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Le pape demande la libération de tous les journalistes “injustement emprisonnés”

Le pape François a demandé samedi, à l’occasion du Jubilé de la communication, la libération de tous les journalistes “injustement emprisonnés”, dans un discours qu’il a remis aux participants mais qu’il n’a pas prononcé.Il a d’abord rappelé “tous ceux qui sont emprisonnés simplement pour avoir été fidèles à la profession de journaliste, de photographe, de vidéaste, pour avoir voulu aller voir de leurs propres yeux et pour avoir essayé de rapporter ce qu’ils ont vu”.Puis le pape argentin a lancé son appel: “en cette Année Sainte, en ce jubilé du monde de la communication, je demande aux gouvernants de faire en sorte que tous les journalistes injustement emprisonnés soient libérés”.François a par ailleurs assuré que “la liberté des journalistes accroît notre liberté à tous. Leur liberté est la liberté de chacun d’entre nous”. “Je demande, comme je l’ai fait à maintes reprises et comme l’ont fait mes prédécesseurs avant moi, que la liberté de la presse et la liberté d’exprimer ses pensées soient défendues et protégées, de même que le droit fondamental d’être informé”, a poursuivi le pape.Selon le souverain pontife, “une information libre, responsable et correcte est un patrimoine de connaissances, d’expériences et de vertus qui doit être préservé et promu. Sans cela, nous risquons de ne plus distinguer la vérité du mensonge”.Le pape François a également déploré la mort de “tous ceux qui ont sacrifié leur vie au cours de l’année écoulée, l’une des plus meurtrières pour les journalistes”.La veille déjà, il avait dénoncé une époque marquée “par la désinformation et la polarisation, où quelques centres de pouvoir contrôlent une masse sans précédent de données et d’informations”, dans un contexte de polémique sur le rôle des réseaux sociaux.

Olivier Derivière mène la musique de jeu vidéo à la baguette

“Depuis mes 6 ans, je ne sors jamais sans une console”: fasciné très tôt par les univers virtuels et inspiré par l’Américain John Williams, le Français Olivier Derivière est devenu l’un des compositeurs en vue de musiques de jeux vidéo.Une partition d’un côté, une manette de l’autre, il peaufine devant son ordinateur dernier cri la …

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Olivier Derivière mène la musique de jeu vidéo à la baguette

“Depuis mes 6 ans, je ne sors jamais sans une console”: fasciné très tôt par les univers virtuels et inspiré par l’Américain John Williams, le Français Olivier Derivière est devenu l’un des compositeurs en vue de musiques de jeux vidéo.Une partition d’un côté, une manette de l’autre, il peaufine devant son ordinateur dernier cri la bande musicale de “South of Midnight”, prochain jeu d’aventure du studio canadien Compulsion Games prévu pour le 8 avril.”C’est (m)a plus grosse production”, raconte Olivier Derivière, 46 ans, en diffusant plusieurs chansons aux sonorités empruntées au “Deep South” américain, alors que plus d’une centaine de sessions d’enregistrement, partagées entre Nashville aux États-Unis, Abbey Road à Londres et son studio en banlieue parisienne, ont été nécessaires pour composer sept heures de musique.Dès son enfance niçoise, ce fils d’un gérant de société et d’une cheffe de cÅ“ur a grandi “dans un monde musical”. “À 5 ans, je découvrais U2 et les Pink Floyd grâce à mon père, quand mes copains écoutaient des chansons françaises”, se souvient-il.C’est aussi à cette époque qu’il se découvre une autre passion: les jeux vidéo.- “Modèle” -“Le jour où on m’a montré le Commodore 64 (une console sortie en 1982, NDLR) bouger un pixel, ça a été la révolution dans mon cerveau”, confie le compositeur, qui apprend à programmer pour écrire de la musique avec la machine. Bac scientifique en poche, Olivier Derivière enchaîne plusieurs cursus “chaotiques” dans l’informatique et la musique, avant de s’envoler pour Boston, à la faveur d’une bourse pour étudier au Berklee College of Music.Il y fréquente l’Orchestre symphonique de Boston et se lie d’amitié avec John Williams, l’homme derrière les B.O. de nombreux films de Steven Spielberg ou de la saga Star Wars, qui devient rapidement son “modèle” et lui enseigne la patience.De retour en France au début des années 2000, il se lance dans la musique de jeu avec “Obscure” (2004), développé par un petit studio du nord de la France.Depuis, il a Å“uvré sur plus d’une vingtaine de titres, essentiellement pour des studios français comme Asobo (“A Plague Tale”), Don’t Nod (“Remember Me”) ou Ubisoft (“Assassin’s Creed”).”J’ai commencé dans une toute petite pièce. Un ordinateur, deux enceintes et c’était tout”, rembobine Olivier Derivière avec un sourire, désormais courtisé par des studios internationaux.Dans son studio de 300 m2 qui emploie six personnes, cet amateur de batterie se faufile de cabines d’enregistrement en salles de montage pour suivre l’avancée de ses différents projets, dont certains encore gardés secrets, une paire de baguettes entre les doigts.Il s’autorise tout de même quelques parties du jeu de tennis “Top Spin”, dans une pièce qui regorge de consoles, récentes comme anciennes.- “Expérience unique” -“J’ai toujours joué, je n’ai jamais arrêté”, rapporte le compositeur.Pour lui, réaliser une musique se divise en 2 parties: créer une partition, puis l’intégrer au jeu en fonction des interactions du joueur.Un travail d’adaptation normalement effectué par les concepteurs musicaux.”Moi, je fais les deux”, explique-t-il. “Comme je joue aux jeux vidéo, je comprends ce langage et c’est un atout”.Pour “South of Midnight”, il a porté une attention particulière aux actions effectuées par l’héroïne Hazel, illustrées à l’oreille par un chÅ“ur de jeunes filles, ainsi qu’à l’évolution des chansons liées aux immenses créatures qui peuplent son univers.”Si on compare au cinéma ou au théâtre, ce que propose le jeu vidéo en termes de proposition artistique, c’est gigantesque”, s’enthousiasme-t-il.Ce qui ne l’a pas empêché de faire un pas de côté en composant la musique du film “Gueules Noires” (2023) et celle d’un épisode de la série “Star Wars: Visions”.Mais pas de quoi le détourner longtemps de “l’expérience unique” qu’offre le jeu vidéo.”Je pense qu’il faut s’émanciper de ces réflexes qu’on aurait de regarder le cinéma, le grand frère, en se disant: on va faire pareil”, poursuit-il. “On doit apporter aux joueurs des expériences nouvelles.”

Le président Trump et Fox News reprennent leur idylle, un mariage de raison

Interview exclusive, scoops et petits privilèges: Donald Trump et Fox News, étendard des conservateurs à la télé américaine, vivent pleinement leur nouvelle idylle depuis l’investiture du républicain. Un mariage de raison pour deux parties dont les relations ont connu des hauts et bas.”Nous sommes de retour au travail. C’est fini d’encaisser les chèques en pyjama”, …

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Le président Trump et Fox News reprennent leur idylle, un mariage de raison

Interview exclusive, scoops et petits privilèges: Donald Trump et Fox News, étendard des conservateurs à la télé américaine, vivent pleinement leur nouvelle idylle depuis l’investiture du républicain. Un mariage de raison pour deux parties dont les relations ont connu des hauts et bas.”Nous sommes de retour au travail. C’est fini d’encaisser les chèques en pyjama”, lance l’un des animateurs vedettes de la chaîne Jesse Watters lors du talk-show “The Five”, en visant l’administration Biden. “C’est drôle de voir les démocrates et les médias au fond du trou et juste dépassés. Regardez de quoi ce gouvernement est capable ! Je suis revigoré”, s’enthousiasme-t-il.Depuis lundi, Donald Trump est revenu à la Maison Blanche et Fox News, première chaîne d’info du câble, en tire les bénéfices. La chaîne de la famille Murdoch a eu le privilège de diffuser la première interview du président depuis le Bureau ovale.L’exercice, enregistré, a été confié à Sean Hannity, pilier de Fox News réputé si proche de Donald Trump qu’il portait le surnom de “chef de cabinet fantôme” de la Maison Blanche lors du premier mandat.- “sur Fox” -Les journalistes accrédités à la présidence découvrent eux de nouveaux usages. “Je viens d’en parler sur Fox”, leur lance mercredi la porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, quand elle est interrogée sur les critiques d’Elon Musk après un investissement géant annoncé par le président. C’est un journaliste de “Fox” qui a pu révéler le contenu de la fameuse lettre laissée à l’intention de Donald Trump par Joe Biden dans son bureau. En journée, la chaîne se concentre sur l’info, avec ses journalistes sur le terrain. Le soir, ses animateurs vedettes font l’éloge du président, entre des publicités pour le livre souvenir de Donald Trump, “Save America”, ou un vin cuvée spéciale “45/47”, comme le 45e et 47e président de l’Amérique.Rien de surprenant aux yeux d’experts des médias. Donald Trump s’en prend aux “ennemis du peuple” comme CNN ou le New York Times, mais “il veut un canal pour parler à son électorat et au peuple +MAGA+ (“Make america great again”) et c’est là (sur Fox News) qu’ils vont chercher leurs informations”, souligne Jeffrey McCall, professeur de communication à l’Université DePauw.La Maison Blanche cherche “les intervieweurs les plus sympathiques”, ajoute l’universitaire, qui décrit un mariage de raison. “Fox a besoin d’audience, Trump a besoin d’un relais pour son message”, résume-t-il.Interrogée par l’AFP, la chaîne fait valoir ses scores d’audience. Avec 71% des parts de marché en soirée sur les chaînes d’info du câble depuis l’élection, Fox News a encore creusé l’écart sur ses concurrentes CNN et MSNBC. Elle revendique même la première place parmi les démocrates et indépendants qui ont regardé l’investiture sur une chaîne d’info.- imprévisible -Podcasts, réseaux sociaux, les moyens de contourner les médias traditionnels ne manquent pas. Mais Donald Trump, 78 ans, est un grand consommateur de télévision à l’ancienne.”Fox News, contrairement à l’univers des podcasts, a beaucoup de poids auprès des élites du Congrès”, souligne aussi Reece Peck, professeur à l’université de New York, et auteur de “Fox Populism”.Combien de temps durera la romance ? A l’image de sa relation avec Rupert Murdoch, souvent tumultueuse, “Trump n’a pas toujours eu les meilleurs rapports avec Fox News”, rappelle Jeffrey McCall. Le républicain fustige régulièrement la chaîne, par exemple quand elle avait attribué, au soir de l’élection présidentielle de 2020, la victoire à Joe Biden dans l’Etat de l’Arizona, ou l’accusant d’être “trop molle” avec Kamala Harris pendant la dernière campagne. Ses chroniqueurs avaient pris leur distances après la violente attaque du Capitole par les partisans de Donald Trump en 2021. Des assaillants presque tous graciés, ou dont les peines ont été commuées cette semaine par le nouveau président. “On ne peut pas vraiment prédire comment la relation entre Trump et les médias va se développer”, estime Mark Lukasiewicz, doyen de l’école de communication à l’université Hofstra. Seule certitude à ses yeux, “la seconde administration Trump est beaucoup plus puissante et enhardie que la première, et les garde-fous traditionnels, dans les médias ou au Congrès, qui s’opposaient à ses tendances les plus extrêmes, semblent avoir largement disparu”.”Les lignes ont bougé, on ne sait pas jusqu’où”, conclut-il. Fox News avait payé une addition faramineuse pour s’être fait l’écho des thèses du camp Trump sur des fraudes, jamais prouvées, lors de l’élection de 2020, en versant 787 millions de dollars pour s’éviter un procès en diffamation d’un fabricant de machines de vote au centre des accusations.

Groupe M6: Karine Le Marchand vent debout contre l’hypothèse d’une arrivée de Cyril Hanouna

“S’il vient, je m’en vais”: figure de M6, Karine Le Marchand a mis sa démission dans la balance face à une possible arrivée, selon elle, de Cyril Hanouna dans son groupe audiovisuel, a-t-elle indiqué vendredi à Libération.David Larramendy, le président du groupe M6, “m’a confirmé qu’ils réfléchissaient à le faire venir”, a assuré Karine Le …

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Groupe M6: Karine Le Marchand vent debout contre l’hypothèse d’une arrivée de Cyril Hanouna

“S’il vient, je m’en vais”: figure de M6, Karine Le Marchand a mis sa démission dans la balance face à une possible arrivée, selon elle, de Cyril Hanouna dans son groupe audiovisuel, a-t-elle indiqué vendredi à Libération.David Larramendy, le président du groupe M6, “m’a confirmé qu’ils réfléchissaient à le faire venir”, a assuré Karine Le Marchand, aux manettes de l’émission phare de M6 “L’amour est dans le pré” depuis quinze ans.Selon elle, une arrivée de cet animateur vedette mais polémique serait “catastrophique” en “termes d’images”, et s’y opposer est “une question éthique”.Sollicité par l’AFP, le groupe M6 n’a pas fait de commentaire.La chaîne de Hanouna, C8, va s’arrêter le 28 février. Et son maintien au sein du groupe Canal+ “n’est pas acté”, même si c’est ce que souhaite l’entreprise, a indiqué début janvier son président, Maxime Saada.Depuis plusieurs mois, les rumeurs vont bon train sur sa possible piste d’atterrissage.Selon l’observateur des médias Clément Garin et Libération, le chef d’orchestre de l’émission TPMP est en discussions pour rejoindre le groupe M6, peut-être sur la chaîne W9 et la radio RTL. “Il est hors de question que je sois dans le même groupe et sur la même photo qu’une personne qui me harcèle, me méprise et m’insulte sans arrêt depuis sept ans, qui me critique ouvertement, qui va très très loin depuis longtemps”, a protesté Karine Le Marchand dans Libération.”S’il vient, je m’en vais. J’espère qu’un autre groupe aura la gentillesse de m’héberger”, lance celle qui trône sur le podium des présentatrices préférées des Français.En 2020, M6 s’était ému de “propos particulièrement dénigrants” à l’encontre de Karine Le Marchand dans TPMP. Le groupe avait suspendu toute participation de ses animateurs à cette émission.L’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a écarté C8 et NRJ 12 dans la réattribution de onze fréquences de la TNT (télévision numérique terrestre). Le Conseil d’Etat doit encore examiner des recours des deux chaînes.   Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Hanouna.Lui-même a avancé début janvier une “piste sérieuse”: basculer sur CStar, autre chaîne du groupe Canal+, pour “un talk show de type TPMP de 18h00 à 21h30”. Ces derniers mois, il a également évoqué le projet de diffuser des programmes sur internet.

Réseaux sociaux : deux ans plus tard, l’opération prorusse “Doppelgänger” prospère toujours

L’opération de désinformation et d’influence prorussse Doppelgänger, dénoncée depuis 2022 par des chercheurs et des autorités de plusieurs pays occidentaux, continue de se déployer sur les réseaux sociaux y compris sous forme de publicités, qui ont rapporté plusieurs centaines de milliers de dollars à Meta, selon des chercheurs.Caricatures moquant des hommes politiques français, messages hostiles …

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Réseaux sociaux : deux ans plus tard, l’opération prorusse “Doppelgänger” prospère toujours

L’opération de désinformation et d’influence prorussse Doppelgänger, dénoncée depuis 2022 par des chercheurs et des autorités de plusieurs pays occidentaux, continue de se déployer sur les réseaux sociaux y compris sous forme de publicités, qui ont rapporté plusieurs centaines de milliers de dollars à Meta, selon des chercheurs.Caricatures moquant des hommes politiques français, messages hostiles aux aides européennes à l’Ukraine: en 2024, des dizaines de milliers d’internautes en France, en Allemagne, en Pologne ou en Italie ont pu tomber sur des messages similaires sur Facebook.Particularité: ce sont des “contenus sponsorisés”, autrement dit, des annonceurs ont payé Meta pour faire apparaître ces publications auprès d’utilisateurs spécifiques. Ces publicités ciblées sont la base du modèle économique des réseaux sociaux.Selon un rapport publié mi-janvier, ces posts font partie de l’opération Doppelgänger (“sosie”, en allemand), une campagne de désinformation et d’influence prorusse, qui avait d’abord consisté à imiter des médias occidentaux pour relayer des messages et des infox anti-Ukraine et anti-Occident. Depuis plus de deux ans, l’opération continue de prospérer sur divers réseaux sociaux, et se décline donc aussi sous forme de publicités sur Facebook. Ce qui a notamment permis à Meta de récolter, entre 2023 et novembre 2024, plus de 338.000 dollars grâce à au moins 8.000 contenus sponsorisés, d’après un rapport des organisations spécialisées dans l’analyse des manipulations en ligne Check First, Reset Tech et AI Forensics.- Sanctions -Deux entreprises russes avaient été identifiées dès 2022 comme étant à l’origine de contenus liés à Doppelgänger. Malgré des sanctions prises par l’UE en juillet 2023 et par les Etats-Unis et le Royaume-Uni en octobre 2024, l’une d’entre elles, Social Design Agency (SDA), a continué de publier sur Facebook, montrent les données analysées.Le nombre de contenus concernés est très probablement bien plus élevé, les chercheurs s’étant concentrés sur un échantillon de publications obtenues via une fuite de données sur les activités de la SDA et révélées par des médias estonien et allemand.”Meta a approuvé et profité des campagnes de désinformation (de la SDA, NDLR), sapant les processus démocratiques et violant potentiellement les règles internationales”, dénonce Guillaume Kuster, à la tête de Check First, qui avait déjà détecté en 2024 des publicités prorusses sur Facebook.Sans la nommer directement, Meta avait reconnu dès septembre 2022 l’existence de “Doppelgänger”, évoquant une “campagne d’influence coordonnée” liée à la Russie sur Facebook. Contactée par l’AFP à propos des nouvelles données publiées par Check First mi-janvier, Meta s’est contenté de renvoyer vers ses précédents rapports mentionnant des menaces numériques liées à la Russie, dont un publié mi-2024 reconnaissant la présence de publicités liées à Doppelgänger. Meta a aussi rappelé avoir été “la première entreprise de tech à mettre au jour la campagne”, assurant “depuis enquêter (…) et bloquer des dizaines de milliers de contenus en lien avec ce réseau”.Doppelgänger avait aussi été dénoncée par les autorités françaises, allemandes et britanniques ces deux dernières années.- Arrivée sur Bluesky – Au-delà des publications sponsorisées sur Facebook, Doppelgänger s’est élargie, via des publications classiques, sur de nombreux réseaux “sur X, Facebook, YouTube, Telegram, Reddit, Pinterest et d’autres”, relève Joseph Bodnar, chercheur à l’ISD (Institut for Strategic Dialogue).Début 2025, des posts de la galaxie Doppelgänger ont aussi pour la première fois été observées sur Bluesky.Les messages sont généralement repris par une myriade de comptes automatiques (“bots”) qui présentent des caractéristiques similaires: photos de profils générées par intelligence artificielle, biographies identiques, dizaines de réponses à des messages produites en quelques jours…”Les démocrates américains ont allumé la mèche en Ukraine, et maintenant, ce sont les pays de l’UE qui doivent payer la facture!”, assure par exemple un certain “Jake Fitzgerald” sur Bluesky.La campagne “s’adapte à l’actualité” et “se concentre sur des problèmes réels et tente de les extrapoler pour les aggraver”, détaille M. Bodnar.Sur Bluesky, les profils répondent en général à des comptes influents pour gagner en visibilité, ajoute Valentin Chatelet, du laboratoire d’analyse numérique de l’Atlantic Council, qui note un “certain niveau de sophistication dans la conduite de l’opération”.Jusqu’ici, les contenus Doppelgänger, toutes plateformes confondues, n’ont pas bénéficié d’une forte audience. Une partie du “succès” de la campagne provient paradoxalement de “la couverture médiatique qui la dénonce, des rapports des plateformes et des chercheurs qui révèlent leur objectif flagrant de propagande prorusse”, note Guillaume Kuster.

Faux avis: Google s’engage à mettre en place des sanctions au Royaume-Uni

Le géant des technologies Google s’est engagé à sanctionner les entreprises britanniques qui publient de faux avis sur sa plateforme, sur lesquelles il pourra placer “des alertes”, a annoncé vendredi le régulateur britannique de la concurrence.La CMA avait lancé une enquête sur le groupe, soupçonné d’”enfreindre la législation sur la protection des consommateurs en n’agissant …

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