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M6 recrute La journaliste de BFMTV Ashley Chevalier pour ses JT du week-end

La journaliste Ashley Chevalier, actuellement aux manettes du “Dej Info” de 12h à 15h sur BFMTV, rejoindra M6 à la rentrée pour y présenter les JT du week-end, en remplacement de Dominique Tenza, a annoncé la chaîne à l’AFP jeudi.La nouvelle titulaire du “12:45” et du “19:45” sera “à la tête de toutes les éditions …

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M6 recrute La journaliste de BFMTV Ashley Chevalier pour ses JT du week-end

La journaliste Ashley Chevalier, actuellement aux manettes du “Dej Info” de 12h à 15h sur BFMTV, rejoindra M6 à la rentrée pour y présenter les JT du week-end, en remplacement de Dominique Tenza, a annoncé la chaîne à l’AFP jeudi.La nouvelle titulaire du “12:45” et du “19:45” sera “à la tête de toutes les éditions du vendredi soir au dimanche soir inclus, dès le vendredi 22 août 2025”, selon le communiqué de M6.Ashley Chevalier a débuté sa carrière en 2010 à I-Télé (devenue CNews en 2017) en tant qu’assistante éditoriale puis reporter, avant de rejoindre BFMTV en 2016.Elle anime la tranche du milieu de journée de la chaîne info depuis septembre 2023.Présentateur titulaire des JT du week-end depuis janvier 2023, Dominique Tenza a quant à lui fait ses adieux au “19:45” le 22 juin, après 17 ans au sein du groupe M6, dont la radio RTL. D’après La Lettre, le journaliste est pressenti pour succéder à Christophe Delay à la présentation de la matinale de BFMTV. Contactée par l’AFP, la chaîne d’information n’a pas commenté. BFMTV fait face à de nombreuses défections depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Au total, le groupe RMC BFM a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession. Ce dispositif permet aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter en empochant des indemnités.

La BBC lance une offre payante aux États-Unis pour “financer son journalisme”

La BBC a annoncé jeudi le lancement d’une offre payante pour que ses utilisateurs aux Etats-Unis accèdent en illimité aux articles en ligne et à la chaîne BBC News et contribuent “au financement du journalisme” du groupe audiovisuel public britannique.Ce service sera facturé 49,99 dollars par an ou 8,99 dollars par mois, une offre qui …

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La BBC lance une offre payante aux États-Unis pour “financer son journalisme”

La BBC a annoncé jeudi le lancement d’une offre payante pour que ses utilisateurs aux Etats-Unis accèdent en illimité aux articles en ligne et à la chaîne BBC News et contribuent “au financement du journalisme” du groupe audiovisuel public britannique.Ce service sera facturé 49,99 dollars par an ou 8,99 dollars par mois, une offre qui pourrait intégrer “dans les mois à venir” des séries documentaires, des films et des podcasts sans publicité, écrit la BBC dans un communiqué.Ce lancement, une première pour l’entreprise, vise à augmenter ses revenus via ses activités commerciales internationales, distinctes de son service public au Royaume-Uni, “contribuant ainsi au financement du journalisme”, précise-t-elle.Près de la moitié des visiteurs de son site internet international BBC.com, distinct du site britannique, sont basés aux Etats-Unis.Le groupe explique que les utilisateurs américains, identifiés grâce à leur géolocalisation, seront tracés pour évaluer “leur interaction avec les contenus, notamment le volume de lecture et le temps passé”.”Ce système permet aux lecteurs occasionnels de continuer à naviguer librement, tout en proposant aux utilisateurs les plus engagés de souscrire pour débloquer un accès illimité”, indique la BBC. Certains contenus resteront gratuits, comme les articles d’actualité internationale, les flux de Radio 4 et de BBC World Service, ainsi que les sites en langue étrangère.”Aucun projet de modèle payant n’est prévu hors Amérique du Nord”, est-il précisé.La BBC a “commencé par les États-Unis en raison de la popularité de ses services dans ce pays”, explique à l’AFP Damian Tambini, de la London School of Economics, qui y voit une décision commerciale sans dimension politique.Pour Des Freedman, professeur à Goldsmiths, Université de Londres, le groupe audiovisuel désespère surtout “de trouver de nouvelles sources de revenus”, en raison “de la concurrence des plateformes de streaming et de la réticence du gouvernement à augmenter substantiellement la redevance qui finance ses activités”.La BBC, qui a supprimé 2.000 postes au cours des cinq dernières années, a récemment annoncé faire face à “un défi sans précédent” dans le financement de ses contenus, en raison d’une baisse sensible de ses revenus.L’entreprise a lancé cette année un sondage public sur son avenir, avant la révision de la Charte royale de la société, valable jusqu’en 2027, qui définit ses objectifs et garantit son indépendance.La redevance télévisuelle des ménages britanniques constitue sa principale source de financement.

Piratage chez Adecco: le principal prévenu, un “intermédiaire immature”, plaide sa défense

Au dernier jour d’un procès à plus de 100.000 victimes, la défense du principal prévenu dans le piratage de millions de données personnelles chez Adecco et autres cyber-escroqueries, a plaidé jeudi à Lyon l’”immaturité” d’un simple “intermédiaire”, peut-être menacé par de vrais truands.La veille, la procureure Amélie Djaoudo avait requis 7 ans de prison ferme …

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Piratage chez Adecco: le principal prévenu, un “intermédiaire immature”, plaide sa défense

Au dernier jour d’un procès à plus de 100.000 victimes, la défense du principal prévenu dans le piratage de millions de données personnelles chez Adecco et autres cyber-escroqueries, a plaidé jeudi à Lyon l'”immaturité” d’un simple “intermédiaire”, peut-être menacé par de vrais truands.La veille, la procureure Amélie Djaoudo avait requis 7 ans de prison ferme contre Timothée Lhomond, 22 ans, “personnage central” d’une “association de malfaiteurs” recrutés pour une “constellation d’escroqueries en ligne (…) très lucratives”. .Ses avocats ont réfuté le terme de “chef” ou de “cerveau”, dépeignant plutôt un “intermédiaire” victime de son “immaturité” et d’une propension à la “vantardise”.Lhomond, âgé de 17 à 20 ans pour certaines parmi 20 infractions “en bande organisée”, est jugé avec 12 co-prévenus, dans un procès hors-normes avec plus de 6.400 parties civiles défendues par 362 avocats.Visage juvénile d’une grande pâleur et manifestement éprouvé, il a juré jeudi qu’il se “rend compte aujourd’hui de ces infractions très graves” et “promis de refaire sa vie”.L’arrestation, en 2022, d’un jeune stagiaire puis CDD chez Adecco, qui avait cédé à Lhomond et des complices ses accès à la banque de données personnelles de millions d’intérimaires du géant du travail temporaire, avait été l’élément déclencheur de l’enquête.Mais Lhomond et d’autres prévenus avaient commencé leurs méfaits en ligne bien avant de les multiplier grâce aux données Adecco et, en plus de particuliers, à escroquer des banques, assurance et organismes d’Etat, comme la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), cette dernière pour 2,2 millions d’euros d’argent public.Et Lhomond, seul à comparaître détenu, au casier judiciaire vierge, a poursuivi ces escroqueries en prison jusqu’en 2024, grâce à un smartphone.”J’avais de très grosses dettes et, en prison, on m’a fait comprendre qu’elles n’étaient pas annulées”, avait-il plaidé à la barre, sans en dire plus.”Je le crois”, a asséné jeudi son avocate Vanessa Zencker. “Il n’est pas le +cerveau+ de l’affaire décrit par la presse”, “pas à l’origine de tout comme le dit le ministère public”, “pas le boss comme l’appellent certains co-prévenus”.Il leur assurait qu’il “gérait” des faux comptes mais c’était “par vantardise”. Il a été plutôt “un intermédiaire”, “confronté à des gens qui font de grosses escroqueries”. “Et l’on sait que dans des affaires similaires, il y a des assassinats, du racket et des pressions en prison”.Lhomond est “un poupon”, jugé “immature” par l’expertise psychologique, a avancé Solenne Hustache, son autre conseil. “Sept ans ferme, ce serait signer son arrêt de mort”, a plaidé Me Zencker, réclamant plutôt une peine couvrant ses 21 mois de détention provisoire et un éventuel sursis, “afin de ne pas le couper de tout espoir de réinsertion”.Mme Djaoudo a requis des peines de quelques mois de sursis à 3 ans ferme pour les 12 autres prévenus.Le tribunal rendra son jugement le 26 septembre.

Audiovisuel public: Radio France perturbée par une grève

“Nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels”, ont indiqué jeudi les antennes de Radio France, au premier jour d’une grève illimitée pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à la réforme de l’audiovisuel public.L’appel à la grève a été déposé par l’ensemble des organisations syndicales “pour défendre Radio France, ses radios, ses métiers, sa production, ses formations musicales, et s’opposer au projet de holding de l’audiovisuel public”, est-il expliqué dans un message publié sur les sites internet des radios et diffusé à l’antenne.Un rassemblement est prévu à 13H00 devant la Maison de la Radio et de la Musique à Paris, à l’appel des organisations syndicales, “contre la holding et les réorganisations en cours à Radio France”.Les syndicats ont redit mercredi leur opposition au projet gouvernemental de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, qu’ils considèrent comme “extrêmement dangereux”, tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information.Plusieurs fois retardé, ce projet sera examiné à l’Assemblée nationale lundi et mardi. Il prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un PDG.Il est porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a martelé sa détermination à le faire adopter.”L’audiovisuel public, c’est un bien commun dont on doit rassembler les forces. Aujourd’hui, ces forces sont dispersées”, a estimé Mme Dati sur Sud Radio jeudi matin, appelant à “une stratégie cohérente et coordonnée”.”Le statu quo, c’est le déclin”, a-t-elle ajouté.A France Télévisions et l’Ina, les syndicats appellent à la grève à partir de lundi.A Radio France, l’appel est en deux temps: dès jeudi pour dénoncer les “économies” dans l’entreprise (dont l’arrêt de la radio Mouv’ sur la FM), puis contre le projet de holding à partir de lundi.Pour les syndicats, ce double mot d’ordre est un moyen de se distancier de la présidente de Radio France, Sibyle Veil, elle-même opposée au projet du gouvernement.

Audiovisuel public: Radio France perturbée par une grève

“Nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels”, ont indiqué jeudi les antennes de Radio France, au premier jour d’une grève illimitée pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à la réforme de l’audiovisuel public.L’appel à la grève a été déposé par l’ensemble des organisations syndicales “pour défendre Radio France, ses …

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Grâce à ses drones, un architecte syrien reconstruit son village

Lorsqu’il a fui son village bombardé lors de la guerre civile en Syrie, Abdel Aziz al-Mohamed a documenté les destructions en envoyant des drones le survoler: grâce à ces données, cet architecte supervise aujourd’hui sa reconstruction.Quelques jours après la chute du président Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste en décembre, cet homme de 34 ans, passionné de drones, est rentré dans son village de Tall Mardikh, dans la province d’Idleb (nord-ouest).”Quand je suis revenu, j’ai été choqué par l’ampleur des destructions”, dit l’architecte. “On marchait dans les rues sans les reconnaître, je n’ai pas retrouvé la maison de mes parents”.Sous un soleil de plomb, il surveille des ouvriers qui finissent de réparer l’une des maisons de Tall Mardikh. Le village jouxte le site antique d’Ebla, connu pour ses tablettes d’argile datant de 2.400 à 2.300 avant J.C et qui témoignent de l’invention du premier alphabet.Près de la moitié des quelque 1.500 habitations ont été détruites par les bombardements du pouvoir syrien, et l’autre moitié est endommagée.Abdel Aziz al-Mohamed a fidèlement documenté les destructions lorsqu’il vivait encore dans son village. Et quand il a fui pour une zone proche de la frontière turque, en 2019, il a commencé à envoyer des drones le survoler et prendre des images des dégâts.A son retour, il a en deux semaines terminé de cartographier les destructions et établi une carte interactive du village, montrant l’état de chaque maison.”J’ai marché d’une maison à l’autre. On entrait dans les maisons en ayant peur, sans savoir ce qu’on y trouverait, cette région est restée sous le contrôle du régime pendant cinq ans”, raconte-t-il.Grâce à son travail de documentation, il a pu obtenir le financement d’une ONG basée en Turquie, Shafak, pour commencer à reconstruire.L’ONG va débourser un million de dollars pour réhabiliter 434 maisons, sur un total de 800 endommagées.Les travaux doivent se terminer en août, et englobent la remise en état de deux puits et de réseaux d’assainissement.- “Ni portes, ni fenêtres” – Après une guerre civile de près de 14 ans qui a fait plus d’un demi-million de morts, les premiers mois de 2025 ont vu un nombre croissant de Syriens retourner chez eux selon l’ONU. A la mi-mai, on estime que plus de 500.000 Syriens sont rentrés de l’étranger, tandis qu’environ 1,2 million de déplacés internes sont retournés dans leur région d’origine.Malgré les retours, la Syrie compte cependant toujours 13,5 millions de réfugiés et déplacés internes, d’après le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR).Les nouveaux dirigeants espèrent pouvoir entamer la reconstruction du pays, dont le coût est estimé par l’ONU à plus de 400 milliards de dollars, après la levée des sanctions qui étaient imposées au pouvoir d’Assad.Mais pour le moment, la reconstruction se limite aux seules initiatives individuelles ou d’organisations caritatives dans le pays dévasté.A Tall Mardikh, seuls quelques dizaines d’habitants sont revenus.Parmi eux, Alaa Gharib, qui a placé une couverture en guise de porte dans sa maison en attendant sa réparation.”J’ai vécu sept ans sous la tente, et je suis revenu dans mon village à la libération”, dit cet homme de 45 ans. “Mais il n’y a ni portes ni fenêtres” dans la maison.Abdel Aziz al-Mohamed, lui, attend impatiemment la fin des travaux. “Le village est triste sans ses habitants, et avec ses maisons détruites”, dit-il. “Aujourd’hui, mon rêve, en tant que fils de Tall Mardikh, est que le village soit reconstruit, que les gens y reviennent et que la vie reprenne”.