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Les tactiques d’Elon Musk chez Twitter appliquées au gouvernement américain

Alors qu’Elon Musk et ses collaborateurs ont pris le contrôle du système de paiement du Trésor américain, les suppressions d’emplois massives et autres bouleversements qu’il a imposés chez Twitter (devenu X) pourraient donner un aperçu de ce à quoi les fonctionnaires peuvent s’attendre.Patron de Tesla et SpaceX, personne la plus riche du monde, Elon Musk …

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Les tactiques d’Elon Musk chez Twitter appliquées au gouvernement américain

Alors qu’Elon Musk et ses collaborateurs ont pris le contrôle du système de paiement du Trésor américain, les suppressions d’emplois massives et autres bouleversements qu’il a imposés chez Twitter (devenu X) pourraient donner un aperçu de ce à quoi les fonctionnaires peuvent s’attendre.Patron de Tesla et SpaceX, personne la plus riche du monde, Elon Musk a été chargé par le président Donald Trump de piloter une commission à “l’efficacité gouvernementale” (Doge) pour tailler dans les budgets.Le Trésor distribue les fonds fédéraux, y compris 6.000 milliards de dollars par an pour la sécurité sociale, l’assurance santé Medicare, les salaires des fonctionnaires et d’autres paiements essentiels. Ryan Mac, co-auteur d’un livre sur la façon dont Elon Musk a transformé Twitter depuis qu’il a racheté le réseau social fin 2022 (“Character Limit : How Elon Musk Destroyed Twitter”), a expliqué à l’AFP ce que l’implication du magnat pourrait signifier pour les grandes agences fédérales. Question : Qu’est-ce que Musk a fait de Twitter ?Réponse : “Elon Musk considérait Twitter comme une entreprise hypertrophiée mal gérée.Il s’est présenté comme un grand spécialiste de la réduction des coûts et a appliqué les mêmes principes qu’il avait déjà mis en place chez Tesla et SpaceX.Nous en voyons aujourd’hui les conséquences. Plus de 80 % des employés du groupe sont partis, ont été mis à pied ou licenciés. Les coûts ont été sévèrement réduits, ce qui a entraîné une baisse des revenus. Il se sert des mêmes tactiques au gouvernement américain.”Est-ce qu’il dépouille les fonds ?”De la même manière que Musk a réduit à zéro les budgets de Twitter, il est en train de le faire avec toute agence fédérale à laquelle il s’intéresse. (Avec ses collaborateurs), ils annihilent tel frais ou telle dépense, puis l’employé responsable du budget en question doit expliquer pourquoi il est nécessaire. Ils reconstituent le budget sur cette base en essayant de trouver au passage des économies à faire.C’est une méthode que nous avons observée chez Twitter et qui est maintenant déployée au sein du gouvernement. Nous voyons les mêmes noms de personnages, des gens comme Steve Davis, le bras droit d’Elon, qui est venu chez Twitter pour réduire les coûts. Il fait maintenant partie de la commission Doge.”Les ingénieurs vont-ils prendre le pouvoir ?”Elon Musk est animé par l’idée que les ingénieurs doivent prendre les décisions ; tous les autres doivent soit les aider à construire, soit s’écarter de leur chemin.C’est la raison pour laquelle on commence à voir de jeunes ingénieurs arriver dans ces agences pour superviser des choses. Je m’attends également à ce qu’il y ait des +burnout+ (épuisement professionnel) et à ce que des personnes qui se sont initialement engagées à travailler avec lui à la commission Doge décident finalement de fuir.C’est un processus d’usure naturelle lorsqu’on travaille avec quelqu’un d’aussi intense que lui. Les gens ne sont plus d’accord ou se lassent du rythme et partent ou sont renvoyés.”Les méthodes d’Elon Musk sont-elles illégales ?”Musk pense que les lois peuvent être remises en question. Si vous lui dites qu’il ne peut pas faire quelque chose, il demande pourquoi pas.On commence cependant à voir un petit changement dans sa stratégie. Le courriel intitulé “bifurcation” (envoyé à 2 millions de fonctionnaires pour leur proposer un plan de départ, ndlr) est similaire à celui envoyé aux employés de Twitter après son rachat. Mais chez Twitter, il avait demandé aux salariés qui voulaient rester de faire preuve d’un dévouement total à leur travail. Les fonctionnaires, eux, doivent choisir de partir. Il a appris de son erreur passée.”Les coupes dans les budgets ont-elles brisé Twitter ?”Il y a eu quelques pannes, notamment quand Ron DeSantis a annoncé sa candidature à la présidence en direct sur un salon audio de la plateforme, c’était assez embarrassant. Mais X est resté en ligne la plupart du temps, et Musk estime donc qu’il a gagné. On peut évidemment évoquer l’effondrement des revenus de l’entreprise, mais le site est resté en ligne, et il considère cela comme une victoire. Le problème, c’est que le budget du gouvernement fédéral n’est pas quelque chose que l’on peut tailler n’importe comment et rétablir si cela ne fonctionne pas. Des gens seront blessés en cours de route. Que se passe-t-il lorsque l’on réduit trop la sécurité sociale ou l’assurance-maladie ? Musk n’a pas construit ces bureaucraties fédérales, mais il essaie quand même de piloter l’avion et de changer le moteur en plein vol.”

Dernier direct de Cyril Hanouna sur C8 le 27 février

L’animateur star de C8 Cyril Hanouna présentera une dernière soirée en direct le 27 février, avant l’extinction de la chaîne le lendemain, selon la grille des programmes publiée mardi. Cyril Hanouna sera aux manettes de TPMP (“Touche pas à mon poste!”) comme chaque jour à partir de 19H05, avant d’enchaîner avec une émission spéciale “TPMP Toute …

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Dernier direct de Cyril Hanouna sur C8 le 27 février

L’animateur star de C8 Cyril Hanouna présentera une dernière soirée en direct le 27 février, avant l’extinction de la chaîne le lendemain, selon la grille des programmes publiée mardi. Cyril Hanouna sera aux manettes de TPMP (“Touche pas à mon poste!”) comme chaque jour à partir de 19H05, avant d’enchaîner avec une émission spéciale “TPMP Toute la vérité” à partir de 21H20.Le lendemain sera diffusée “La grande soirée de C8” jusqu’à minuit, un programme enregistré, pas en direct.La chaîne va s’arrêter le 28 février car l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, n’a pas renouvelé son autorisation d’exploiter une fréquence de la TNT (télévision numérique terrestre).Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna.L’animateur officie également à la radio sur Europe 1, elle aussi dans le giron de M. Bolloré.Il pourrait rejoindre la saison prochaine la chaîne W9 et la station Fun Radio, appartenant toutes deux au groupe M6. Mais le projet suscite des résistances, en raison de sa personnalité polémique. Les discussions sont “avancées”, a assuré vendredi le président de RTL, qui fait aussi partie du groupe M6.De son côté, le président de Canal+, Maxime Saada, a déclaré la semaine dernière que son groupe “continu(ait) à discuter” avec M. Hanouna pour qu’il reste en son sein.”Je vous donnerai ma décision le 27 février lors de la dernière (émission, NDLR)”, a affirmé Cyril Hanouna sur TPMP mardi.”Pour l’instant, je n’ai pas encore pris ma décision mais, quoi qu’il arrive, je veux garder tous les gens qui sont là, qui travaillent avec moi. C’est moi encore qui vais donc essayer de réparer les bêtises qui ont été faites par les institutions”, a-t-il estimé.Avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France sur l’ensemble du mois de janvier, durant lequel elle a touché 44 millions de téléspectateurs, selon les derniers chiffres de Médiamétrie.L’autre chaîne qui s’arrêtera le 28 février, NRJ12, a réalisé une part d’audience de 1% et touché 32 millions de téléspectateurs.Les deux chaînes ont introduit un ultime recours devant le Conseil d’État contre leur arrêt.La webtélé de gauche radicale Le Média, qui avait candidaté pour une fréquence et n’a pas été retenue, a également déposé un nouveau recours contre la décision de l’Arcom. 

L’Australie annonce interdire DeepSeek sur les équipements gouvernementaux

L’Australie a décidé d’interdire le téléchargement des programmes d’intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek sur les équipements gouvernementaux car ils pourraient représenter un “niveau de risque inacceptable en terme de sécurité”, selon une directive publiée mardi par le ministère de l’Intérieur.”Après une analyses des risques et des menaces, j’ai considéré que l’utilisation des produits, …

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L’Australie annonce interdire DeepSeek sur les équipements gouvernementaux

L’Australie a décidé d’interdire le téléchargement des programmes d’intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek sur les équipements gouvernementaux car ils pourraient représenter un “niveau de risque inacceptable en terme de sécurité”, selon une directive publiée mardi par le ministère de l’Intérieur.”Après une analyses des risques et des menaces, j’ai considéré que l’utilisation des produits, des applications et des services internet de DeepSeek représentait un niveau de risque inacceptable en terme de sécurité pour le gouvernement australien”, a écrit la ministre de l’Intérieur, Stephanie Foster, dans cette directive.Les programmes de DeepSeek vont donc être “retirés” mercredi de “tous les équipements fixes et mobiles du gouvernement australien”, a-t-elle ajouté.La jeune société chinoise DeepSeek a stupéfié le milieu de l’intelligence artificielle (IA) en mettant en ligne en janvier son robot conversationnel R1, qui égale ses rivaux américains malgré des coûts, selon l’entreprise, très inférieurs.Néanmoins, l’outil a très vite commencé à susciter des inquiétudes en terme de sécurité, les régulateurs sud-coréen, italien, français et irlandais (ce dernier supervisant plusieurs groupes technologiques au nom de l’Union européenne) ayant demandé des informations sur le traitement des données des utilisateurs par la société chinoise.Taïwan a annoncé pour sa part la semaine dernière interdire à ses fonctionnaires et à des infrastructures-clés d’utiliser les applications de la start-up chinoise, invoquant des risques pour “la sécurité nationale de l’information”.

La liste des invités au sommet sur l’IA de Paris se dessine

Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, présidente de la Commission européenne: la liste des représentants politiques au sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris se précise, même si le flou demeure sur d’autres grands noms de l’écosystème.J.D. Vance, le vice-président américain qui a fait carrière dans la Silicon Valley, représentera les Etats-Unis lors de …

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Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, présidente de la Commission européenne: la liste des représentants politiques au sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris se précise, même si le flou demeure sur d’autres grands noms de l’écosystème.J.D. Vance, le vice-président américain qui a fait carrière dans la Silicon Valley, représentera les Etats-Unis lors de ce sommet organisé les 10 et 11 février, a indiqué mardi à l’AFP une source diplomatique française.Le Premier ministre indien Narendra Modi sera aussi présent, l’Inde ayant été désignée coprésidente du sommet aux côtés de la France.Le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang est attendu, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz.Une centaine de pays seront représentés lors de ce grand raout où se réuniront chefs d’Etat, chefs d’entreprises, scientifiques et membres de la société civile avec le but affiché par le président de la République Emmanuel Macron de mettre la France et l’Europe sur la carte mondiale de l’IA.Côté organisations internationales, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala, le secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie, Fatih Birol, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, feront le déplacement. Des grands noms de la tech américaine ont aussi confirmé leur venue comme Sam Altman, patron d’OpenAI qui a popularisé l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT fin 2022, mais aussi Sundar Pichai (Google), Demis Hassabis, pionnier de l’IA et directeur de Google Deepmind, ou encore Brad Smith, président de Microsoft, et Dario Amodei (Anthropic). L’incertitude persiste toutefois sur la présence du propriétaire de X, Elon Musk, et sur celle du fondateur de la start-up chinoise DeepSeek, Liang Wenfeng, avec lequel l’Elysée a indiqué être en “discussions”. – “Faire valoir la parole de la France” -DeepSeek a dévoilé fin janvier son robot conversationnel R1, frugal mais puissant, signant une entrée fracassante dans le paysage mondial de l’IA et entraînant la chute des valorisations boursières de plusieurs mastodontes américains. Face à l’onde de choc chinoise et la puissance de frappe des Etats-Unis, qui ont annoncé 500 milliards de dollars d’investissements pour développer des infrastructures dans l’IA, il s’agit pour la France avec ce sommet de prouver sa crédibilité sur la scène mondiale de l’intelligence artificielle. “Nous comptons faire valoir la parole de la France, la parole de l’Europe, mais aussi la parole de tous les autres pays qui sont directement concernés”, a déclaré l’Elysée lundi. De nombreux PDG français seront d’ailleurs présents au sommet comme Xavier Niel, propriétaire du groupe Iliad, et Rodolphe Saadé, patron du transporteur maritime CMA CGM, qui ont lancé le laboratoire français de recherche en intelligence artificielle (IA) Kyutai, mais aussi les patrons d’Airbus, Thales et EDF. Paris espère des annonces d’investissements “massifs”, notamment pour de nouveaux centres de données en France. L’entourage d’Emmanuel Macron évoque un ordre de grandeur “au moins” comparable à celui du sommet annuel “Choose France”, dont la dernière édition en 2024 a attiré 15 milliards d’euros d’investissements.Cette séquence sur l’IA débutera dès jeudi et vendredi avec une conférence scientifique à l’école d’ingénieurs Polytechnique, puis un week-end culturel qui se penchera sur les questions posées par cette technologie dans la création artistique et la production de l’information. Le gouvernement veut, avec ces différents volets, montrer aux Français “l’intelligence artificielle et ses applications sans oublier d’aborder de front tous les sujets compliqués”, a détaillé la présidence. Le sommet en lui-même doit aboutir à la création d’une fondation pour l’intérêt général pour laquelle Paris espère lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans.La France vise enfin à ce que de nombreux acteurs se prononcent en faveur d’une gouvernance mondiale de l’IA dans le cadre d’une déclaration générale et prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.

Avec J.D. Vance, la liste des invités au sommet sur l’IA de Paris se précise

Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, présidente de la Commission européenne: la liste des représentants politiques qui iront au sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris se précise même si le flou demeure sur d’autres grands noms de l’écosystème.J.D. Vance, le vice-président américain qui a fait carrière dans la Silicon Valley, représentera les Etats-Unis …

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Avec J.D. Vance, la liste des invités au sommet sur l’IA de Paris se précise

Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, présidente de la Commission européenne: la liste des représentants politiques qui iront au sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris se précise même si le flou demeure sur d’autres grands noms de l’écosystème.J.D. Vance, le vice-président américain qui a fait carrière dans la Silicon Valley, représentera les Etats-Unis lors de ce sommet organisé les 10 et 11 février, a indiqué mardi matin à l’AFP une source diplomatique française.Le Premier ministre indien Narendra Modi sera aussi présent, l’Inde ayant été désignée comme coprésidente du sommet aux côtés de la France.Le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang est aussi attendu, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz.Une centaine de pays seront représentés lors de ce grand raout où se réuniront chefs d’Etat, chefs d’entreprises, scientifiques et membres de la société civile avec le but affiché par le président de la République Emmanuel Macron de mettre la France et l’Europe sur la carte mondiale de l’IA.Des grands noms de la tech américaine ont aussi confirmé leur venue comme Sam Altman, patron d’OpenAI qui a popularisé l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT fin 2022, mais aussi Sundar Pichai (Google), Demis Hassabis, pionnier de l’IA et directeur de Google Deepmind, ou encore Brad Smith, président de Microsoft et Dario Amodei d’Anthropic. L’incertitude persiste toutefois sur la présence du propriétaire de X, Elon Musk, et sur celle du fondateur de la start-up chinoise DeepSeek, Liang Wenfeng, avec lequel l’Elysée a indiqué être en “discussions”. – “Faire valoir la parole de la France” -DeepSeek a dévoilé fin janvier son robot conversationnel R1, frugal mais puissant, signant une entrée fracassante dans le paysage mondial de l’IA et entraînant la chute des valorisations boursières de plusieurs mastodontes américains. Face à l’onde de choc chinoise, et la puissance de frappe des Etats-Unis, qui ont annoncé 500 milliards de dollars d’investissements pour développer des infrastructures dans l’IA, il s’agit pour la France avec ce sommet de prouver sa crédibilité sur la scène mondiale de l’intelligence artificielle. “Nous comptons faire valoir la parole de la France, la parole de l’Europe, mais aussi la parole de tous les autres pays qui sont directement concernés”, a déclaré l’Elysée lundi. De nombreux PDG français seront d’ailleurs présents au sommet comme Xavier Niel, propriétaire du groupe Iliad et Rodolphe Saadé, patron du transporteur maritime CMA CGM qui ont lancé le laboratoire français de recherche en intelligence artificielle (IA) Kyutai, mais aussi les patrons d’Airbus, Thales et EDF. Paris espère des annonces d’investissements “massifs”, notamment pour de nouveaux centres de données en France. L’entourage d’Emmanuel Macron évoque un ordre de grandeur “au moins” comparable à celui du sommet annuel “Choose France”, dont la dernière édition a attiré en 2024 15 milliards d’euros d’investissements.Cette séquence sur l’IA débutera dès jeudi et vendredi avec une conférence scientifique à l’école d’ingénieurs Polytechnique, puis un week-end culturel qui se penchera sur les questions posées par cette technologie dans la création artistique et la production de l’information. Le gouvernement veut avec ces différents volets montrer aux Français “l’intelligence artificielle et ses applications sans oublier d’aborder de front tous les sujets compliqués”, a détaillé la présidence. Le sommet en lui-même doit aboutir à la création d’une fondation pour l’intérêt général pour laquelle Paris espère lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans.La France vise enfin à ce que de nombreux acteurs se prononcent en faveur d’une gouvernance mondiale de l’IA dans le cadre d’une déclaration générale et prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.