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L’Eurovision, toujours plus haut, toujours plus jeune, toujours plus en ligne

Le concours Eurovision de la chanson a confirmé sa place de plus grand télé-crochet du monde et de rendez-vous majeur de la télévision mondiale, avec 166 millions de téléspectateurs dans 37 pays, a révélé mercredi l’Union européenne de radio-télévision (UER).Ce sont trois millions de personnes en plus par rapport à l’année dernière qui ont suivi les périples des 37 candidats en lice, pendant les deux demi-finales et la finale du 17 mai, qui a vu la victoire du contre-ténor autrichien JJ.C’est aussi le plus grand record d’audience depuis 2004 pour la finale, avec “une part d’audience de 47,7%, son plus haut niveau depuis 2004, les jeunes téléspectateurs de 15 à 24 ans atteignant 60,4%”, précise l’UER.Pour la France, et malgré le résultat décevant de Louane, la part de marché a atteint 40%, un plus haut historique. “Dans un paysage médiatique fragmenté, l’ESC (Eurovision Song Contest) se distingue comme un événement mondial unique: il ramène les téléspectateurs à la télévision en direct, tout en se développant sur les plateformes numériques et en touchant les nouvelles générations de manière innovante”, s’est réjoui Martin Green, qui dirige le concours.Les télévisions publiques de 37 pays diffusent l’événement et l’UER note que la finale “a dépassé les 50% de part d’audience sur 19 des 37 marchés”. L’Islande reste le pays à battre avec une part d’audience de 97,8%.Les pays du nord de l’Europe confirment également leur goût pour ce show musical extravagant, spectaculaire et souvent kitsch. La Finlande affiche 90,5% de part de marché, suivie de la Suède (89,6%), la Norvège (85,4%) et le Danemark (75,1%).Les Pays-Bas et la Suisse alémanique – la compétition se déroulait à Bâle dans cette partie du petit pays alpin qui parle l’allemand – ont affiché respectivement 75,1% et 74,2%.”L’impact musical croissant du concours est indéniable, avec des chansons qui résonnent dans les classements mondiaux de streaming et inspirent les fans du monde entier”, souligne M. Green, relevant les succès sur les plateformes numériques impliquant des publics plus jeunes.Ainsi sur “TikTok, Instagram, Facebook, YouTube et d’autres plateformes, l’ESC a captivé plus de fans que jamais, avec des statistiques d’+engagement+ en plein essor entre le 1er janvier et le 24 mai 2025 (une semaine après la grande finale)”, souligne le communiqué de l’UER.TikTok continue de croître auprès des jeunes fans avec 748,5 millions de vues de vidéos (+3% par rapport à 2024), précise le communiqué.Sur Instagram, l’Eurovision a rassemblé 969 millions de vues (réels, publications et stories). vog/blb

L’Eurovision, toujours plus haut, toujours plus jeune, toujours plus en ligne

Le concours Eurovision de la chanson a confirmé sa place de plus grand télé-crochet du monde et de rendez-vous majeur de la télévision mondiale, avec 166 millions de téléspectateurs dans 37 pays, a révélé mercredi l’Union européenne de radio-télévision (UER).Ce sont trois millions de personnes en plus par rapport à l’année dernière qui ont suivi …

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Nouvelle explosion du vaisseau de Starship lors d’un vol d’essai mouvementé

La mégafusée Starship, que l’entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk développe pour aller sur Mars, est parvenue mardi à aller dans l’espace, mais a connu un nouveau vol d’essai mouvementé, son vaisseau ayant explosé avant sa redescente prévue sur Terre.Cette fusée, qui fait la taille d’un immeuble d’environ 40 étages et est la plus puissante jamais conçue, s’était envolée du Texas dans un colossal nuage de fumée peu après 23H35 GMT.”C’est époustouflant de la voir s’élever dans les airs”, a raconté à l’AFP Dominick Cardenas, 21 ans, ayant suivi l’ascension de l’appareil avec ses jumelles depuis une plage avoisinante où étaient réunis des dizaines de curieux, parfois venus de très loin. Une famille a notamment fait le déplacement depuis l’Australie.Malgré leur soulagement initial de voir le vaisseau poursuivre sa trajectoire ascendante, l’enthousiasme des spectateurs et des ingénieurs s’est tempéré quelques minutes après le décollage en raison de déconvenues techniques.Lors de deux précédents essais en janvier et mars, l’étage supérieur avait explosé au début du vol, provoquant des pluies de débris incandescents au-dessus des Caraïbes et des dégâts minimes.Cette fois, le vaisseau a réussi à atteindre l’espace mais pas à déployer, comme l’espérait l’entreprise, les simulateurs de satellites qu’il transportait. Et il a surtout subi une fuite de carburant qui lui a fait perdre le contrôle et l’a conduit à exploser au-dessus de l’océan Indien, où il devait finir sa course de manière contrôlée.Il a subi un “désassemblage rapide non programmé”, a indiqué SpaceX sur X, réemployant l’euphémisme favori d’Elon Musk pour parler d’une explosion.- “Coloniser Mars” -Le premier étage de la fusée, qui a propulsé l’ensemble, a connu le même sort, explosant probablement juste avant son plongeon programmé dans le golfe du Mexique, que Donald Trump a unilatéralement rebaptisé “golfe d’Amérique”.Lors de cet essai, le neuvième, SpaceX avait décidé de ne pas tenter de le faire revenir sur son pas de tir pour le rattraper avec des bras mécaniques – une manoeuvre spectaculaire qu’elle seule maîtrise.A la place, ce propulseur, le premier à être réutilisé après un vol, devait réaliser des expériences visant à améliorer les performances de ces appareils. Elon Musk ambitionne de les réemployer à plusieurs reprises, dans l’objectif de rendre sa fusée totalement réutilisable, une caractéristique qui permettrait de réduire considérablement les coûts et les ressources.Le fondateur de SpaceX a suivi le vol directement depuis le site texan de l’entreprise, Starbase, vêtu d’un T-shirt affichant sa devise: “coloniser Mars”.Le richissime entrepreneur compte en effet sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de conquête de la planète rouge, nécessaire selon lui pour faire des humains une espèce “multiplanétaire” et offrir un plan de secours dans le cas où la Terre deviendrait inhabitable. Une ambition qu’il devait détailler mardi lors d’une prise de parole qui a toutefois été déprogrammée sans raison.Une version modifiée de Starship doit également servir au programme Artémis, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune.- “3 à 4 semaines” -Ces incidents sont loin d’être inédits, l’entreprise d’Elon Musk misant sur une stratégie risquée: lancer de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Une philosophie qui a fait son succès, mais n’est pas exempte de critiques, notamment sur le plan environnemental.Des associations ont ainsi porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a donné début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship, de 5 à 25 vols annuels.Un rythme qui devrait rapidement s’accélérer, Elon Musk ayant promis mardi sur sa plateforme X que “les trois prochains vols” d’essai se dérouleraient à raison d'”environ un toutes les trois à quatre semaines”.

Lancement de la mégafusée d’Elon Musk Starship, après deux explosions

L’entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé une nouvelle fois mardi sa mégafusée Starship, développée pour partir à la conquête de Mars, après deux explosions spectaculaires survenues coup sur coup lors des derniers vols d’essai.Haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, cette fusée est la plus grande et la puissante jamais conçue.Dans un colossal nuage de fumée, elle s’est élancée peu après 23H35 GMT dans le ciel du Texas sous les applaudissements de dizaines de curieux rassemblés sur une plage avoisinante.Le fondateur de SpaceX, Elon Musk suivait lui le décollage directement depuis le site de l’entreprise Starbase, vêtu d’un T-shirt affichant sa devise: “coloniser Mars”.Le richissime entrepreneur compte en effet sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de conquête de la planète rouge, nécessaire selon lui pour faire des humains une espèce “multiplanétaire” et offrir un plan de secours dans le cas où la Terre deviendrait inhabitable.Une version modifiée de Starship doit également servir au programme Artémis, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune.- Réutilisation -Lors de ce neuvième essai, SpaceX a réutilisé pour la première fois un premier étage de fusée ayant déjà volé et été récupéré, signant ainsi une nouvelle étape vers son objectif de totale réutilisation de la fusée, une caractéristique qui doit permettre de réduire considérablement les coûts et les ressources.A cette occasion, le premier étage ne devait pas revenir cette fois sur son pas de tir mais aller “s’écraser brutalement” dans les eaux du golfe du Mexique, unilatéralement rebaptisé “golfe d’Amérique” par Donald Trump, avait prévenu SpaceX.Toutefois, le propulseur a probablement explosé peu avant de toucher la surface de l’eau, selon des propos d’employés de SpaceX lors d’une retransmission vidéo mentionnant la “disparition” de l’engin et de fortes explosions entendues par un journaliste de l’AFP.Le vaisseau, qui avait explosé en altitude lors des deux derniers vols a lui réussi à atteindre sa trajectoire.- Explosions et débris -Les deux précédents essais de Starship tenus en début d’année s’étant soldés par des explosions en altitude et des pluies de débris au-dessus des Caraïbes.A chaque fois, le premier étage de la fusée, propulsant l’ensemble, avait réussi à revenir sur le pas de tir et à être rattrapé par des bras mécaniques – une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise.Mais l’immense vaisseau avait lui explosé en altitude les deux fois, contraignant les autorités à dévier les trajectoires d’avions ou encore à retarder des décollages. Des incidents spectaculaires mais loin d’être inédits, l’entreprise d’Elon Musk misant sur une stratégie risquée: lancer de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Une philosophie qui a fait son succès, mais n’est pas exempte de critiques, notamment sur le plan environnemental.Des associations ont ainsi porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements, alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a accordé début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship de 5 à 25 vols annuels.

Après deux explosions, la mégafusée d’Elon Musk Starship prête à un nouveau vol test

Le multimilliardaire Elon Musk, fondateur de l’entreprise SpaceX, compte mener mardi un nouveau lancement test de sa mégafusée Starship, qu’il développe pour partir à la conquête de Mars, après deux explosions spectaculaires survenues coup sur coup lors des derniers vols d’essai.Cette fusée, haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, doit …

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Après deux explosions, la mégafusée d’Elon Musk Starship prête à un nouveau vol test

Le multimilliardaire Elon Musk, fondateur de l’entreprise SpaceX, compte mener mardi un nouveau lancement test de sa mégafusée Starship, qu’il développe pour partir à la conquête de Mars, après deux explosions spectaculaires survenues coup sur coup lors des derniers vols d’essai.Cette fusée, haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, doit s’élancer dans le ciel du Texas à partir de 18H30 locales (23H30 GMT) pour un neuvième vol test.Un événement qui attire comme à l’accoutumée des dizaines de curieux, venus parfois de très loin pour assister à ce spectacle depuis une petite plage avoisinante.Parmi eux, Piers Dawson, un quinquagénaire ayant fait le voyage depuis l’Australie avec sa femme et son fils de 15 ans, qui rate pour l’occasion les cours. “C’est vraiment génial”, s’exclame auprès de l’AFP le père de famille, un passionné qui se dit “obsédé” par cette fusée, la plus puissante jamais conçue, et s’attend cette fois “à un lancement réussi”. Les deux précédents essais de Starship tenus en début d’année s’étant en effet soldés par des explosions en altitude et des pluies de débris au-dessus des Caraïbes.A chaque fois, le premier étage de la fusée, propulsant l’ensemble, avait réussi à revenir sur le pas de tir et à être rattrapé par des bras mécaniques – une manoeuvre spectaculaire que seule SpaceX maîtrise.Mais l’immense vaisseau avait lui explosé en altitude les deux fois, contraignant les autorités à dévier les trajectoires d’avions ou encore à retarder des décollages. – Objectif 25 vols annuels -Des incidents spectaculaires mais loin d’être inédits, l’entreprise d’Elon Musk misant sur une stratégie risquée: lancer de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Une philosophie qui a fait son succès, mais n’est pas exempte de critiques, notamment sur le plan environnemental.Des associations ont ainsi porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements, alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées. En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a accordé début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship de 5 à 25 vols annuels.Une bonne nouvelle pour Elon Musk, dont le projet fou de “coloniser Mars” et de faire des humains une espèce “multiplanétaire”, dépend du développement de cette mégafusée.Le richissime entrepreneur, connu pour ses prévisions très optimistes, prévoit d’envoyer Starship sur la planète rouge dès la fin 2026, et d’y mener des missions habitées dans les trois à cinq ans suivants, alors que le président Donald Trump, dont il est devenu l’un des grands alliés, a lui promis de planter un drapeau américain sur Mars au cours de son mandat, qui doit se terminer en janvier 2029.Une version modifiée de Starship doit également servir au programme Artémis, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune.- Plongeon brutal dans le golfe -Lors de ce neuvième essai, SpaceX réutilisera pour la première fois un premier étage de fusée ayant déjà volé et été récupéré, signant ainsi une nouvelle étape vers son objectif de totale réutilisation de la fusée, une caractéristique qui doit permettre de réduire considérablement les coûts et les ressources.Mais qui est extrêmement complexe à réaliser. S’il parvient déjà à récupérer le propulseur de la fusée, Elon Musk compte ainsi tenter bientôt une récupération du vaisseau Starship, qui constitue le deuxième étage de la fusée et donne son nom à l’ensemble.Lors de ce nouveau vol test, SpaceX espère par ailleurs réaliser les tests qu’elle comptait mener lors des deux précédents vols sur le vaisseau – dont une tentative de déploiement de simulateurs de satellites – puis le laisser finir sa course dans l’océan Indien.Le premier étage ne reviendra quant à lui pas cette fois sur son pas de tir mais ira “s’écraser brutalement” dans les eaux du golfe du Mexique, unilatéralement rebaptisé “golfe d’Amérique” par Donald Trump, a prévenu SpaceX.Un changement de programme destiné à réaliser “plusieurs expériences en vol” afin d'”améliorer les performances et la fiabilité des futurs propulseurs”, a-t-elle expliqué.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi comme “une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. “Envoie”, avait tout de même intimé Mimi Marchand. “J’étais très contrariée”, à l’époque “Karine est une amie”, justifie Mimi Marchand, petite femme blonde de 78 ans vêtue d’un ensemble bleu en velours satiné. Derrière elle, l’animatrice fait vigoureusement non de la tête. Mimi Marchand avait alerté et rassuré Karine Le Marchand: les photos ne sortiraient pas, elle les avait bloquées en donnant “3.000 euros” au photographe, un “jeune” qu’elle ne connaît pas, avait-elle prétendu alors qu’il s’agit du célèbre paparazzo Sébastien Valiela qu’elle connaît depuis 25 ans.”J’ai menti”, “je suis une idiote”, bafouille Mimi Marchand. Et les 1.600 euros que lui “rembourse” Karine Le Marchand ? “Je les prends, comme une abrutie”, se flagelle encore la patronne de l’agence Bestimage. Son avocate Caroline Toby vient à sa rescousse. “C’est pour vous faire mousser, pour alimenter l’image de Mimi la grande puissante qui peut retenir des photos ?”. La reine des people acquiesce d’un air penaud. Elle sait Karine Le Marchand “très en colère”, n’ose pas se “retourner pour la regarder”. L’animatrice se met doucement à rire.- “Dette” -Quant vient son tour de parler – et elle en avait “très envie”, note la présidente – Karine Le Marchand, 56 ans, abat en quelques phrases l’image de la “grand-mère” confuse. Les fragilités des célèbres ? Mimi Marchand “en fait son beurre, c’est son business”, cingle l’animatrice.”Moi j’ai pas un mec caché, je me drogue pas, j’ai pas un compte en Suisse. Elle peut chercher, y’a rien et ça me donne une force monstrueuse. Mais c’est vrai qu’il y a plein de gens qui ont peur de cette femme parce qu’elle a un pouvoir énorme. Sur moi, désolée, non ça marche pas. Au pire j’aurai un contrôle fiscal, je m’en fous”.Pour illustrer le “pouvoir de nuisance” de Mimi Marchand, elle rappelle ses puissantes connexions, notamment Emmanuel et Brigitte Macron qu’elle s’est vantée d’avoir porté jusqu’à l’Elysée à coup de “fausses paparazzades” en maillot de bain sur la plage. Elle avait aussi été très proche de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni avant leurs ennuis judiciaires communs.Elle a le pouvoir d'”intercepter” une photo même si elle vient d’une autre agence, et se présente en “sauveuse”, assure l’ancien paparazzo Sébastien Valiela, lui-même jugé.Une “dette morale” car elle m’a “un peu sauvé la vie”, confirme Karine Le Marchand. La reine des people lui fait alors “des demandes qu’elle s’était jamais permises avant”, comme des séances de fausses photos volées. “Toi, toujours très belle, à la plage, seule mais bien gaulée”, avait écrit Mimi Marchand.Alors que l’animatrice a depuis “30 ans de télévision” “systématiquement” poursuivi toutes les photos d’elle – ce que Mimi Marchand est bien placée pour savoir -, assène Karine Le Marchand.”Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet juste Mimi Marchand. Elle avait multiplié les messages pour voir Karine Le Marchand. Puis, de nouveau éconduite, écrit à l’animatrice: “Ce sera trop tard… c’est dommage pour la petite”.

Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi comme “une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi …

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Au tribunal, la redoutable Mimi Marchand qui a agi “comme une idiote”

Elle est arrivée au tribunal précédée de sa réputation de papesse redoutée de la presse people, communicante de l’ombre des puissants… Mais à la barre, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, Mimi Marchand ne fait que de se désoler d’avoir agi “comme une idiote”.”Malgré le métier que je fais, j’ai une morale”, assure Mimi Marchand de sa petite voix rauque à peine audible, sans sembler convaincre ni émouvoir quiconque dans la salle d’audience. Ça fait une petite heure qu’elle s’explique et Karine Le Marchand a déjà soufflé une dizaine de fois, incrédule, consternée ou furieuse de ce qu’elle entend.Quant à la présidente, elle dit directement: “Franchement Mme Marchand, j’ai du mal à vous suivre”.Les faits: en février 2020, la fille mineure de Karine Le Marchand se retrouve en garde à vue pour acquisition de cannabis. L’un des paparazzi habituels de Mimi Marchand planque devant le commissariat en espérant que sa célèbre mère vienne la chercher. Quand il se rend compte que l’animatrice de “L’amour est dans le pré” est dans une campagne suisse, le plan perd de son intérêt: les photos d’une mineure seule, “c’est invendable”. A la barre Mimi Marchand assure qu’elle n’a jamais réclamé ces photos, au contraire: “j’étais très contrariée car elle était mineure et Karine, à l’époque, est une amie”. Derrière elle, l’animatrice nie vigoureusement de la tête.”Je lui dis +tu m’envoies ça tout de suite, il faut pas que ça fuite+”, soutient encore devant le tribunal la petite femme blonde de 78 ans, vêtue d’un ensemble bleu marine en velours satiné.Mimi Marchand avait ensuite alerté Karine Le Marchand, la rassurant en disant qu’elle avait tout “bloqué” en donnant “3.000 euros” au photographe.Pourquoi faire ça puisque les photos sont invendables ? Et n’a-t-elle pas toute confiance en ce photographe – le célèbre paparazzo Sébastien Valiela – avec qui elle travaille depuis 25 ans ?”Je préfère les récupérer”, bafouille Mimi Marchand. “Je suis une idiote”, lâche-t-elle, à plusieurs reprises. – “Sauveuse” -Une assertion difficile à croire, vu le profil de la puissante patronne de l’agence Bestimage, celle qui connaît tout le monde, a longtemps été proche de Nicolas Sarkozy, puis de Brigitte et Emmanuel Macron dont elle a organisé nombre de “fausses paparazzades” notamment en “maillot de bain sur la plage” comme le décrit Sébastien Valiela, également jugé. “C’est pas secret”.Il est catégorique: elle “voit passer une série de photos” pas à l’avantage d’un de ses célèbres amis, “elle peut intercepter et empêcher que ça sorte”.Elle “arrive en sauveuse”, “attire la sympathie de la personne”, ce qui peut lui être utile ensuite, explique-t-il.La présidente feint de s’interroger: pourquoi faire ça avec Karine Le Marchand puisque personne n’achèterait la photo d’une mineure ?”Peut-être que Karine Le Marchand ne sait pas que cette photo n’est pas vendable. Et elle pense +merci+”, imagine le photographe.”Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait effectivement écrit Karine Le Marchand, avant de lui donner 1.600 euros (le maximum qu’elle avait pu retirer au distributeur), promettant de compléter rapidement.A la barre, Mimi Marchand concède avoir voulu faire sa “maligne” devant Karine Le Marchand. Se traite à nouveau d'”idiote” d’avoir accepté cet argent. “Vous ne refusez pas quand elle vous les donne, et vous ne refusez pas non plus quand elle vous propose un complément”, quelques mois plus tard, fait remarquer la présidente. “Peut-être que je considère que c’est bien qu’elle pense qu’elle a une dette”, admet Mimi Marchand. – “Pour une paparazzade arrangée ?”, s’étonne la présidente.  – “Qu’elle n’acceptait jamais”, se reprend Mimi Marchand. Ça ne l’avait pas empêchée de tenter: “On peut pas faire des photos de toi, toujours très belle à la plage, seule mais bien gaulée ?”, avait-elle écrit. Karine Le Marchand avait refusé. Et finit par signaler à la police qu’elle se sentait “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrêtait pas de lui demander de la rappeler alors qu’elle manquait de temps. “Ce sera trop tard”, avait envoyé Mimi Marchand. “C’est dommage pour la petite”.

Cryptomonnaies: vague d’interpellations et nouvelle tentative d’enlèvement déjouée

Grande avancée dans le cadre des enquêtes sur les enlèvements récents dans le milieu des cryptomonnaies: 24 personnes sont en garde à vue au total depuis le début de semaine et une nouvelle tentative de kidnapping, lundi près de Nantes, a été déjouée.Ces vingt-quatre personnes ont été interpellées lundi et mardi dans l’enquête menée par la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris portant sur la tentative d’enlèvement le 13 mai, dans le 11e arrondissement de Paris, visant la fille et le petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium.Le ministère public a précisé qu’il communiquerait à nouveau à l’issue des gardes à vue, “probablement vendredi”, et a critiqué comme souvent “les publications d’éléments du dossier” dans les médias qui “nuisent au bon déroulement et à la sérénité des investigations”.Ce 13 mai au matin, une vidéo virale avait fait le tour des réseaux sociaux.Tournée peu après 8h, on y voyait une femme et un enfant, qui se sont avérés être liés au dirigeant de la plateforme d’échange de cryptomonnaies, échapper à un enlèvement en pleine rue par quatre personnes masquées, notamment grâce à l’intervention du compagnon de la femme.Dans cette séquence spectaculaire, les victimes se sont défendues et ont réussi à mettre en fuite les ravisseurs.Entre lundi et mardi, “tout le commando a été interpellé”, a indiqué la source proche du dossier.Signe qu’une menace forte pèse sur ce secteur, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB), avec l’appui notamment de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), ont réussi à déjouer in extremis lundi en Loire-Atlantique un projet d’enlèvement, selon une source proche du dossier, confirmant les informations de différents médias.Le 1er mai, déjà, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait été enlevé par quatre hommes cagoulés, dans le 14e arrondissement de Paris.La victime, blessée par les ravisseurs et pour laquelle une rançon de plusieurs millions d’euros avait été réclamée, a été libérée 58 heures plus tard lors d’un assaut de la BRI dans un pavillon de l’Essonne où elle était séquestrée. – Enquête “d’anthologie” -Dans ce dossier, six suspects ont été mis en examen, selon une autre source. Au moins cinq d’entre eux, âgés de 18 à 26 ans, sont poursuivis pour extorsion en bande organisée, enlèvement et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée.Une source proche avait déjà évoqué début mai auprès de l’AFP une enquête “hors norme” et d'”anthologie” avec une centaine de policiers mobilisés, issus de plusieurs services de police judiciaire.Ces interpellations et cet enlèvement déjoué sont les derniers épisodes en date d’une série de rapts ou de tentatives dans le secteur des cryptomonnaies, qui avait commencé fin janvier avec le kidnapping à leur domicile à Méreau (Cher) du confondateur de Ledger David Balland et de sa compagne.Séquestré à Châteauroux, David Balland avait été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, autre cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie.”Réussir en France, que ce soit dans les crypto-actifs ou ailleurs, c’est se coller une cible dans le dos”, a récemment déploré M. Larchevêque, cofondateur de Ledger qui conçoit et commercialise des portefeuilles de cryptomonnaies. “Ces criminels n’ont plus aucune limite”, avait-il estimé sur X.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Mi-mai, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a réuni les professionnels du secteur pour “prendre ensemble des mesures pour les protéger”.Sans en donner le détail, le ministère avait évoqué une “collaboration renforcée” entre forces de l’ordre et professionnels du secteur avec notamment “un accès prioritaire au numéro d’appel d’urgence 17” et une “consultation de sûreté de leurs domiciles par les référents sûreté de la police et de la gendarmerie nationales”.