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Enquête ouverte sur le financement par Arte des documentaires de Bernard-Henri Lévy

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte après un signalement du député LFI Aymeric Caron sur le financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy alors qu’il est président du conseil de surveillance de la chaîne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.”Il semble qu’Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape …

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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

Le secteur français du jeu vidéo s’est mis en pause jeudi, le temps d’une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois.Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis …

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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

Le secteur français du jeu vidéo s’est mis en pause jeudi, le temps d’une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois.Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis près de deux ans, marquée par des vagues de licenciements et des fermetures de studios.A l’appel du Syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des rassemblements ont eu lieu dans près d’une dizaine de villes, dont Paris, Bordeaux, Lyon et Rennes. D’autres organisations syndicales avaient rejoint cet appel, y compris à l’étranger, comme au studio du géant français Ubisoft à Barcelone, en Espagne.Le STJV a salué “une journée historique”, avec “des grèves dans trois pays” et “plus de 1.000 personnes à nos rassemblements en France”. “Le rapport de force a changé”, a-t-il estimé sur X.A Paris, où l’on comptait près d’une centaines de personnes, Max Robert, développeur informatique de 29 ans, estime que “c’est important de se mobiliser” face à “une crise historique”, dans un secteur qui emploie entre 12.000 et 15.000 personnes en France.Parmi les revendications: l’arrêt des licenciements, de meilleures conditions de travail et plus de transparence sur le fonctionnement et les finances des entreprises.A Montpellier, une quarantaine de salariés du secteur, l’un des moteurs économiques de la région, se sont rassemblés devant l’entrée du siège local d’Ubisoft, où travaillent quelque 470 personnes.Pour Erwin Besnault, dont le métier consiste à tester la qualité des jeux, “on a trop longtemps joué sur l’excuse du métier passion et de la jeunesse de l’industrie pour accepter les sacrifices. Aujourd’hui, les gens sont cramés”.”La mobilisation est super importante parce que le milieu de l’industrie du jeu vidéo va vraiment très, très mal en ce moment, même à l’international. On parle de plus de 14.000 licenciements en 2024, dont des centaines en France. Et, là, 2025 commence déjà sur les chapeaux de roue”, a souligné de son côté Gaëtan Lebègue, programmeur et membre du STJV, à Lyon où se sont réunies une soixantaine de personnes.- Studios en difficulté -Ces derniers mois, plusieurs acteurs du secteur ont été touchés par d’importants mouvements sociaux, jusqu’ici plutôt rares dans cette industrie.En octobre, le mastodonte Ubisoft, qui emploie près de 18.000 personnes dans le monde (4.000 en France), a vu près d’un millier de salariés se mobiliser pour protester contre un changement de politique sur le télétravail.Après plusieurs lancements décevants, le groupe a annoncé jeudi avoir enregistré au 3e trimestre un chiffre d’affaire quasiment divisé par deux, entre le report au 20 mars de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, et les mauvaises ventes à Noël de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws”.Autre acteur en position délicate, le studio Don’t Nod a fait face à plusieurs jours de grève après l’annonce d’un plan de licenciements, qui verrait le départ de 69 employés sur les quelque 250 à Paris.Depuis, un accord a été signé pour “privilégier les départs volontaires et limiter les départs contraints”, a indiqué la direction à l’AFP, “après une période de fortes tensions sociales”.- “Gueule de bois” -En septembre, plusieurs employés des studios Spiders et Kylotonn, propriétés de l’éditeur français Nacon, ont aussi fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail, s’alarmant des risques de burn-out et d’une désorganisation des plannings.Longtemps considéré comme un secteur “créatif et artisanal”, le jeu vidéo est désormais “une industrie comme les autres”, estime l’économiste spécialiste des industries culturelles Julien Pillot.Pour lui, “des centaines, voire des milliers” de ses salariés “se réveillent avec la gueule de bois” car “ils se rendent compte que ce sont devenus des ouvriers comme les autres”.Mais au-delà de la réalité économique difficile, cette grève a aussi voulu mettre en lumière certaines dérives.Le STJV a partagé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux de nombreux témoignages anonymes d’employés de l’industrie, illustrant selon lui l’ambiance toxique et le sexisme régnant dans certaines entreprises.Créé en 2017 et présent dans une vingtaine de studios français, le syndicat dit observer une hausse “exponentielle” du nombre de ses adhérents, qui devrait bientôt atteindre le millier. kf-cte-mkr-str-siu/may/reb/as

Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces …

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Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces chiffres décevants sont le reflet du report au 20 mars de la sortie de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, initialement prévu pour le 15 novembre, et sur lequel le groupe mise beaucoup.Ubisoft pâtit également du succès en demi-teinte de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws” sur la période de Noël, qui “n’a pas répondu aux attentes” de l’éditeur, a indiqué jeudi le directeur financier du groupe Frédérick Duguet, lors d’une conférence de presse.Concernant les “réservations nettes” (“net bookings”), indice de référence du groupe qui désigne les ventes hors revenus différés, elles ont chuté de 51,8% au troisième trimestre, à 301,8 millions d’euros, “conforme à l’objectif révisé” en janvier du groupe.Ubisoft espère rebondir au dernier trimestre avec la sortie de “Assassin’s Creed Shadows”, dont les précommandes “affichent une bonne dynamique, à un niveau comparable à celles d’+Assassin’s Creed Odyssey+”, qui figure au 2e rang des plus grands succès de la franchise, fait valoir Ubisoft.Avec ce nouvel opus qui se déroule dans le Japon médiéval – une demande de longue date des fans – “nous voulons égaler la performance de +Assassin’s Creed Valhalla+”, jeu le plus vendu de cet univers, “dont Odyssey a été très proche en termes de quantité vendue”, a affirmé M. Duguet.L’éditeur espère retrouver des couleurs sur sa prochaine année fiscale, comptant notamment sur les ventes de “Shadows” et du nouveau contenu pour son jeu de tir “Rainbow Six Siege”.Frédérick Duguet a également rappelé qu’Ubisoft comptait sortir “chaque année” des produits en lien avec l’univers Assassin’s Creed.- “Choix difficiles” -Jeudi, l’éditeur a également été touché par le journée de grève nationale lancée dans le secteur du jeu vidéo – alors que plusieurs journées de mobilisation ont agité ses studios français l’an dernier, au sujet notamment des salaires et du télétravail.Début 2023, le groupe a entamé un plan de réduction des coûts. Il compte désormais dépasser les 200 millions d’euros prévus cette année et “poursuivre ces efforts” l’an prochain.L’éditeur a annoncé ces derniers mois plusieurs fermetures de studios, notamment aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni, et a débranché son jeu de tir en ligne “XDefiant”, faute d’audience, menant au licenciement de plus de 450 employés.Des choix “difficiles mais nécessaires”, a affirmé le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot, cité dans le communiqué.Sur fonds de rumeurs de rachat, il a également indiqué en janvier étudier plusieurs “options” concernant son avenir et a lancé un processus en ce sens, sur lequel Ubisoft n’a pas souhaité donné plus de détails jeudi.L’éditeur, qui employait 18.666 salariés dans le monde fin septembre et environ 4.000 en France, pourrait faire l’objet d’un rachat conjoint par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, aux commandes du groupe.Tencent, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022 pour garder la main sur l’entreprise, détient près de 10% du capital, tandis que la famille en possède autour de 14%.Mais d’autres géants du jeu vidéo pourraient être intéressés, comme Savvy Games, groupe détenu par le très puissant Fonds d’investissement public saoudien, avec qui Ubisoft aurait noué un partenariat, selon des informations du journal Les Échos.Également interrogé sur d’éventuelles retombées positives de la sortie en 2025 de la Switch 2, le très attendu successeur de la console phare de Nintendo, Ubisoft n’a pas souhaité répondre.

Musk retirera son offre d’achat d’OpenAI si elle garde son statut d’organisation à but non lucratif

Elon Musk renoncera à son offre d’achat d’OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars si le conseil d’administration de la start-up garde un modèle d’organisation à but non lucratif, selon des documents judiciaires déposés mercredi.Lundi, Elon Musk a proposé de racheter la start-up à l’origine de l’agent conversationnel ChatGPT. Le patron d’OpenAI Sam …

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Musk retirera son offre d’achat d’OpenAI si elle garde son statut d’organisation à but non lucratif

Elon Musk renoncera à son offre d’achat d’OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars si le conseil d’administration de la start-up garde un modèle d’organisation à but non lucratif, selon des documents judiciaires déposés mercredi.Lundi, Elon Musk a proposé de racheter la start-up à l’origine de l’agent conversationnel ChatGPT. Le patron d’OpenAI Sam Altman a rapidement rejeté l’offre, indiquant que la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative n’était “pas à vendre”. “Si le conseil d’administration d’OpenAI, Inc. est prêt à préserver la mission de l’organisation à but non lucratif et à accepter de retirer le signe +à vendre+ de ses actifs en stoppant sa transition, (Elon) Musk retirera son offre”, selon les documents.OpenAI fonctionne actuellement à travers une structure hybride, en tant qu’organisation à but non lucratif avec une branche à but lucratif.Le passage à un modèle à but lucratif, que M. Altman considère comme crucial pour le développement de l’entreprise, a exacerbé les tensions avec M. Musk.Elon Musk et Sam Altman faisaient tous les deux partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Trois ans plus tard, M. Musk a quitté l’entreprise, OpenAI évoquant “un futur conflit potentiel pour Elon… alors que Tesla”, dont Elon Musk est le patron, “continue à se focaliser sur l’IA.”Les coûts considérables liés à la conception, à l’entraînement et au déploiement des modèles d’IA ont contraint l’entreprise à rechercher une nouvelle structure qui donnerait aux investisseurs une participation au capital et offrirait une gestion plus stable.Le passage à une société à but lucratif traditionnelle nécessite l’approbation des autorités de Californie et du Delaware. Les juges devront décider combien vaut la branche à but non lucratif d’OpenAI, qui deviendra un des actionnaires de l’entreprise.Les investisseurs actuels préfèrent une valorisation plus faible afin de rentabiliser leurs parts dans la nouvelle société.La dernière manœuvre d’Elon Musk pour saper son ancien allié est intervenue peu après l’apparition de Sam Altman à la Maison-Blanche, annonçant sa participation à Stargate, un projet privé d’infrastructure d’IA parrainé par Donald Trump en partenariat avec la société japonaise SoftBank.Elon Musk, qui joue un rôle central au sein de la nouvelle administration Trump, a immédiatement critiqué ce projet à 500 milliards de dollars, affirmant que le financement n’était pour l’instant pas assuré, dans une apparente rupture avec le président américain.

Marianne “veut être vendu”, assurent ses journalistes

Le magazine Marianne “veut être vendu”, plaide jeudi l’instance représentative de ses journalistes, en appelant son propriétaire, le groupe CMI France, à accepter une “offre de reprise” qui vise à transformer le journal en société coopérative.”C’est l’histoire d’un journal qui veut être vendu. Vous avez bien lu: vendu. (…) D’habitude, les salariés se battent pour …

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Marianne “veut être vendu”, assurent ses journalistes

Le magazine Marianne “veut être vendu”, plaide jeudi l’instance représentative de ses journalistes, en appelant son propriétaire, le groupe CMI France, à accepter une “offre de reprise” qui vise à transformer le journal en société coopérative.”C’est l’histoire d’un journal qui veut être vendu. Vous avez bien lu: vendu. (…) D’habitude, les salariés se battent pour ne pas être cédés. Pas nous”, écrit la société des rédacteurs (SRM) de Marianne dans une tribune publiée par Le Monde.La SRM soutient un projet de reprise mené par un groupe d’investisseurs formé autour de l’économiste Jean-Claude Delgènes. Cette offre est “portée par des investisseurs issus de l’économie sociale et solidaire et du monde mutualiste”, et “vise à terme à faire de l’entreprise Marianne une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)”, selon la SRM.Propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, CMI France a échoué à deux reprises à vendre Marianne ces derniers mois.En juillet, CMI avait cessé les discussions pour une reprise de Marianne par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, puis en novembre celles engagées avec l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Le premier avait été rejeté par la rédaction après la révélation par Le Monde d’accointances avec l’extrême droite. Le second avait suscité des craintes quant à l’indépendance éditoriale.Mercredi, la SRM a indiqué sur le réseau social X qu’une première offre de rachat formulée par M. Delgènes et ses partenaires avait été refusée par CMI, et qu’une deuxième, “mieux-disante”, allait être formulée.Le statut de SCIC permettrait à Marianne de fonctionner “de la façon la plus indépendante qu’il soit”, juge la SRM.Ce statut prévoit, selon elle, “la soumission de la nomination ou de la révocation de la direction de la rédaction à un vote réunissant 60% des journalistes, ainsi que l’adoption d’une charte éthique interdisant toute intervention des actionnaires sur le contenu du magazine”.En décembre, CMI France a nommé Frédéric Taddeï à la tête de Marianne à partir de mars, en remplacement de Natacha Polony. Pour travailler à son côté, la journaliste de Libération Ève Szeftel a été recrutée début janvier comme directrice de la rédaction.Jean-François Kahn, qui avait cofondé Marianne en 1997, est mort fin janvier à 86 ans.

Scarlett Johansson appelle à mieux encadrer l’IA après une vidéo truquée

L’actrice Scarlett Johansson a appelé le gouvernement américain à mieux encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo manipulée la mettant en scène avec d’autres célébrités, sans leur consentement.Elle apparaît dans cette vidéo, avec une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le rappeur Drake, l’actrice Mila Kunis ou …

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