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“Merci Dorothée”: l’ex-idole des enfants célébrée sur TF1

Rare dans les médias après 20 ans de règne sur les programmes jeunesse, Dorothée retrouve le petit écran vendredi le temps d’une soirée hommage sur TF1, l’occasion pour l’idole des trentenaires et quadras de dévoiler une chanson inédite, sans augurer de la suite.”Je ne réagis que par coup de coeur”, a expliqué la vedette, âgée de 71 ans en décembre lors d’une conférence de presse, pour justifier sa participation à l’émission “Merci Dorothée”.A l’époque, rembobine-t-elle, “ce qui nous intéressait, la chose la plus importante, c’était le relais entre l’image et la vie (…) Les gamins qui ne pouvaient pas partir en vacances étaient avec nous, donc ils n’étaient pas tout seuls. On faisait un lien entre la famille, l’école”, pour s’amuser “tout en apprenant” des choses “de temps en temps”. Frédérique Hoschedé, de son vrai nom, a présenté “Le Club Dorothée” de 1987 à 1997 sur TF1, squattant l’antenne quelque 1.000 heures par an, après une décennie aux manettes de “Récré A2” sur Antenne 2. Elle a vendu au passage quelque 20 millions de disques. Animé par Nikos Aliagas, l’hommage de vendredi retrace surtout les années “Club Do” et leur cocktail de sketches, chansons, opérations caritatives, dessins animés majoritairement japonais comme “Dragon Ball” et séries à l’eau de rose (“Hélène et les garçons”, “Premiers baisers”…) produites par AB, le groupe fondé par Jean-Luc Azoulay et Claude Berda. Jacky et Patrick Simpson-Jones qui, aux côtés d’Ariane Carletti et François Corbier aujourd’hui décédés, accompagnaient Dorothée à la présentation. Ils ont répondu présents, tout comme Bernard Minet, membre du groupe Les Musclés et chanteur de génériques cultes, ou encore de nombreuses figures de sitcoms.S’y ajoutent d’autres célébrités (Nolwenn Leroy, Amir…) venues lui témoigner leur affection, notamment en interprétant certains de ses tubes.- “Responsabilité” -“Je me suis pris un grand coup d’amitié dans le coeur”, a résumé à la presse Dorothée, qui mesure encore mal son impact sur toute une génération. A l’époque, “on savait qu’on avait une responsabilité vis-à-vis de nos (millions de) téléspectateurs (…) qu’on avait un rôle à jouer”, mais “je ne pensais pas que ça avait une aussi belle ampleur”, relate-t-elle, récusant tout statut d'”icône”.Ses émissions n’en ont pas moins essuyé de nombreuses critiques, notamment pour la violence de ses dessins animés nippons, qui ont depuis contribué à faire de la France le deuxième consommateur de mangas (BD) derrière le Japon. Dès qu’il y a de la nouveauté, “tout le monde est critiqué”, balaye Dorothée, même “si ça fait toujours de la peine de se voir critiqué pour quelque chose en quoi on croit”. Pas rancunière envers TF1, elle assure ne pas avoir “pensé du tout” à l’arrêt brutal du Club Dorothée décidé par la chaîne il y a près de trente ans, sur fond de conflit avec le producteur AB. “Contente” de faire l’émission, la détentrice du record de concerts à Bercy pour une femme (59) a également repris le micro. – “Relais humains” -Dans sa valise, outre ses “chaussettes rouges et jaunes à petit pois”, un nouveau morceau, “J’ai dans mes souvenirs”, son premier inédit depuis 2010.De quoi espérer la revoir sur scène ? “L’occasion se représentera encore peut-être. Je ne sais pas”.De même, “les portes ne sont pas fermées” quant à un éventuel retour récurrent à la télévision, répond celle qui a déjà décliné plusieurs propositions.Cette téléphage revendiquée avait déjà fait une apparition remarquée en 2022 dans “La chanson secrète”, autre émission de Nikos Aliagas. Un animateur qu’elle apprécie… comme Cyril Hanouna.Interrogée sur le non-renouvellement de C8 en mars par le régulateur de l’audiovisuel, l’ancienne animatrice dit penser “surtout aux téléspectateurs”, “à tous ceux qui travaillaient sur la chaîne, sur toutes les émissions (…) Ca, c’est dur”.Plus généralement, elle regrette l’absence de “relais humain” dans les programmes jeunesse actuels, “dévidoirs à dessins animés”, selon elle, très souvent dépourvus d’animateurs.

La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo

Fin du brouillard pour la Maison du dessin de presse : lancé début 2020 lors de commémorations de l’attentat contre Charlie Hebdo, ce projet présidentiel vient d’être relancé après une année en suspens mal vécue par certains de ses défenseurs.”J’ai vraiment pensé que ce n’était plus d’actualité”, affirme à l’AFP Natacha Wolinski, membre du comité d’orientation …

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La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo

Fin du brouillard pour la Maison du dessin de presse : lancé début 2020 lors de commémorations de l’attentat contre Charlie Hebdo, ce projet présidentiel vient d’être relancé après une année en suspens mal vécue par certains de ses défenseurs.”J’ai vraiment pensé que ce n’était plus d’actualité”, affirme à l’AFP Natacha Wolinski, membre du comité d’orientation de ce projet porté dès 2007 par son père Georges Wolinski, assassiné le 7 janvier 2015 lors de l’attaque sanglante contre l’hebdomadaire satirique.”On était très inquiets parce qu’on se disait que le projet était arrêté. On était dans l’expectative pure et dure”, abonde Kak, dessinateur de presse et président de l’association Cartooning for Peace. La raison de ces doutes : le comité d’orientation du projet, qui regroupe hauts fonctionnaires et dessinateurs, a cessé de se réunir depuis le remaniement de janvier 2024, faisant craindre l’abandon d’un lieu voué à célébrer une profession sous pression et affaiblie par les difficultés économiques de la presse. Difficultés budgétaires ? Flottement lié à l’instabilité gouvernementale ? Les demandes d’explication adressées au ministère de la Culture sont restées sans réponse, selon plusieurs membres du comité.Leur inquiétude a été aussi alimentée par le sort incertain d’autres projets muséographiques du président Macron, notamment le musée-mémorial du terrorisme, abandonné fin décembre avant d’être ressuscité.L’approche du dixième anniversaire des attentats de janvier 2015 a toutefois fait bouger les lignes. – “Ça a l’air de repartir” -Fin novembre, pour sa première déclaration sur le sujet depuis sa nomination début 2024, la ministre de la Culture Rachida Dati a “confirmé” ce projet en précisant notamment que le lieu, implanté dans une ancienne école du cossu VIe arrondissement de Paris, ouvrirait en 2027, deux ans après la date initialement prévue. “Le projet reprend pleinement”, explique à l’AFP le haut fonctionnaire Philippe Barbat, qui dirige le comité d’orientation. “C’est un projet culturel qui comme tous les projets de ce type est dans une temporalité longue, qui nécessite des temps de réflexion et un portage politique qui est très présent”.Prochaine étape: le projet architectural doit être dévoilé au comité d’orientation le 7 février, selon un récent tweet de la ministre. “Ça a l’air de repartir et c’est une bonne chose : tout ce qui se passe autour du dessin de presse est important à l’heure où les journaux publient de moins en moins de dessins”,  commente Pierre Ballouhey, qui suivait le projet pour France Cartoons. Après cette “année d’attente et d’interrogations”, selon la formule de Kak, d’importants chantiers attendent cette Maison qui racontera l’histoire mouvementée de la caricature en France, tradition bien implantée depuis la Révolution. L’attentat contre Charlie Hebdo sera bien sûr évoqué avec une interrogation centrale: comment aborder les caricatures de Mahomet qui ont déchaîné les foudres des islamistes?”Il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège +cap ou pas cap+ de montrer ces dessins mais on ne pourra pas faire l’impasse”, estime le dessinateur de presse Xavier Gorce, associé lui aussi au projet. “Maintenant, ce qu’il faut voir, c’est comment ça doit être présenté”.Natacha Wolinski est formelle: “Il est non négociable que les caricatures soient montrées telles qu’elles ont été publiées dans Charlie”. – “Lieu de mémoire” -Kak plaide, lui, pour la mise en place d’un “avertissement aux visiteurs” mais défend une forme de cohérence : “Si, dans un lieu créé parce qu’on commémorait l’attentat contre Charlie, on ne parlait pas du contexte dans lequel il a été commis, alors il ne faut pas faire ce lieu”.Au ministère, le principe semble acquis mais les préoccupations sécuritaires sont dans tous les esprits. “Tout le monde est d’accord sur le signal fort qu’il y aurait à montrer ces caricatures mais il y a aussi une logique, tout aussi légitime, qui est de se poser la question de la sécurité des lieux”, assure M. Barbat.Signe que l’inquiétude est diffuse, les interlocuteurs de l’AFP ne souhaitent pas que soit révélée la rue du futur lieu. Contactée par l’AFP, la préfecture de police de Paris indique avoir déjà “mené des études de sécurité” en 2022 et fin 2023 et dit travailler “à la sécurisation externe du site”.”Il ne faut pas faire peur aux gens”, martèle toutefois à l’AFP le maire du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq, qui refuse de mettre “l’aspect sécuritaire en avant”. L’équation est complexe mais, selon Xavier Gorce, “reculer sur la question (des caricatures, ndlr) en raison des menaces, ce serait rentrer dans le jeu des terroristes”.

Netflix dépasse les 300 millions d’abonnés et augmente ses prix

Netflix a impressionné le marché mardi avec près de 19 millions de nouveaux abonnements gagnés pendant le quatrième trimestre 2024, qui porte son total à 301,6 millions en tout, confortant sa position de pionnier et leader de l’industrie du streaming.Le groupe californien enregistre de fortes croissances des abonnés depuis 2023 grâce au durcissement de sa …

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Netflix dépasse les 300 millions d’abonnés et augmente ses prix

Netflix a impressionné le marché mardi avec près de 19 millions de nouveaux abonnements gagnés pendant le quatrième trimestre 2024, qui porte son total à 301,6 millions en tout, confortant sa position de pionnier et leader de l’industrie du streaming.Le groupe californien enregistre de fortes croissances des abonnés depuis 2023 grâce au durcissement de sa politique sur le partage de mots de passe entre utilisateurs et au renforcement de sa programmation en direct, notamment dans le sport. Pour les fêtes de fin d’année, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur et apprenti boxeur Jake Paul et la légende des rings Mike Tyson.Elle a aussi sorti le 26 décembre la très attendue deuxième saison de Squid Games.Mais le nombre de nouveaux abonnements souscrits pour voir ces matchs ou la série phénomène sud-coréenne “ne représente qu’une petite minorité de l’acquisition totale de membres au cours du trimestre”, a précisé Greg Peters, co-directeur général de l’entreprise, lors d’une conférence pour les analystes.”C’est l’ensemble du service qui est à l’origine de l’augmentation que nous avons constatée ce trimestre”, a-t-il insisté. Netflix a réalisé 10,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires trimestriel, en hausse de 16%, dont elle a dégagé 1,9 milliard de dollars de bénéfice net, deux résultats légèrement supérieurs aux attentes du marché.Son titre prenait plus de 14% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.- Augmentation des prix -Malgré ses gains impressionnants de nouveaux abonnés, Netflix a indiqué au printemps qu’il ne divulguerait plus cet indicateur tous les trois mois, dès cette année, afin de se concentrer sur les mesures “d’engagement” de l’audience (temps passé à regarder des contenus).Pour les analystes, cela signifie que le groupe américain va mettre l’accent sur l’augmentation de ses revenus et de ses marges.Il a commencé par augmenter ses prix aux Etats-Unis. La formule “Standard” coûte désormais 18 dollars au lieu de 15,50 et la formule moins chère avec de la publicité, lancée fin 2022, passe à 8 dollars par mois au lieu de 7.”Ce prix de départ nous semble vraiment accessible, quand on pense à tout le divertissement que cela représente”, a déclaré Greg Peters.Netflix espère commencer à tirer des revenus significatifs de cet abonnement cette année. “Au quatrième trimestre, la formule avec des pubs a représenté plus de 55% des inscriptions dans les pays où cette formule existe”, s’est félicité le dirigeant. “Nous avons doublé nos recettes publicitaires d’une année sur l’autre en 2024, et nous prévoyons de les doubler à nouveau cette année.”Pour convaincre les annonceurs et le public, l’entreprise parie notamment sur les émissions en direct, surtout sportives.Elle a passé en janvier 2024 un accord sur dix ans avec la ligue professionnelle américaine de catch WWE, moyennant 5 milliards de dollars, et elle a annoncé le mois dernier un contrat exclusif avec la Coupe du monde féminine de la FIFA.- “Marche arrière” -“Malgré les problèmes techniques, le combat Jake Paul contre Mike Tyson a été l’événement sportif le plus regardé en streaming. Et les matchs de Noël de NFL diffusés par Netflix ont été regardés par plus de 24 millions de téléspectateurs”, a souligné Mike Proulx, directeur de recherche du cabinet Forrester, en amont des résultats.”Ce n’est un secret pour personne que la programmation en direct avec des audiences massives incite les grandes marques à dépenser. En 2025, il y aura plus de choix en termes de formats publicitaires, de partenariats et d’options techniques pour le ciblage des utilisateurs de Netflix”, a-t-il ajouté.La publicité et le direct, “qui étaient encore récemment réprouvés par l’entreprise, figurent désormais parmi ses priorités”, a commenté Ross Benes de Emarketer.L’analyste ne serait donc “pas surpris” si Netflix “faisait marche arrière dans un avenir proche et acquérait davantage de droits sportifs”, après avoir indiqué qu’elle ne chercherait pas à acheter les droits de saisons sportives traditionnelles.Hors direct, la plateforme va pouvoir compter cette année sur les ultimes saisons de Stranger Things et de Squid Game, ainsi que la deuxième saison de Wednesday.Par ailleurs, interrogé sur les incendies qui continuent de ravager certains quartiers de Los Angeles, Ted Sarandos, co-directeur général du groupe, a répondu que la catastrophe “ne devrait pas causer de retards significatifs ou d’impact financier”, mais qu’elle “bouleverse dramatiquement de nombreuses vies”.

Netflix dépasse les 300 millions d’abonnés grâce à 19 millions d’abonnements supplémentaires pendant les fêtes

Netflix a impressionné le marché mardi avec près de 19 millions de nouveaux abonnements gagnés pendant le quatrième trimestre 2024, qui porte son total à 301,6 millions en tout, confortant sa position de pionnier et leader de l’industrie du streaming.Le groupe californien enregistre de fortes croissances des abonnés depuis 2023 grâce au durcissement de sa …

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Netflix a impressionné le marché mardi avec près de 19 millions de nouveaux abonnements gagnés pendant le quatrième trimestre 2024, qui porte son total à 301,6 millions en tout, confortant sa position de pionnier et leader de l’industrie du streaming.Le groupe californien enregistre de fortes croissances des abonnés depuis 2023 grâce au durcissement de sa politique sur le partage de mots de passe entre utilisateurs et au renforcement de sa programmation en direct, notamment dans le sport. Pour les fêtes de fin d’année, la plateforme a diffusé en direct deux matchs de la ligue professionnelle de football américain NFL et un match de boxe entre le YouTubeur et apprenti boxeur Jake Paul et la légende des rings Mike Tyson.Elle a aussi sorti le 26 décembre la très attendue deuxième saison de Squid Games.Mais le nombre de nouveaux abonnements souscrits pour voir ces matchs ou la série phénomène sud-coréenne “ne représente qu’une petite minorité de l’acquisition totale de membres au cours du trimestre”, a précisé Greg Peters, co-directeur général de l’entreprise, lors d’une conférence pour les analystes.”C’est l’ensemble du service qui est à l’origine de l’augmentation que nous avons constatée ce trimestre”, a-t-il insisté. Netflix a réalisé 10,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires trimestriel, en hausse de 16%, dont elle a dégagé 1,9 milliard de dollars de bénéfice net, deux résultats légèrement supérieurs aux attentes du marché.Son titre prenait plus de 14% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.- Augmentation des prix -Malgré ses gains impressionnants de nouveaux abonnés, Netflix a indiqué au printemps qu’il ne divulguerait plus cet indicateur tous les trois mois, dès cette année, afin de se concentrer sur les mesures “d’engagement” de l’audience (temps passé à regarder des contenus).Pour les analystes, cela signifie que le groupe américain va mettre l’accent sur l’augmentation de ses revenus et de ses marges.Il a commencé par augmenter ses prix aux Etats-Unis. La formule “Standard” coûte désormais 18 dollars au lieu de 15,50 et la formule moins chère avec de la publicité, lancée fin 2022, passe à 8 dollars par mois au lieu de 7.Netflix espère commencer à tirer des revenus significatifs de cet abonnement cette année. “Au quatrième trimestre, la formule avec des pubs a représenté plus de 55% des inscriptions dans les pays où cette formule existe”, s’est félicité Greg Peters. “Nous avons doublé nos recettes publicitaires d’une année sur l’autre en 2024, et nous prévoyons de les doubler à nouveau cette année.”Pour convaincre les annonceurs et le public, l’entreprise parie notamment sur les émissions en direct, surtout sportives.Elle a passé en janvier 2024 un accord sur dix ans avec la ligue professionnelle américaine de catch WWE, moyennant 5 milliards de dollars, et elle a annoncé le mois dernier un contrat exclusif avec la Coupe du monde féminine de la FIFA.- “Marche arrière” -“Malgré les problèmes techniques, le combat Jake Paul contre Mike Tyson a été l’événement sportif le plus regardé en streaming. Et les matchs de Noël de NFL diffusés par Netflix ont été regardés par plus de 24 millions de téléspectateurs”, a souligné Mike Proulx, directeur de recherche du cabinet Forrester, en amont des résultats.”Ce n’est un secret pour personne que la programmation en direct avec des audiences massives incite les grandes marques à dépenser. En 2025, il y aura plus de choix en termes de formats publicitaires, de partenariats et d’options techniques pour le ciblage des utilisateurs de Netflix”, a-t-il ajouté.La publicité et le direct, “qui étaient encore récemment réprouvés par l’entreprise, figurent désormais parmi ses priorités”, a commenté Ross Benes de Emarketer.L’analyste ne serait donc “pas surpris” si Netflix “faisait marche arrière dans un avenir proche et acquiérait davantage de droits sportifs”, après avoir indiqué qu’elle ne chercherait pas à acheter les droits de saisons sportives traditionnelles.Hors direct, la plateforme va pouvoir compter cette année sur les ultimes saisons de Stranger Things et de Squid Game, ainsi que la deuxième saison de Wednesday.Par ailleurs, interrogé sur les incendies qui continuent de ravager certains quartiers de Los Angeles, Ted Sarandos, co-directeur général du groupe, a répondu que la catastrophe “ne devrait pas causer de retards significatifs ou d’impact financier”, mais qu’elle “bouleverse dramatiquement de nombreuses vies”.

TikTok: Trump reporte de 75 jours l’application de la loi d’interdiction

Le président américain Donald Trump a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l’application de la loi interdisant le réseau social TikTok aux Etats-Unis.Cette loi, votée par le Congrès en 2024 et entrée en vigueur dimanche, impose à ByteDance, la maison mère chinoise de la plateforme, de la vendre …

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TikTok: Trump reporte de 75 jours l’application de la loi d’interdiction

Le président américain Donald Trump a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l’application de la loi interdisant le réseau social TikTok aux Etats-Unis.Cette loi, votée par le Congrès en 2024 et entrée en vigueur dimanche, impose à ByteDance, la maison mère chinoise de la plateforme, de la vendre sous peine d’interdiction sur le territoire américain.Elle a entraîné l’inaccessibilité au réseau social durant quelques heures ce week-end.La loi prévoit de très lourdes amendes pour les fournisseurs d’internet et les boutiques d’application, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur pour ces dernières.Ces sanctions seraient infligées par le ministère de la Justice, à qui Donald Trump a enjoint de ne pas intervenir durant deux mois et demi, le temps de “consulter (ses) conseillers”, selon le texte du décret.Apple et Google ont néanmoins décidé de ne pas prendre de risques, et ont rétiré TikTok de leurs plateformes de téléchargement d’applications mobiles dimanche.”TikTok et les autres applis de ByteDance ne sont pas disponibles dans le pays ou la région où vous vous trouvez”, indique ainsi l’App Store d’Apple. Un lien renvoie vers une page d’explication, qui rappelle qu’Apple “est obligé de suivre les lois des juridictions dans lesquelles (le groupe) est présent”.Les utilisateurs qui ont déjà TikTok peuvent donc continuer à s’en servir, mais ils ne peuvent plus mettre à jour régulièrement la plateforme comme d’ordinaire.- “Problèmes plus graves” -Donald Trump entend aussi utiliser ce délai pour évaluer les risques que posent TikTok et son actionnaire chinois en matière de sécurité et “déterminer si les mesures déjà prises par TikTok sont suffisantes”.Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d’empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données d’utilisateurs américains ou de manipuler l’opinion aux Etats-Unis.Lors d’un événement ouvert à la presse à la Maison Blanche lors duquel il a signé ce décret ainsi que de nombreux autres, le nouveau chef d’Etat a relativisé les risques que pose le réseau social sur le plan de la sécurité nationale.”Il y a tant de produits qui sont fabriqués en Chine et le seul dont ils se plaignent, c’est TikTok”, a déclaré Donald Trump en référence aux élus du Congrès.”Soyons honnêtes, nous avons des problèmes plus graves que de voir la Chine récupérer des informations sur de jeunes enfants”, utilisateurs de TikTok, a-t-il ajouté.- La cession ou les droits de douane -Plutôt que de trouver un acheteur, hypothèse à laquelle s’est toujours refusé ByteDance, le président a proposé, comme il l’avait fait dimanche, que le groupe chinois octroie aux Etats-Unis 50% du capital de TikTok en contrepartie de la non application de la loi.Le gouvernement pourrait ensuite attribuer cette participation à des intérêts privés américains, a déclaré le nouveau président.”Il nous faudrait peut-être l’accord de la Chine, mais je suis sûr qu’elle le donnerait”, a dit Donald Trump. “TikTok a une grosse valeur, mais s’ils ne l’approuvent pas, il n’en aurait plus.”Interrogée lundi lors d’un point de presse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué qu'”en matière d’opérations et d’acquisitions, les entreprises devraient décider de façon indépendante, en accord avec les principes de marché”.Si la Chine refusait de donner son feu vert, “nous leur imposerions des droits de douane”, a prévenu le président américain. L’ancien promoteur immobilier a radicalement changé sa position vis-à-vis de l’application aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.En 2020, il avait pris un décret en tous points similaire à la loi votée quatre ans plus tard, décidé à forcer ByteDance à vendre.Mais la justice, saisie par TikTok, avait suspendu l’application du texte, estimant exagérées les craintes concernant la sécurité nationale et voyant ce décret comme une entrave à la liberté d’expression.”J’ai un faible pour TikTok que je n’avais pas au départ”, a reconnu Donald Trump, “mais je suis allé sur TikTok (durant sa campagne) et j’ai ramené les jeunes”.

Le prince Harry et le Sun “très proches” d’un accord financier, selon un avocat du groupe

Le prince Harry et le propriétaire du tabloïd The Sun sont “très proches” d’un accord financier pour mettre fin aux poursuites judiciaires engagées par le fils cadet du roi Charles III, a affirmé mardi un avocat du groupe News Group Newspapers (NGN).”Les avocats des deux parties sont engagés dans des négociations très intenses depuis ces …

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