la première saison, la …

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“Bref”, la série culte de Kyan Khojandi renaît en février sur Disney+

Surprise, “Bref” revient ! Phénomène du début des années 2010 sur Canal+, la série qui a révélé Kyan Khojandi reprend du service le 14 février sur Disney+, changeant non seulement de crémerie mais aussi de format pour une saison 2 plus longue et ambitieuse.Près de 13 ans après la fin de la première saison, la plateforme américaine de streaming a dévoilé vendredi la bande-annonce de cette suite longtemps gardée secrète, constituée de six épisodes d’une trentaine de minutes.”Bref, ça y est, j’ai 40 ans”, démarre en voix-off Kyan Khojandi, qui en a 42. L’acteur, scénariste et réalisateur reprend ainsi son rôle de “Je”, qui a raconté son quotidien de trentenaire ordinaire dans des pastilles ultra-rythmées de moins de deux minutes de 2011 à 2012 sur la chaîne cryptée.Outre les habitués Bérengère Krief, Alice David, Baptiste Lecaplain ou Jonathan Cohen, une flopée de stars ont rejoint “Bref.2”, telles que Laura Felpin, Doria Tillier, Jean-Paul Rouve, Alexandre Astier ou Bertrand Usclat. Les rappeurs Orelsan et Gringe, héros de la série “Bloqués”, autre format court créé par Kyan Khojandi, son co-auteur Bruno Muschio et le producteur Harry Tordjman, font également une apparition.Le trio a cette fois privilégié le temps long, “sans jamais perdre” la “narration rythmée” et l'”identité visuelle” de “Bref”, insiste Disney+ dans un communiqué. “On revient avec l’envie de raconter une histoire encore plus grande, remplie de petites histoires et de pousser tous les curseurs”, soulignent les créateurs.Ces retrouvailles ont fait l’objet de beaucoup de spéculations depuis l’arrêt de la série en juillet 2012.A l’époque, les créateurs avaient expliqué vouloir “éviter la saison de trop”. Mais la dernière réplique du personnage, “t’inquiète, j’arrive au cinéma”, avait suscité des espoirs. Son retour avait commencé à s’ébruiter ces derniers jours, à la faveur d’affiches publicitaires énigmatiques dans le métro parisien, avec le mot “re” (“de retour”) écrit en blanc sur fond noir, comme le logo de “Bref”. Succès dès sa sortie, diffusée dans “Le Grand Journal” de Canal+ et sur les réseaux sociaux, la première saison en 82 épisodes a marqué la culture populaire, inspirant notamment de nombreuses parodies. Elle sera également disponible sur Disney+.

IA: sous la pression de Deepseek, OpenAI dévoile un nouvel outil pour ChatGPT

Le leader mondial de l’intelligence artificielle (IA) OpenAI, confronté à la concurrence de l’outsider chinois DeepSeek, a dévoilé un nouvel outil de “recherche approfondie” pour ChatGPT, lundi à Tokyo, en marge d’un événement organisé avec son partenaire nippon Softbank.Cette annonce intervient alors que l’irruption de la start-up chinoise, qui propose un robot conversationnel puissant et …

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