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Ubisoft s’apprête à conclure une année mouvementée, sauvée par “Assassin’s Creed”

Un assassin qui a fait du bien: l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft devrait dévoiler mercredi des résultats annuels “à l’équilibre”, sauvés in extremis par le dernier volet de sa série phare “Assassin’s Creed”, après de nombreuses déconvenues ces derniers mois.Le géant français du secteur, qui a affiché des bilans en dents de scie ces dernières années, a ainsi connu un lancement en demi-teinte pour “Star Wars Outlaws” l’été dernier, l’arrêt prématuré de son jeu de tir en ligne “XDefiant” et une dégringolade boursière. Il a toutefois su redresser la barre à la fin de son exercice décalé 2024-2025 grâce au succès d'”Assassin’s Creed Shadows”.Sorti le 20 mars, cet opus situé dans le Japon féodal a comptabilisé plus de trois millions de joueurs en une semaine, d’après l’éditeur, devenant même le deuxième jeu le plus vendu de l’année aux États-Unis, selon le cabinet Circana.De quoi rattraper une année annoncée “à l’équilibre” par le PDG Yves Guillemot, lors d’une audition au Sénat le 5 mai dans le cadre d’une commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises, dont Ubisoft a bénéficié à hauteur de 38 millions d’euros en 2023-2024.- Nouvelle filiale -Surtout, le groupe a lancé fin mars la création d’une nouvelle filiale – qui n’a pas encore de nom – regroupant ses trois sagas phares: “Assassin’s Creed”, “Far Cry” et “Rainbow Six”.Selon Yves Guillemot, cette filiale réunira environ 3.000 des quelque 17.000 salariés du groupe dans le monde. Elle ne détiendra pas directement ces marques mais paiera des royalties à sa maison mère Ubisoft pour leur exploitation.Valorisée à plus de 4 milliards d’euros (plus de deux fois la valorisation boursière actuelle d’Ubisoft), cette nouvelle entité sera détenue à environ 25% par le géant chinois de la tech Tencent, qui apportera 1,16 milliard d’euros d’argent frais.Pour Martin Szumski, analyste financier chez Morningstar, “c’était la solution la moins engageante possible, sans pour autant retourner les mains vides devant les actionnaires”, alors qu’un fonds d’investissement minoritaire tente de fédérer une partie d’entre eux pour demander un virage stratégique.Ce qui n’a pas empêché l’action d’Ubisoft de s’effondrer dans la foulée, alors que le marché boursier était plongé dans la tourmente par l’annonce des droits de douane américains.Depuis début janvier, le titre a perdu plus de 12%, tombant en avril à son plus bas niveau depuis plus de 10 ans.- L’ombre de Tencent -“Le marché a été déçu”, affirme Martin Szumski, car “la plupart des investisseurs s’attendaient à une modification plus significative du fonctionnement de l’entreprise”.Cette transaction permettra aussi à Tencent, entré au capital d’Ubisoft en 2018, d’affirmer encore un peu plus sa position au sein de l’entreprise française, même si le PDG du groupe a assuré devant les sénateurs qu’il comptait bien “garder la main” sur cette filiale.Mais, “si Ubisoft n’utilise pas l’argent investi par Tencent de manière significative”, le groupe chinois pourrait “chercher à racheter l’entreprise directement”, avertit l’analyste de Morningstar, malgré l’opposition affichée des frères Guillemot, qui en tiennent les rênes.Ubisoft, dont la dette atteignait 1,4 milliard d’euros fin septembre 2024, a entamé il y a deux ans un plan de réduction des coûts qui a déjà entraîné des fermetures de studios à l’étranger et le départ de plusieurs milliers de salariés.L’entreprise ne remplace désormais qu’un départ sur trois, a précisé Yves Guillemot devant les sénateurs.Ubisoft a également connu plusieurs mouvements de grève en 2024, portant sur les rémunérations et le travail à distance, qui ont mobilisé jusqu’à un quart de ses 4.000 salariés en France, selon les syndicats.

Les dix premiers pays en finale de l’Eurovision sont connus

“Le public de l’Eurovision nous a donné tout son amour”, exulte Kevin Holmstrom du groupe KAJ, qui a qualifié la Suède pour la finale samedi du plus grand télé-crochet du monde en Suisse, où il se mesurera à 25 autres candidats.Quinze pays étaient en lice ce mardi en début de soirée à la Sankt Jakobshalle de Bâle. Et au terme de 2H45 de spectacle aux effets visuels spectaculaires et avec quelques surprises, il n’en resta que dix. Outre la Suède, favorite depuis des semaines, se sont qualifiés pour la finale: l’Albanie, l’Estonie, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, Saint-Marin et l’Ukraine.Des millions de téléspectateurs ont pu voter mais les résultats restent secrets pour ne pas fausser le reste de la compétition, et surtout la deuxième demi-finale jeudi.L’Azerbaïdjan, la Belgique, la Croatie, Chypre et la Slovénie n’ont pas eu assez de voix.Pays hôte oblige, le spectacle de l’édition 2025 de l’Eurovision s’est ouvert sur une chorégraphie mélangeant costumes traditionnels suisses, danse moderne et un yodle typique des montagnes mâtiné d’électro et de cor des Alpes.Vêtu de costumes argentés scintillants et de larges lunettes de soleil, le duo islandais de musique électronique Vaeb – les deux frères Matthias et Halfdan Matthiasson – est monté le premier sur la scène de la Sankt Jakobshalle, devant un public de 6.500 fans chauffés à blanc. Et il y retournera samedi.Est venu ensuite le tour de la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans et qui avait déjà participé à l’Eurovision 1995, de se lancer en polonais dans une puissante ode à “Gaja” (Gaïa, la déesse de la terre), moulée dans un ensemble en cuir noir lacéré. Elle aussi a su séduire.”Je n’ai pas de mots pour vous dire ce que je ressens. Je brûle”, dit-elle. Et d’ajouter: “C’est mon dernier Eurovision. Je suis mère de trois enfants. Je suis la femme la plus âgée du concours”.- Fais-toi un sauna -Depuis des semaines, les parieurs donnent la Suède et le groupe comique KAJ, avec sa chanson hommage à l’art du sauna, très largement vainqueurs. KAJ espérait que son “Bara bada bastu” (“Faites un sauna”) fasse rire le public. Il a en tout cas voté pour lui.Pour le chanteur belge Red Sebastian, ce sera un bien triste anniversaire, éliminé le jour de ses 26 ans malgré un rythme endiablé et une prouesse vocale. “On a été volés”, tranche Ruben Verdonck, qui trouve cela totalement inattendu. “Je ne comprends pas”.Claude, né en République démocratique du Congo, représente les Pays-Bas avec “C’est la vie”, une chanson entraînante en français et en anglais, qui a plu.Tout comme Tommy Cash, qui a choisi le mode comique avec son “Espresso Macchiato” pour représenter l’Estonie. Ses clichés appuyés ont irrité l’Italie mais le public a aimé. Hop, en finale. “On se croirait dans un film d’action. À un moment, on ne fait plus qu’un avec la scène. On ne fait plus qu’un, on ressent ce calme, la musique démarre, le public se tait, puis ils se mettent à crier”, décrit-il.- Possibilités illimitées -Le cadre de scène est spectaculaire, avec des estrades s’allongeant au coeur du public sur trois côtés. Visuellement, les possibilités semblent illimitées. Des écrans géants très haute définition, 4.500 lumières et lasers pulsés et des jets de flammes de plusieurs mètres de haut viennent accompagner les artistes.Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.- Le mystère Céline Dion -Quant à Céline Dion, sa participation à l’édition 2025 reste un mystère. Elle avait remporté le concours de l’Eurovision pour la Suisse en 1988 avec “Ne partez pas sans moi”, le public lui reste entièrement acquis, et l’attente est immense.”Je ne demande pas mieux que d’être avec vous à Bâle en ce moment. La Suisse occupera à jamais une place spéciale dans mon cÅ“ur: c’est un pays qui a cru en moi et m’a donné la chance de participer à quelque chose d’aussi extraordinaire”, a dit la chanteuse en anglais dans un bref message vidéo rediffusé mardi soir juste avant la fin.

Les dix premiers pays en finale de l’Eurovision sont connus

Les dix premiers candidats à rejoindre la finale de l’Eurovision 2025 samedi ont été désignés mardi à Bâle, à l’issue d’un show aux effets visuels spectaculaires et avec quelques surprises. Quinze pays étaient en lice en début de soirée à la Sankt Jakobshalle de Bâle. Et au terme de 2H45 de spectacle il n’en resta que …

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Coup d’envoi de l’Eurovision 2025 avec la première demi-finale

“Bienvenue à la maison, en Suisse!”. Le concours Eurovision 2025 a officiellement démarré à Bâle mardi avec la sélection en direct par les téléspectacteurs d’une première fournée de dix candidats pour aller en finale du plus grand télé-crochet du monde samedi.Costumes traditionnels suisses et une version électro du yodel typique des montagnes alpines ont ouvert le bal.Vêtus de costumes argentés scintillants et de larges lunettes de soleil, le duo islandais Vaeb -les deux frères Matthias et Halfdan Matthiasson- montent les premiers sur la scène de la Sankt Jakobshalle, devant un public de 6.500 fans chauffés à blanc.Leur chanson “Roa” est inspirée de l’aviron et entièrement interprétée en islandais. C’est ensuite au tour de la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans, qui avait déjà participé à l’Eurovision 1995. Le spectacle, calibré au millimètre par trois répétitions générales depuis lundi, doit finir à 23H45 locales précise, Suisse oblige. C’est ici qu’est né le plus grand télécrochet du monde en 1956.  – Fais toi un sauna -Depuis des semaines, les parieurs donnent la Suède et le groupe KAJ avec son un clip hommage à l’art du sauna très largement vainqueurs. KAJ, pour Kevin Holmstrom, Axel Ahman et Jakob Norrgard, espère que leur “Bara bada bastu” (“Faites un sauna”) fera rire le public. Ils sont en lice ce mardi soir comme le chanteur belge Red Sebastian, qui fête ses 26 ans et dont la cote grimpe depuis quelques jours. Oliver Scace et Tommie Lagerroos portent les couleurs suédoises sur leur dos : un peignoir éponge bleu et jaune, en soutien à KAJ, pas nus sous ce vêtement précisent-ils, mais peut-être pour la finale, qui sait.Est-ce que le fait que KAJ soit donné favori les rend nerveux ? “Absolument, c’est encore plus effrayant (…) On ne sait jamais, car il y a de vrais fans partout en Europe. On ne sait jamais ce qui va se passer. Mais j’ai confiance dans le sauna”, lance Tommie, entre deux éclats de rire.- Possibilités illimitées -Le cadre de scène est spectaculaire, avec des estrades s’allongeant au coeur du public sur trois côtés. Visuellement les possibilités semblent illimitées. Des écrans géants très haute définition, 4.500 lumières et lasers pulsés et des jets de flammes de plusieurs mètres de haut viennent accompagner les artistes.Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.Parmi les “Big 5”, c’est la Française Louane qui est la mieux placée avec sa chanson “Maman”, en troisième position pour remporter la victoire selon les parieurs.Pour la première fois dans l’histoire du télé-crochet, les téléspectateurs verront la réaction des artistes au moment précis où ils sauront qu’ils ont été choisis. Les dix pays qui iront en finale ne connaîtront pas leur score, tout comme le public, ce qui rend d’autant plus difficiles les pronostics.Les bookmakers placent la Suède, l’Estonie, l’Ukraine, les Pays-Bas, l’Albanie et Chypre parmi les favoris pour la qualification de cette première manche.- Le mystère Céline Dion -Quant à Céline Dion, sa participation à l’édition 2025 reste un mystère. Elle avait remporté le concours de l’Eurovision pour la Suisse en 1988 avec “Ne partez pas sans moi”, le public lui reste entièrement acquis, et l’attente est immense.”Je ne demande pas mieux que d’être avec vous à Bâle en ce moment. La Suisse occupera à jamais une place spéciale dans mon cÅ“ur : c’est un pays qui a crû en moi et m’a donné la chance de participer à quelque chose d’aussi extraordinaire”, a dit la chanteuse en anglais dans un bref message vidéo diffusé lundi soir juste avant la fin des répétitions. Est-ce une façon de dire qu’elle ne sera pas là ou pas en direct ? “Il n’y a actuellement aucun changement concernant Céline Dion, nous restons en contact étroit avec elle”, a indiqué un porte-parole de l’Eurovision à l’AFP. Sans répondre vraiment.

Présidence de France Télé: Ernotte Cunci veut mettre le numérique au centre

La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, veut donner la priorité à la plateforme france.tv et repenser l’organisation du groupe public autour de cette dernière, a-t-elle argumenté pour défendre le renouvellement de son mandat.D’ici 2030, “je veux faire de france.tv le carrefour numérique incontournable de notre pays”, a-t-elle déclaré lundi devant le collège du régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom.Mme Ernotte Cunci, qui postule à un troisième mandat de cinq ans, était entendue, ainsi que les trois autres prétendants. Les vidéos de la partie publique de ces auditions ont été mises en ligne mardi et l’Arcom doit annoncer son choix d’ici le 22 mai.  France.tv est déjà “notre première chaîne”, a appuyé l’actuelle présidente. Mais “les programmes sont pensés d’abord pour le linéaire”, c’est-à-dire les chaînes traditionnelles, alors qu'”il faut qu’on pense les choses d’abord sur le numérique”.Pour cela, “c’est notre organisation qu’il faut repenser” et “l’éditorial sera rapproché du numérique”, a-t-elle préconisé. Son projet prévoit une structuration autour d'”un pôle premium” et d’un “pôle créatif”.Mme Ernotte Cunci plaide pour “un nouveau contrat pour l’information”, avec une relance de la chaîne franceinfo, des alliances avec la presse quotidienne régionale pour un ancrage renforcé dans les territoires et une meilleure représentation des catégories populaires.Alors que les ressources budgétaires sont en berne, elle suggère de “produire moins cher” les programmes et de passer “un nouvel accord collectif” avec les personnels.Elle soutient ardemment le projet gouvernemental de holding commune pour l’audiovisuel public, “arme de dissuasion contre la privatisation”, selon elle. La holding chapeauterait également Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel.Une autre candidate, Frédérique Dumas, productrice et ex-députée macroniste, veut elle renforcer la “lisibilité” des chaînes de France Télévisions, “en assurant leur singularité et en préservant leur diversité”.”L’audiovisuel public est à la croisée des chemins”, “confronté à la multiplication des modes de consommation de l’image et des usages, à des audiences qui baissent sur les chaînes de télévision linéaires, à des publics qui s’éloignent, les jeunes mais aussi certaines catégories sociales”, a-t-elle relevé.De son côté, Irène Grenet, ancienne directrice générale adjointe de FranceTV Publicité, a défendu une “grande marque France Médias” regroupant l’audiovisuel public, “seule à même de répondre au défi de la protection de notre espace public”. Elle précise cependant qu’elle ne sera pas candidate pour prendre la tête d’une future holding. Enfin, Jean-Philippe Lefèvre, ex-directeur de l’antenne de Public Sénat, plaide pour que France Télévisions soit “un acteur central de la démocratie française, un espace commun dans un paysage médiatique éclaté”.    

Présidence de France Télé: Ernotte Cunci veut mettre le numérique au centre

La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, veut donner la priorité à la plateforme france.tv et repenser l’organisation du groupe public autour de cette dernière, a-t-elle argumenté pour défendre le renouvellement de son mandat.D’ici 2030, “je veux faire de france.tv le carrefour numérique incontournable de notre pays”, a-t-elle déclaré lundi devant le collège du …

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Ecrans: Borne annonce un “droit à la déconnexion” pour les ENT et Pronote

En pleine relance du débat sur la régulation des réseaux sociaux pour les jeunes, Elisabeth Borne poursuit l’offensive contre le temps d’écran des élèves, avec un “droit à la déconnexion” des Espaces numériques de travail (ENT), après la promesse d’une “pause numérique” au collège.La ministre de l’Education nationale entend “arrêter les mises à jour” de “20H00 à 7H00 la semaine et le week-end” des outils numériques tels que les ENT de l’Education nationale ou des logiciels comme Pronote, permettant les échanges entre parents, enseignants et élèves et où sont consignés notes et devoirs. “Je souhaite mettre en Å“uvre la recommandation de la commission écrans (…) sur le droit à la déconnexion pour tous les outils numériques qui servent à assurer le lien entre les écoles, les établissements, les élèves et les familles”, a déclaré mardi l’ex-Première ministre, en visite avec son homologue chargée du Numérique Clara Chappaz, dans un groupe scolaire de Bondy (Seine-Saint-Denis).”C’est quelque chose qu’il faut qu’on mène en lien avec les collectivités qui gèrent les Espaces numériques de travail”, a poursuivi la ministre venue promouvoir l’opération “Dix jours sans écrans”. Cette initiative annuelle vise à sensibiliser les enfants et leurs familles à l’usage raisonné des écrans.Dans un rapport remis au président Emmanuel Macron en avril 2024, la commission écrans recommande notamment de “fixer un cadre strict d’utilisation pour +Pronote+ et les ENT”. Elle estime que certains usages des ENT impliquent une injonction paradoxale à consulter ces outils numériques “à des heures indues alors même que, dans le même temps, il leur est demandé de modérer leurs usages des écrans”.- “Techniquement facile” -“Les logiciels de vie scolaire (Pronote, Ecole directe…) permettent aux parents et aux enfants d’être engagés dans la scolarité. Mais ils suscitent une connexion importante des enfants car ils reçoivent tout le temps des notifications concernant les devoirs, les notes ou des changements d’emploi du temps. Et quand ils ont pris leur téléphone en main, ils sont tentés d’aller sur une autre appli”, explique à l’AFP Grégory Veret, membre de la commission écran et président de la société Xooloo, spécialisée dans la protection des enfants sur Internet. La déconnexion “est techniquement facile à faire, il y a juste un paramètre à changer et les notifications ne sont plus envoyées”, ajoute-t-il.  Les collectivités territoriales (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées) sont responsables de la politique d’équipements numériques des établissements scolaires, et notamment du déploiement des ENT. Mme Borne, qui a promis d’engager une concertation avec leurs représentants, juge “important qu’on puisse avancer dès la prochaine rentrée”.La fédération de parents FCPE a salué “un pas en avant”. Elle rappelle qu’elle avait déploré au sein des ENT “un far-west des notifications, générant stress et une hyper pression sur les devoirs à rendre” et les notes.La ministre a par ailleurs confirmé son intention de voir la “pause numérique” (interdiction totale de l’utilisation des téléphones portables au collège) généralisée à la rentrée, selon des modalités qui seront “définies par chaque chef d’établissement, en lien avec les collectivités territoriales”.De nombreuses études accusent “smartphones” et réseaux sociaux de nuire au développement cognitifs et surtout à la santé mentale des enfants et adolescents.Le débat sur les écrans et les jeunes qui agite de nombreux pays – l’Australie vient par exemple d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans – a rebondi chez les politiques français.  L’ex-Premier ministre Gabriel Attal a appelé au côté du pédopsychiatre Marcel Rufo à des “mesures radicales” telles qu’un “couvre-feu numérique”.Alors que les spéculations vont bon train sur l’organisation par M. Macron de référendums dont l’un sur la régulation des écrans chez les jeunes, le chef de l’Etat est attendu mardi soir sur TF1 pour un entretien télévisé. Il a en outre annoncé son intention de lancer en juin une nouvelle convention citoyenne sur “les temps de l’enfant”.

Ecrans: Borne annonce un “droit à la déconnexion” pour les ENT et Pronote

En pleine relance du débat sur la régulation des réseaux sociaux pour les jeunes, Elisabeth Borne poursuit l’offensive contre le temps d’écran des élèves, avec un “droit à la déconnexion” des Espaces numériques de travail (ENT), après la promesse d’une “pause numérique” au collège.La ministre de l’Education nationale entend “arrêter les mises à jour” de …

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La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature

La princesse Kate a inauguré une série de vidéos pour rendre hommage à la nature, qui a été son “sanctuaire” pendant sa maladie notamment, dont les épisodes seront diffusés sur les réseaux sociaux au fil des saisons.Dans la première vidéo de cette série baptisée “Mère Nature” publiée lundi et consacrée au printemps, la très populaire …

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La princesse Kate lance une série de vidéos sur les pouvoirs de la nature

La princesse Kate a inauguré une série de vidéos pour rendre hommage à la nature, qui a été son “sanctuaire” pendant sa maladie notamment, dont les épisodes seront diffusés sur les réseaux sociaux au fil des saisons.Dans la première vidéo de cette série baptisée “Mère Nature” publiée lundi et consacrée au printemps, la très populaire épouse du prince William confie à quel point être proche de la nature a été important pour elle.”Ces dernières années, la nature a été mon sanctuaire”, indique la princesse, qui a annoncé en janvier la rémission de son cancer.”La capacité de la nature à nous inspirer, à nous nourrir, à nous aider à guérir et à grandir est infinie et reconnue depuis des générations”, poursuit-elle, en voix off sur des images de fleurs, d’arbres et d’animaux.La vidéo, très cinématographique, a été en partie tournée lors du voyage de Kate et William fin avril sur l’île écossaise de Mull pour leur 14e anniversaire de mariage, et montre le couple en train de parcourir ses paysages majestueux.La diffusion de cette vidéo, qui appelle à “renouer avec la nature”, coïncide également avec la semaine de sensibilisation à la santé mentale au Royaume-Uni.”Le printemps est une saison de renaissance, d’espoir et de nouveaux départs. Après les jours sombres de l’hiver, le monde extérieur s’éveille doucement, porteur d’une nouvelle vie”, souligne la princesse.L’épouse du prince héritier William avait révélé en mars 2024 être atteinte d’un cancer. Elle avait annoncé la fin de sa chimiothérapie en septembre dans une vidéo qui se distinguait déjà par son esthétique soignée, tournée en pleine nature dans la campagne du Norfolk (est de l’Angleterre) et mettant en scène son époux et leurs enfants George, Charlotte et Louis.Son beau-père le roi Charles III est toujours traité pour un cancer, dont la nature n’a jamais été dévoilée, et dont il avait annoncé le diagnostic en février 2024.Meghan Markle, l’épouse du fils cadet du roi Harry, exilé aux Etats-Unis, a quant à elle publié mardi un nouvel épisode de son podcast “Confessions of a Female Founder”, dans lequel elle reçoit des entrepreneuses.