AFP Tech

Un “contre-sommet de l’IA” à Paris pour témoigner des conséquences sur nos vies

“Des systèmes vont prendre en charge ce qui relève de nos facultés les plus fondamentales avec le risque d’aboutir à une humanité absente d’elle-même”: face à ce qu’il qualifie de “tournant civilisationnel”, le philosophe Eric Sadin lance un contre-sommet de l’intelligence artificielle (IA) à Paris.L’objectif: “Témoigner de l’envers du décor” du sommet mondial “pour l’action …

Un “contre-sommet de l’IA” à Paris pour témoigner des conséquences sur nos vies Read More »

Info en direct et terrorisme : l’attentat des JO de Munich en mode thriller au cinéma

En salles mercredi, “5 septembre” joue la carte du thriller pour explorer la difficulté de raconter les attentats, en montrant comment des journalistes ont été parmi les premiers à couvrir en direct une attaque terroriste à la télévision, lors des JO de Munich en 1972.Cette compétition avait été marquée par une prise d’otages, menée contre la délégation israélienne par un commando palestinien, au cours de laquelle onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués.Le long-métrage, avec notamment Peter Sarsgaard en journaliste, est en lice pour le Golden Globe du meilleur film.Il retrace les dilemmes et tensions auxquels l’équipe de la télévision américaine ABC a été confrontée lorsqu’elle est passée de la couverture des épreuves d’athlétisme et de boxe à celle de l’attaque menée contre l’équipe olympique israélienne.L’un des moments les plus tragiques de l’histoire des Jeux s’est produit alors que la télévision en direct était en plein essor, bien avant l’arrivée des chaînes d’information en continu et des diffusions live sur les réseaux sociaux.”Les Jeux olympiques de Munich ont marqué un tournant dans l’histoire des médias, notamment en termes d’infrastructure de diffusion”, a expliqué le réalisateur Tim Fehlbaum à l’AFP, lors d’un entretien à Paris.”Nous voulions montrer comment la technologie influence les médias et, par extension, notre perception des événements.””5 Septembre” dépeint un paysage médiatique bien différent de celui d’aujourd’hui, marqué par la désinformation en ligne et la crise des médias traditionnels.Au début des années 1970, les caméras utilisaient encore la pellicule 16 mm, les téléphones fonctionnaient sur ligne fixe et les graphismes étaient créés manuellement – un univers que Fehlbaum, passionné de technique, a recréé avec une minutie saisissante.Malgré les erreurs commises par l’équipe d’ABC, le réalisateur suisse-allemand de 42 ans dit les comprendre et, plus largement, comprendre les journalistes contraints de prendre des décisions en une fraction de seconde lors d’événements en direct.”Mon respect pour ceux qui travaillent dans ce domaine n’a fait que grandir”, confie-t-il. “Aujourd’hui, quand je regarde les infos ou les Jeux olympiques, je comprends l’ampleur du dispositif et le nombre de décisions qui sont prises en coulisses. C’est un exercice incroyablement difficile.”La caméra de Fehlbaum reste presque toujours confinée à la régie d’ABC, où des producteurs en sueur doivent choisir ce qui est diffusé. Les acteurs interagissent souvent avec de véritables images d’archives retransmises ce jour-là.Le film, qui vient d’être nommé à l’Oscar du meilleur scénario, ne s’attarde pas sur les vies des victimes ni sur les motivations des auteurs de l’attaque, le groupe palestinien Septembre noir, dont cinq ont été tués dans l’assaut policier. “Nous avons voulu raconter une histoire sur les médias, à travers leur propre regard”, souligne Tim Fehlbaum.

Info en direct et terrorisme : l’attentat des JO de Munich en mode thriller au cinéma

En salles mercredi, “5 septembre” joue la carte du thriller pour explorer la difficulté de raconter les attentats, en montrant comment des journalistes ont été parmi les premiers à couvrir en direct une attaque terroriste à la télévision, lors des JO de Munich en 1972.Cette compétition avait été marquée par une prise d’otages, menée contre …

Info en direct et terrorisme : l’attentat des JO de Munich en mode thriller au cinéma Read More »

Discussions “avancées” pour que Hanouna vienne sur W9 et Fun Radio, selon le patron de RTL

Les discussions entre Cyril Hanouna et le groupe M6 sont “avancées” pour son arrivée la saison prochaine sur la chaîne W9 et la station Fun Radio, a déclaré vendredi le président de RTL, qui fait aussi partie de ce groupe.”Il y a des discussions avancées avec Cyril Hanouna et effectivement, il pourrait rejoindre Fun Radio …

Discussions “avancées” pour que Hanouna vienne sur W9 et Fun Radio, selon le patron de RTL Read More »

Discussions “avancées” pour que Hanouna vienne sur W9 et Fun Radio, selon le patron de RTL

Les discussions entre Cyril Hanouna et le groupe M6 sont “avancées” pour son arrivée la saison prochaine sur la chaîne W9 et la station Fun Radio, a déclaré vendredi le président de RTL, qui fait aussi partie de ce groupe.”Il y a des discussions avancées avec Cyril Hanouna et effectivement, il pourrait rejoindre Fun Radio la saison prochaine si on conclut l’accord”, a indiqué Régis Ravanas sur BFM Business.Après les premières rumeurs le 24 janvier, la direction du groupe a présenté ce projet de recrutement en interne pour “que les collaborateurs sachent dans quel état d’esprit se faisait ce partenariat possible”, selon M. Ravanas. “On a rappelé que c’était un projet de divertissement, que ça n’était pas un projet sociétal ou politique, que c’était pour des antennes qui étaient W9 et Fun Radio, donc c’est quelque chose de très différent de ce que fait aujourd’hui Cyril”, a-t-il fait valoir.Ce projet suscite des résistances au sein du groupe, en raison de la personnalité polémique de l’animateur. Mardi, les Sociétés des journalistes (SDJ) de la chaîne M6 et de RTL ont indiqué qu’une “vaste majorité des journalistes (s’était) prononcée contre l’arrivée potentielle de Cyril Hanouna au sein du groupe”.Le 24 janvier, l’une des vedettes de M6, Karine Le Marchand, avait déjà protesté bruyamment contre cette hypothèse. “S’il vient, je m’en vais”, avait tonné la présentatrice de “L’amour est dans le pré” dans le quotidien Libération.Depuis plusieurs mois, l’avenir de M. Hanouna agite le PAF. La chaîne C8, dont il est la vedette, va s’arrêter le 28 février, car l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, n’a pas renouvelé son autorisation d’exploiter une fréquence de la TNT (télévision numérique terrestre).Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Hanouna, qui présente notamment l’émission “Touche pas à mon poste” (TPMP).Outre la télévision, M. Hanouna officie à la radio sur Europe 1, également dans le giron de M. Bolloré. En juin, son traitement de l’actualité politique avant les législatives avait été jugé “largement univoque” par l’Arcom, avec une surreprésentation de l’extrême droite.Mercredi, le président de Canal+, Maxime Saada, a déclaré que son groupe “continu(ait) à discuter” avec M. Hanouna pour qu’il reste en son sein.

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied des immeubles qui poussent comme des champignons à Jersey City, seulement séparée de New York par l’Hudson River.”Ce journal m’est utile pour plein de choses, pas seulement pour lire les infos mais aussi pour publier des informations, et pour savoir ce qu’il se passe en ville”, se désole cette habitante de longue date, membre d’une association de quartier.”C’est comme si l’on perdait un vieil ami”, peut-on lire dans le courrier des lecteurs.Au milieu des chantiers de Journal Square, quartier qui doit son nom au quotidien fondé en 1867, les grandes lettres rouges du Jersey Journal ornent toujours l’ancien immeuble de la rédaction.Mais avec 17 employés et moins de 15.000 exemplaires vendus, le “Jersey”, ne survivra pas à la fermeture de l’imprimerie qu’il partageait avec le Star Ledger, le plus grand quotidien du New Jersey qui passe au tout numérique ce week-end.- Phénomène ancien -Contacté par l’AFP, le président du Star Ledger, Wes Turner, a seulement renvoyé à un article sur le site NJ.com, auquel est affilié le journal. La fermeture de l’imprimerie y est justifiée par “la hausse des coûts, la baisse de la diffusion et la diminution de la demande”.Le groupe NJ Advance Media, qui possède NJ.com, et dont la maison mère contrôle aussi Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), a également décidé de cesser l’impression du Times of Trenton et du South Jersey Times.Le déclin de la presse locale est ancien aux Etats-Unis. Selon le dernier rapport de l’école Medill à l’université Northwestern, plus d’un tiers des journaux du pays, soit 3.300, ont cessé d’imprimer depuis 2005, victimes de la diminution des lecteurs et des fusions de titres aux mains de grands groupes.”Quand un journal disparaît, cela a des conséquences concrètes: la participation aux élections diminue, le vote est moins diversifié et les sortants sont plus souvent réélus. La corruption, les mauvaises conduites policières peuvent aussi augmenter”, énumère le directeur du rapport Zach Metzger.Le déclin de la presse locale, et une information de plus en plus dominée par les grands sujets nationaux, sont aussi pointés comme l’un des facteurs de la polarisation de la société américaine entre progressistes et conservateurs.- “Institution” -NJ Advance Media n’a pu être joint par l’AFP. Son président Steve Alessi a affirmé sur NJ.com qu'”un nouveau chapitre du journalisme numérique dans le New Jersey” s’ouvrait et promis de nouveaux investissements pour le site internet, qui revendique plus de 15 millions de visiteurs uniques mensuels. Il a mis en avant plusieurs projets phares d’investigation, sur l’extrémisme politique ou des scandales de gestion dans les écoles privées de la région, la production de podcasts et des newsletters pour attirer de nouveaux lecteurs. “Mais il existe toujours une fracture numérique dans le pays”, avec “des gens qui vont encore à la bibliothèque ou achètent un exemplaire imprimé de leur journal”, s’inquiète le président de l’Association professionnelle des journalistes du New Jersey, Kenneth Burns.”The Star Ledger est une institution”, ajoute-t-il. “Et il n’y a déjà plus beaucoup de journaux qui suivent les affaires locales”.Le journal que déplie Tony Soprano dans la série sur la mafia dans le New Jersey avait été récompensé en 2005 du prestigieux prix Pulitzer, pour une série d’articles sur les ennuis politiques du gouverneur de l’Etat Jim McGreevey, contraint à la démission après avoir révélé son homosexualité et une relation adultérine.Mais ses ventes ont chuté et plusieurs plans de licenciements l’ont affecté.Avec le passage au tout numérique, son comité chargé des éditoriaux va être supprimé, a annoncé l’un de ses membres, Tom Moran.Phil Murphy, l’actuel gouverneur de l’Etat, “peut dormir sur ses deux oreilles”, a-t-il ironisé dans l’une de ses dernières chroniques. 

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied …

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux Read More »

Philippe Salle, nouveau PDG au chevet de l'”enfant malade” Atos

A peine sorti d’une période de restructuration financière, le groupe informatique Atos s’apprête à accueillir lundi son nouveau PDG Philippe Salle, qui n’a pas encore annoncé son plan stratégique pour le géant en difficulté.Nommé président du conseil d’administration en octobre, l’homme acquerra officiellement sa nouvelle double casquette samedi, avant son entrée effective en fonction lundi. “Je …

Philippe Salle, nouveau PDG au chevet de l’”enfant malade” Atos Read More »

Philippe Salle, nouveau PDG au chevet de l'”enfant malade” Atos

A peine sorti d’une période de restructuration financière, le groupe informatique Atos s’apprête à accueillir lundi son nouveau PDG Philippe Salle, qui n’a pas encore annoncé son plan stratégique pour le géant en difficulté.Nommé président du conseil d’administration en octobre, l’homme acquerra officiellement sa nouvelle double casquette samedi, avant son entrée effective en fonction lundi. “Je suis conscient des défis qui nous attendent, mais aussi des atouts du groupe, de la qualité de ses services à l’engagement permanent de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du groupe”, avait déclaré Philippe Salle dans un communiqué diffusé par Atos à l’annonce de sa nomination. Une intronisation soumise à la formalité d’une validation vendredi de l’assemblée générale des actionnaires du groupe, après une période de “transition harmonieuse” auprès de son prédécesseur Jean-Pierre Mustier.Issu d’une formation d’ingénieur de l’école des Mines et passé par la direction du groupe immobilier Foncia, de l’entreprise de restaurant Elior Groupe ou encore du groupe français de conseil en technologies Altran, le nouveau PDG n’est pas un pur profil tech.Il a néanmoins offert des gages de son engagement auprès du groupe en officialisant un investissement au capital d’Atos d'”au moins neuf millions d’euros”, afin de participer à la restructuration financière.Mais le “nouveau chapitre” promis par Philippe Salle reste à ce jour encore inconnu: le futur patron n’a rien annoncé de son plan stratégique pour le groupe, dont les résultats annuels seront publiés début mars. Sollicité par l’AFP, le dirigeant n’a pas souhaité s’exprimer. – Changements de gouvernance répétés -Après un plan de restructuration achevé en décembre et qui a permis d’alléger la dette brute du groupe, qui pesait à l’origine près de 5 milliards d’euros, de 2,1 milliards d’euros, les marchés comme les salariés restent dans l’expectative. En arrivant chez Atos, “M. Salle vient au chevet d’un enfant malade”, commente auprès de l’AFP Lionel Melka, associé-gérant chez Swann Capital, qui juge le découpage de l’entreprise en plusieurs entités “inéluctable”. Le groupe, qui a perdu plus de 90% de sa valeur en bourse en 2024, a vu se succéder les rachats et les projets de rachat non aboutis de ses activités. Après un feuilleton de plusieurs mois au terme duquel le consortium mené par l’entreprise Onepoint de David Layani puis le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky de l’autre avaient renoncé à reprendre l’entreprise, un accord de reprise avait finalement était trouvé par les créanciers du groupe. Mais l’entreprise a continué à mener des projets de cession. Début décembre, elle a notamment vendu sa filiale Worldgrid, qui conçoit des systèmes de pilotage de centrales nucléaires, au groupe français Alten. Atos a également annoncé fin novembre être entré en négociations exclusives avec l’Etat pour la cession des activités stratégiques de sa branche “Advanced Computing”, qui comprennent notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire. Des négociations ouvertes jusqu’à fin mai. Au sein de l’entreprise, les syndicats espèrent en savoir bientôt davantage sur les projets du nouveau patron. D’autant que la gouvernance du groupe a connu ces dernières années de nombreux changements. En trois ans, pas moins de cinq hommes se sont succédé au poste de directeur général, et plusieurs d’entre eux ont attiré des critiques en interne pour leur profil financier ou leur manque de “vision stratégique”. “On espère qu’il va rester, mais nous n’avons aucune garantie”, explique à l’AFP Fabrice Lorioux, délégué syndical Unsa.Le nouveau PDG pourrait avoir à répondre à des interrogations au sujet d’un dossier entre les mains de la justice: début décembre, un salarié de l’entreprise représenté par Me Sophie Vermeille a fait parvenir un signalement sur les pratiques du groupe, pointant des versements à des cabinets de conseil à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros.

Apple réalise un profit trimestriel record mais ses ventes d’iPhone déçoivent

Apple a réalisé des revenus et profits record pendant la saison des fêtes malgré des ventes d’iPhone décevantes, rassurant les analystes, qui appellent le groupe américain à déployer plus rapidement son système d’intelligence artificielle (IA) générative.La firme de Cupertino (Silicon Valley) a réalisé 124,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires au premier trimestre de son …

Apple réalise un profit trimestriel record mais ses ventes d’iPhone déçoivent Read More »