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Restructurations et fermeture d’un studio anglais, Ubisoft licencie 185 employés

Après San Francisco et Osaka, le géant français des jeux vidéo Ubisoft, dans une mauvaise passe financière, a annoncé lundi la fermeture de son studio à Leamington, au Royaume-Uni, et plusieurs restructurations en Europe menant au départ de 185 employés.”Dans le cadre de nos efforts continus pour prioriser les projets et réduire les coûts afin d’assurer la stabilité à long terme d’Ubisoft, nous avons annoncé des restructurations ciblées” au sein des studios de Düsseldorf (Allemagne), Stockholm (Suède) et Ubisoft Reflections (Angleterre), “ainsi que la fermeture définitive du site d’Ubisoft Leamington”, a indiqué le groupe à l’AFP.”Malheureusement, cela devrait affecter 185 employés” parmi les quelque 18.000 salariés que compte l’entreprise dans le monde, a-t-il ajouté.Ces nouveaux départs s’ajoutent aux 277 postes supprimés après l’annonce en décembre de l’arrêt du jeu de tir en ligne “XDefiant”, faute d’avoir trouvé son public.La fin de “XDefiant” avait entraîné la fermeture des studios d’Ubisoft à San Francisco (Etats-Unis) et Osaka (Japon), et la “réduction progressive” de celui de Sydney (Australie).Cette annonce intervient alors que le géant français a de nouveau reporté début janvier la sortie de son jeu phare “Assassin’s Creed Shadows”, désormais prévue pour le 20 mars. Ce qui l’a contraint à abaisser ses objectifs financiers pour l’année.En 2024, Ubisoft a connu plusieurs lancements de jeux en demi-teinte, comme “Star Wars Outlaws” dont les ventes ont été plus faibles que prévu.Alors que l’action du groupe a baissé de plus de 40% sur un an, Ubisoft a indiqué début janvier réfléchir à plusieurs options “stratégiques et capitalistiques” pour son avenir, alors que des rumeurs de rachat et de sortie de bourse se font de plus en plus insistantes.

DeepSeek, rivale chinoise de ChatGPT, se dit victime d’une cyberattaque à grande échelle

DeepSeek, une application d’intelligence artificielle (IA) chinoise, a fait savoir lundi qu’elle subissait une cyberattaque “malveillantes à grande échelle” et devait en conséquence limiter temporairement les inscriptions d’utilisateurs.Fondée en 2023 à Hangzhou, dans l’est de la Chine, la start-up du même nom fait désormais concurrence aux modèles américains d’IA générative qui dominent le marché, tels …

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DeepSeek, rivale chinoise de ChatGPT, se dit victime d’une cyberattaque à grande échelle

DeepSeek, une application d’intelligence artificielle (IA) chinoise, a fait savoir lundi qu’elle subissait une cyberattaque “malveillantes à grande échelle” et devait en conséquence limiter temporairement les inscriptions d’utilisateurs.Fondée en 2023 à Hangzhou, dans l’est de la Chine, la start-up du même nom fait désormais concurrence aux modèles américains d’IA générative qui dominent le marché, tels que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google). Elle a précisé que les personnes ayant déjà un compte pourront se connecter comme d’habitude.Son service vient de détrôner ChatGPT en termes de téléchargements sur l’App Store (boutique d’applications mobiles d’Apple) après une semaine de battage médiatique autour de ses capacités jugées équivalentes à celles de ses principaux concurrents américains – pour une fraction du coût.Cet essor rapide a entraîné une chute des géants de la Silicon Valley à Wall Street.Nvidia, le fournisseur les puces de pointe nécessaires à la conception des modèles d’IA générative, voyait ainsi son action plonger de plus de 16% vers 17h45 GMT. L’entreprise a perdu plus de 500 milliards de dollars de valorisation.Alphabet (Google), Microsoft et Amazon, qui ont dépensé des sommes colossales pour dominer ce secteur en pleine expansion, reculaient aussi, tirant avec eux les marchés financiers.

Un documentaire attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste vietnamien

Un documentaire projeté pour la première fois samedi au festival américain de Sundance attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste pigiste vietnamien et non au photographe d’Associated Press (AP), des révélations rejetées par l’agence.Le film “The Stringer”, réalisé par Bao Nguyen, raconte une enquête sur la photo tristement célèbre d’une petite fille vietnamienne brûlée vive courant sur la route après un bombardement à Trang Bang, dans le sud du pays en 1972.La photo, qui a contribué à changer la perception mondiale de la guerre du Vietnam, aurait en réalité été prise par un pigiste local et non par Nick Ut, photographe pour l’Associated Press, récompensé par un prix Pulitzer.Dans “The Stringer”, Carl Robinson, à l’époque éditeur photo à Saigon pour AP, assure avoir menti et modifié la légende de l’image sur ordre de son rédacteur en chef, Horst Faas.La semaine dernière, AP a publié sa propre enquête sur la controverse et a déclaré n’avoir “rien trouvé qui prouve que Nick Ut n’a pas pris la photo”, mais a précisé qu’elle n’avait pas obtenu l’accès aux recherches du film.L’agence de presse américaine “se tient prête à examiner toutes les preuves et les nouvelles informations concernant cette photo” et “ne s’intéresse qu’aux faits et à la vraie histoire de cette photo emblématique”, a affirmé l’organisation dans un communiqué dimanche.Après avoir interviewé Carl Robinson, les réalisateurs du film ont identifié Nguyen Thanh Nghe, un pigiste vietnamien dont le nom apparaît sur d’autres photos prises ce jour-là.”Nick Ut m’a accompagné sur le terrain. Mais ce n’est pas lui qui a pris cette photo… C’est moi.”, affirme Nguyen Thanh Nghe dans le film.Les réalisateurs du documentaire ont également fait appel à INDEX, une ONG basée en France et spécialisée dans les enquêtes médico-légales, qui a conclu qu’il était “hautement improbable” que Nick Ut se soit trouvé dans la bonne position pour prendre la photo.Les avocats de Nick Ut, qui a toujours dit avoir pris la photo, ont tenté d’empêcher la sortie du film.L’un d’entre eux, Jim Hornstein, a déclaré à l’AFP que Carl Robinson avait une “vendetta de 50 ans contre Nick Ut, AP et Horst Faas” et qu’une “plainte pour diffamation sera bientôt déposée contre les réalisateurs du film”.

Un documentaire attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste vietnamien

Un documentaire projeté pour la première fois samedi au festival américain de Sundance attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste pigiste vietnamien et non au photographe d’Associated Press (AP), des révélations rejetées par l’agence.Le film “The Stringer”, réalisé par Bao Nguyen, raconte une enquête sur la photo tristement célèbre d’une …

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Ruquier condamné en appel à verser 1,5 million d’euros à Catherine Barma

L’animateur Laurent Ruquier a été condamné en appel à verser environ 1,5 million d’euros à sa productrice historique Catherine Barma, après l’arrêt “brutal” de l’émission “On n’est pas couché” en 2020, selon une décision consultée par l’AFP et révélée par le média l’Informé.”Je me suis bien fait avoir contractuellement par madame Barma”, a réagi auprès …

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Ruquier condamné en appel à verser 1,5 million d’euros à Catherine Barma

L’animateur Laurent Ruquier a été condamné en appel à verser environ 1,5 million d’euros à sa productrice historique Catherine Barma, après l’arrêt “brutal” de l’émission “On n’est pas couché” en 2020, selon une décision consultée par l’AFP et révélée par le média l’Informé.”Je me suis bien fait avoir contractuellement par madame Barma”, a réagi auprès de l’AFP Laurent Ruquier, sans préciser s’il comptait se pourvoir en cassation.Sollicitée par l’AFP, Catherine Barma n’a pas souhaité commenter la décision de justice.Elle a produit pendant 14 ans “On n’est pas couché” (ONPC), l’ancien talk-show de Laurent Ruquier, lancé en 2006 sur France 2, et plusieurs autres émissions avec l’animateur (“On a tout essayé”, “On ne demande qu’à en rire”, etc.).Le puissant tandem s’était séparé en très mauvais termes: le présentateur avait décidé d’arrêter ONPC et fait appel à un autre producteur pour une émission diffusée de septembre 2020 à juin 2022 sur France 2, “On est en direct”.Dans un arrêt daté du 17 janvier, consulté par l’AFP, la cour d’appel de Paris a dans l’ensemble confirmé le jugement rendu en première instance en juin 2022. La société de Laurent Ruquier a ainsi été condamnée à verser 780.340 euros de dommages et intérêts à celle de Catherine Barma “du fait de l’insuffisance du préavis de rupture”. La cour a en outre recalculé le montant dû “en indemnisation des licenciements économiques causés par la brutalité de la rupture”, passé de 219.375 euros à 452.689 euros. Elle s’est également penchée sur d’autres sommes en jeu entre les deux anciens partenaires. A ce titre, Laurent Ruquier doit également près de 620.000 euros à Catherine Barma, qui lui doit de son côté plus de 380.000 euros. Catherine Barma réclamait près de 3 millions d’euros au total, selon l’avocat de Laurent Ruquier, Me Léon Del Forno.Après avoir acté leurs différends par médias interposés, l’animateur et son ex-productrice avaient fini par saisir la justice au printemps 2021.Laurent Ruquier avait saisi le premier le tribunal de commerce de Paris, réclamant à Catherine Barma plus de 300.000 euros en tant qu’ancien coproducteur d’ONPC.De son côté, Catherine Barma, qui avait réclamé en vain que Laurent Ruquier partage les frais engendrés par l’arrêt du talk-show, à l’origine du licenciement d’une trentaine de personnes, avait répliqué devant le même tribunal pour “rupture brutale” de leur relation commerciale.

Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel

Reconnu coupable d’avoir “usé de pressions pour obtenir un acte sexuel”, l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini a été condamné lundi en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.La cour d’appel de Paris a aggravé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis prononcée en première instance, …

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Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel

Reconnu coupable d’avoir “usé de pressions pour obtenir un acte sexuel”, l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini a été condamné lundi en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.La cour d’appel de Paris a aggravé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis prononcée en première instance, en août 2023, à l’encontre de l’animateur de la chaîne CNews.Absent au délibéré, Jean-Marc Morandini devra en outre payer une amende de 10.000 euros et indemniser Gabriel, la victime de harcèlement.Il a également l’obligation de suivre des soins psychologiques.”Mon client est soulagé que justice lui soit à nouveau rendue. Il associe toutes les victimes de harcèlement sexuel à l’espoir que suscitera cette décision”, a fait savoir à l’AFP Me Antoine Lachenaud, l’avocat de Gabriel, âgé de 19 ans au moment des faits.Les avocates de Jean-Marc Morandini ont annoncé qu’elles allaient se “pourvoir en cassation”.”Jean-Marc Morandini s’est toujours comporté de façon respectueuse et professionnelle, sans jamais le moindre geste déplacé”, ont affirmé Mes Céline Lasek et Florence Rault dans un communiqué.L’animateur de 59 ans était poursuivi pour avoir encouragé des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, entre juin et septembre 2015, à s’exhiber nus pour les castings d’une web-série intitulée “Les Faucons” dont il était le producteur.- “Personnage totalement fictif” -Une pseudo directrice de casting, Catherine Leclerc – qui n’était autre que Jean-Marc Morandini sous pseudonyme – leur avait adressé des courriels pour leur demander avec insistance d’envoyer des vidéos d’eux nus, le pubis rasé, et de scènes de masturbation parfois avec éjaculations.Selon les enquêteurs, le “personnage totalement fictif” de Catherine Leclerc, constituait une “figure maternelle et sécurisante inspirant confiance” notamment au plus jeune des plaignants, Gabriel, comédien sans agent, sans formation et sans expérience du milieu du cinéma, l’incitant “à toujours repousser ses limites dans l’acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien”.Ce jeune homme avait notamment reçu en août 2015 deux mails de la fausse Catherine, signés “maman”, lui demandant s’il était prêt à faire une fellation à Jean-Marc Morandini “qui n’est pas n’importe qui”.Jean-Marc Morandini a aussi été reconnu coupable de travail dissimulé concernant quatre comédiens dont Gabriel. La cour d’appel a condamné la société “Ne zappez pas ! Production” (NZPP), dont il est l’unique gérant, à une amende de 10.000 euros.”Nous sommes satisfaits de cette condamnation qui confirme la qualité de victime pour notre client”, a déclaré Besma Maghrebi, avocate d’un des plaignants pour travail dissimulé.”Je ressens un énorme soulagement de voir la justice reconnaître ma condition de victime. Cette condamnation met fin à huit ans de combat, de harcèlement et de calvaire”, a confirmé Quentin S., l’une des victimes, par l’intermédiaire de son conseil.En décembre 2022, l’animateur avait déjà été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une obligation de soin de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) pour des faits de “corruption de mineurs” commis sur trois adolescents entre 2009 et 2016, lors d’échanges électroniques à caractère sexuel et d’un casting à son domicile.La décision en appel doit être rendue le 5 mars. 

Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi, à la suite du scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent …

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