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Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l’IA

Meta a conclu l’année 2024 avec des revenus et profits en forte hausse et supérieurs aux prévisions, mais le marché n’a d’yeux que pour l’intelligence artificielle (IA), à cause des investissements mirobolants engagés par le géant des réseaux sociaux.La maison mère de Facebook, Instagram, et WhatsApp a réalisé 48,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires au quatrième …

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Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou

Près de 200 personnes, dont le Premier ministre François Bayrou, la journaliste Anne Sinclair ou l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, ont rendu mercredi un dernier hommage à Mussy-sur-Seine (Aube) au fondateur de l’Événement du Jeudi et de Marianne Jean-François Kahn, décédé le 22 janvier à 86 ans.Sa famille, dont son épouse Rachel Kahn, et ses proches ont ensuite …

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Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou

Près de 200 personnes, dont le Premier ministre François Bayrou, la journaliste Anne Sinclair ou l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, ont rendu mercredi un dernier hommage à Mussy-sur-Seine (Aube) au fondateur de l’Événement du Jeudi et de Marianne Jean-François Kahn, décédé le 22 janvier à 86 ans.Sa famille, dont son épouse Rachel Kahn, et ses proches ont ensuite accompagné le cercueil jusqu’au cimetière de cette commune où il avait des attaches familiales.Le Premier ministre a salué un ami proche politiquement, rappelant qu’il était l'”inventeur de ce concept qui a fait beaucoup sourire à l’époque, sauf nous (…) de centrisme révolutionnaire”.Jean-Francois Kahn, a-t-il ajouté, a “manifesté cette vertu de fidélité contre vents et contre marées, spécialement pour nous, dans cette famille politique improbable que nous construisions”.Jean-François Kahn, qui s’était présenté aux élections européennes de 2009 sur une liste MoDem, avait apporté son soutien à la candidature de M. Bayrou à la présidentielle en 2007 puis 2012.Au cours de la cérémonie, qui a duré plus d’une heure dans une salle communale décorée de fleurs blanches, souvenirs joyeux et larmes se sont entremêlés. Première à prendre la parole, Anne Sinclair a estimé que Jean-François Kahn était “un journaliste comme il n’en existe plus, un intellectuel avant tout, un amoureux du doute contre les certitudes totalitaires”.L’ancien directeur de Libération Laurent Joffrin, le co-fondateur de Marianne Maurice Szafran, ou l’ex-dirigeante du magazine et éditorialiste Natacha Polony étaient également présents. Dans la salle étaient affichées des photos de Jean-François Kahn lisant une édition des Nouvelles Littéraires, revue qu’il avait également dirigée, ou encore au cours d’un discours électoral, le poing levé.Des chansons de Barbara, “Que Marianne était jolie” de Michel Delpech et “les Moulins de mon cÅ“ur” de Michel Legrand avec lequel il était ami, ont été interprétées pendant la cérémonie.

Données personnelles: la justice de l’UE demande une surveillance accrue des pratiques de Meta

La justice européenne a intimé mercredi à l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) d’être plus vigilante sur la collecte de données personnelles en Europe par le géant Meta, maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram.Le régulateur irlandais supervise pour le compte de l’UE le groupe Meta (anciennement Facebook) puisque ce dernier a son siège …

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La justice européenne a intimé mercredi à l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) d’être plus vigilante sur la collecte de données personnelles en Europe par le géant Meta, maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram.Le régulateur irlandais supervise pour le compte de l’UE le groupe Meta (anciennement Facebook) puisque ce dernier a son siège régional en Irlande.Mais le Comité européen de la protection des données (EDPB) peut exiger de rester l’autorité supérieure compétente dans certains cas.Les deux parties étaient en conflit ces dernières années sur l’appréciation du respect par Meta du fameux “RGPD”, le règlement général de protection des données qui encadre depuis 2018 le traitement de données sur tout le territoire de l’UE. Mercredi le Tribunal de l’UE, établi à Luxembourg, a apporté son soutien au régulateur européen, en déboutant la DPC qui contestait trois décisions de ce dernier.”L’EDPB peut donner des instructions contraignantes à l’autorité de contrôle principale (la DPC, NDLR) pour qu’elle mène des enquêtes plus approfondies et adopte de nouvelles décisions s’il y a des lacunes ou une analyse insuffisante dans la décision initiale”, a écrit le tribunal dans un communiqué.A l’origine du dossier, trois citoyens de Belgique, Allemagne et Autriche, soutenus par l’association Noyb (“None of your business”) du juriste autrichien Max Schrems, s’étaient plaints des pratiques de Facebook, Instagram et WhatsApp sur la collecte de données des usagers de ces plateformes.Les plaignants les jugeaient contraires au RGPD, notamment concernant les publicités ciblées et l’absence de consentement.La DPC avait rendu son avis initial, soumis ensuite à d’autres autorités de régulation dans l’UE. L’absence de consensus avait conduit à l’intervention de l’EDPB, dont certaines décisions rendues en 2022 avaient ensuite été contestées par l’autorité irlandaise.”Nous sommes heureux de la décision du tribunal de rejeter les demandes de la DPC, mais cela signifie aussi que l’affaire revient de la case départ”, a réagi Max Schrems, figure de la lutte pour la protection des données personnelles.Il a souligné que le dossier allait revenir devant les juges irlandais et que “la décision finale prendra des années”.”Nous prenons acte de la décision et sommes en train de l’examiner”, a simplement indiqué de son côté l’autorité irlandaise.

Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ …

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Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ s’engage à investir 25% de son chiffre d’affaires net annuel généré en France pour financer des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises”, contre 20% jusqu’alors, ont annoncé la firme aux grandes oreilles et les organisations professionnelles du cinéma (BLIC, BLOC et ARP).”Disney+ s’engage sur un investissement sur trois ans, en achat et en préachat, dans la création cinématographique, et à financer un minimum de 70 films sur cette période en assurant une diversité de genres, et de budgets”, est-il ajouté, sans montant précisé.En échange, Disney+ bénéficiera d’une position plus avantageuse dans la chronologie des médias, qui régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. “Cela va nous permettre, dès le mois d’avril (le 25, ndlr), d’avoir +Deadpool & Wolverine+, qui a été un des gros succès de l’année dernière en salles en France, qui est un film Marvel très emblématique et très drôle”, s’est réjouie auprès de l’AFP Hélène Etzi, la présidente France de Disney.En parallèle, Disney+ a également signé un accord avec les organisations du secteur audiovisuel. “On a trouvé un point d’équilibre entre tout le monde, entre les acteurs du cinéma et les acteurs de l’audiovisuel pour partager” les 25% de chiffre d’affaires consacrés à la création française, a expliqué Hélène Etzi. Ces 25% seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l’audiovisuel. La dernière année, 14% iront au cinéma, 11% à l’audiovisuel. Avant ces deux accords, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d’affaires au cinéma, et 16% à l’audiovisuel. Disney, qui a rompu récemment son accord de diffusion avec Canal+, et lancé une campagne d’abonnement promotionnelle pour sa plateforme, va ainsi parapher le nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias, dont la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la “mise en signature” mardi.

Des organisations pro-IVG dénoncent la censure en ligne de Meta

Comptes bloqués, publications masquées, référencement dégradé: depuis l’élection de Donald Trump, plusieurs organisations américaines d’information sur la pilule abortive dénoncent une censure en ligne grandissante sur les réseaux sociaux, qui entrave leur mission à destination des femmes.Ces organisations de défense des droits reproductifs et sexuels accusent Meta d’invisibiliser leur activité sur ses réseaux sociaux Instagram …

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Des organisations pro-IVG dénoncent la censure en ligne de Meta

Comptes bloqués, publications masquées, référencement dégradé: depuis l’élection de Donald Trump, plusieurs organisations américaines d’information sur la pilule abortive dénoncent une censure en ligne grandissante sur les réseaux sociaux, qui entrave leur mission à destination des femmes.Ces organisations de défense des droits reproductifs et sexuels accusent Meta d’invisibiliser leur activité sur ses réseaux sociaux Instagram et Facebook, alors que son patron Mark Zuckerberg se pose en défenseur de la liberté d’expression.Meta a confirmé à l’AFP que plusieurs organisations, parmi lesquelles Aid Access, Women Help Women et Plan C, ont connu des problèmes d’une importance variable avec leur contenu.”Ces groupes ont rencontré à la fois une modération normale et une série de dysfonctionnements, dont une modération excessive et un bug technique”, reconnaît un porte-parole de Meta, en citant, en exemple de modération conforme, l’interdiction de vente de médicaments sans certification appropriée.”Nous avons été très clairs ces dernières semaines sur le fait que nous voulions favoriser la liberté d’expression et limiter les erreurs de modération – et nous sommes déterminés à le faire”, insiste-t-il.Néanmoins les comptes en question n’ont été rétablis qu’après que l’AFP et d’autres médias ont contacté Meta à ce sujet, si bien que les organisations concernées attribuent ce revirement à la pression médiatique.- Administration anti-IVG -Certains voient dans le rapprochement récent entre Donald Trump et Mark Zuckerberg – le second a assisté en bonne place à l’investiture du premier – le signe d’un possible alignement sur les positions anti-avortement du nouveau gouvernement Trump.Dès ses premiers jours au pouvoir, le républicain a suspendu l’accès à un site gouvernemental d’information sur les droits sexuels et reproductifs, et révoqué des décrets signés par son prédécesseur démocrate Joe Biden, qui sécurisaient notamment l’accès à la pilule abortive et les données personnelles des femmes ayant recours à l’IVG. Des financements américains à destination d’organisations étrangères ont également été coupés.”Meta dit vouloir revenir aux racines de la liberté d’expression, mais pour l’instant, il est difficile de dire exactement qui va pouvoir exercer pleinement ce droit”, s’interroge auprès de l’AFP Jane Eklund, autrice d’un rapport d’Amnesty International sur la censure autour de l’avortement.”Il faut attendre de voir comment” les magnats de la tech “vont essayer d’être dans les petits papiers de la nouvelle administration. C’est un sujet de préoccupation”, ajoute-t-elle.”C’est début janvier qu’on a remarqué pour la première fois” des pages bloquées sur Instagram et Facebook, raconte à l’AFP la médecin néerlandaise Rebecca Gomperts, fondatrice d’Aid Access, qui propose des pilules abortives sur internet – enjeu crucial pour les Etats-Unis où près de la moitié des Etats ont interdit ou limité le recours à l’avortement depuis l’annulation de la garantie fédérale par une décision historique de la Cour suprême en 2022.- Expressions codées -Elles ont ensuite été restaurées, mais certaines publications sont restées masquées, précise-t-elle.Les femmes “doivent recevoir l’aide dont elles ont besoin, un point c’est tout”, martèle Rebecca Gomperts.Women Help Women a elle vu son compte Instagram bloqué en décembre, comme le compte publicitaire Meta de Plan C, organisation américaine qui informe sur l’utilisation à domicile de la pilule abortive.”Sans préavis, sous prétexte qu’il ne respectait pas les normes communautaires”, explique une des responsables de Women Help Women, Lucia Berro Pizzarossa. “Ce compte permet d’apporter à des milliers de personnes des informations scientifiques et des messages combattant la stigmatisation autour de l’avortement. Les moteurs de recherche ont relégué plus bas notre site internet et un mécanisme nous a invisibilisés sur les réseaux sociaux, compliquant l’accès en temps utile à des ressources fiables”, se désole-t-elle auprès de l’AFP, inquiète pour l’avenir.Pour cette fois, les comptes un temps suspendus ont été réactivés. Les défenseurs de l’accès à l’avortement craignent ainsi que cette invisibilisation en ligne ne perpétue la stigmatisation des personnes souhaitant se renseigner sur l’IVG, qui doivent parfois recourir à des expressions codées ou des mots à l’orthographe truquée pour contourner les mesures de modération automatisées sur les plateformes.

Italie: le gendarme des données pose des questions à DeepSeek

L’autorité italienne de protection des données personnelles (GPDP), qui a brièvement bloqué ChatGPT en 2023, a soulevé des questions sur l’utilisation des données personnelles par le robot conversationnel de la startup chinoise DeepSeek. “L’autorité, considérant le risque potentiel élevé pour les données de millions de personnes en Italie, a demandé quelles données personnelles étaient collectées, à …

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