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M6 a dépensé dans le “streaming” en 2024, en espérant un retour sur investissement

Le groupe M6 a vu son bénéfice net baisser de 27% en 2024, à 173 millions d’euros, après avoir fortement investi dans sa nouvelle plateforme de streaming M6+ pour préparer l’avenir, selon ses résultats annuels publiés mardi.M6+ a été lancé en mai dans le cadre de la “transformation” du groupe “vers un modèle de diffusion …

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M6 a dépensé dans le “streaming” en 2024, en espérant un retour sur investissement

Le groupe M6 a vu son bénéfice net baisser de 27% en 2024, à 173 millions d’euros, après avoir fortement investi dans sa nouvelle plateforme de streaming M6+ pour préparer l’avenir, selon ses résultats annuels publiés mardi.M6+ a été lancé en mai dans le cadre de la “transformation” du groupe “vers un modèle de diffusion mixte” associant “streaming” et télévision traditionnelle, a-t-il rappelé dans un communiqué. Cela a engendré “46,4 millions d’euros de coûts opérationnels supplémentaires” (contenus, frais techniques, marketing, etc.).”C’est une année d’investissement massifs, qui pèsent” sur les résultats, a commenté le président du groupe, David Larramendy, lors d’une conférence de présentation en ligne. Mais c’est selon lui indispensable pour préparer l’avenir: “Le transfert vers un +business model+ à deux jambes (…) passe par cette phase d’investissement importante”.Le chiffre d’affaires du streaming a d’ailleurs progressé de 34% l’an dernier par rapport à 2023, à 100 millions d’euros.Globalement, le chiffre d’affaires consolidé du groupe est resté stable, à 1,3 milliard d’euros. Ses revenus publicitaires sont également stables, à 1 milliard d’euros, dont 912 millions pour les recettes publicitaires vidéo.Au sein de ces dernières, “la hausse de 25,4 millions du chiffre d’affaires streaming” a compensé une baisse observée en fin d’année pour la télé traditionnelle, selon le groupe.”Après le fort engouement pour l’Euro 2024 observé au premier semestre, le contexte économique et politique a pesé sur les investissements publicitaires des annonceurs après la diffusion des Jeux olympiques et paralympiques” sur le groupe public France Télévisions, a expliqué M6.- Rentabilité -Autres facteurs de baisse: la morosité du marché immobilier, qui a touché la filiale Stéphane Plaza Immobilier, et le recul d’audience de RTL, principale radio du groupe. Ces derniers mois, RTL a en outre décidé de réduire la publicité sur ses antennes pour regagner des auditeurs, ce qui a une incidence sur son chiffre d’affaires.Parallèlement, les activités cinéma du groupe, avec ses sociétés de production SND et M6 Films, ont réalisé “des performances record”.”SND enregistre 9,3 millions d’entrées en 2024 (contre 8,3 en 2023), tandis que les deux films à succès coproduits par M6 Films, +Un p’tit truc en plus+ (10,8 millions d’entrées en salles) et +Le Comte de Monte-Cristo+ (9,3 millions d’entrées), se classent respectivement 1er et 2e au box-office français”, souligne le groupe.Ce dernier met également en avant sa marge opérationnelle, qui avait atteint des sommets ces dernières années (près de 25% en 2022) et est à 18,5% en 2024.”C’est un bon équilibre entre la capacité qu’a le groupe à investir” dans le streaming “et un taux de rentabilité qui reste parmi les meilleurs d’Europe”, a assuré M. Larramendy, qui vivait ses premiers résultats annuels à la tête du groupe. Il a succédé en avril 2024 à l’emblématique Nicolas de Tavernost.L’hypothèse d’une arrivée de l’animateur Cyril Hanouna dans le groupe M6 n’a pas été évoquée lors de la présentation des résultats. Des discussions sont en cours, alors que la chaîne de Hanouna, C8 (groupe Canal+) doit cesser d’émettre le 28 février, sauf décision contraire du Conseil d’Etat.Le groupe M6, dont l’actionnaire principal est le géant allemand Bertelsmann, comprend quatre chaînes de télévision gratuites (M6, W9, 6ter, Gulli), neuf payantes (dont Paris Première et Téva), trois radios (RTL, RTL2, Fun Radio) et des sociétés de production.

OpenAI “n’est pas à vendre”, affirme son patron après l’offre d’achat de Musk

La start-up américaine OpenAI, à l’origine du robot conversationnel ChatGPT, “n’est pas à vendre”, a affirmé mardi son patron Sam Altman à Paris, après une offre de rachat non sollicitée du milliardaire Elon Musk pour la somme de 97,4 milliards de dollars.”Nous avons cette mission de faire bénéficier toute l’humanité de l’intelligence artificielle générale (comparable …

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OpenAI “n’est pas à vendre”, affirme son patron après l’offre d’achat de Musk

La start-up américaine OpenAI, à l’origine du robot conversationnel ChatGPT, “n’est pas à vendre”, a affirmé mardi son patron Sam Altman à Paris, après une offre de rachat non sollicitée du milliardaire Elon Musk pour la somme de 97,4 milliards de dollars.”Nous avons cette mission de faire bénéficier toute l’humanité de l’intelligence artificielle générale (comparable à l’intelligence humaine NLDR). Et c’est ce que nous sommes venus faire. Nous ne sommes pas à vendre”, a affirmé le dirigeant sur la scène de l’incubateur de start-up, Station F à Paris, où il est de passage dans le cadre du sommet mondial sur l’intelligence artificielle. “Toute suggestion du contraire est vraiment trompeuse”, avait indiqué quelques heures plus tôt Chris Lehane, vice-président en charge des affaires publiques chez OpenAI, lors d’un échange avec la presse, en marge du sommet. Selon le Wall Street Journal et le New York Times, le consortium emmené par Elon Musk a proposé 97,4 milliards de dollars lundi au conseil d’administration pour l’acquisition de l’entité. Cette offre non sollicitée arrive au moment où Sam Altman essaie de lever des fonds et de transformer la start-up en société à but lucratif.Il s’agit surtout d’une proposition “venant d’un concurrent, qui a du mal à suivre au niveau technologique et à rivaliser avec nous sur le marché”, a assené Chris Lehane. Déjà à la tête de Tesla et SpaceX, propriétaire du réseau social X, Elon Musk a lancé en 2023 sa propre start-up d’IA générative, xAI.”Je pense qu’il tente de nous ralentir”, a avancé Sam Altman, interrogé par Bloomberg TV au Grand palais où se tenait le sommet. “J’aimerais qu’il rivalise avec nous en mettant au point un meilleur produit”, a-t-il poursuivi, dénonçant “beaucoup de tactiques, de poursuites en justice et de chose folles” de la part d’Elon Musk.En décembre, l’homme le plus riche au monde, proche de Trump, a ouvert un nouveau front judiciaire contre OpenAI, en demandant à la justice américaine de l’empêcher de se transformer en une entreprise entièrement à but lucratif.

En 2024, M6 a dépensé dans le streaming, en espérant un retour sur investissement

Le groupe M6 a vu son bénéfice net baisser de 27% en 2024, à 173 millions d’euros, après avoir fortement investi dans sa nouvelle plateforme de streaming M6+ pour préparer son avenir, selon ses résultats annuels publiés mardi.M6+ a été lancé en mai dans le cadre de la “transformation” du groupe “vers un modèle de …

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Europol annonce l’arrestation de cyberpirates russes impliqués dans un réseau de rançongiciels

Une opération internationale contre la cybercriminalité, impliquant 14 pays, a conduit à l’arrestation de quatre ressortissants russes, figures clés de 8Base, un des groupes de rançongiciels les plus actifs en 2024, a annoncé Europol mardi.Le ministère américain de la Justice a de son côté rendu publiques des poursuites contre deux Russes, Roman Berejnoï, 33 ans, …

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Europol annonce l’arrestation de cyberpirates russes impliqués dans un réseau de rançongiciels

Une opération internationale contre la cybercriminalité, impliquant 14 pays, a conduit à l’arrestation de quatre ressortissants russes, figures clés de 8Base, un des groupes de rançongiciels les plus actifs en 2024, a annoncé Europol mardi.Le ministère américain de la Justice a de son côté rendu publiques des poursuites contre deux Russes, Roman Berejnoï, 33 ans, et Egor Glebov, 39 ans, précisant dans un communiqué qu’ils avaient été “arrêtés dans le cadre d’une opération internationale coordonnée de neutralisation de leur organisation”.Un autre citoyen russe, Evguéni Ptitsyne, soupçonné d’être l’administrateur du rançongiciel Phobos, a comparu en novembre devant un tribunal fédéral américain après son extradition par la Corée du Sud, rappelle le ministère.”Une action coordonnée des forces de l’ordre internationales la semaine dernière a conduit à l’arrestation de quatre individus dirigeant le groupe de rançongiciel 8Base”, a déclaré Europol dans un communiqué.”Ces individus, tous de nationalité russe, sont soupçonnés d’avoir déployé une variante du rançongiciel Phobos pour extorquer des paiements de grande valeur à des victimes à travers l’Europe et au-delà”, a ajouté l’agence européenne de police, basée à La Haye, sans révéler leur identité ni le lieu des arrestations.Les rançongiciels sont une forme de chantage numérique dans laquelle les pirates informatiques chiffrent les données des victimes (particuliers, entreprises ou institutions), bloquant l’accès à leur appareil ou fichiers pour leur extorquer de l’argent.Les renseignements sur les cybermenaces identifient Phobos comme un des groupes de rançongiciels “les plus actifs de 2024″, selon Europol. L’agence a par ailleurs indiqué que 27 serveurs liés au réseau criminel avaient été mis hors service.Grâce à cette opération, les autorités des pays impliqués ont pu avertir plus de 400 entreprises dans le monde entier d’attaques  en cours ou imminentes, a ajouté Europol.Détecté pour la première fois en décembre 2018, Phobos a été fréquemment utilisé dans des attaques contre des petites et moyennes entreprises ou organisations, qui manquent souvent de défense en matière de cybersécurité, selon Europol.Profitant de l’infrastructure de Phobos, 8Base en a développé sa propre variante, utilisant ses mécanismes de cryptage et de distribution pour un impact maximal.”Le groupe 8Base a été particulièrement agressif dans ses tactiques de double extorsion, non seulement en cryptant les données des victimes, mais aussi en menaçant de publier les informations volées à moins qu’une rançon ne soit payée”, a affirmé Europol.Ces cybercriminels ont réussi à extorquer à leurs victimes plus de 16 millions de dollars de rançon entre mai 2019 et octobre 2024, selon le ministère américain de la Justice.Les deux suspects russes, visés par onze chefs d’accusation, notamment d’escroquerie électronique et d’extorsion, encourent des dizaines d’années de prison aux Etats-Unis.

Au sommet sur l’IA à Paris, deux visions du monde s’affrontent autour de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la …

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Au sommet sur l’IA à Paris, deux visions du monde s’affrontent autour de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la France et l’Inde (les co-organisateurs), ainsi que l’Union européenne et la Commission de l’Union africaine, se sont prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l’IA et ont appelé à éviter “une concentration du marché” afin que cette technologie soit plus accessible.Une vision très éloignée de celle défendue par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet.Le gouvernement britannique a fait savoir qu’il ne souhaitait adhérer “qu’à des initiatives qui sont dans l’intérêt national du Royaume-Uni”.Pendant deux jours, dirigeants politiques et patrons de la “tech” se sont réunis dans l’enceinte du Grand Palais. La journée de mardi a été marquée par le discours offensif du vice-président américain J.D. Vance, dont c’est le premier déplacement à l’international depuis la prise de fonctions de Donald Trump fin janvier et l’annonce de “Stargate”, un plan d’investissements dans l’IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars. – “Tactiques” -A rebours d’une Europe voulant aller plus vite tout en définissant un cadre à l’essor de l’IA, il a souhaité faire “tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance” en la matière.”Les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et notre administration entend qu’ils le restent”, a-t-il souligné, quelques heures après la publication d’informations sur une offre non sollicitée d’Elon Musk, sur la start-up OpenAI, à l’origine de ChatGPT.Selon le Wall Street Journal, le milliardaire proche de Trump (qui dispose déjà de sa propre start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023) veut, avec un groupe d’investisseurs, racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour 97,4 milliards de dollars.”Il essaie probablement de nous ralentir. C’est évidemment un concurrent”, a déclaré à Bloomberg TV Sam Altman, le patron d’OpenAI qui avait adressé une fin de non-recevoir lundi soir à Elon Musk.”J’aimerais qu’il se contente de créer un meilleur produit”, a-t-il ajouté, critiquant les “tactiques” de celui qui fut par ailleurs co-fondateur d’OpenAI.L’entreprise “n’est pas à vendre”, a martelé Chris Lehane, le vice-président en charge des affaires publiques d’OpenAI, présent à un événement “business” à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, où s’est également rendu le président Macron dans l’après-midi.Avant de déjeuner à l’Elysée, J.D. Vance avait également mis en garde contre les partenariats avec les “régimes autoritaires”, dans une référence à peine voilée à la Chine. “S’associer avec eux (ces régimes, NDLR) revient à enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s’installer et s’emparer de votre infrastructure d’information”.- “Coup de projecteur” -En réponse aux ambitions américaines, Emmanuel Macron a insisté sur le “besoin de règles” et d’un “cadre de confiance” pour accompagner le développement de l’IA, en clôture du sommet qui s’est traduit pour la France par un plan d’investissements privés à hauteur de 109 milliards d’euros.Le sommet a aussi “été un excellent moyen de mettre un coup de projecteur sur l’écosystème, sur la France, sur l’Europe, de montrer qu’en fait il n’y a pas que ChatGPT et (le chinois) DeepSeek”, a commenté pour l’AFP Maya Noël, directrice générale de France Digitale, qui se présente comme la première organisation de start-up en Europe.Pour le Premier ministre indien Narendra Modi, qui accueillera le prochain sommet mondial sur l’IA, le défi est de ne pas laisser “le sud global”, dont les 1,4 milliard d’Indiens, à la traine d’une révolution technologique.Mais pour Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ce sommet s’apparente à une “opportunité ratée”: “il est nécessaire de se concentrer davantage” sur les enjeux démocratiques de l’IA, ainsi que les risques liés à la sécurité et à l’emploi que fait peser cette technologie”, dit-il.Alors que l’Union européenne tente d’avancer ses pions dans cette course à l’IA, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a dévoilé mardi un plan d’investissements de 200 milliards d’euros, dont 150 milliards venant de grands groupes. Le “leadership mondial est toujours à saisir”, a-t-elle lancé.mng-may-kf-dax/mch/eb

Iran: deux journalistes ayant couvert l’affaire Amini graciées

La justice iranienne a gracié deux journalistes arrêtées après avoir couvert la mort de Mahsa Amini en 2022, à l’origine d’une vague de manifestations en Iran, a annoncé mardi un média d’Etat.Elaheh Mohammadi, 37 ans, et Niloufar Hamedi, 32 ans, avaient été emprisonnées en septembre 2022, quelques jours après avoir contribué à rendre publique la …

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