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Un journaliste salvadorien ayant couvert des manifs anti-Trump expulsé des Etats-Unis

Un journaliste salvadorien établi depuis deux décennies aux Etats-Unis et expulsé après avoir été arrêté alors qu’il couvrait des manifestations anti-Trump mi-juin, est rentré dans son pays vendredi, a constaté un correspondant de l’AFP.Spécialisé dans les enjeux liés à l’immigration, ce qui lui a valu un Emmy Awards en 2023, Mario Guevara était arrivé aux Etats-Unis …

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Un journaliste salvadorien ayant couvert des manifs anti-Trump expulsé des Etats-Unis

Un journaliste salvadorien établi depuis deux décennies aux Etats-Unis et expulsé après avoir été arrêté alors qu’il couvrait des manifestations anti-Trump mi-juin, est rentré dans son pays vendredi, a constaté un correspondant de l’AFP.Spécialisé dans les enjeux liés à l’immigration, ce qui lui a valu un Emmy Awards en 2023, Mario Guevara était arrivé aux Etats-Unis avec un visa temporaire en 2004. Resté dans le pays, le journaliste a tenté par la suite de régulariser sa situation, sans y être parvenu au moment de son arrestation, selon des documents judiciaires.”Je n’ai pas été expulsé parce que je suis un criminel”, a dénoncé auprès de la presse le journaliste de 48 ans, visiblement exténué et les yeux humides, à son arrivée au Salvador.”Ce qui m’a valu mon expulsion, c’est le fait de dénoncer les injustices, les arrestations injustes (de migrants) qui étaient en train d’avoir lieu”, a affirmé M. Guevara, arrivé dans un vol avec 117 autres Salvadoriens expulsés.Il est arrivé dans son pays sans bagages mais avec le casque de protection et le gilet de protection siglé “presse” qu’il portait le jour de son arrestation.Chose inhabituelle, les autorités salvadoriennes ont séparé Mario Guevara des autres expulsés à l’aéroport international desservant San Salvador et l’ont transporté jusqu’à la ville proche d’Olocuilta, où l’attendaient ses proches.Son père, Rodil Gomez, âgé de 68 ans, s’est dit “heureux” de voir que son fils était rentré en bonne santé.Plus tôt dans la journée, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait annoncé l’expulsion de M. Guevara, affirmant documenter “pour la première fois (…) ce type de représailles liées à une activité journalistique”.”Il n’est pas simplement question de son statut migratoire” mais de “représailles pour ses reportages”, a affirmé Katherine Jacobsen, une représentante du CPJ, y voyant un “signe inquiétant de la détérioration de la liberté de la presse sous l’administration Trump”.Le 14 juin, près d’Atlanta (Géorgie), Mario Guevara couvrait en direct en espagnol sur les réseaux sociaux les manifestations “No Kings” (Pas de rois), plus grande mobilisation populaire depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, quand il a été arrêté.”Nous sommes heureux d’annoncer que Mario Guevara est de retour chez lui au Salvador”, a réagi auprès de l’AFP une porte-parole du ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS), Tricia McLaughlin. “Si vous venez dans notre pays et enfreignez nos lois, nous vous arrêterons et vous ne reviendrez JAMAIS”, a-t-elle mis en garde.

Du “cocon” d’internet aux podiums, la streameuse Maghla s’impose en figure forte du web français

Aussi à l’aise devant un jeu vidéo que sur les podiums des défilés, la première streameuse de France s’est imposée comme une figure phare du web, revendiquant d’être une femme dans un univers masculin et dénonçant les violences sexistes sur internet.Maghla, qui tire son pseudo de son deuxième prénom, cumule plusieurs millions d’abonnés sur ses réseaux …

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Du “cocon” d’internet aux podiums, la streameuse Maghla s’impose en figure forte du web français

Aussi à l’aise devant un jeu vidéo que sur les podiums des défilés, la première streameuse de France s’est imposée comme une figure phare du web, revendiquant d’être une femme dans un univers masculin et dénonçant les violences sexistes sur internet.Maghla, qui tire son pseudo de son deuxième prénom, cumule plusieurs millions d’abonnés sur ses réseaux en réussissant un mélange des genres plutôt rare: divertissements autour de la mode, podcasts de confidences d’auditeurs ou jeux d’horreur.”Mon contenu est une extension de chacune des facettes de ma personnalité”, résume à l’AFP Barbara, son premier prénom, polo ample et tasse de thé dans les mains, quelques jours avant d’embarquer dans un bolide pour le GP Explorer 3, la course auto des stars du web.Mais c’est son amour pour les jeux vidéo qui l’a menée vers le streaming.”Mon père m’a transmis cette passion”, se souvient Maghla, 31 ans, qui se décrit comme une enfant bonne élève et introvertie. En parallèle d’une licence en économie-gestion, elle se lance en 2017 sur Twitch, plateforme de diffusion vidéo en direct alors encore peu connue du grand public.”C’était un endroit où je pouvais partager mes passions, et comme je suis très bavarde, c’était parfait”, s’amuse-t-elle, filmant ses parties dans son petit studio.- “Cocon” -“J’étais très timide, je ne trouvais pas ma place”, raconte-t-elle, avant de confier se sentir sur internet comme dans un cocon.Suivie aujourd’hui par plus de 1,1 million de personnes sur Twitch, elle est la première streameuse de France. Mais si on compte les streameurs hommes, elle n’est que dans le top 30.Ses débuts sont marqués par de multiples remarques sexistes et du harcèlement.”Je me prenais des insultes parce que j’avais du rouge à lèvres, parce qu’on voyait un petit peu trop mes bras, mon décolleté”, se souvient-elle. Elle décide alors de “s’habiller large”, “moins se maquiller”.Elle raconte aussi “des montages où vous êtes nue dans des scènes pornographiques” partagés en ligne, “de la semence sur des photos qu’on vous envoie”.Elle finit par déposer plainte et, en 2022, l’un de ses harceleurs est condamné à un an de prison.- Incessante sexualisation -Quelques mois plus tard, elle prend la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’incessante sexualisation dont elle est l’objet. Ce qui entraîne une vague de témoignages d’autres streameuses.”On le vivait toutes en silence. Je pense qu’aujourd’hui, on doit en reparler”, affirme Maghla.C’est aussi à cette période qu’elle diminue sa présence sur Twitch pour se lancer sur Youtube: “j’avais besoin d’une plateforme où je ne suis pas obligée de lire les commentaires, où j’ai une distance”.Entourée d’une équipe d’une dizaine de personnes, elle alterne entre des podcasts filmés et des projets plus ambitieux aux allures de jeux télé. Pour les financer, elle s’associe à des marques, ce qui permet d’amortir jusqu’à “60-70% des coûts”, le reste étant complété par les revenus publicitaires de YouTube.Maghla apparaît aussi dans certaines des plus grosses productions de la plateforme, notamment celles du créateur de contenu Squeezie (20 millions d’abonnés), avec qui elle partage la même agence artistique, Bump.- Occuper l’espace -“C’est important, en tant que femme, de montrer qu’on est là”, on doit “avoir une sororité. C’est super important”, souligne-t-elle, insistant sur l’importance de la parité dans les contenus alors que de nombreux influenceurs masculins sont régulièrement critiqués pour ne pas suffisamment inviter de créatrices.Récemment, elle a déposé deux nouvelles plaintes contre des harceleurs, pour l’instant sans suite.Elle se dit néanmoins optimiste: “c’est mieux qu’il y a huit ans, mais il y a encore du chemin. Il faut avoir les épaules solides”.Invitée deux fois à défiler pour L’Oréal, elle a aussi mis un pied hors d’internet en apparaissant dans la série Bref 2, et rêve désormais de cinéma. “Je n’ai jamais été autant moi qu’aujourd’hui”, affirme Barbara, qui, ado, “aurait aimé avoir une Maghla”.”Je suis sur internet la grande sœur que j’aurais voulu avoir”. 

L’Indonésie suspend TikTok qui a refusé de fournir des données liées aux manifestations

Le gouvernement indonésien a suspendu la licence d’exploitation de l’application de partage de vidéos TikTok après que la plateforme a refusé de communiquer certaines données relatives aux récentes manifestations anti-gouvernementales, a annoncé vendredi le ministère de la communication et des affaires numériques.L’Indonésie est le deuxième marché de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avec plus de 100 millions d’utilisateurs.Le ministère a déclaré dans un communiqué avoir “temporairement suspendu” la licence d’exploitation de l’application en Indonésie pour ne pas avoir fourni des données correspondant aux activités de sa fonctionnalité de direct lors des manifestations anti-gouvernementales qui se sont déroulées au mois d’août.Visant initialement à dénoncer les inégalités économiques, ces manifestations avaient pris un tour violent à la suite de la mort d’un moto-taxi écrasé par la police. Selon des ONG, ces violences ont fait dix morts.”Cette mesure est une forme de fermeté de la part du gouvernement, TikTok n’ayant fourni que des données partielles,” a expliqué Alexander Sabar, directeur général de la supervision de l’espace numérique, dans le communiqué. Le gouvernement a demandé à TikTok des données de trafic et d’autres informations liées à “la monétisation présumée” d’activités de direct de la part de comptes soupçonnés de pratiquer des paris en ligne. Le ministère a indiqué que TikTok avait jusqu’au 23 septembre pour fournir ces données, mais ne l’avait pas fait. De son côté, TikTok a déclaré se conformer à la législation des marchés où il est présent. Dans un communiqué, un porte-parole de la plateforme a précisé que TikTok travaillait en étroite collaboration avec le ministère indonésien “tout en restant attaché à protéger la confidentialité des utilisateurs et à garantir que [la] plateforme offre une expérience sûre et responsable à la communauté en Indonésie”.La fonctionnalité de direct de la plateforme était toujours disponible vendredi. L’activité de TikTok en Indonésie a déjà été confrontée à des difficultés. L’application avait ainsi temporairement suspendu sa fonctionnalité de direct en août en raison des violences lors des manifestations.Lundi, l’agence indonésienne de lutte contre les monopoles a infligé à TikTok une amende de 900.000 dollars pour ne pas avoir informé les régulateurs à temps de son acquisition de la plateforme de commerce électronique indonésienne Tokopedia. Sa fonctionnalité de vente en ligne avait également été suspendue par le gouvernement en 2023 après des initiatives visant à aider les petites entreprises. 

L’Indonésie suspend TikTok qui a refusé de fournir des données liées aux manifestations

Le gouvernement indonésien a suspendu la licence d’exploitation de l’application de partage de vidéos TikTok après que la plateforme a refusé de communiquer certaines données relatives aux récentes manifestations anti-gouvernementales, a annoncé vendredi le ministère de la communication et des affaires numériques.L’Indonésie est le deuxième marché de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avec plus …

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Hong Kong va installer des dizaines de milliers de caméras avec un système de reconnaissance faciale par IA

Le chef de la sécurité de Hong Kong a annoncé que la ville va installer des dizaines de milliers de caméras de surveillance dotées d’un système d’identification faciale piloté par intelligence artificielle, la rapprochant ainsi de la norme des cités chinoises.En Chine continentale, les espaces publics sont souvent surveillés grâce à des technologies très avancées.Hong Kong, grand centre financier asiatique, a déjà installé près de 4.000 caméras de vidéosurveillance dans le cadre d’un programme de lutte contre la criminalité de la police, mais ce chiffre doit être multiplié par 15 pour passer à 60.000 d’ici 2028, selon des documents soumis au Conseil législatif de la ville.L’intelligence artificielle (IA) est déjà utilisée pour surveiller les foules et lire les plaques d’immatriculation, et cette technologie “sera naturellement appliquée aux gens, comme pour rechercher le suspect d’un crime”, a déclaré le chef de la sécurité de Hong Kong, Chris Tang, aux membres du Conseil législatif.”C’est quelque chose que nous devons faire”, a-t-il assuré, ajoutant que les autorités réfléchissent encore à certaines questions, dont l’allocation des ressources et le choix de la technologie.Selon la police, le programme “SmartView” est nécessaire pour protéger la sécurité nationale et prévenir et détecter les crimes, et il a permis de résoudre plus de 400 affaires et procéder à 787 arrestations depuis son lancement l’an dernier.Les policiers commenceront à utiliser la reconnaissance faciale en temps réel “dès la fin de cette année”, avait écrit en juillet le quotidien South China Morning Post.Une technologie similaire est également utilisée au Royaume-Uni, où ses détracteurs affirment qu’elle confère au gouvernement un pouvoir illimité d’atteinte à la vie privée à grande échelle. Des inquiétudes ont également été soulevées quant à de fausses correspondances conduisant à des arrestations injustifiées.L’Union européenne a adopté l’an dernier une loi sur l’IA interdisant “l’utilisation de systèmes d’identification biométrique à distance en temps réel dans les espaces accessibles au public” par les forces de l’ordre, à quelques exceptions près.L’organisme de protection de la vie privée de Hong Kong, un organe statutairement indépendant, a refusé vendredi de dire s’il avait été consulté par la police au sujet du programme de vidéosurveillance.

Hong Kong va installer des dizaines de milliers de caméras avec un système de reconnaissance faciale par IA

Le chef de la sécurité de Hong Kong a annoncé que la ville va installer des dizaines de milliers de caméras de surveillance dotées d’un système d’identification faciale piloté par intelligence artificielle, la rapprochant ainsi de la norme des cités chinoises.En Chine continentale, les espaces publics sont souvent surveillés grâce à des technologies très avancées.Hong …

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En Chine, on plonge les centres de données dans la mer

Moteurs indispensables pour internet, les centres de données génèrent beaucoup de chaleur indésirable. Près de Shanghai, une entreprise s’apprête à en immerger un en mer, avec l’espoir d’alléger la facture énergétique et environnementale de ces infrastructures.La société Highlander met les dernières touches aux équipements, câbles et structures qui doivent être plongés mi-octobre dans la mer Jaune, au large de la métropole chinoise de 24 millions d’habitants.L’entreprise, un des leaders chinois de la fourniture de services de stockage de données dans ces infrastructures sous-marines, veut avec ces tests valider la viabilité commerciale de cette technique d’immersion – qui pose toutefois des questions d’impact environnemental.Sites internet et applications mobiles reposent sur des centres de données physiques pour stocker les informations. L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA) accentue encore l’énorme demande pour ces installations.”Le milieu sous-marin bénéficie de certains avantages naturels”, explique Yang Ye, le vice-président de Highlander, qui mène le projet avec des entreprises publiques.Sous l’eau, les serveurs profitent du refroidissement naturel par les courants marins, à l’inverse des systèmes classiques sur terre qui ont recours à la climatisation, laquelle alourdit fortement le coût énergétique et environnemental.En 2018, le géant américain Microsoft a expérimenté une installation similaire, placée dans une capsule, au large de l’Ecosse. Mais le projet chinois est l’un des premiers au monde à proposer des services commerciaux.Clients ciblés: les entreprises de télécommunications et spécialisées dans l’IA, notamment. Des initiatives encouragées par le gouvernement chinois afin de réduire l’empreinte carbone de ces centres. Highlander a reçu 40 millions de yuans (4,8 millions d’euros) pour un projet similaire, lancé à Hainan (sud du pays) en 2022.- Alimentation éolienne -“Les installations sous-marines permettent d’économiser environ 90% de l’énergie dévolue au refroidissement”, assure M. Yang. Selon Shaolei Ren, professeur en génie électrique et informatique à l’Université de Californie à Riverside, aux États-Unis, ces projets visent pour l’heure à démontrer leur “faisabilité technologique”.Car d’importants défis en termes de construction et des préoccupations environnementales doivent être surmontés avant que ces centres sous-marins puissent être déployés à grande échelle, souligne-t-il.”Nous avons fait face durant la construction de ce centre de données sous-marin (à Shanghai) à des défis plus importants qu’attendu”, confie à l’AFP Zhou Jun, un ingénieur sur le projet.Assemblé à terre en plusieurs composants avant son immersion, le centre de données sera alimenté presque exclusivement par des parcs éoliens en mer situés à proximité. Highlander affirme que plus de 95% de l’énergie utilisée proviendra de sources renouvelables.L’un des défis du projet reste d’assurer l’étanchéité de l’ensemble et de le protéger de la corrosion. L’entreprise mise sur un revêtement spécial, constitué de particules de verre, appliqué sur la capsule en acier contenant les serveurs.Le professeur Shaolei Ren souligne que le raccordement internet entre un centre de données en mer et le continent est plus complexe qu’avec des serveurs terrestres.- Pollution thermique -Autre écueil: des chercheurs de l’Université de Floride et de l’Université d’électrocommunication au Japon ont démontré que ces structures pouvaient être vulnérables à des attaques par ondes sonores en milieu marin.Mais au-delà des aspects techniques, c’est l’impact thermique de ces centres sur l’écosystème qui interroge. Car la chaleur dégagée pourrait attirer certaines espèces et en repousser d’autres, explique Andrew Want, écologiste marin à l’Université de Hull, en Angleterre.”Les recherches menées à ce jour sont encore insuffisantes”, souligne-t-il.Highlander affirme qu’une évaluation indépendante menée en 2020 lors d’un test près de Zhuhai (sud de la Chine) a montré que la température de l’eau environnante restait largement sous les seuils acceptables.Mais, prévient Shaolei Ren, plus ces centres sont développés à grande échelle, plus la chaleur dégagée augmente. Pour des gros centres de données sous-marins, “la question de la pollution thermique doit ainsi être étudiée de près”, note-t-il.Il estime que ces infrastructures devraient compléter, et non remplacer, les centres traditionnels.”Elles ne vont sans doute pas se substituer aux installations existantes”, affirme-t-il. “Mais elles peuvent répondre à certains besoins spécifiques.”

En Chine, on plonge les centres de données dans la mer

Moteurs indispensables pour internet, les centres de données génèrent beaucoup de chaleur indésirable. Près de Shanghai, une entreprise s’apprête à en immerger un en mer, avec l’espoir d’alléger la facture énergétique et environnementale de ces infrastructures.La société Highlander met les dernières touches aux équipements, câbles et structures qui doivent être plongés mi-octobre dans la mer …

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