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Un documentaire attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste vietnamien

Un documentaire projeté pour la première fois samedi au festival américain de Sundance attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste pigiste vietnamien et non au photographe d’Associated Press (AP), des révélations rejetées par l’agence.Le film “The Stringer”, réalisé par Bao Nguyen, raconte une enquête sur la photo tristement célèbre d’une …

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Un documentaire attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste vietnamien

Un documentaire projeté pour la première fois samedi au festival américain de Sundance attribue la photo de la “petite fille au napalm” à un journaliste pigiste vietnamien et non au photographe d’Associated Press (AP), des révélations rejetées par l’agence.Le film “The Stringer”, réalisé par Bao Nguyen, raconte une enquête sur la photo tristement célèbre d’une petite fille vietnamienne brûlée vive courant sur la route après un bombardement à Trang Bang, dans le sud du pays en 1972.La photo, qui a contribué à changer la perception mondiale de la guerre du Vietnam, aurait en réalité été prise par un pigiste local et non par Nick Ut, photographe pour l’Associated Press, récompensé par un prix Pulitzer.Dans “The Stringer”, Carl Robinson, à l’époque éditeur photo à Saigon pour AP, assure avoir menti et modifié la légende de l’image sur ordre de son rédacteur en chef, Horst Faas.La semaine dernière, AP a publié sa propre enquête sur la controverse et a déclaré n’avoir “rien trouvé qui prouve que Nick Ut n’a pas pris la photo”, mais a précisé qu’elle n’avait pas obtenu l’accès aux recherches du film.L’agence de presse américaine “se tient prête à examiner toutes les preuves et les nouvelles informations concernant cette photo” et “ne s’intéresse qu’aux faits et à la vraie histoire de cette photo emblématique”, a affirmé l’organisation dans un communiqué dimanche.Après avoir interviewé Carl Robinson, les réalisateurs du film ont identifié Nguyen Thanh Nghe, un pigiste vietnamien dont le nom apparaît sur d’autres photos prises ce jour-là.”Nick Ut m’a accompagné sur le terrain. Mais ce n’est pas lui qui a pris cette photo… C’est moi.”, affirme Nguyen Thanh Nghe dans le film.Les réalisateurs du documentaire ont également fait appel à INDEX, une ONG basée en France et spécialisée dans les enquêtes médico-légales, qui a conclu qu’il était “hautement improbable” que Nick Ut se soit trouvé dans la bonne position pour prendre la photo.Les avocats de Nick Ut, qui a toujours dit avoir pris la photo, ont tenté d’empêcher la sortie du film.L’un d’entre eux, Jim Hornstein, a déclaré à l’AFP que Carl Robinson avait une “vendetta de 50 ans contre Nick Ut, AP et Horst Faas” et qu’une “plainte pour diffamation sera bientôt déposée contre les réalisateurs du film”.

Ruquier condamné en appel à verser 1,5 million d’euros à Catherine Barma

L’animateur Laurent Ruquier a été condamné en appel à verser environ 1,5 million d’euros à sa productrice historique Catherine Barma, après l’arrêt “brutal” de l’émission “On n’est pas couché” en 2020, selon une décision consultée par l’AFP et révélée par le média l’Informé.”Je me suis bien fait avoir contractuellement par madame Barma”, a réagi auprès …

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Ruquier condamné en appel à verser 1,5 million d’euros à Catherine Barma

L’animateur Laurent Ruquier a été condamné en appel à verser environ 1,5 million d’euros à sa productrice historique Catherine Barma, après l’arrêt “brutal” de l’émission “On n’est pas couché” en 2020, selon une décision consultée par l’AFP et révélée par le média l’Informé.”Je me suis bien fait avoir contractuellement par madame Barma”, a réagi auprès de l’AFP Laurent Ruquier, sans préciser s’il comptait se pourvoir en cassation.Sollicitée par l’AFP, Catherine Barma n’a pas souhaité commenter la décision de justice.Elle a produit pendant 14 ans “On n’est pas couché” (ONPC), l’ancien talk-show de Laurent Ruquier, lancé en 2006 sur France 2, et plusieurs autres émissions avec l’animateur (“On a tout essayé”, “On ne demande qu’à en rire”, etc.).Le puissant tandem s’était séparé en très mauvais termes: le présentateur avait décidé d’arrêter ONPC et fait appel à un autre producteur pour une émission diffusée de septembre 2020 à juin 2022 sur France 2, “On est en direct”.Dans un arrêt daté du 17 janvier, consulté par l’AFP, la cour d’appel de Paris a dans l’ensemble confirmé le jugement rendu en première instance en juin 2022. La société de Laurent Ruquier a ainsi été condamnée à verser 780.340 euros de dommages et intérêts à celle de Catherine Barma “du fait de l’insuffisance du préavis de rupture”. La cour a en outre recalculé le montant dû “en indemnisation des licenciements économiques causés par la brutalité de la rupture”, passé de 219.375 euros à 452.689 euros. Elle s’est également penchée sur d’autres sommes en jeu entre les deux anciens partenaires. A ce titre, Laurent Ruquier doit également près de 620.000 euros à Catherine Barma, qui lui doit de son côté plus de 380.000 euros. Catherine Barma réclamait près de 3 millions d’euros au total, selon l’avocat de Laurent Ruquier, Me Léon Del Forno.Après avoir acté leurs différends par médias interposés, l’animateur et son ex-productrice avaient fini par saisir la justice au printemps 2021.Laurent Ruquier avait saisi le premier le tribunal de commerce de Paris, réclamant à Catherine Barma plus de 300.000 euros en tant qu’ancien coproducteur d’ONPC.De son côté, Catherine Barma, qui avait réclamé en vain que Laurent Ruquier partage les frais engendrés par l’arrêt du talk-show, à l’origine du licenciement d’une trentaine de personnes, avait répliqué devant le même tribunal pour “rupture brutale” de leur relation commerciale.

Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel

Reconnu coupable d’avoir “usé de pressions pour obtenir un acte sexuel”, l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini a été condamné lundi en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.La cour d’appel de Paris a aggravé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis prononcée en première instance, en août 2023, à l’encontre de l’animateur de la chaîne CNews.Absent au délibéré, Jean-Marc Morandini devra en outre payer une amende de 10.000 euros et indemniser Gabriel, la victime de harcèlement.Il a également l’obligation de suivre des soins psychologiques.”Mon client est soulagé que justice lui soit à nouveau rendue. Il associe toutes les victimes de harcèlement sexuel à l’espoir que suscitera cette décision”, a fait savoir à l’AFP Me Antoine Lachenaud, l’avocat de Gabriel, âgé de 19 ans au moment des faits.Les avocates de Jean-Marc Morandini ont annoncé qu’elles allaient se “pourvoir en cassation”.”Jean-Marc Morandini s’est toujours comporté de façon respectueuse et professionnelle, sans jamais le moindre geste déplacé”, ont affirmé Mes Céline Lasek et Florence Rault dans un communiqué.L’animateur de 59 ans était poursuivi pour avoir encouragé des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, entre juin et septembre 2015, à s’exhiber nus pour les castings d’une web-série intitulée “Les Faucons” dont il était le producteur.- “Personnage totalement fictif” -Une pseudo directrice de casting, Catherine Leclerc – qui n’était autre que Jean-Marc Morandini sous pseudonyme – leur avait adressé des courriels pour leur demander avec insistance d’envoyer des vidéos d’eux nus, le pubis rasé, et de scènes de masturbation parfois avec éjaculations.Selon les enquêteurs, le “personnage totalement fictif” de Catherine Leclerc, constituait une “figure maternelle et sécurisante inspirant confiance” notamment au plus jeune des plaignants, Gabriel, comédien sans agent, sans formation et sans expérience du milieu du cinéma, l’incitant “à toujours repousser ses limites dans l’acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien”.Ce jeune homme avait notamment reçu en août 2015 deux mails de la fausse Catherine, signés “maman”, lui demandant s’il était prêt à faire une fellation à Jean-Marc Morandini “qui n’est pas n’importe qui”.Jean-Marc Morandini a aussi été reconnu coupable de travail dissimulé concernant quatre comédiens dont Gabriel. La cour d’appel a condamné la société “Ne zappez pas ! Production” (NZPP), dont il est l’unique gérant, à une amende de 10.000 euros.”Nous sommes satisfaits de cette condamnation qui confirme la qualité de victime pour notre client”, a déclaré Besma Maghrebi, avocate d’un des plaignants pour travail dissimulé.”Je ressens un énorme soulagement de voir la justice reconnaître ma condition de victime. Cette condamnation met fin à huit ans de combat, de harcèlement et de calvaire”, a confirmé Quentin S., l’une des victimes, par l’intermédiaire de son conseil.En décembre 2022, l’animateur avait déjà été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une obligation de soin de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) pour des faits de “corruption de mineurs” commis sur trois adolescents entre 2009 et 2016, lors d’échanges électroniques à caractère sexuel et d’un casting à son domicile.La décision en appel doit être rendue le 5 mars. 

Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel

Reconnu coupable d’avoir “usé de pressions pour obtenir un acte sexuel”, l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini a été condamné lundi en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.La cour d’appel de Paris a aggravé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis prononcée en première instance, …

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Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi, à la suite du scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent …

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Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi, à la suite du scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent tabloïd a accusé fin décembre Masahiro Nakai, 52 ans, d’avoir imposé un acte sexuel non consenti à une femme en 2023, des faits caractérisant une agression.Cet ex-chanteur du boys-band SMAP dans les années 1990 était ensuite devenu une personnalité adulée à la télévision. Selon le tabloïd, il aurait versé 90 millions de yens (environ 560.000 euros) à cette femme pour régler ce que les autres médias locaux ont prudemment qualifié d'”inconduite sexuelle”.Après l’annulation de ses émissions, Masahiro Nakai a annoncé jeudi dernier mettre fin à sa carrière. “Je suis seul responsable”, a-t-il alors affirmé.Plus tôt en janvier, il avait assuré dans une déclaration que ce qui avait été rapporté était “différent des faits”. Son agence artistique avait précisé à des médias nippons que la star n’avait “jamais eu recours à la force, ni à la violence”.Au fil des semaines, Fuji TV a de son côté été critiquée pour son supposé manque de transparence: Koichi Minato, président de la chaîne, et Shuji Kanoh, président du conseil d’administration de Fuji Media (maison-mère de Fuji TV), ont finalement renoncé à leurs fonctions lundi.”Je voudrais présenter mes plus sincères excuses aux femmes concernées pour ne pas leur avoir accordé l’attention qu’il fallait, en raison d’une prise de conscience insuffisante aux droits humains”, a déclaré M. Kanoh devant la presse.”Je présente mes excuses aux téléspectateurs, aux annonceurs, aux membres de l’entreprise, aux actionnaires (…) pour la grande inquiétude et les désagréments causés par les informations de presse” des dernières semaines, a-t-il ajouté. Plus tôt en janvier, M. Minato avait admis que Fuji TV était au courant de l’affaire avant qu’elle ne soit rendue publique.Fuji TV a cependant réfuté les informations de presse selon lesquelles un employé de la chaîne avait organisé la soirée durant laquelle Masahiro Nakai a rencontré la femme, qui se serait déroulée au domicile de la star et dont les autres convives se seraient décommandés de concert.- “Graves manquements” -M. Minato avait déjà organisé le 17 janvier un point-presse réservé à quelques médias choisis, sans caméra, et durant lequel il avait refusé de répondre à de nombreuses questions, sous prétexte qu’une nouvelle enquête interne avait été ouverte… par un comité impliquant des employés de Fuji TV.Une opacité qui avait alimenté une nouvelle salve de critiques, notamment de la part de Rising Fun, filiale du fonds d’investissement américain Dalton Investment et important actionnaire de Fuji Media.Il y a “de graves manquements dans la gouvernance d’entreprise au sein de Fuji Media Holdings. La colère (…) ne va clairement pas disparaître” s’était-il indigné.Les annonceurs ont déserté la chaîne: plus de soixante-dix entreprises, dont Toyota et McDonald’s, ont retiré leurs spots publicitaires, tandis que le titre de Fuji Media dévissait en Bourse.”Nous sommes parfaitement conscients que nous avons porté atteinte à la crédibilité” de la chaîne, a reconnu lundi Koichi Minato.Il a expliqué être désormais lui-même “l’objet d’une enquête menée par un comité indépendant” et s’est engagé à “coopérer pleinement pour découvrir la vérité, empêcher que des problèmes similaires ne se reproduisent, et pour réformer la culture d’entreprise”.Le scandale pourrait bousculer l’équilibre économique de Fuji Television, diffuseur privé majeur au Japon, qui avait connu de fortes audiences dans les années 1980 et 1990 avec ses émissions de comédie et de chanson, et ses feuilletons.Il avait diffusé le premier film d’animation produit au Japon, “Astro Boy”, en 1963, et a produit plusieurs films, dont “Une affaire de famille” de Hirokazu Kore-eda, vainqueur de la Palme d’or 2018.Ce scandale survient après que l’empire des boys bands Johnny & Associates, aujourd’hui disparu et dont SMAP a longtemps été la tête d’affiche, a admis en 2023 des allégations d’abus sexuels de la part de son défunt fondateur.Le magnat de la musique Johnny Kitagawa, décédé à l’âge de 87 ans en 2019, avait pendant des décennies agressé sexuellement des adolescents et des jeunes hommes en quête de célébrité.

Japon: deux dirigeants de Fuji TV démissionnent après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi suite au scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent tabloïd a accusé fin décembre Masahiro Nakai, 52 ans, d’avoir imposé un acte sexuel non consensuel à une femme en 2023, des faits caractérisant une agression.Cet ex-chanteur du boys-band SMAP dans les années 1990 était ensuite devenu une personnalité adulée à la télévision, immensément populaire. Selon le tabloïd, il aurait versé une somme de 90 millions de yens (environ 560.000 euros) à cette femme pour régler ce que les autres médias locaux ont prudemment qualifié d'”inconduite sexuelle”.Après l’annulation de ses émissions et face à un tollé croissant, Masahiro Nakai a annoncé jeudi dernier mettre fin à sa carrière. “Je suis seul responsable”, avait-il affirmé, en présentant ses “excuses sincères” à la femme impliquée.Plus tôt en janvier, il avait publié une déclaration dans laquelle il assurait que ce qui avait été rapporté était “différent des faits”. Son agence artistique avait de son côté assuré à des médias nippons que la star n’avait “jamais eu recours à la force, ni n’était devenue violente”.Au fil des semaines, Fuji TV a de son côté été critiquée pour son supposé manque de transparence sur cette affaire. Le président de la chaîne Koichi Minato et le président de son conseil d’administration Shuji Kanoh ont finalement renoncé à leurs fonctions de concert lundi.Lors d’une conférence de presse réservée à quelques médias choisis, le 17 janvier, M. Minato avait alors refusé de répondre à de nombreuses questions, évoquant une nouvelle enquête interne conduite pas un comité impliquant des employés de Fuji TV –et donc pas entièrement aux mains de tiers indépendants.L’entreprise a par ailleurs réfuté les informations de presse selon lesquelles des employés de la chaîne avaient organisé la soirée où Masahiro Nakai avait rencontré la femme, et qui se serait déroulée au domicile de la star.-“Graves manquements”-De quoi susciter une nouvelle salve de critiques.Rising Fun, filiale de fonds d’investissement américain Dalton Investment et important actionnaire de Fuji Media, avait alors réclamé une enquête par un comité indépendant, qualifiant la conférence de presse de la mi-janvier de “rien de plus qu’un crash automobile virtuel”.Il y a “de graves manquements dans la gouvernance d’entreprise au sein du groupe Fuji Media Holdings (maison mère de Fuji TV). Maintenant, la fureur que ces manquements ont provoquée ne va clairement pas disparaître” avait déclaré Rising Sun dans une lettre ouverte.Très vite, les annonceurs ont commencé à déserter la chaîne: plus d’une cinquantaine d’entreprises, dont Toyota et McDonald’s, ont retiré leurs spots publicitaires.Et le titre de Fuji Media, la holding contrôlant Fuji TV, a chuté de plus de 10% jeudi à la Bourse de Tokyo après l’annonce la retraite artistique de M. Nakai.De quoi bousculer l’équilibre économique de Fuji Television, un diffuseur privé majeur au Japon.Fuji TV avait connu ses plus fortes audiences dans les années 1980 et au début des années 1990 grâce à ses émissions de comédie et de chanson, ainsi qu’à ses feuilletons. Il a diffusé le premier film d’animation produit au Japon, “Astro Boy”, en 1963, et a produit plusieurs films, dont “Shoplifters” de Hirokazu Kore-eda, vainqueur de la Palme d’or 2018.Le scandale survient après que l’empire des boys bands Johnny & Associates, aujourd’hui disparu et dont SMAP a longtemps été la tête d’affiche, a admis en 2023 des allégations d’abus sexuels de la part de son défunt fondateur.Le magnat de la musique Johnny Kitagawa, décédé à l’âge de 87 ans en 2019, avait ainsi pendant des décennies agressé sexuellement des adolescents et des jeunes hommes en quête de célébrité.

Japon: deux dirigeants de Fuji TV démissionnent après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi suite au scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent tabloïd a …

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