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Jean-Christophe Lagarde perd toutes ses procédures en diffamation contre la journaliste Eve Szeftel

Eve Szeftel, directrice de la rédaction de Marianne, ancienne journaliste de l’AFP et autrice du livre “Le Maire et les barbares” a obtenu gain de cause dans l’ensemble des procédures en diffamation intentées contre elle par l’ex-député UDI Jean-Christophe Lagarde, a appris l’AFP vendredi.”Ce jeudi 13 février, la cour d’appel de Paris a mis hors …

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Plainte à Paris de la LDH contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

Le groupe américain Apple est visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via l’assistant vocal Siri à l’insu des utilisateurs.Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure …

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Plainte à Paris de la LDH contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

Le groupe américain Apple est visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via l’assistant vocal Siri à l’insu des utilisateurs.Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat. La LDH a adressé au parquet de Paris une plainte et un signalement visant Apple pour “violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements non consentis” via l’assistant vocal Siri, a indiqué vendredi à l’AFP l’association, confirmant une information du Monde et de Radio France.”Il y a deux infractions importantes: la violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements qui n’ont pas été consentis, qui sont à l’insu des personnes, d’une part. Et puis, il y a la protection des données personnelles, le RGPD (Règlement général de protection des données), qui n’a pas été respecté non plus”, a expliqué à l’AFP la présidente de la LDH, Nathalie Tehio, qui a adressé un signalement et une plainte jeudi, selon le récépissé consulté par l’AFP.”A chaque fois qu’il y a une demande de faite à l’assistant vocal Siri, c’est enregistré sans que les personnes n’aient eu l’information que c’était systématiquement enregistré et que c’était ensuite vérifié par des personnes”, a-t-elle poursuivi.La plainte a été déposée pour violation de la vie privée, traitement illicite des données personnelles et pratique commerciale trompeuse, selon Le Monde et Radio France.Dans sa plainte, la LDH s’est appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien salarié pour un sous-traitant d’Apple qui était chargé de “vérifier les transcriptions”.Revendiquant le statut de lanceur d’alerte, il a fourni des captures d’écran de “conversations très privées qui ont été enregistrées” a priori à l’insu des utilisateurs, selon Nathalie Tehio, qui demande “une enquête effective pour que ce soit corroboré” et établir “l’ampleur de ces enregistrements”.”Ce qui est vraiment encore plus choquant est que ça se déclenche alors même que vous n’utilisez pas votre assistant vocal”, appuie la présidente.”Donc, ça peut être les passagers dans une voiture, les convives au restaurant, ça peut être dans la chambre. A chaque fois que ça se déclenche, ça enregistre”, soutient-elle.Selon Le Monde et la cellule investigation de Radio France, Thomas Le Bonniec traitait chaque jour 1.300 enregistrements, avec des données sensibles. – Maladies, politique, sexualité -“Les sons enregistrés par les iPad, notamment, sont pour une part importante des enregistrements d’enfants. Plus généralement, ces fichiers contiennent énormément de données très personnelles: des personnes évoquent leur maladie, leurs opinions politiques, leur appartenance syndicale, leur sexualité…”, a témoigné le lanceur d’alerte auprès des deux médias.Dans un communiqué publié sur son site le 8 janvier, l’entreprise américaine assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs” et était “l’assistant numérique le plus privé qui soit”.Pour les fonctionnalités qui “nécessitent d’être traitées en temps réel sur les serveurs Apple”, les données sont anonymisées et ne sont “pas liées à l’identité de l’utilisateur via son compte Apple ou son numéro de téléphone”, affirmait l’entreprise.”Apple ne conserve pas les enregistrements audio des interactions avec Siri, à moins que l’utilisateur ne donne explicitement son accord pour améliorer Siri”, assurait le géant californien du numérique.Après une enquête du quotidien britannique The Guardian en 2019 sur l’analyse des conversations d’utilisateurs enregistrés par des assistants vocaux, Apple avait annoncé que dans la future mise à jour logicielle, les utilisateurs auraient la possibilité de participer, ou non, à l’amélioration du service. Aux États-Unis, Apple a accepté le 2 janvier de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites de consommateurs américains qui l’accusaient depuis 2019 d’avoir enregistré à leur insu leurs conversations privées via Siri.Dans cet accord, il est précisé que “Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumés”.Le géant du numérique a construit son image de marque sur les performances de ses appareils et sur le respect de la vie privée des utilisateurs. 

Marianne “ne sera pas vendu”, répond son propriétaire à ses journalistes

Le magazine Marianne “ne sera pas vendu”, a assuré son propriétaire, le groupe CMI France, en réponse à l’instance représentative de ses journalistes qui souhaitait le voir repris puis transformé en société coopérative.”Nous vous le disons clairement: Marianne ne sera pas vendu”, écrivent Denis Olivennes et Valérie Salomon, respectivement président du conseil de surveillance et …

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Marianne “ne sera pas vendu”, répond son propriétaire à ses journalistes

Le magazine Marianne “ne sera pas vendu”, a assuré son propriétaire, le groupe CMI France, en réponse à l’instance représentative de ses journalistes qui souhaitait le voir repris puis transformé en société coopérative.”Nous vous le disons clairement: Marianne ne sera pas vendu”, écrivent Denis Olivennes et Valérie Salomon, respectivement président du conseil de surveillance et présidente de CMI France, dans un message interne aux salariés du journal que l’AFP a pu consulter.Dans une tribune publiée jeudi par Le Monde, la société des rédacteurs (SRM) de l’hebdomadaire avait annoncé soutenir un projet de reprise mené par l’économiste Jean-Claude Delgènes et un groupe d’investisseurs. Il vise à terme à faire de Marianne une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC).”Nous n’avons pas sauvé Marianne de la faillite il y a six ans, ni investi depuis 25 millions d’euros dans ce journal, pour le laisser s’engager dans une aventure sans lendemain”, répondent M. Olivennes et Mme Salomon.Mercredi, la société des rédacteurs a indiqué sur le réseau social X qu’une première offre de rachat formulée par M. Delgènes et ses partenaires avait été refusée par CMI, et qu’une deuxième, “mieux-disante”, allait être formulée.Ce projet “ne nous paraît ni acceptable en termes de prix, ni capable de soutenir financièrement le coût du redressement et du développement” de l’hebdomadaire, a rétorqué la direction de CMI France, propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.M. Olivennes et Mme Salomon ont souligné que les journalistes qui souhaitaient quitter le magazine pouvaient le faire en vertu d’une “clause de conscience”.”Rien n’interdit à ceux qui le souhaitent de poursuivre une discussion avec M. Delgènes pour créer un nouveau journal”, concluent-ils.CMI France a échoué à deux reprises à vendre Marianne ces derniers mois.En juillet, le groupe avait cessé les discussions pour une reprise du journal par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, puis en novembre celles engagées avec l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Le premier avait été rejeté par la rédaction après la révélation par Le Monde d’accointances avec l’extrême droite. Le second avait suscité des craintes quant à l’indépendance éditoriale du titre.En décembre, CMI France a nommé Frédéric Taddeï à la tête de Marianne à partir de mars, en remplacement de Natacha Polony. Pour travailler à ses côtés, la journaliste de Libération Ève Szeftel a été recrutée début janvier comme directrice de la rédaction.

La LDH porte plainte contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

La Ligue des droits de l’homme (LDH) a porté plainte contre Apple pour “violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements” non consentis” via l’assistant vocal Siri, a indiqué l’association vendredi, confirmant une information du Monde et de Radio France.”Il y a deux infractions importantes: la violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements qui n’ont pas été consentis, qui sont à l’insu des personnes, d’une part. Et puis, il y a la protection des données personnelles, le RGPD (Règlement général de protection des données), qui n’a pas été respecté non plus”, a expliqué à l’AFP la présidente de la LDH, Nathalie Tehio, qui a adressé un signalement et une plainte jeudi, selon le récépissé consulté par l’AFP.”A chaque fois qu’il y a une demande de faite à l’assistant vocal Siri, c’est enregistré sans que les personnes n’aient eu l’information que c’était systématiquement enregistré et que c’était ensuite vérifié par des personnes”, a-t-elle poursuivi.La plainte a été déposée pour violation de la vie privée, traitement illicite des données personnelles et pratique commerciale trompeuse, selon Le Monde et Radio France. Le parquet n’était pas en mesure de confirmer vendredi après-midi.Dans sa plainte, la LDH s’est appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien salarié d’un sous-traitant d’Apple qui était chargé de “vérifier les transcriptions”. Revendiquant le statut de lanceur d’alerte, il a fourni des captures d’écran de “conversations très privées qui ont été enregistrées” a priori à l’insu des utilisateurs, selon Nathalie Tehio, qui demande “une enquête effective pour que ce soit corroboré” et établir “l’ampleur de ces enregistrements”.”Ce qui est vraiment encore plus choquant est que ça se déclenche alors même que vous n’utilisez pas votre assistant vocal”, appuie la présidente.Selon Le Monde et la cellule investigation de Radio France, Thomas Le Bonniec traitait chaque jour 1.300 enregistrements, avec des données sensibles. Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat. Dans un communiqué publié sur son site le 8 janvier, l’entreprise américaine assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs” et était “l’assistant numérique le plus privé qui soit”.Pour les fonctionnalités qui “nécessitent d’être traitées en temps réel sur les serveurs Apple”, les données sont anonymisées et ne sont “pas liées à l’identité de l’utilisateur via son compte Apple ou son numéro de téléphone”, affirmait l’entreprise, assurant que les enregistrements n’étaient pas conservés sans accord.

Conseil d’Etat: le rapporteur demande le rejet des recours de C8 et NRJ12

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a demandé le rejet des recours des chaînes C8 et NRJ12, qui contestent le non-renouvellement de leur fréquence télé, a constaté vendredi une journaliste de l’AFP lors de l’audience.”Nous concluons au rejet des deux recours”, a déclaré le rapporteur public, Florian Roussel. Le Conseil d’Etat devrait rendre sa décision dans la semaine du 17 février, alors que les deux chaînes doivent cesser d’émettre le 28, date d’échéance de leur autorisation.Après une présélection qui écartait C8 et NRJ12 en juillet, l’Arcom a signé le 12 décembre 11 conventions avec les nouveaux titulaires de fréquences de TNT, dont ne font pas partie les deux chaînes.C8 et NRJ12 ont été écartées par l’Arcom au profit de deux nouvelles chaînes: l’une est lancée par le groupe CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l’autre par le groupe Ouest-France. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de son animateur vedette Cyril Hanouna.Selon le rapporteur public, la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, d’écarter C8 se basait sur “l’absence de garanties suffisantes” pour éviter d’autres manquements.Il a rappelé que Cyril Hanouna avait réclamé en octobre 2022 un procès sommaire pour la meurtrière d’une enfant, Lola, et que TPMP avait mis en avant en mars 2023 une “thèse complotiste” sur une prétendue drogue à base de sang d’enfant, l’adrénochrome.Le rapporteur public a également évoqué un “déficit (financier) chronique”.Le 30 décembre, avant l’audience sur le fond de vendredi, le Conseil d’Etat avait rejeté un recours de C8 et NRJ12 en référé, en estimant que la condition d’urgence nécessaire à cette procédure n’était pas remplie.Auparavant, fin novembre, il avait jugé “irrecevable” un premier recours que les deux chaînes avaient déposé contre la pré-sélection de l’Arcom, avant même l’annonce finale des chaînes retenues.

TikTok de retour dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google

TikTok était de retour jeudi dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une loi exigeant de son propriétaire qu’il la vende sous peine d’interdiction sur le territoire américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. La plateforme de partage de courtes vidéos, qui revendique quelque 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, risque d’y être interdite pour des raisons de sécurité nationale liées aux données qu’elle recueille auprès de ses utilisateurs.Propriété du groupe chinois ByteDance, le sort de l’application ultra-populaire chez les jeunes est incertain aux Etats-Unis. Signée par Joe Biden et adoptée à une écrasante majorité par le Congrès, une loi votée en 2024 pour forcer ByteDance à vendre l’application sous peine d’interdiction sur le territoire américain est en effet entrée en vigueur le 19 janvier, la veille de l’investiture de Donald Trump. La plateforme avait alors été inaccessible durant quelques heures, et avait totalement disparu des boutiques d’applications.Le service avait été ensuite rétabli le 21 janvier, à l’entame du second mandat du président américain, Trump ayant ordonné une suspension de 75 jours de l’application de la loi dans l’espoir de trouver une solution avec Pékin, et proposé que ByteDance octroie aux Etats-Unis 50% du capital de TikTok en contrepartie de la non-application de la loi. Mais depuis Apple et Google n’avaient pas remis TikTok à disposition dans leurs “app stores”, la loi prévoyant de très lourdes amendes pour les fournisseurs d’internet et les boutiques d’application, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur pour ces dernières.Donald Trump a donné à TikTok jusqu’au début du mois d’avril pour vendre ses activités américaines.

TikTok de retour dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google

TikTok était de retour jeudi dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une loi exigeant de son propriétaire qu’il la vende sous peine d’interdiction sur le territoire américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. La plateforme de partage de courtes vidéos, qui revendique quelque 170 millions d’utilisateurs aux …

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Réorganisation au Parisien, une trentaine de départs volontaires projetés

Le quotidien Le Parisien entend “moderniser” son organisation, en refondant ses services et en accélérant sa transition numérique, ce qui va se traduire par une trentaine de suppressions de postes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Une assemblée générale des salariés est prévue début mars pour décider d’une possible grève.”Ce projet de modernisation de l’organisation de notre grande rédaction (419 équivalents temps plein) tient compte des analyses de notre audience” et du “développement des abonnements numériques”, a indiqué à l’AFP Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien.Cela “permet d’envisager d’économiser une trentaine de postes”, pour l’essentiel dans la rédaction, et “les départs auront lieu dans ce cadre sur une base de volontariat”, a-t-il souligné.  Une première assemblée générale des salariés s’est tenue jeudi, à l’issue du comité social et économique (CSE) lors duquel ont été faites ces annonces. “Que seront nos conditions de travail avec ces nouvelles suppressions de postes ?”, demandent-ils dans une motion adoptée, transmise à l’AFP.Les salariés entendent “défendre l’existence d’éditions locales, refuser le détricotage des services, défendre le Parisien-Aujourd’hui en France comme titre d’information généraliste, offrant aux lecteurs et aux internautes une information locale et nationale de qualité”, selon cette motion.Un précédent plan de réduction d’effectifs et de réorganisation a eu lieu en 2020, suivi “d’incessants réajustements, mercatos et dissolutions de services”, est-il souligné.Le groupe Les Echos-Le Parisien est détenu par le géant du luxe LVMH, dont Bernard Arnault est PDG.Dans un message au personnel dont l’AFP a eu copie, la direction a précisé que “Le Parisien ne parvient pas à trouver un modèle économique et enregistre de lourdes pertes”. “Depuis trois ans, nous subissons de plein fouet les effets de l’inflation, et nos coûts de production et de logistique continuent à croître plus rapidement que nos revenus”, soulignent Pierre Louette ainsi que Sophie Gourmelen, directrice générale du pôle Le Parisien et Nicolas Charbonneau, directeur de la rédaction.”Notre transition numérique, bien que prometteuse, n’a pas encore atteint son plein potentiel”, ajoutent-ils.Le projet de réorganisation doit être mis en Å“uvre progressivement au cours du deuxième trimestre 2025.Les contours des services et “pôles thématiques” au sein de la rédaction seront redéfinis: les journalistes traitant de politique, d’environnement ou d’éducation seraient notamment regroupés dans un pôle “vie publique”, ceux dédiés aux sujets santé, consommation ou immobilier dans un pôle “vie privée”. Quatre autres pôles demeureraient.Pour le numérique, une rédaction en chef centrale, “web first”, aura “compétence sur l’ensemble de nos supports”, est-il indiqué dans le message de la direction. L’offre vidéo et podcasts sera “densifiée” et “un développement soutenu de nouveaux contenus et produits numériques” est prévu.