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Cyril Hanouna, “Tout beau tout 9” à la télé, “Tout beau tout Fun” à la radio

On connaît le titre des deux nouvelles émissions de Cyril Hanouna: l’ex-vedette de C8 animera à la rentrée “Tout beau tout 9” sur W9, ainsi que “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, a confirmé à l’AFP le groupe M6 vendredi.A la télé, “l’émission s’appellera +Tout beau tout 9+, avec un 9″, avait expliqué Cyril Hanouna lundi dans son émission quotidienne sur Europe 1, où il officie encore jusqu’à la fin de la saison.Auparavant, ce nom avait été dévoilé par l’expert média Clément Garin puis le site de Jean-Marc Morandini.”Le nom, je l’ai eu très vite”, avait ajouté M. Hanouna.Il a expliqué qu’au moment du projet de fusion entre M6 et TF1, finalement avorté en septembre 2022, il avait envisagé de racheter W9 si celle-ci était mise en vente: “A l’époque, je m’étais dit +Si je fais une nouvelle émission sur W9, je l’appellerai comme cela+”. Du côté des ondes, “rendez-vous à la rentrée sur Fun Radio pour +Tout beau tout Fun+”, a écrit Cyril Hanouna vendredi sur X, confirmant une information du Parisien.Ces deux nouveaux programmes quotidiens doivent débuter le 1er septembre dans l’après-midi sur Fun Radio, et en avant-soirée sur W9.Le roi du clash, aux manettes pendant 15 ans de l’émission “Touche pas à mon poste”, officiait jusque fin février sur la chaîne C8. Il avait poursuivi l’émission en mars en ligne, avant d’entamer une relative “diète médiatique”.C8, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause de ses dérapages, a cessé d’émettre après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Le recrutement de sa vedette a fait grincer des dents au sein du groupe M6.En avril, le président du groupe, David Larramendy, a redit que la nouvelle émission télé de Cyril Hanouna serait centrée “sur le divertissement”, sans “discours politisé”. “L’idée n’est pas de faire une émission lisse”, avait-il précisé, qualifiant W9 de “petite soeur +poil à gratter+ de M6”.

Le jeu Fortnite indisponible sur l’App Store

Le jeu à succès Fortnite est indisponible vendredi sur l’App Store dans le monde entier, alors qu’Apple est accusé par le développeur du jeu de “bloquer” le retour du jeu aux Etats-Unis.”Aujourd’hui, malheureusement, Fornite sur iOS (le système d’exploitation d’Apple, NDLR) sera hors ligne dans le monde entier”, a indiqué sur son site la société Epic Games, éditrice du jeu. L’entreprise accuse notamment le géant américain de “bloquer” le processus de “soumission” de Fortnite pour permettre le téléchargement du jeu sur le magasin d’application aux Etats-Unis, où le jeu n’était plus disponible. Sollicité par l’AFP, Apple n’avait pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations. Début mai, Epic Games avait annoncé avoir soumis à Apple une demande pour mettre son jeu à disposition sur l’App Store. L’entreprise, qui développe plusieurs jeux, est en conflit depuis 2020 avec plusieurs géants de la tech autour de la question des commissions prélevées par les magasins d’application. Epic Games, qui a poursuivi en justice Apple et Google, a développé en parallèle son propre magasin d’applications. Début mai, une juge fédérale américaine a accusé Apple de ne pas se plier à sa décision rendue il y a plus de trois ans et qui l’oblige théoriquement à ouvrir les iPhone à des boutiques d’applications concurrentes à la sienne.Apple s’était déclaré “en désaccord profond avec cette décision”. “Nous allons nous conformer aux injonctions de la cour et faire appel”, avait également déclaré l’entreprise. 

Mexique: enquête et spéculations après l’assassinat en direct d’une influenceuse

Le Mexique tente d’éclaircir le mobile de l’assassinat d’une influenceuse de 23 ans en direct sur TikTok mardi près de Guadalajara, un des fiefs du crime organisé qui n’épargne pas les vedettes des réseaux sociaux.Valeria Marquez a été tuée par balles mardi soir dans son salon de beauté à Zapopan, dans l’ouest du pays, en …

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Mexique: enquête et spéculations après l’assassinat en direct d’une influenceuse

Le Mexique tente d’éclaircir le mobile de l’assassinat d’une influenceuse de 23 ans en direct sur TikTok mardi près de Guadalajara, un des fiefs du crime organisé qui n’épargne pas les vedettes des réseaux sociaux.Valeria Marquez a été tuée par balles mardi soir dans son salon de beauté à Zapopan, dans l’ouest du pays, en direct sur le réseau social TikTok où elle comptait plus de 100.000 abonnés, alors qu’elle présentait un de ses programmes de conseils beauté.Des agents du parquet ont poursuivi jeudi des enquêtes de voisinage près du local qui a été placé sous scellé, a constaté un correspondant de l’AFP, deux jours après ce crime qui a alimenté les spéculations à travers le pays.Le parquet, qui a ouvert une enquête pour “féminicide”, a dit jeudi que rien ne venait étayer à ce stade la piste d’un ex-fiancé lié au cartel Jalisco nueva generacion (CJNG), mise en avant par plusieurs médias mexicains.La vidéo de l’assassinat a été visionnée des centaines de milliers de fois.”Tu es Valeria?”, lui demande d’un ton enjoué et amical la voix d’un homme qui se trouve hors-champ, selon la vidéo visionnée par l’AFP. “Oui”, répond la jeune femme, en regardant son interlocuteur d’un air de plus en plus angoissé. Elle coupe le son et s’effondre quelques secondes plus tard, sous l’impact des coups de feu – trois, selon les premiers éléments de l’enquête. Par la suite une main arrête la retransmission.- “Ils allaient m’enlever ou quoi” -Auparavant, la victime, vêtue d’un débardeur couleur fuchsia, avait reçu un cochon en peluche aux couleurs presque assorties.Accompagnée d’une assistante hors-champ, l’influenceuse s’était alors montrée surprise qu’un coursier souhaite lui remettre en personne des cadeaux pendant l’enregistrement de sa vidéo.”Ils allaient m’enlever ou quoi”, s’était-elle interrogée, mi-ironique, mi-inquiète, ajoutant: “Peut-être qu’ils allaient me tuer”.Des médias mexicains ont spéculé mercredi sur la responsabilité présumée d’un homme présenté comme l’ex-petit ami de Valeria Marquez, et comme responsable du CJNG.Sur les réseaux sociaux, des accusations de complicité ont par ailleurs visé une jeune femme qui, dans la vidéo, demande à l’influencense de ne pas quitter le salon de beauté.”Devant des versions journalistiques qui désignent directement des responsables présumés de la mort d’une femme à Zapopan, le parquet de l’Etat (du Jalisco) précise qu’il n’existe jusqu’à présent dans le dossier de l’enquête en cours aucun signalement contre une personne en particulier”, a toutefois indiqué jeudi le parquet.Très peu d’enquêtes sur des homicides ou des féminicides aboutissent à des condamnations au Mexique.- “Rien entendu” -Jeudi, des voisins ont indiqué au correspondant de l’AFP n’avoir guère d’éléments à apporter. “Elle venait toujours seule”, a déclaré un serveur sous couvert de l’anonymat. “On n’a rien entendu”, ajoute l’employé d’un commerce voisin.Valeria Marquez n’avait jamais fait état d’aucune menace, d’après le maire de Zapopan, Juan José Frangie.Se montrant en voiture, sur un yacht ou dans un avion privé, l’influenceuse aux longs cheveux blonds publiait vidéos et photos sur TikTok (plus de 90.000 abonnés) et Instagram (115.000).En août dernier, la jeune femme avait ouvert le salon de beauté Blossom dans un centre commercial de Zapopan, banlieue à la fois huppée et violente de Guadalajara.Plusieurs influenceurs ont été tués au Mexique, soupçonnés de liens avec le crime organisé.L’un d’eux “el Pirata de Culiacan”, avait auparavant “menacé” le chef du CJNG, selon l’expert en nouveaux médias Maurizio Cabrera.Pour l’expert en sécurité David Saucedo, “les influenceurs sont devenus une pièce supplémentaire dans l’engrenage de la structure du crime organisé”.Le CJNG, un cartel de drogue, fait partie des huit mafias criminelles d’Amérique latine – dont six mexicaines – classées sur une liste d’organisations “terroristes” par l’administration américaine de Donald Trump. En 2024, près de 3.430 femmes ont été victimes de morts violentes au Mexique, selon un document du Parlement mexicain. Le pays enregistre une moyenne de 30.000 homicides par an.De ce total, 829 femmes ont été victimes d’un féminicide présumé et 2.598 femmes ont été victimes d’un simple homicide, d’après ce même document. Des féministes contestent cette distinction entre féminicides et homicides ordinaires, et parlent de dix assassinats de femmes par jour.

Décès de Daniel Bilalian, ancien présentateur et figure de France Télévisions

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2 et ancien patron du service des sports de France Télévisions, est décédé mercredi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille jeudi à l’AFP.Figure bien connue des téléspectateurs, il avait pris sa retraite en 2016, à presque 70 ans et plus de 40 ans de télévision. Il avait depuis disparu des écrans. Daniel Bilalian est décédé de maladie à son domicile, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où il était conseiller municipal.C’est “la disparition d’un grand nom du service public”, a affirmé le journaliste Julian Bugier en ouverture du 13H00 sur France 2, disant “l’immense tristesse” de ses anciens collègues.L’expression souvent grave, Bil’ (comme il était surnommé) a été successivement grand reporter, présentateur et rédacteur en chef des journaux de 13H00 et de 20H00.Parmi les nombreuses personnalités de l’audiovisuel à saluer sur X Daniel Bilalian, Patrick Chêne, qui a aussi présenté le JT de 13H00 sur France 2, a relevé “son élégance et son humour très british”.Il était “un grand journaliste et un honnête homme” pour Charles Biétry, autre ancienne figure du sport à la télé.”Sa bienveillance, sa passion pour l’actualité (…) m’ont fait grandir dans ce métier”, s’est remémorée Agnès Vahramian, directrice de la radio franceinfo.Côté politique, le président de la République Emmanuel Macron a rendu “hommage à un journaliste qui a dédié sa vie à une certaine idée du service public”, sur X également.La ministre de la Culture, Rachida Dati, a jugé qu’il “incarnait la rigueur d’un journalisme exigeant et passionné”, tandis que le président Renaissance de la région Paca, Renaud Muselier, a fait valoir que “sa voix a marqué des générations”.Le Tour de France a, pour sa part, évoqué un “grand ami et défenseur” de la course cycliste.”Il était d’une efficacité dans les négociations sportives absolument incroyable”, a relaté sur France 2 l’ancien directeur général du groupe public, Patrice Duhamel. Diffusion du Tour de France ou des JO, “c’est à Daniel Bilalian qu’on le doit” finalement, selon lui.Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien (qui était tailleur) et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Il était entré à l’ORTF au bureau régional d’information de Reims en 1971 puis de Lille en 1972, avant de rejoindre la direction nationale d’Antenne 2 au service de politique intérieure. Une maison qu’il ne quittera plus.- “Journaliste viscéral” -C’est là que le journaliste passera les 12 dernières années de sa carrière (2004-2016), en qualité de directeur du service des sports de France Télévisions, malgré des critiques en interne et des polémiques.Parmi elles: l’intégration d’Elodie Gossuin, Miss France 2001, dans le dispositif de couverture du Dakar, une crise à la rédaction de Stade 2 ou encore une motion de défiance à son encontre.Lui a été reprochée également la couverture des JO de Sotchi en 2014 et certains commentaires sportifs jugés sexistes et approximatifs.Il avait défendu mordicus sur Europe 1 le tandem constitué de Philippe Candeloro et Nelson Monfort, auteurs de commentaires sexistes lors de ces JO, expliquant que “ces événements (…) ne sont que du sport, du divertissement, propres à la plaisanterie, à l’enthousiasme, au patriotisme”.”Les journalistes ont commenté avec de l’enthousiasme, peut-être parfois de l’excès d’enthousiasme, de superlatifs ? Et alors, est-ce qu’on peut leur en faire le reproche ? Je leur ai dit que, quand on est au centre de l’actualité, on est au centre des critiques”, s’était-il encore défendu.Rebelote en 2016 avec les Jeux de Rio: une polémique avait éclaté après des propos jugés approximatifs, voire colonialistes, de deux présentateurs, dont Daniel Bilalian. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, désormais Arcom) avait mis en garde la chaîne, déplorant des “approximations” et des “erreurs historiques regrettables”.Amateur des répliques à la Audiard et “journaliste viscéral”, il continuait ces dernières années “de lire toute la presse et de suivre la politique”, a témoigné son ancien collègue et ami Gérard Holtz sur CNews jeudi.

Décès de Daniel Bilalian, ancien présentateur et figure de France Télévisions

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2 et ancien patron du service des sports de France Télévisions, est décédé mercredi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille jeudi à l’AFP.Figure bien connue des téléspectateurs, il avait pris sa retraite en 2016, à presque 70 ans et plus de 40 …

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Chine: Alibaba enregistre une hausse de 6% de son chiffre d’affaires annuel

Le géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, a annoncé jeudi une hausse modérée de son chiffre d’affaires annuel, nouveau signe positif pour le secteur technologique chinois malgré des défis grandissants.L’entreprise de Hangzhou, dans l’est de la Chine, possède certaines des plateformes de e-commerce les plus utilisées du pays, dont Taobao, ce qui fait de ses performances un indicateur très scruté du moral des consommateurs chinois.Le cours de son action a joué les montagnes russes cette année, un temps porté par un regain d’enthousiasme des investisseurs autour des capacités chinoises en intelligence artificielle (IA), avant de plonger brusquement le mois dernier à la suite de l’offensive commerciale mondiale du président américain Donald Trump.Le chiffre d’affaires de l’entreprise pour l’année fiscale conclue le 31 mars a atteint 996,3 milliards de yuans (123 milliards d’euros), selon les données transmises à la Bourse de Hong Kong.Il s’agit d’une hausse de 6% par rapport à l’année fiscale précédente.Le bénéfice net annuel d’Alibaba a de son côté bondi de 62% sur un an, d’après des calculs de l’AFP, atteignant 129,5 milliards de yuans (16 milliards d’euros), selon le rapport de l’entreprise.Sur le seul dernier trimestre de l’année, la firme a enregistré un chiffre d’affaires de 236,5 milliards de yuans (211,4 milliards d’euros), légèrement inférieur aux prévisions de l’agence Bloomberg.”Nos résultats (…) pour l’année fiscale entière démontrent l’efficacité continue de notre stratégie” axée sur l’utilisateur et l’IA, “ainsi qu’une croissance de nos activités principales qui continue de s’accélérer”, s’est félicité le directeur général de la compagnie, Eddie Wu, dans un communiqué.- Course à l’IA -Ces chiffres constituent un signe rassurant pour le secteur technologique chinois face aux vents contraires que constituent la guerre commerciale lancée par Washington et un moral des consommateurs chinois en demi-teinte.Le secteur a suscité un regain d’intérêt de la part des investisseurs depuis la sortie choc en janvier du robot conversationnel d’intelligence artificielle (AI) DeepSeek.Alibaba, mais aussi les géants technologiques chinois Tencent et Baidu, injectent désormais d’importantes ressources dans une nouvelle course au développement et à l’intégration des applications d’IA de pointe.Pékin mise de plus en plus sur ses géants nationaux de l’internet et des technologies pour soutenir l’emploi et la consommation face aux incertitudes en matière de commerce international.Pékin et Washington ont certes annoncé lundi leur intention de réduire considérablement les droits de douane très élevés qu’ils s’étaient imposés réciproquement.Mais l’économie chinoise pourrait encore avoir du mal à atteindre l’objectif de croissance annuelle fixé par les autorités “d’environ 5%”.La publication des résultats d’Alibaba jeudi a lieu après que Tencent et le géant du commerce en ligne JD.com ont annoncé plus tôt dans la semaine des hausses modérées de leur chiffre d’affaires au premier trimestre, laissant entrevoir un possible rebond de la consommation.Mais les statistiques nationales publiées la semaine dernière ont révélé une stagnation des prix à la consommation, signe caractéristique de pressions déflationnistes.Alibaba a longtemps été dans le viseur de la vaste offensive réglementaire lancée fin 2020 contre le secteur technologique national par l’Etat-parti chinois.Jack Ma, cofondateur charismatique du groupe, qui s’était exprimé ouvertement sur les lacunes du système financier et réglementaire chinois, avait disparu des projecteurs pendant la campagne.Il est finalement réapparu en février lors d’une réunion avec le président Xi Jinping et d’autres figures du monde des affaires, signe apparent d’un retour en grâce qui avait provoqué une hausse du cours boursier d’Alibaba.Jack Ma n’occupe plus de fonction exécutive au sein du groupe, mais il détiendrait encore une part importante du capital.

Chine: Alibaba enregistre une hausse de 6% de son chiffre d’affaires annuel

Le géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, a annoncé jeudi une hausse modérée de son chiffre d’affaires annuel, nouveau signe positif pour le secteur technologique chinois malgré des défis grandissants.L’entreprise de Hangzhou, dans l’est de la Chine, possède certaines des plateformes de e-commerce les plus utilisées du pays, dont Taobao, ce qui fait de …

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TikTok menacé d’une amende dans l’UE pour manque de transparence des publicités

La Commission européenne a ouvert la voie jeudi à une sanction financière contre TikTok, estimant à titre préliminaire que le groupe ne respectait pas ses obligations de transparence en matière de publicité en ligne.Le réseau social, propriété du groupe chinois ByteDance, “ne fournit pas les informations nécessaires concernant le contenu des publicités, les utilisateurs ciblés par celles-ci, ni l’identité de ceux qui financent des campagnes publicitaires”, selon l’exécutif européen.Cette mise en cause constitue une première pour TikTok dans le cadre du nouveau règlement de l’UE sur les services numériques (DSA), pleinement entré en vigueur l’an dernier pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux.La plateforme est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, ou encore son influence sur le débat public et les élections au profit de puissances étrangères.- “Qui se cache” derrière ? -“La transparence dans la publicité en ligne — qui paie et comment les utilisateurs sont ciblés — est essentielle”, a déclaré Henna Virkkunen, commissaire chargé de la souveraineté technologique et de la mise en oeuvre du DSA.”Que ce soit pour défendre l’intégrité de nos élections, protéger la santé publique ou encore protéger les consommateurs contre les publicités frauduleuses, les citoyens ont le droit de savoir qui se cache derrière les messages qu’ils voient”, a-t-elle martelé.De son côté, TikTok s’est dit “déterminé” à respecter ses obligations. “Nous ne sommes pas d’accord avec certaines des interprétations de la Commission”, a expliqué un porte-parole, tout en soulignant la volonté du groupe de poursuivre le dialogue.TikTok a désormais accès au dossier de l’enquête et peut répondre par écrit aux constatations préliminaires.Si l’accusation est confirmée, le groupe pourrait écoper d’une amende pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial et être placé sous surveillance renforcée jusqu’à la mise en Å“uvre de mesures correctrices.La mise en cause annoncée jeudi fait suite à une enquête ouverte par la Commission en février 2024. Outre la transparence publicitaire, cette procédure se penche aussi sur les effets négatifs des algorithmes de la plateforme en matière d’addiction et la vérification de l’âge des utilisateurs pour accéder à certains contenus. Mais sur ces points, l’enquête se poursuit, sans accusation formelle à ce stade.- Manipulations russes en Roumanie ? -La Commission a par ailleurs ouvert une autre procédure contre TikTok en décembre 2024, soupçonnant la plateforme d’avoir manqué à ses obligations et ouvert la porte à de possibles manipulations russes dans l’élection présidentielle en Roumanie. Sur ce dossier aussi, les investigations continuent.TikTok a par ailleurs écopé le 2 mai d’une amende de 530 millions d’euros dans l’UE pour avoir échoué à garantir la protection des données personnelles des Européens.Le puissant réseau social, qui compte 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux qui redoutent son lien avec les autorités chinoises et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.Paradoxalement, TikTok est plutôt considéré comme exemplaire en matière de dialogue avec la Commission européenne, qui endosse un rôle de gendarme du numérique dans l’UE.En avril 2024, le réseau social avait accepté de suspendre une fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans et était accusée dans l’UE de susciter l’addiction.Le dialogue est bien moins coopératif du côté de X, propriété du milliardaire américain Elon Musk, proche de Donald Trump. Trois infractions le concernant ont été établies dans l’UE en juillet 2O24, à titre préliminaire: tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, transparence insuffisante autour des publicités, non respect de l’obligation d’accès aux données de la plateforme par des chercheurs agréés.Sur ces trois volets, une discussion difficile se poursuit avec la Commission, soupçonnée de retarder toute sanction par crainte de provoquer la colère du président américain, dans un contexte de tensions commerciales exacerbées.

TikTok menacé d’une amende dans l’UE pour manque de transparence des publicités

La Commission européenne a ouvert la voie jeudi à une sanction financière contre TikTok, estimant à titre préliminaire que le groupe ne respectait pas ses obligations de transparence en matière de publicité en ligne.Le réseau social, propriété du groupe chinois ByteDance, “ne fournit pas les informations nécessaires concernant le contenu des publicités, les utilisateurs ciblés …

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