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Ouverture du procès de Meta sur les acquisitions d’Instagram et WhatsApp

Meta est attendu au tribunal à Washington lundi pour l’ouverture d’un procès que son patron, Mark Zuckerberg, a tout fait pour éviter. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer d’Instagram et WhatsApp.Selon la plainte déposée il y a cinq ans, sous le premier gouvernement Trump, les Etats-Unis accusent le groupe californien d’avoir acheté ces deux applications pour étouffer des concurrents potentiels.Mark Zuckerberg, troisième fortune mondiale, a multiplié les avances pour s’attirer les bonnes grâces de Donald Trump, depuis la victoire électorale du milliardaire new-yorkais en novembre. Il a notamment nommé des alliés républicains à des postes importants chez Meta, assoupli les règles de modération des contenus et versé des contributions financières.Récemment, il s’est rendu à plusieurs reprises à la Maison Blanche pour tenter de persuader l’administration d’opter pour un règlement à l’amiable.”Je serais très surpris qu’une telle chose se produise”, a déclaré au site spécialisé The Verge Andrew Ferguson, président de l’agence de protection des consommateurs, la FTC, nommé par le chef d’Etat républicain.L’autorité va devoir prouver que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.L’affaire va notamment se jouer sur la définition du marché.Pour la FTC, “pendant plus d’une décennie, Meta a maintenu aux États-Unis un monopole sur les services de réseaux sociaux personnels”, qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis.Elle estime que les autres grandes plateformes, telles que les très populaires TikTok et YouTube, n’appartiennent pas à la même catégorie.Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette.”Le fait que ces services sont différents par certains aspects des applications de Meta ne fait que prouver que ces proches concurrents innovent avec des outils et fonctionnalités pour gagner en minutes d’attention des utilisateurs”, argumente la défense.- “Vraiment effrayant” -Au cours des huit semaines de procès, la FTC va tenter de démontrer que le monopole de Meta se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts.L’agence va aussi mettre en avant des courriels de Mark Zuckerberg. “L’impact potentiel d’Instagram est vraiment effrayant et c’est pourquoi nous devrions envisager de payer beaucoup d’argent”, avait écrit le fondateur de Facebook avant le rachat du service de partage de photos.Instagram compte aujourd’hui 2 milliards d’utilisateurs. Les avocats de Meta feront valoir que ses investissements substantiels ont transformé les deux start-up en superproductions. Ils souligneront également que la FTC avait initialement approuvé les deux transactions et qu’elle ne devrait pas être autorisée à revenir en arrière.Le procès Meta est l’une des cinq grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies. Google a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne en août dernier, tandis qu’Apple et Amazon font également l’objet de poursuites. Mais la FTC a subi plusieurs revers devant les tribunaux. Elle n’a pu empêcher l’acquisition de Within par Meta et celle d’Activision Blizzard par Microsoft.Le juge James Boasberg, qui tranchera, a déjà prévenu que la FTC “va faire face à des questions difficiles sur la capacité de ses accusations à tenir la route devant la cour”.

“California girl” dans l’espace: Katy Perry en vedette d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry va embarquer lundi dans une fusée 100% féminine pour un bref voyage dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à une poignée de privilégiés.Artiste incontournable la pop américaine, Katy Perry va s’envoler à plus de 100 kilomètres d’altitude à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon.Elle embarquera aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de M. Bezos, depuis l’ouest du Texas. Le décollage doit se tenir à partir de 08H30 locales (13H30 GMT).La fusée entièrement automatisée décollera à la verticale et la capsule se détachera en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.Il s’agira du premier vol dans l’espace 100% féminin. Et du 11e vol habité suborbital mené par l’entreprise, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.Lors de cette expérience d’une dizaine de minutes au total, les six passagères dépasseront la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale. Elles pourront se détacher de leur siège et flotter brièvement en apesanteur.- “Inspiration” -Dans une récente interview accordée au magazine Elle, Katy Perry expliquait prendre part à cette aventure “pour (s)a fille Daisy”, qu’elle a eue avec le célèbre acteur britannique Orlando Bloom, “afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves”.”Je suis tellement impatiente de voir l’inspiration et la lumière dans ses yeux lorsqu’elle verra la fusée partir et qu’elle retournera à l’école le lendemain en disant: +Maman est allée dans l’espace+”, déclarait la chanteuse de “California gurls”, propulsée sur la scène internationale par son hit “I kissed a girl” sorti en 2008.Lors de ce bref voyage en apesanteur, l’artiste sera aussi entourée de Kerianne Flynn, productrice de film, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.L’entreprise Blue Origin a déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l’ambition d’aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite et concurrencer SpaceX d’Elon Musk. En janvier, elle a ainsi réussi son premier vol orbital non-habité, grâce à un lanceur bien plus puissant nommé New Glenn.

Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel alors en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness des records, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Exposition peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux leur emplacement. Responsable du pavillon israélien présentant une pierre du Mur des Lamentations (situé à Jérusalem-Est, zone occupée et annexée par Israël), Yahel Vilan assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite lui des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions dédiées aux géants du luxe, aux vins d’Alsace…Il a été inauguré dimanche par l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, en présence du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Axé sur les “valeurs de multilatéralisme, de droit international, de paix”, le partenariat franco-japonais “d’exception” prend “ici tout son sens au moment où les relations internationales n’ont pas été aussi troublées depuis extrêmement longtemps”, a insisté M. Saint-Martin.C’était l’un des pavillons les plus prisés par les premiers visiteurs. “On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance…bien moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime cependant Emiko Sakamoto, résidente d’Osaka déterminée à venir plusieurs fois pour voir tous les pavillons.Echo des critiques récurrentes sur le caractère éphémère des Expos universelles, l’île artificielle sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi

Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur …

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Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Expo peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux de petits emplacements. Yahel Vilan, responsable du pavillon israélien, orné d’une pierre du Mur des Lamentations de Jérusalem, assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions sur l’artisanat de luxe et les vins d’Alsace…Avant même d’être inauguré dimanche par deux de ses parrains, l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, il attirait des visiteurs curieux.”On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance… moitié moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.Pour autant, les premiers visiteurs affichaient leur enthousiasme malgré un ciel pluvieux.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime Emiko Sakamoto, habitante de la région.Elle avait déjà visité Osaka-1970 et se dit déterminée à revenir sur le site à plusieurs reprises pour admirer tous les pavillons. Les expos universelles sont souvent critiquées pour leur caractère temporaire et leurs vestiges en jachère. L’île artificielle d’Osaka sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi

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L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur …

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L’UE enquête sur l’utilisation de données personnelles par X pour entraîner son IA

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert vendredi une enquête sur l’utilisation de données personnelles par le réseau social X pour entraîner ses modèles d’Intelligence artificielle (IA), en particulier Grok.L’enquête porte sur les “données personnelles incluses dans les publications accessibles au public mises en ligne sur la plateforme de réseaux sociaux X par les utilisateurs” de l’Union Européenne et de l’Espace économique européen, a précisé la DPC dans un communiqué.Le réseau social X s’était engagé en septembre à ne plus exploiter certaines données personnelles de ses utilisateurs européens pour entraîner son programme d’intelligence artificielle (IA).La DPC avait alors annoncé qu’une procédure en justice qu’elle avait engagée devant la Haute Cour irlandaise dans cette affaire avait été retirée.L’annonce de septembre portait sur des données personnelles exploitées entre le 7 mai et le 1er août de l’an dernier. Mais l’entreprise a continué après cette date à développer ses modèles d’intelligence artificielle.L’autorité irlandaise examinera donc la conformité de ce développement “avec une série de dispositions clés du RGPD”, le règlement européen de protection des données, “notamment en ce qui concerne la légalité et la transparence du traitement” des informations, ajoute le communiqué.L’autorité irlandaise de protection des données est compétente pour agir au nom de l’UE car le siège européen de X se trouve en Irlande, comme ceux de nombreux géants de la Silicon Valley.Les géants américains de la tech, dont X fait partie, sont au cœur des discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis.Si ces discussions échouent, la Commission européenne pourrait décider de les taxer, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.

L’UE enquête sur l’utilisation de données personnelles par X pour entraîner son IA

L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, a ouvert vendredi une enquête sur l’utilisation de données personnelles par le réseau social X pour entraîner ses modèles d’Intelligence artificielle (IA), en particulier Grok.L’enquête porte sur les “données personnelles incluses dans les publications accessibles au public mises en ligne sur …

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Indonésie: l’iPhone 16 enfin en vente après des mois d’interdiction

Les acheteurs impatients se pressaient vendredi dans les boutiques d’Indonésie pour pouvoir s’offrir un iPhone 16 désormais en vente après des mois d’interdiction dans l’archipel, ont constaté des journalistes de l’AFP.En octobre, le gouvernement indonésien avait interdit la commercialisation de ce modèle, le plus récent des iPhone, au motif qu’Apple n’avait pas respecté la réglementation exigeant que 40% des téléphones soient fabriqués à partir de composants fabriqués localement. Après être parvenu à un accord avec Jakarta, le géant américain avait annoncé fin mars une reprise des ventes pour le 11 avril.”Je suis très heureux d’avoir appris la nouvelle car nous pouvons maintenant acheter l’iPhone directement en Indonésie”, a témoigné Albert Wongso, 34 ans, consultant informatique, venu acheter dans une boutique de Jakarta le modèle iPhone 16 Pro pour remplacer son iPhone 11.”Parce que si nous l’achetons dans un autre pays, il est assez difficile, par exemple, de faire valoir la garantie”, a-t-il ajouté.En novembre, Jakarta avait rejeté une proposition d’investissement de 100 millions de dollars de la part d’Apple, estimant qu’elle ne présentait pas l'”équité” requise par le gouvernement. Apple a ensuite accepté d’investir 150 millions de dollars dans la construction de deux usines, l’une à Bandung, dans la province de Java Ouest, pour la production d’accessoires, et l’autre à Batam pour les AirTags. En février, le ministre de l’Industrie, Agus Gumiwang Kartasasmita, a indiqué qu’Apple s’était également engagé à construire un centre de recherche et de développement sur les semi-conducteurs en Indonésie, le qualifiant de “premier du genre en Asie”.La commercialisation de l’iPhone 16 sur le marché indonésien marque une victoire pour Apple sur un marché immense de 280 millions d’habitants.”L’Indonésie représente l’un des plus grands marchés pour Apple dans la région asiatique, après la Chine”, a commenté Nailul Huda, directeur de l’économie numérique au sein du Centre of Economic and Law Studies (CELIOS) de Jakarta.Le gouvernement indonésien envisage d’assouplir ses règles en matière d’exigences de contenu local pour le secteur des technologies de l’information et de la communication dans le cadre de ses futures négociations avec les États-Unis concernant les tarifs douaniers.Jakarta s’est vu imposer des droits de douane sur ses exportations à hauteur de 32% avant que le président américain Donald Trump n’annonce mercredi une pause de 90 jours dans l’application de ces nouvelles taxes.L’Indonésie a également interdit la vente des téléphones Google Pixel au même motif qu’ils ne respectaient pas l’exigence de 40% de composants produits localement.

Indonésie: l’iPhone 16 enfin en vente après des mois d’interdiction

Les acheteurs impatients se pressaient vendredi dans les boutiques d’Indonésie pour pouvoir s’offrir un iPhone 16 désormais en vente après des mois d’interdiction dans l’archipel, ont constaté des journalistes de l’AFP.En octobre, le gouvernement indonésien avait interdit la commercialisation de ce modèle, le plus récent des iPhone, au motif qu’Apple n’avait pas respecté la réglementation …

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