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Première vente d’œuvres créées avec l’IA chez Christie’s, des artistes s’émeuvent

Christie’s a ouvert jeudi sa première vente dédiée à des oeuvres créées avec le concours de l’intelligence artificielle (IA), surfant sur la révolution IA, un événement qui provoque l’ire d’une partie de la communauté artistique. “Augmented Intelligence” (intelligence augmentée), le nom de la vente, comprend une vingtaine de pièces et se tient en ligne jusqu’au 5 …

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“Golfe d’Amérique”: Trump qualifie l’agence AP de média “de gauche radicale”

Donald Trump s’en est vivement pris jeudi à l’agence internationale AP, pilier de la presse aux Etats-Unis, en la qualifiant d'”organisation de gauche radicale”, sur fond de refus de The Associated Press d’adopter le nom de “Golfe d’Amérique”. AP a été interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion officiel du président américain, “Air Force One”, pour une durée illimitée, et ce tant qu’elle n’accepterait pas de renommer, comme l’a décrété Donald Trump, le Golfe du Mexique en “Golfe d’Amérique”. “Nous avons un différend avec une organisation d’information, AP, une organisation de gauche radicale, qui nous traite tous très mal, et ils refusent de reconnaître que l’ancien Golfe du Mexique est maintenant dénommé le +Golfe d’Amérique+”, a lancé le président des Etats-Unis jeudi soir, lors d’un discours.Dans la nuit de jeudi à vendredi, le milliardaire et proche conseiller de Donald Trump, Elon Musk, a asséné sur son réseau social X que “AP veut dire Associated Propagande”, dans un jeu de mots avec le nom officiel de l’agence. “Un gouvernement est en train de dicter au public et à la presse les mots qu’il faut utiliser et exerce des représailles s’ils n’obéissent pas aux ordres”, avait réagi une porte-parole d’AP, Lauren Easton, dans un message transmis à l’AFP mercredi.Julie Pace, la rédactrice en chef de l’agence, avait déjà dénoncé une “violation flagrante du Premier amendement” de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse et la liberté d’expression.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux n’étaient pas tenus de le reconnaître.”Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, poursuivait l’agence de presse. “Le Golfe du Mexique porte ce nom depuis plus de 400 ans”, rappelait encore AP.”Nous les empêchons d’accéder à toutes les conférences de presse maintenant, je suis sûr qu’il vont être poursuivis en justice, et peut-être qu’ils vont gagner”, a estimé le milliardaire républicain jeudi, sans expliquer ce qu’il entendait par une possible action judiciaire. Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers. L’agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes à travers le monde, a publié plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

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Donald Trump s’en est vivement pris jeudi à l’agence internationale AP, pilier de la presse aux Etats-Unis, en la qualifiant d’”organisation de gauche radicale”, sur fond de refus de The Associated Press d’adopter le nom de “Golfe d’Amérique”. AP a été interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion officiel du président américain, “Air Force One”, …

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Musk veut modifier un outil de vérification des faits sur X, sur fond de tensions avec Kiev

Elon Musk a promis jeudi de “réparer” une fonctionnalité de son réseau social X permettant aux utilisateurs de démentir ou nuancer des publications potentiellement fausses, reprochant aux “gouvernements et médias traditionnels” de s’en être emparés, sur fond de dissensions avec l’Ukraine.Ces derniers jours, le président américain Donald Trump, qui a fait de l’homme le plus riche du monde son proche conseiller, a notamment accusé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky d’être un “dictateur sans élections” et suggéré que Kiev avait déclenché le conflit avec la Russie. Ces affirmations, semblant endosser les narratifs de Moscou, ont provoqué la stupéfaction d’utilisateurs de X – dont des responsables européens et des journalistes – qui ont pris la défense de l’Ukraine et de son président.Beaucoup ont utilisé les “notes de la communauté”, fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de la plateforme d’épingler des publications pouvant contenir de la désinformation.”Malheureusement les notes de la communauté sont de plus en plus utilisées par les gouvernements et les médias traditionnels. On va réparer ça”, a écrit Elon Musk sur X.       Selon lui, Volodymyr Zelensky est “méprisé par le peuple ukrainien, voilà pourquoi il a refusé d’organiser une élection”, a poursuivi le patron de SpaceX.   Le mandat de Volodymyr Zelensky, élu en 2019, a expiré l’année dernière. Des élections ne peuvent légalement se tenir tant que la loi martiale, votée le premier jour de l’invasion russe, est en vigueur.  Donald Trump a accusé son homologue de n’avoir que “4% d’opinions favorables” en Ukraine.  Selon un sondage réalisé ce mois-ci par téléphone par l’Institut international de la sociologie de Kiev (KIIS), reconnu comme indépendant, 57% des Ukrainiens interrogés disaient faire “complètement ou plutôt confiance” au président ukrainien.Elon Musk, a mis en place ces “notes de la communauté” après avoir racheté X en 2022, connu à l’époque sous le nom de Twitter, et s’est largement débarrassé des méthodes traditionnelles de modération sur les réseaux sociaux.Le mois dernier, Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a annoncé la suppression de son service de fact-checking aux Etats-Unis, une décision qui a provoqué une pluie de critiques.  Sur l’Ukraine, une poignée de républicains modérés ont eux-mêmes cherché à tempérer. “Poutine a commencé cette guerre. Poutine a commis des crimes de guerre. Poutine est le dictateur qui a assassiné ses opposants”, a écrit sur X l’élu du Nebraska Don Bacon.  “Je n’accepte pas cette double réalité à la George Orwell”, a-t-il ajouté, en référence à l’auteur du roman dystopique “1984”.  

Musk veut modifier un outil de vérification des faits sur X, sur fond de tensions avec Kiev

Elon Musk a promis jeudi de “réparer” une fonctionnalité de son réseau social X permettant aux utilisateurs de démentir ou nuancer des publications potentiellement fausses, reprochant aux “gouvernements et médias traditionnels” de s’en être emparés, sur fond de dissensions avec l’Ukraine.Ces derniers jours, le président américain Donald Trump, qui a fait de l’homme le plus …

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Erythrée : son père est détenu au secret depuis 23 ans, elle en appelle à la communauté internationale

Son père journaliste est détenu en secret en Érythrée depuis 23 ans et pour Betlehem Isaak il est grand temps que la communauté internationale “se réveille” sur les violations des droits humains dans le pays. “Nous avons besoin que la communauté internationale se réveille,” a exhorté l’écrivaine qui vit réfugiée en Suède, lors d’un entretien avec l’AFP à Genève, en marge du Sommet annuel pour les droits de l’homme et la démocratie.Pour la jeune femme de 31 ans, son père Dawit Isaak est “un symbole” de la brutalité en Érythrée, un pays dirigé d’une main de fer par Isaias Afwerki depuis plus de trois décennies. Dawit Isaak n’a jamais été inculpé et a été détenu au secret presque tout le temps depuis son arrestation en septembre 2001.”Tout cela pour le simple crime d’être journaliste”, insiste sa fille. Comme deux douzaines d’autres personnes, y compris des ministres, des parlementaires et des collègues journalistes, Dawit Isaak a été victime d’une purge de critiques du président Afwerki. Amnesty International considère M. Isaak comme un prisonnier d’opinion, et le groupe de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières affirme qu’il figure, avec ses collègues détenus, parmi les journalistes les plus longtemps emprisonnés au monde. – “Torturé” -Le journaliste, aujourd’hui âgé de 60 ans,  a fui pour la Suède en 1987 mais est retourné dans son pays en 2001 et il y a cofondé Setit, le premier journal indépendant du pays, qui a couvert un groupe de critiques du président qui réclamaient des élections. Sa fille se souvient du jour où des hommes sont venus dans sa maison familiale en Érythrée pour arrêter son père, alors qu’elle avait sept ans. “Ils ont pris le petit-déjeuner avec nous, puis ils ont dit : ‘Nous devons partir.’ Ils l’ont menotté, et ils sont partis,” se souvient-elle. Ensuite, “quand notre mère a cherché à le retrouver, ils lui ont dit… ‘Il n’existe pas. Vous devez être folle'”. La famille a été autorisée à lui rendre visite quelques fois. La dernière visite dont Mme Betlehem se souvient était à l’hôpital. “Il avait été torturé,” dit-elle. “Je ne comprenais pas vraiment ce qui lui était arrivé, (mais) j’ai vu qu’il ne pouvait pas vraiment marcher, qu’il avait mal aux jambes.” Il a dit à sa mère : ‘Tu dois partir. Prends les enfants et sortez d’ici’. C’est alors que nous sommes partis.”- “Dans l’incertitude”La famille vit depuis en Suède.Elle n’a aucun contact avec le père à l’exception d’une brève libération en 2005. Elle n’aura duré qu’un jour.La sœur cadette de l’écrivaine, Danait, 26 ans, a confié à l’AFP qu’elle n’avait aucun souvenir de son père avant sa première arrestation, alors qu’elle n’avait que trois ans. Mais elle se souvient de sa voix lors de l’appel qu’il a passé à la maison pendant sa brève libération. “Il a dit : Je suis libre ! Je rentre à la maison”, raconte t-elle. La famille n’a eu aucune nouvelle de lui depuis. “Ils disent qu’il est vivant, mais nous n’avons aucune preuve”, lâche Betlehem Isaak, qui souligne que selon une source crédible son père était toujours en vie en septembre 2020. L’incertitude est la chose la plus difficile, selon elle : “Nous vivons dans l’incertitude. Vous ne savez pas quoi croire”.

Erythrée : son père est détenu au secret depuis 23 ans, elle en appelle à la communauté internationale

Son père journaliste est détenu en secret en Érythrée depuis 23 ans et pour Betlehem Isaak il est grand temps que la communauté internationale “se réveille” sur les violations des droits humains dans le pays. “Nous avons besoin que la communauté internationale se réveille,” a exhorté l’écrivaine qui vit réfugiée en Suède, lors d’un entretien avec l’AFP …

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IA, bruits blancs: ces sons qui parasitent les plateformes de streaming

Un doux bruit d’aspirateur ou une chanson créée via une intelligence artificielle générative s’accaparent une partie de la rémunération des artistes sur les plateformes de streaming musical, mais des stratégies se développent pour “limiter cette dilution”.”Bruit de ventilateur au bord de mer”, “Aspirateur” ou musique imparable pour “faire dormir bébé”: sur ces plateformes, ces sons basiques, appelés bruits blancs, pullulent.Avec ses algorithmes, Deezer a retiré environ 11 millions de ces titres depuis un an, jugeant qu’ils faussaient le calcul de la rémunération des artistes professionnels.Les services de streaming reversent environ 70% de la valeur générée à l’industrie musicale, soit 10 milliards de dollars en 2024 rien que par le leader suédois Spotify. La majorité du gâteau tombe dans l’escarcelle de la production (recording), le reste alimente l’édition (publishing). In fine, chaque ayant droit perçoit les sommes dues.Or, “ce qu’on ne souhaite pas, c’est qu’il y ait de la dilution: il n’est pas question de payer un bruit d’aspirateur de la même manière qu’on paye un véritable artiste”, souligne Ludovic Pouilly, directeur des relations avec l’industrie musicale chez Deezer.Craignant de frustrer les utilisateurs qui plébiscitent ces fonds sonores pour travailler ou se relaxer, la plateforme française a toutefois créé sa propre bibliothèque de bruits, sans la comptabiliser dans les royalties. – “Règles du jeu” -Faire le ménage dans un catalogue toujours plus fourni nécessite le développement d’outils, dans lesquels Deezer explique avoir investi au nom d’un “choix stratégique” . L’entreprise a ainsi identifié qu'”environ 10.000 pistes totalement générées par IA” lui étaient livrées chaque jour, soit “environ 10% du contenu quotidien” reçu. A ce stade, ces titres ne sont pas bannis: “on a besoin de regarder les usages avant de prendre des décisions éclairées”, justifie M. Pouilly.”La vraie question, c’est: est-ce qu’on ne sera pas amené à devoir considérer que les contenus 100% IA génératifs, sans acte de création en tant que tel, sont – ou pas – à cataloguer dans un même panier que les bruits blancs ?”, interroge Julien Dumon, directeur du digital à la Sacem.Ce puissant organisme de gestion collective a signé en janvier avec Deezer un accord pour mieux rétribuer les créateurs d’une oeuvre musicale. Ces signaux s’inscrivent dans l’évolution du streaming musical, parti de zéro il y a une vingtaine d’années et qui a relevé une industrie lessivée par la crise du disque. Epinglées pour leur redistribution favorisant les chanteurs les plus écoutés, les plateformes sont désormais attendues sur leur capacité à mieux rétribuer leur matière première, notamment en triant le bon grain de l’ivraie.En jeu, “la capacité pour nos créateurs de vivre de leur métier”, résume M. Dumon. “On veut que les Spotify, Deezer et autres grossissent, mais on veut également qu’il y ait des règles du jeu”, applicables à tous, argue-t-il.- “Codes communs” -Spotify, qui vient de signer avec la major américaine Universal Music Group un accord global sur les volets recording et publishing prévoyant de mieux rémunérer les ayants droit, pointe, elle, l’absence de définition des sons 100% générés par IA, comme de cadre légal.”On est au début du commencement de la codification des usages” et “on doit se mettre d’accord pour avoir des codes communs” sur un marché mondial, rappelle Antoine Monin, directeur général de Spotify France et Benelux.Mais “Spotify ne se positionnera jamais comme un arbitre des élégances” qui fait “un tri à l’entrée”, lance-t-il aussi, rappelant que “l’histoire de l’industrie de la musique, c’est toujours le moment où l’art et la technologie se télescopent”. Plus que les samplers qui piochent dans des œuvres existantes ou les synthétiseurs qui imitent les instruments, l’IA générative inquiète les artistes car elle s’entraîne en faisant fi du droit d’auteur. “Je parle de pillage”, a fustigé Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Sacem, lors d’un débat en amont du Sommet de Paris sur l’IA début février.Avant cet événement, Emmanuel Macron avait déclaré à la presse régionale que l’IA pouvait être “pour le bon” comme “instrument de création”. Mais “ce qu’on veut éviter, c’est que l’IA enlève la valeur de la création”.

IA, bruits blancs: ces sons qui parasitent les plateformes de streaming

Un doux bruit d’aspirateur ou une chanson créée via une intelligence artificielle générative s’accaparent une partie de la rémunération des artistes sur les plateformes de streaming musical, mais des stratégies se développent pour “limiter cette dilution”.”Bruit de ventilateur au bord de mer”, “Aspirateur” ou musique imparable pour “faire dormir bébé”: sur ces plateformes, ces sons …

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Cyril Hanouna condamné à 4.000 euros d’amende pour avoir injurié le député LFI Louis Boyard

Il avait traité Louis Boyard de “tocard” et d'”abruti” en direct: l’animateur de télévision Cyril Hanouna a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à 4.000 euros d’amende pour avoir proféré ces insultes à l’encontre du député LFI en 2022, lors de son émission “Touche pas à mon poste” (TPMP) sur C8.Le tribunal a estimé dans son jugement que ces propos étaient “des attaques ad hominem”. Le directeur général de C8, Franck Appietto, a été condamné à une amende de 500 euros.Ces “attaques” étaient “uniquement destinées à discréditer” M. Boyard et allait au delà de ce que le député “doit pouvoir accepter de supporter au nom des fonctions qu’il exerce”, a estimé le tribunal.Louis Boyard s’était vu notamment traité d'”abruti” par l’animateur car il avait tenu en tant que député “un propos politique critique” sur le plateau de C8, selon cette même source.MM. Hanouna et Appietto devront, en outre, verser solidairement 3.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de justice au parlementaire Insoumis.”J’ai plutôt gagné, parce qu’ils avaient requis 12.000 euros. (…) La justice a bien fait son travail”, a affirmé Cyril Hanouna jeudi soir sur C8, tout en précisant avoir fait appel de cette décision.”Maintenant on peut le dire officiellement: on a touché à son poste”, a salué Louis Boyard dans un communiqué transmis à l’AFP, ajoutant que cette condamnation intervenait au lendemain de la décision du Conseil d’Etat de ne pas renouveler la fréquence de C8, “une autre victoire” selon l’Insoumis. “Autant de réprimandes sanctionnant la diffusion d’actes sexistes, de fausses informations à caractère islamophobe, de reportages falsifiés, de propos injurieux ou encore de publicités clandestines”, a-t-il poursuivi.Contacté par l’AFP, Canal+, maison mère de C8, n’a pas souhaité faire de commentaires. Ancien chroniqueur de TPMP au cours de l’année 2021, Louis Boyard avait été invité le 10 novembre 2022 en tant que député dans un numéro consacré à l’accueil du bateau de sauvetage de migrants Ocean Viking. – “De la haine” -Il avait déclenché la colère de Cyril Hanouna en évoquant les “cinq personnes les plus riches” de France qui, selon lui, “appauvrissent l’Afrique”, citant le milliardaire Vincent Bolloré, actionnaire de sociétés en Afrique et propriétaire du groupe Canal+.”Espèce d’abruti”, “T’es un abruti”, “Tocard, va”, “Bouffon, va”, “Toi, t’es une merde”: cinq déclarations de l’animateur dans la rubrique “Le quart d’heure sans filtre” de l’émission étaient pointées du doigt par Louis Boyard, dans sa plainte avec constitution de partie civile déposée le 23 novembre 2022. “C’est le propos politique qui a été insulté”, parce qu'”en ma qualité de député, je pointais la responsabilité de (Vincent) Bolloré”, avait insisté M. Boyard à la barre du tribunal le 17 décembre, ajoutant avoir “senti de la haine” sur le plateau. A l’audience, l’avocat de Cyril Hanouna, Stéphane Hasbanian, avait lui fustigé un “nouveau coup d’éclat” du député, demandant la relaxe de son client qui avait “uniquement répondu aux invectives de M. Boyard”. En février 2023, saisi sur cette séquence d’une dizaine de minutes, l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, avait sanctionné C8 d’une amende record de 3,5 millions d’euros. Le régulateur des médias avait estimé que ces propos portaient “atteinte aux droits de l’invité, au respect de son honneur et de sa réputation”, ajoutant que cette séquence traduisait “une méconnaissance par l’éditeur de son obligation de maîtrise de son antenne”.Le Conseil d’Etat avait confirmé cette amende record en juillet 2024. La chaîne C8, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de Cyril Hanouna, cessera d’émettre sur la TNT le 28 février après le non-renouvellement de sa fréquence, confirmé mercredi par le Conseil d’Etat. mby-leo-ac-mdv/mch