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De “Loco-Motion” à “Could you be loved”, le roi Charles III dévoile ses hits musicaux

Pour attirer Charles III sur la piste de danse, il suffit de lancer “The Loco-Motion” de Kylie Minogue, “Upside Down” de Diana Ross, ou encore de la musique highlife en provenance du Ghana, a révélé le monarque britannique lundi. Le roi âgé de 76 ans s’est associé à Apple pour créer “The King’s Music Room”, une émission de radio dans laquelle il partage ses chansons préférées en provenance du Commonwealth.Elle a été enregistrée pour célébrer la Journée du Commonwealth, lundi. Cette organisation compte 56 pays, dont la plupart sont d’anciennes colonies britanniques. Charles III est le chef d’Etat de 14 d’entre eux. La playlist révèle des goûts musicaux assez inattendus: le roi apprécie particulièrement le disco, le reggae, l’afrobeats.”The Loco-Motion”, de la star australienne de la pop Kylie Minogue, “a cette énergie contagieuse”, dit Charles. Dès qu’il l’entend, il trouve “incroyablement difficile de rester assis sans bouger”. – “Upside down” -Le monarque explique avoir découvert le highlife, une musique originaire du Ghana, et son envie “de danser sur ce rythme palpitant” lors de sa première visite dans ce pays d’Afrique dans les années 1970.”Lors de ma dernière visite au Ghana en 2018, je me suis retrouvé à danser sur le prochain morceau, qui est de Daddy Lumba, qui est considéré par certains comme le plus grand musicien” du pays, a-t-il ajouté avant de lancer “Mpempem Do Me”. Charles III passe ensuite à l’artiste américaine Diana Ross – qui n’est pas originaire du Commonwealth – et sa chanson “Upside down”. C’est “l’une de mes préférées”, explique le roi. “Quand j’étais beaucoup plus jeune, il était absolument impossible de ne pas me lever et danser” quand ce morceau passait. “Je me demande si je peux encore y arriver”, plaisante-t-il. Ces chansons évoquent “de nombreux styles et cultures différents”, mais “toutes, comme la famille des nations du Commonwealth, à leur manière, partagent le même amour de la vie, dans toute sa richesse et sa diversité”, estime le roi.La légende du reggae jamaïcain Bob Marley figure également sur la playlist royale, avec son classique “Could You Be Loved”. “J’ai rencontré ce grand homme en personne”, raconte le roi. “Je me souviens de sa venue à Londres pour jouer quand j’étais beaucoup plus jeune”, se souvient Charles. Il évoque l'”énergie merveilleuse et contagieuse” de Bob Marley et aussi “sa sincérité profonde”.”Je me souviens de ses mots +les gens ont une voix intérieure+”, dit-il.- “Incomparable Beyoncé” -Egalement en provenance des Caraïbes, Charles a choisi le tube mondial de Millie Small “My Boy Lollipop” en 1964 et “Hot Hot Hot” de l’artiste Arrow, de l’île de Montserrat.Sur une note plus mélancolique, la playlist contient également “The Very Thought of You” du crooner des années 1930 Al Bowlly.”Pour moi, il y a quelque chose d’irrésistible dans la musique des années 1920 et 1930 qui me rappelle ma grand-mère tant aimée. Elle avait l’habitude de jouer ce genre de musique très souvent”, confie le roi.Retour à la musique contemporaine, avec “l’incomparable Beyoncé”, dit Charles III, en introduisant le tube “Crazy in Love”. La playlist inclut aussi “La Vie En Rose” interprété par la star jamaïcaine Grace Jones, “Love Me Again” de l’artiste britannique populaire Raye, compositrice et interprète de jazz et R&B couronnée de six Brit Awards l’an dernier.Vient ensuite “KANTE” par l’artiste nigérian Davido, “The Click Song” de Miriam Makeba, “My Country Man” de Jools Holland et Ruby Turner, “Indian Summer” d’Anoushka Shankar, “Anta Permana” de Siti Nurhaliza, “E Te Iwi E” de Kiri Te Kanawa et “Haven’t Met You Yet” de Michael Buble.L’émission, qui peut être écoutée sur la station de radio Apple Music 1, a été enregistrée dans le bureau du roi à Buckingham Palace.

De “Loco-Motion” à “Could you be loved”, le roi Charles III dévoile ses hits musicaux

Pour attirer Charles III sur la piste de danse, il suffit de lancer “The Loco-Motion” de Kylie Minogue, “Upside Down” de Diana Ross, ou encore de la musique highlife en provenance du Ghana, a révélé le monarque britannique lundi. Le roi âgé de 76 ans s’est associé à Apple pour créer “The King’s Music Room”, une …

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Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une “cyberattaque massive”

“Il y a eu (et il y a encore) une cyberattaque massive contre X”, a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.Il a publié ce message en commentaire d’un autre post, par “DogeDesigner”, établissant un lien entre les manifestations contre “Doge” (la commission à l’efficacité gouvernementale que dirige le milliardaire), les magasins Tesla “attaqués” et la panne sur X, sans apporter de preuves.”Nous sommes attaqués tous les jours mais celle-ci a été organisée avec beaucoup de ressources. Un grand groupe coordonné est impliqué ou alors un pays. On suit la piste…” a ajouté Elon Musk.Des milliers d’utilisateurs rencontraient des problèmes d’accès à X – au site internet et à l’application mobile.Le pic de signalements sur le site de référence, Downdetector.com, a été atteint lundi matin aux Etats-Unis, vers 10H sur la côte est du pays (15H à Paris), quand près de 40.000 personnes ont rapporté une panne du service.Après quelques rebonds, ce chiffre est largement descendu, à moins de 2.000 quelques heures plus tard.X n’a pas réagi à une sollicitation de l’AFP et le compte de “support” de X (soutien technique) n’a pas publié de messages depuis l’année dernière.Interviewé sur la chaîne Fox Business, Elon Musk a répété lundi après-midi que le service avait subi une “cyberattaque massive”, ajoutant que ses équipes “soupçonnent” qu’elle a été menée “depuis la zone ukrainienne”.- “Dark Storm Team” -Les experts en cybersécurité sont divisés sur les affirmations du milliardaire.”Difficile de se prononcer avec des informations incomplètes, et à un stade précoce de la situation”, a souligné Casey Ellis, fondateur de l’entreprise californienne de cybersécurité Bugcrowd.”Mais entre la longueur de la panne et le fait que Dark Storm Team s’en soit attribué le mérite sur Telegram, il semble bien qu’il s’agisse d’une cyberattaque légitime contre X”, a-t-il ajouté.Le groupe de hackers Dark Storm Team a revendiqué l’attaque sur la messagerie Telegram, d’après plusieurs titres de presse.D’après une analyse d’Orange Cyberdefense, cette entité a vu le jour fin 2023 et soutient la cause palestinienne en ciblant des organisations pro-Israël, dans ce pays et ces alliés. “Déterminer la vraie cause des pannes nécessite une vérification indépendante”, note Stephen Kowski, directeur technologique de SlashNext.Les déclarations de X et de Dark Storm Team lui apparaissent comme “très limitées” en termes de preuves.Mais pour Chad Cragle, directeur de la sécurité de l’information chez Deepwatch, il s’agit bien d’un exemple de “cyberguerre”.”X fait l’objet de cyberattaques incessantes, à toute heure et tous les jours”, affirme-t-il. “Avec Musk sous les projecteurs et les tensions politiques actuelles, ces attaques présentent tous les indicateurs d’une agression de la part d’un État-nation. Ils font tout leur possible pour perturber le service, et, si possible, exposer des données personnelles”.- Doge -Le réseau social a connu de nombreuses pannes depuis son rachat par Elon Musk fin 2022.En février et en décembre 2023, notamment, des dizaines de milliers d’utilisateurs mondiaux avaient signalé des problèmes d’utilisation.Les différents entretiens entre l’homme le plus riche au monde et des personnalités politiques de droite, sur les salons audio de la plateforme, ont aussi été marqués par des problèmes techniques, de la qualité du son à l’accès à la conversation.L’interview de Donald Trump en août 2024 par celui qui allait devenir son bras droit à la Maison Blanche avait notamment été très perturbée et en partie inaccessible.Elon Musk avait alors évoqué une cyberattaque “massive”, assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.Le patron de Tesla et SpaceX a congédié les trois quart des employés de Twitter dans les mois qui ont suivi l’acquisition. Il essaie en ce moment d’appliquer la même approche radicale au gouvernement américain.A la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) Elon Musk s’est en effet lancé dans le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, qu’il accuse de fraude et de gestion dispendieuse, et le limogeage de dizaines de milliers de fonctionnaires.

Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une “cyberattaque massive”

“Il y a eu (et il y a encore) une cyberattaque massive contre X”, a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.Il a publié ce message en commentaire d’un autre post, par “DogeDesigner”, établissant un lien entre les manifestations …

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Pays-Bas: améliorer la sécurité à vélo avec la science des données

Sur son vélo pas comme les autres, Holger Caesar se lance en plein trafic: équipé de capteurs laser et de scanners, le chercheur néerlandais est en quête de données qui, selon lui, pourraient un jour sauver des vies.Sa monture électrique bleue s’élance dans le chaos de l’après-midi, alors que des milliers d’étudiants pédalent à travers le campus de l’université de Delft (Hollande-Méridionale).Un dédale de pistes cyclables à l’image du quotidien dans un pays où le nombre de vélos surpasse celui de la population.”Nous enregistrons le comportement des cyclistes et espérons que ces données auront à l’avenir de nombreuses applications”, explique M. Caesar à l’AFP.Le but ultime: aider les cyclistes à éviter les obstacles, faciliter la construction de vélos autostabilisés ou encore apprendre aux véhicules autonomes à éviter de heurter les cyclistes. “Concernant les voitures, c’est relativement simple (…): elles vont à gauche, elles vont à droite, elles vont tout droit, mais pour les cyclistes, il est très difficile de prédire comment ils vont se comporter”, poursuit M. Caesar.”On pourrait par exemple utiliser les données pour développer une application qui alerte les automobilistes lorsqu’un cycliste fait un mouvement inattendu”, ajoute-t-il.- Détection laser -Equipé à l’avant et à l’arrière de trois capteurs LiDAR, “Light Detection And Ranging” ou détection et télémétrie par la lumière, le vélo baptisé “Delft SenseBike” pourrait tout aussi bien figurer dans un film de science-fiction.Cette technologie est souvent utilisée pour les véhicules autonomes, où la détection laser aide à générer une image tridimensionnelle de leurs alentours. Les capteurs émettent une grande quantité de rayons infrarouges qui se réfléchissent alors sur les surfaces et sont renvoyés au LiDAR, lui permettant de “cartographier” la zone traversée par le SenseBike, y compris les objets et personnes en mouvement tels que les cyclistes. Les données recueillies sont ensuite traitées au moyen d’une technique appelée “étiquetage”, qui consiste à associer tout ce qui est visible sur les images à une description comme “arbre” ou “cycliste”.Cette technique devrait permettre à une voiture de reconnaître un cycliste et d’éviter une collision. “La première étape consistera à rendre ces données accessibles au public, pour que les universitaires et les entrepreneurs puissent en bénéficier”, précise M. Caesar. A partir de ces données, des algorithmes d’intelligence artificielle pourront être développés pour détecter, suivre et prédire le comportement des cyclistes et “planifier notre propre itinéraire pour les contourner”, ajoute le chercheur.- Manque de données -Les Pays-Bas ne comptent pas moins de 37.000 kilomètres de pistes cyclables et 22 millions de vélos. Mais les données manquent dans ce domaine. Il est “difficile” de quantifier le nombre d’accidents car “tous ne sont pas enregistrés”, reconnaît la Fédération néerlandaise des cyclistes sur son site. “Environ 270 personnes sont mortes dans des accidents de vélo en 2023″, selon le Bureau central des statistiques du pays. Près de la moitié des décès ont pour origine des collisions entre des cyclistes et des voitures, des camions ou des bus.”Les voitures deviennent de plus en plus sûres pour les passagers, mais pas pour les autres usagers de la route”, relève Esther van Garderen, directrice de la fédération cycliste. Après les voitures autonomes, la science des données pourrait-elle permettre aux vélos de se conduire tout seuls?”Je pense que cela enlèverait le plaisir de faire du vélo”, rit M. Caesar.”Mais nous pensons qu’il est toujours possible de rendre le cyclisme plus sûr”, conclut-il.

Pays-Bas: améliorer la sécurité à vélo avec la science des données

Sur son vélo pas comme les autres, Holger Caesar se lance en plein trafic: équipé de capteurs laser et de scanners, le chercheur néerlandais est en quête de données qui, selon lui, pourraient un jour sauver des vies.Sa monture électrique bleue s’élance dans le chaos de l’après-midi, alors que des milliers d’étudiants pédalent à travers …

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BFM dénonce l’agression d’un de ses journalistes à Lyon

Le groupe RMC BFM a dénoncé lundi l'”agression” d’un de ses journalistes télé qui effectuait le matin un reportage dans un quartier de Lyon, où un homme a été tué par balles dimanche lors d’un règlement de comptes.”Le groupe RMC BFM condamne fermement toute forme de violence verbale et physique qui entrave le travail indépendant des journalistes”, a écrit BFMTV INSIDE sur le réseau social X.”Le groupe se réserve le droit d’engager des poursuites”, est-il ajouté.Aucune précision n’a été donnée sur les circonstances de l’agression, mais un journaliste de BFMTV, qui a souhaité conserver l’anonymat, a indiqué à l’AFP que le reporter avait été “insulté, menacé et agressé entre deux duplex”. “Il a été poussé dans le dos et de face” et il n’a pas pu faire ensuite le second duplex, a ajouté cette source.”Rien ne justifie et ne justifiera jamais qu’un journaliste soit attaqué dans le cadre de l’exercice de son métier”, a réagi dans un communiqué le Club de la presse de Lyon, condamnant “fermement ces violences exercées contre notre confrère”.Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a également dénoncé sur X l’agression, ajoutant que “la liberté d’informer doit être protégée et respectée partout”.Le journaliste de BFMTV effectuait un reportage dans le quartier de la Duchère, où un homme de 31 ans a été tué par balles dimanche en fin d’après-midi au cours d’un règlement de comptes, et dont l’auteur des coups de feu a pris la fuite.La présence policière a été renforcée dans le quartier, avait indiqué dimanche la préfecture.

Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une “cyberattaque massive”

“Il y a eu (et il y a encore) une cyberattaque massive contre X”, a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.Il a publié ce message en commentaire d’un autre post, par “DogeDesigner”, établissant un lien entre les manifestations contre “Doge” (la commission à l’efficacité gouvernementale que dirige le milliardaire), les magasins Tesla “attaqués” et la panne actuelle sur X, sans apporter de preuves.”Nous sommes attaqués tous les jours mais celle-ci a été organisée avec beaucoup de ressources. Un grand groupe coordonné est impliqué ou alors un pays. On suit la piste…” a ajouté Elon Musk.Des milliers d’utilisateurs rencontraient des problèmes d’accès à X – au site internet et à l’application mobile.Le pic de signalements sur le site de référence, Downdetector.com, a été atteint lundi matin aux Etats-Unis, vers 10H sur la côte est du pays (15H à Paris), quand près de 40.000 personnes ont rapporté une panne du service.Ce chiffre est largement descendu avant de remonter quasiment à 35.000, trois heures plus tard, puis de diminuer à nouveau.X n’a pas réagi à une sollicitation de l’AFP et le compte de “support” de X (soutien technique) n’a pas publié de messages depuis l’année dernière.Le réseau social a connu de nombreuses pannes depuis son rachat par Elon Musk fin 2022.En février et en décembre 2023, notamment, des dizaines de milliers d’utilisateurs mondiaux avaient signalé des problèmes d’utilisation.Les différents entretiens entre l’homme le plus riche au monde et des personnalités politiques de droite, sur les salons audio de la plateforme, ont aussi été marqués par des problèmes techniques, de la qualité du son à l’accès à la conversation.L’interview de Donald Trump en août 2024 par celui qui allait devenir son bras droit à la Maison Blanche avait notamment été très perturbée et en partie inaccessible.Elon Musk avait alors évoqué une cyberattaque “massive”, assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.Le patron de Tesla et SpaceX a congédié les trois quart des employés de Twitter dans les mois qui ont suivi l’acquisition. Il essaie en ce moment d’appliquer la même approche radicale au gouvernement américain.A la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) Elon Musk s’est en effet lancé dans le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, qu’il accuse de fraude et de gestion dispendieuse, et le limogeage de dizaines de milliers de fonctionnaires.

Réforme de l’audiovisuel public: Dati confie une mission à Laurence Bloch

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé lundi avoir confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement sur la réforme de gouvernance de l’audiovisuel public”, maintes fois repoussée mais qu’elle appelle de ses vœux.Fin janvier, la ministre a assuré qu’elle mènerait à son terme, “d’ici l’été”, cette réforme qui prévoit la création d’une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente.Le texte, à l’origine une proposition d’un sénateur centriste, Laurent Lafon, adoptée par le Sénat en juin 2023, aurait dû être examiné en décembre mais a été retardé après la chute du gouvernement Barnier. Il peine depuis à être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale en séance publique et son avenir est incertain.L’année dernière, Rachida Dati défendait même une fusion des entreprises de l’audiovisuel public mais ce projet avait été suspendu une première fois par la dissolution de l’Assemblée en juin.”Dans la perspective de la confirmation d’un nouveau débat (…) une mission d’accompagnement est confiée à Laurence Bloch”, annonce le ministère dans un communiqué.Objectif ? “Contribuer à la réflexion sur la mise en œuvre des coopérations, les possibilités nouvelles et concrètes de coordination et en particulier les possibilités de renforcer la visibilité des offres de service public”, est-il précisé.Ancien pilier de Radio France, qu’elle a rejoint à la fin des années 1970, Laurence Bloch, 72 ans, a dirigé France Inter de 2014 à 2022, en faisant la première radio du pays, avant de devenir directrice des antennes et de la stratégie éditoriale de la maison ronde, jusqu’à son départ à la retraite l’année dernière. “Avec la concurrence des grandes plateformes et l’évolution des usages, il est indispensable que l’audiovisuel public accélère sa transformation”, justifie le ministère, invoquant “un enjeu à la fois démocratique et de souveraineté nationale”.Mais le projet est fortement contesté. Les syndicats de l’ensemble de l’audiovisuel public (Radio France, France Télévisions…) ont notamment dénoncé en février une “fausse solution”, dans un texte co-signé par plus de 2.000 élus locaux et parlementaires.La présidente de Radio France, Sibyle Veil, a qualifié de “bonne nouvelle” le “choix de Laurence Bloch”, qui “permettra de mettre la radio au cœur des réflexions sur l’audiovisuel public”, dans une déclaration transmise à l’AFP.