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Marianne “veut être vendu”, assurent ses journalistes

Le magazine Marianne “veut être vendu”, plaide jeudi l’instance représentative de ses journalistes, en appelant son propriétaire, le groupe CMI France, à accepter une “offre de reprise” qui vise à transformer le journal en société coopérative.”C’est l’histoire d’un journal qui veut être vendu. Vous avez bien lu: vendu. (…) D’habitude, les salariés se battent pour ne pas être cédés. Pas nous”, écrit la société des rédacteurs (SRM) de Marianne dans une tribune publiée par Le Monde.La SRM soutient un projet de reprise mené par un groupe d’investisseurs formé autour de l’économiste Jean-Claude Delgènes. Cette offre est “portée par des investisseurs issus de l’économie sociale et solidaire et du monde mutualiste”, et “vise à terme à faire de l’entreprise Marianne une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)”, selon la SRM.Propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, CMI France a échoué à deux reprises à vendre Marianne ces derniers mois.En juillet, CMI avait cessé les discussions pour une reprise de Marianne par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, puis en novembre celles engagées avec l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Le premier avait été rejeté par la rédaction après la révélation par Le Monde d’accointances avec l’extrême droite. Le second avait suscité des craintes quant à l’indépendance éditoriale.Mercredi, la SRM a indiqué sur le réseau social X qu’une première offre de rachat formulée par M. Delgènes et ses partenaires avait été refusée par CMI, et qu’une deuxième, “mieux-disante”, allait être formulée.Le statut de SCIC permettrait à Marianne de fonctionner “de la façon la plus indépendante qu’il soit”, juge la SRM.Ce statut prévoit, selon elle, “la soumission de la nomination ou de la révocation de la direction de la rédaction à un vote réunissant 60% des journalistes, ainsi que l’adoption d’une charte éthique interdisant toute intervention des actionnaires sur le contenu du magazine”.En décembre, CMI France a nommé Frédéric Taddeï à la tête de Marianne à partir de mars, en remplacement de Natacha Polony. Pour travailler à son côté, la journaliste de Libération Ève Szeftel a été recrutée début janvier comme directrice de la rédaction.Jean-François Kahn, qui avait cofondé Marianne en 1997, est mort fin janvier à 86 ans.

Scarlett Johansson appelle à mieux encadrer l’IA après une vidéo truquée

L’actrice Scarlett Johansson a appelé le gouvernement américain à mieux encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo manipulée la mettant en scène avec d’autres célébrités, sans leur consentement.Elle apparaît dans cette vidéo, avec une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le rappeur Drake, l’actrice Mila Kunis ou …

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Scarlett Johansson appelle à mieux encadrer l’IA après une vidéo truquée

L’actrice Scarlett Johansson a appelé le gouvernement américain à mieux encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo manipulée la mettant en scène avec d’autres célébrités, sans leur consentement.Elle apparaît dans cette vidéo, avec une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le rappeur Drake, l’actrice Mila Kunis ou encore le réalisateur Steven Spielberg. Tous y sont vêtus d’un t-shirt blanc portant le prénom du rappeur Kanye West, surmonté d’une étoile de David au centre d’un doigt d’honneur.La séquence truquée se termine par deux messages: “Trop c’est trop” et “Rejoignez la lutte contre l’antisémitisme”.La diffusion de cette vidéo a commencé dans le sillage de provocations et publications antisémites sur X du rappeur américain Kanye West, qui se fait désormais appeler “Ye”. Le site web de sa marque de mode Yeezy a récemment été désactivé après qu’il a commencé à y vendre des t-shirts avec une croix gammée.Contacté par l’AFP, l’utilisateur du compte Instagram oribejerano_ai, à l’origine de la vidéo et se présentant comme un expert en IA, a confirmé avoir réalisé ce trucage. Il diffuse régulièrement des images de ce type, mettant en scène des célébrités.Un avertissement a été ajouté par Instagram sous la séquence, afin de prévenir les internautes qu’elle avait été générée à l’aide d’IA.”Cette vidéo, qui circule massivement en ligne, ne cesse de prendre de l’ampleur”, a déploré Scarlett Johansson, dans un communiqué cité mercredi par plusieurs médias américains. Elle y indique avoir été “alertée” par son entourage de l’existence de cette séquence utilisant son image “pour répondre à une déclaration antisémite”.Tout en précisant être “une femme juive qui ne tolère ni l’antisémitisme ni aucun discours de haine”, elle souligne dans son communiqué l’urgence d’une réglementation face aux dérives de l’IA, qui facilite la création et la diffusion massive de contenus trompeurs.L’actrice exhorte le gouvernement américain à faire de cette question “une priorité absolue”.”Le danger du discours de haine amplifié par l’IA constitue une menace bien plus grande qu’un individu isolé assumant ses actes”, a-t-elle ajouté, sans mentionner directement Kanye West.”Nous devons dénoncer les abus de l’IA, quel que soit le message véhiculé, sous peine de perdre notre emprise sur la réalité.”En mai 2024, Scarlett Johansson avait accusé OpenAI d’avoir utilisé sa voix pour ChatGPT. Face à la polémique, l’entreprise de Sam Altman avait finalement modifié la voix du chatbot.

Frais de port sur les livres: Amazon remporte une manche

Le géant du commerce en ligne Amazon, qui conteste l’obligation légale d’expédier ses livres avec des frais de port, a remporté une manche mercredi devant le Médiateur du livre, autorité indépendante qui a validé certains de ses arguments.Ce conciliateur, qui donne un premier avis sur les litiges relatifs à la loi sur le prix unique du livre, a estimé que Amazon pouvait livrer gratuitement “sous de strictes conditions”.Le différend oppose Amazon France d’un côté et une alliance de commerces qui vendent des livres de l’autre côté: libraires, enseignes culturelles et maisons de la presse.Depuis octobre 2023, toutes les expéditions de livres neufs à un particulier en France, jusqu’à 35 euros, s’accompagnent obligatoirement de frais de port de 3 euros minimum.Le but est d’inciter les Français à acheter leurs livres dans des commerces physiques, où le même prix est affiché partout, au détriment de vendeurs en ligne, principalement Amazon dont la librairie fut historiquement le premier marché.Depuis novembre 2024, Amazon a mis en place une parade. Il applique la gratuité si la commande est retirée dans l’enceinte de supermarchés ou hypermarchés qui vendent des livres, soit à l’accueil, soit dans un casier Amazon.”C’est un contournement de la législation”, a estimé la ministre de la Culture, Rachida Dati.Saisi par le ministère, le Médiateur du livre, Jean-Philippe Mochon, a rendu un avis plus nuancé.La livraison gratuite “semble pouvoir être conforme à la loi pour autant que l’acte de retrait est véritablement effectué auprès d’un commerce (caisses, accueil client) qui vend effectivement des livres”, écrit-il.Le Médiateur du livre, en revanche, rejette les “retraits gratuits en casiers automatiques, que la loi ne semble pas autoriser”.Cet avis ne met pas nécessairement fin au litige, les parties concernées ayant la possibilité de saisir la justice pour trancher.

Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier. Un …

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Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier. Un conseil d’administration de la LFP a été convoqué en urgence mercredi à 17h30 pour évoquer la question des droits TV et “une situation malheureusement urgente”, selon les mots de Vincent Labrune, le président de l’instance, dans son mail de convocation envoyé mardi soir.DAZN doit verser vendredi 14 février la quatrième échéance prévue dans le contrat qu’elle a conclu cet été avec la LFP. Mais la plateforme menace de ne pas le faire, invoquant des conditions d’exploitation difficiles en partie liées au piratage et au manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1” qu’elle vend à ses abonnés. Ce dont la LFP se défend, enjoignant la plateforme britannique à honorer sa part du contrat. La Ligue estime toutefois que la situation actuelle diffère de celle de 2020 quand Mediapro, le détenteur d’une partie des droits de la L1 à l’époque contre environ 800 millions d’euros par saison, s’était placé sous la protection du droit de la faillite et n’avait pu assurer ses paiements. Cette fois, DAZN a placé sous séquestre les 35 millions d’euros restant à payer pour l’échéance de février, selon une source proche du dossier.      Si les deux parties ont refusé de s’exprimer publiquement, elles continuent néanmoins de discuter du litige qui les oppose, selon plusieurs sources proches du dossier.    Dans un entretien au Parisien le 19 décembre dernier, Vincent Labrune assurait souhaiter “le succès de DAZN à tout prix”, tout en reconnaissant que le diffuseur avait “peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs”.Selon plusieurs sources, DAZN compterait autour de 500.000 abonnés, bien loin des 1,5 million d’abonnés qu’elle espérait séduire en se lançant en début de saison.Si elle n’atteignait pas ce nombre en décembre 2025, la plateforme de streaming sportif dispose d’une clause pour dénoncer son contrat avec la LFP qui court normalement jusqu’en 2029. La Ligue a également le droit de rompre le contrat qui la lie à DAZN au même moment. 

C’est lui ou la “faillite”: Musk, invité surprise dans le Bureau ovale

Il fera des “erreurs”, il diffusera des informations “fausses” mais il sauvera l’Amérique de la “faillite”: Elon Musk, dans le Bureau ovale, son petit garçon sur les épaules, a défendu son action sous l’oeil protecteur de Donald Trump.Le président américain, passé maître dans l’art du rebondissement médiatique, a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes …

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C’est lui ou la “faillite”: Musk, invité surprise dans le Bureau ovale

Il fera des “erreurs”, il diffusera des informations “fausses” mais il sauvera l’Amérique de la “faillite”: Elon Musk, dans le Bureau ovale, son petit garçon sur les épaules, a défendu son action sous l’oeil protecteur de Donald Trump.Le président américain, passé maître dans l’art du rebondissement médiatique, a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes mardi après-midi.Convoqués pour le voir signer des décrets, ces derniers tombent nez à nez avec l’homme le plus riche du monde, tout de noir vêtu, debout aux côtés du chef de l’Etat dans le Saint des saints du pouvoir exécutif américain.Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, Elon Musk a pris d’assaut le gouvernement fédéral, suscitant une rafale de recours en justice et de critiques. Il s’en explique pendant une session de questions-réponses étonnante. Coiffé d’une casquette noire avec le slogan “Make America Great Again”, un pendentif orné d’une fusée autour du cou, le patron de Tesla et SpaceX, propriétaire du réseau social X, se lance dans une explication, parfois assez technique, de l’action de sa commission extragouvernementale “DOGE”, chargée de tailler dans la dépense publique.”Nous avons un déficit de 2.000 milliards de dollars et si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite”, assure-t-il. Les Américains “ont voté pour une réforme majeure du gouvernement, et c’est ce qu’ils vont avoir”.- “Haut QI” -De temps en temps, Elon Musk s’interrompt pour essayer de distraire “X”, le fils qu’il a eu avec la musicienne Grimes et que Donald Trump décrit comme un enfant à “haut QI”.Babillant par moments, juché sur les épaules de son père ou assis par terre, le garçonnet de 4 ans, de son nom complet “X Æ A-12”, ne semble pas excessivement impressionné par les objectifs braqués sur lui.Il se gratte le nez ou joue avec les oreilles de son père, qui finit par le confier à une femme présente dans la salle pour qu’elle l’accompagne au dehors.Elon Musk est interrogé sur les critiques de l’opposition démocrate, qui lui reproche de mener un braquage illégal de l’Etat fédéral, ou sur les risques de conflits d’intérêt, lui qui a de très gros contrats avec le gouvernement.Le multimilliardaire ne s’offusque pas.Plaisantant sur l’attention dont DOGE est l’objet, il dit subir l’équivalent d’un “examen de proctologie chaque jour”.Il assure aussi que son action, qui se déroule dans un cadre légal incertain, est d’une “transparence maximale” et assume d’appliquer à la réforme du gouvernement les méthodes musclées dont il est adepte pour ses entreprises.- Préservatifs -“Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement”, lance-t-il.Calé derrière son bureau, Donald Trump suit la prestation de l’entrepreneur hyperactif avec un air impassible. La mise en scène se veut-elle une réponse à la dernière couverture du magazine Time, qui présentait Elon Musk trônant derrière le même bureau?Il est clair en tout cas que celui qui est parfois surnommé “président Musk” par ses détracteurs joue là la partition de protégé de Trump.Le milliardaire de 78 ans fait quelques commentaires sur les “fraudes”, selon lui massives, dans les dépenses publiques mais pour l’essentiel, il cède ostensiblement le devant de la scène à Elon Musk.Quand une journaliste l’interroge sur une fausse information qu’il avait propagée, concernant un prétendu envoi massif de préservatifs financés par les Etats-Unis dans la bande de Gaza, l’homme le plus riche du monde ne se démonte pas.”Certaines des choses que je vais dire seront fausses et devraient être corrigées”, lance le propriétaire de X, beaucoup plus policé que sur son réseau, où il bombarde ses 217 millions d’abonnés de messages au ton souvent agressif.La “transparence” promise a toutefois ses limites. Chose extraordinaire, aucun journaliste de la grande agence de presse AP n’a été admis dans le Bureau ovale pour cette conférence de presse surprise.Véritable institution de la presse américaine, AP a expliqué avoir été privée d’accès parce qu’elle refuse d’écrire “Golfe d’Amérique” au lieu de “Golfe du Mexique”, comme le réclame Donald Trump.

Près de 130 millions d’Américains ont regardé le Super Bowl, nouveau record d’audience

Quelque 127,7 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis ont regardé dimanche, sur le câble ou en streaming, les Eagles de Philadelphie remporter le Super Bowl avec Taylor Swift et Donald Trump en tribunes, soit la plus grosse audience jamais atteinte dans le pays, selon un communiqué du cabinet Nielsen mardi.Selon Nielsen, un pic d’audience a été …

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