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Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence

Le Japon a annoncé mardi avoir ordonné au géant technologique Google de cesser des pratiques liées aux fonctions de recherche sur ses smartphones Android, présumées violer les lois nationales sur la concurrence.C’est la première fois que les autorités japonaises émettent une telle injonction dite de cessation et désistement à l’encontre d’un mastodonte de l’internet, selon les médias japonais, après des mesures similaires prises en Europe et aux États-Unis. Aucune sanction financière n’a été annoncée à ce stade.”Nous avons conclu que le comportement de Google LLC menace d’entraver une concurrence équitable”, a déclaré Saiko Nakajima, de la Commission japonaise pour la concurrence (JFTC).Les pratiques “déloyales” fustigées par le régulateur sont “liées à la mise en Å“uvre des fonctions de recherche pour les smartphones Android, en violation de la loi de concurrence”, a-t-il expliqué. La JFTC accuse Google d’avoir imposé des conditions contraignantes aux fabricants de smartphones Android au Japon -et plus précisément de s’être assuré que sa boutique d’applications en ligne Google Play soit installée dans le cadre d’un paquet avec l’application de recherche de son navigateur Chrome.Or, Google Play est si largement utilisé que sans lui, “les appareils Android sont quasiment invendables”, avait déclaré une source gouvernementale à l’AFP en décembre sous couvert d’anonymat.La JFTC estime par ailleurs que Google a fait miroiter des incitations financières pour pousser ces fabricants de smartphones à exclure les applications de recherche concurrentes, avait ajouté cette source.Google Japon s’est déclaré “déçu” par les conclusions de la JFTC: “Nos accords avec nos partenaires japonais contribuent à promouvoir la concurrence et ont indéniablement renforcé leur capacité à investir dans des innovations offrant un plus grand choix aux consommateurs”, a-t-il affirmé dans un communiqué.”Nous examinerons attentivement cette ordonnance afin de déterminer les prochaines étapes”, a-t-il indiqué.- Rôle “dominant” d’Android -Cette décision s’inscrit dans le cadre de mesures similaires ciblant Google ailleurs dans le monde.En novembre, le gouvernement américain a demandé à un juge d’ordonner le démantèlement de Google en vendant son navigateur Chrome, très utilisé de par le monde. L’entreprise a fait ses contre-propositions à la justice pour l’éviter.De son côté, la Commission européenne a recommandé l’année dernière à Google de vendre une partie de ses activités, sous peine d’amendes pouvant atteindre 10% de son chiffre d’affaires mondial en cas de non-respect.Avant cela, l’UE avait infligé en 2018 à Google une amende record de 4,34 milliards d’euros pour avoir abusé de la position dominante d’Android, son système d’exploitation pour smartphone (alors utilisé dans 80% des appareils dans le monde), en vue d’asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne. L’amende a été confirmée en 2022 par la justice européenne.Et selon les nouvelles législations numériques de l’UE, afin de remettre en cause la domination du moteur de recherche Google, le groupe doit désormais proposer aux consommateurs européens des alternatives avec l’ouverture d’un menu automatique pour paramétrer leur application par défaut.Dans la foulée, Google pourrait aussi se voir appliquer des règles spéciales au Royaume-Uni en raison de sa position dominante: Londres a annoncé mi-janvier l’ouverture d’une enquête sur son moteur de recherche et son impact “sur les consommateurs et les entreprises”.Enfin, en février, la Chine a ouvert une enquête contre Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole en arrêtant ses transactions avec des entreprises chinoises.- Amazon aussi visé au Japon -Au Japon, la JFTC exerce une forte pression sur d’autres géants technologiques américains qu’elle soupçonne de ne pas respecter les règles de concurrence.En novembre 2024, l’agence a ainsi mené une inspection dans la filiale japonaise d’Amazon à Tokyo, soupçonnant le géant du commerce électronique d’abuser de sa position dominante pour forcer ses vendeurs à abaisser leurs prix.Selon une source interrogée alors par l’AFP, la JFTC soupçonne que l’entreprise a utilisé au détriment des vendeurs sa “buy box, un emplacement très convoité sur le site Amazon.co.jp qui permet aux produits d’être mis en évidence.Amazon aurait poussé ses vendeurs à baisser leurs prix… au risque, s’ils refusent, de devoir renoncer à apparaître dans la “Buy Box” tant convoitée, et de voir ainsi leurs ventes décrocher. Cette pratique aurait permis à Amazon de maintenir un avantage concurrentiel face aux autres plateformes d’e-commerce.

Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence

Le Japon a annoncé mardi avoir ordonné au géant technologique Google de cesser des pratiques liées aux fonctions de recherche sur ses smartphones Android, présumées violer les lois nationales sur la concurrence.C’est la première fois que les autorités japonaises émettent une telle injonction dite de cessation et désistement à l’encontre d’un mastodonte de l’internet, selon …

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Audiences radio: France Inter toujours devant, RTL repasse devant franceinfo

France Inter caracole toujours en tête des audiences radio de janvier à mars, avec quelque 7,3 millions d’auditeurs quotidiens, tandis que RTL a repris la place de numéro 2 à franceinfo, selon les chiffres publiés mardi par Médiamétrie.La station publique a gagné 76.000 nouveaux auditeurs par rapport à début 2024, pour une audience cumulée (AC) de 12,8%. “France Inter n’a jamais été aussi haut. Sa matinale aussi. Les trois dernières vagues sont les trois meilleures enregistrées depuis la mise en place de la mesure Médiamétrie en 2002”, s’est félicitée Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, dans une déclaration transmise à l’AFP.Un record avait été atteint lors de la dernière vague, avec 7,5 millions d’auditeurs quotidiens en novembre et décembre.Pour ce début 2025, RTL a regagné la deuxième marche du podium que lui avait ravi franceinfo depuis la rentrée. La station privée généraliste du groupe M6 compte 5 millions d’auditeurs (8,9% d’audience cumulée).La radio publique d’information en continu compte pour sa part 4,9 millions d’auditeurs quotidiens (8,7% d’audience cumulée). Sibyle Veil, patronne de Radio France, a noté “la prouesse de Radio France qui, vague après vague, parvient à se maintenir à de très hauts niveaux”.Arrivée quatrième, RMC est en léger recul sur un an (de 5,6% à 5,4% d’audience cumulée) mais progresse depuis le début de la saison, comptabilisant 3 millions d’auditeurs.De son côté, Europe 1, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, poursuit sa remontée en gagnant 269.000 auditeurs en un an, soit 2,7 millions au total (4,7% en audience cumulée). “La durée d’écoute quotidienne explose (+18 minutes en un an), signe de la fidélisation des auditeurs”, a relevé auprès de l’AFP Constance Benqué, directrice générale de sa maison mère Lagardère Radio.Europe 1 va perdre au profit de Fun Radio en septembre prochain Cyril Hanouna, qui anime la tranche 16h-18h et a “largement contribué à la +remontada+ d’Europe 1”, selon sa responsable. Le concept de son émission devrait demeurer. Enfin, “Ici” (ex-France Bleu), le réseau d’antennes locales de Radio France rebaptisé en début d’année, chute de 4,9% à 4,2% d’audience cumulée en un an, perdant 422.000 auditeurs.L’actualité internationale forte “ne nous a pas été favorable” et “le média radio est en difficulté”, particulièrement “la radio populaire”, explique-t-on chez “Ici”. Le média radio dans son ensemble décline, avec une perte de près de 264.000 auditeurs sur an, pour un total de 38,5 millions d’adeptes quotidiens de janvier à mars.

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France Inter caracole toujours en tête des audiences radio de janvier à mars, avec quelque 7,3 millions d’auditeurs quotidiens, tandis que RTL a repris la place de numéro 2 à franceinfo, selon les chiffres publiés mardi par Médiamétrie.La station publique a gagné 76.000 nouveaux auditeurs par rapport à début 2024, pour une audience cumulée (AC) …

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Mark Zuckerberg à la barre au premier jour du procès Meta

Le procès de Meta, la maison mère de Facebook accusée d’avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels, s’est ouvert lundi à Washington en dépit des efforts de son patron, Mark Zuckerberg, pour l’éviter.Le milliardaire a été appelé à la barre en premier, pour une audition de trois heures centrée sur les débuts de Facebook, et sera à nouveau entendu mardi. Ses avocats vont essayer de montrer que les deux services ne sont devenus des applications incontournables que grâce aux investissements de son groupe.L’affaire arrive au tribunal cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.L’agence de protection des consommateurs, la FTC, estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.Meta “a décidé que la concurrence était trop rude et que ce serait plus facile d’acheter ses rivaux plutôt que d’être en concurrence avec eux”, a défendu dans son propos introductif le représentant de l’autorité, Daniel Matheson, dans une salle d’audience très garnie.Il s’agissait pour Meta “d’éliminer des menaces immédiates”, a-t-il insisté.”Des acquisitions” engagées avec la volonté “de faire grandir et d’améliorer les entreprises rachetées n’ont jamais été illégales”, lui a répondu l’avocat de Meta, Mark Hansen, en décrivant les deux opérations comme “des réussites” pour les consommateurs.- Question de catégorie -Le procès va durer huit semaines et va notamment se jouer sur la définition du marché concerné. Pour l’autorité américaine, les services de Meta relèvent des “réseaux sociaux personnels”, qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis; les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n’appartiennent pas à la même catégorie.Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette.Faciliter les relations amicales et familiales, “cela fait définitivement partie de ce que nous faisons, mais cette activité n’a pas vraiment progressé par rapport à d’autres aspects”, a souligné Mark Zuckerberg devant le tribunal.Les connexions avec les proches “représentent une part de moins en moins grande de notre organisation”, a ajouté le fondateur du groupe californien.La défense de Meta va insister au cours du procès sur la compétition entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour “gagner en minutes d’attention des utilisateurs”.La plainte contre le groupe de Menlo Park (Silicon Valley) est l’une des cinq grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies. Google a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne en août dernier, tandis qu’Apple et Amazon font également l’objet de poursuites.- “Vraiment effrayant” -Mark Zuckerberg a été longuement questionné sur ses inquiétudes face à la montée en puissance d’Instagram dès sa création, alors que Facebook peinait à développer son propre projet d’application photo – qui ne verra finalement jamais le jour.La FTC a mis en avant des courriels internes datés de 2011 et 2012, avant le rachat de la start-up.”L’impact potentiel d’Instagram est vraiment effrayant et c’est pourquoi nous devrions envisager de payer beaucoup d’argent”, avait ainsi écrit le fondateur de Facebook.Instagram compte aujourd’hui 2 milliards d’utilisateurs à travers le monde. Un succès que les avocats de Meta attribuent aux investissements substantiels du groupe.La FTC va chercher à démontrer que le monopole de Meta sur le marché des “réseaux sociaux personnels” se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts.Si elle a gagné son action antitrust contre Google l’été dernier, l’agence a subi plusieurs revers devant les tribunaux. Elle n’a pu empêcher l’acquisition de Within par Meta et celle d’Activision Blizzard par Microsoft.Le juge James Boasberg, qui tranchera le cas de Meta, a déjà prévenu que l’autorité “va faire face à des questions difficiles sur la capacité de ses accusations à tenir la route devant la cour”.

“Je voulais être un modèle”: Katy Perry est allée dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry a effectué lundi un bref voyage entièrement féminin dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à quelques privilégiés.Artiste incontournable de la pop américaine, Katy Perry s’est s’envolée à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, qui l’a emmenée à plus de 100 kilomètres d’altitude, avant de regagner la Terre.”Aller dans l’espace est incroyable, et je voulais être un modèle de courage, de mérite et de bravoure”, a déclaré la chanteuse à sa sortie de la capsule, où Jeff Bezos attendait les six membres de l’équipage. L’interprète de “California gurls”, propulsée sur la scène internationale par son hit “I kissed a girl” sorti en 2008, a embarqué aux côtés de cinq autres femmes, dont Lauren Sanchez, la fiancée de M. Bezos. Le décollage a eu lieu dans l’ouest du Texas à 08H30 locales (13H30 GMT).La fusée entièrement automatisée a décollé à la verticale et la capsule s’est détachée en vol, avant de retomber sur Terre freinée par des parachutes et un rétropropulseur.Lors de cette expérience, qui a duré un peu plus de dix minutes au total, les six passagères ont dépassé la ligne de Karman, qui marque à 100 kilomètres la frontière de l’espace selon une convention internationale.Une vidéo diffusée pendant une conférence de presse de Blue Origin à l’issue de la mission montre les six membres de l’équipage flotter à l’intérieur de la capsule pendant le vol.On y voit notamment Katy Perry montrer à la caméra la liste des chansons qu’elle interprétera lors de sa prochaine tournée, qui démarre à la fin du mois au Mexique.La journaliste Gayle King, qui participait à la mission, a par ailleurs révélé à son retour sur Terre que l’artiste avait chanté “What a wonderful world”, de Louis Armstrong, au cours du vol.”Il ne s’agit pas de moi, il ne s’agit pas de chanter mes chansons”, a confirmé l’intéressée, soulignant que le vol avait notamment pour objectif de “faire de la place pour les femmes du futur”.Baptisée NS-31, la mission était le premier vol dans l’espace 100% féminin depuis celui, en solitaire, de la Soviétique Valentina Terechkova en 1963.Il s’agit également du onzième vol habité suborbital mené par Blue Origin, qui propose depuis plusieurs années déjà ces expériences de tourisme spatial – dont le prix n’est pas public – grâce à sa fusée New Shepard.L’essor du tourisme spatial a suscité des critiques en raison notamment de son caractère élitiste et de la pollution rejetée par ces vols. – Des “signes” -Dans une vidéo publiée au cours du week-end sur son compte Instagram, Katy Perry disait voir des “signes” dans le nom de la capsule spatiale, “Tortoise” (“Tortue”), et de sa forme de “plume”, deux surnoms que lui donne affectueusement sa mère.”Il n’y a pas de coïncidences”, affirme-t-elle. “Je suis tellement reconnaissante pour ces signes et pour sentir que quelque chose de plus grand que moi guide le navire.”Lors de ce bref voyage en apesanteur, Katy Perry était entourée de Kerianne Flynn, productrice de films, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.L’entreprise Blue Origin avait auparavant déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.Le grand concurrent de Jeff Bezos dans ce domaine est Virgin Galactic, qui propose une expérience similaire de vol suborbital. Mais Blue Origin a également l’ambition d’aller plus loin et souhaite se positionner sur le marché des vols en orbite pour concurrencer SpaceX d’Elon Musk. En janvier, elle a ainsi réussi son premier vol orbital non-habité, grâce à un lanceur bien plus puissant nommé New Glenn.

“Je voulais être un modèle”: Katy Perry est allée dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin

La célèbre chanteuse américaine Katy Perry a effectué lundi un bref voyage entièrement féminin dans l’espace, une aventure proposée par le multimilliardaire Jeff Bezos et réservée à quelques privilégiés.Artiste incontournable de la pop américaine, Katy Perry s’est s’envolée à bord d’une fusée de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, qui l’a emmenée à plus …

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Mark Zuckerberg à la barre au premier jour du procès Meta

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Meta va entraîner ses modèles d’IA sur les données de ses utilisateurs européens

Légendes photo, commentaires: tout le contenu public des utilisateurs européens des plateformes de Meta (Facebook, Instagram…), à l’exception de WhatsApp, va désormais pouvoir être utilisé pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative, à moins que les utilisateurs ne s’y opposent.Il s’agit d’une volte-face majeure pour Meta, qui a fait cette annonce lundi par communiqué. Concrètement, l’IA de Meta pourra “bientôt” s’entraîner sur les publications et commentaires publics des utilisateurs, comme les légendes sous les photos publiées sur Instagram, ainsi que les requêtes et questions envoyées sur Messenger à Meta AI, le chatbot conversationnel disponible depuis fin mars dans l’Union européenne.Ce changement ne devrait pas s’appliquer aux comptes des moins de 18 ans, ni aux messages privés des utilisateurs adultes “avec leurs amis et leur famille”, a assuré le géant des réseaux sociaux. Les données issues de WhatsApp et les conversations avec Meta AI sur cette application, ne sont par ailleurs pas concernées par cette mesure pour le moment.Les consommateurs européens recevront dans les prochains jours une notification les informant de cette nouvelle politique et le lien vers un formulaire de refus s’ils souhaitent s’opposer à l’utilisation de leurs données, a précisé Meta.”Nous avons fait en sorte que ce formulaire d’objection soit facile à trouver, à lire et à utiliser, et nous honorerons tous les formulaires d’objection que nous avons déjà reçus, ainsi que ceux qui seront soumis ultérieurement”, a voulu rassurer le groupe. – Volte-face -“Il est important que nos modèles d’IA générative soient entraînés sur une multitude de données afin qu’ils puissent comprendre les nuances et les complexités incroyables et diverses qui composent les communautés européennes”, s’est justifiée l’entreprise. “C’est ainsi que nous avons entraîné nos modèles d’IA générative pour d’autres régions depuis leur lancement”, a-t-elle poursuivi, ajoutant que d’autres géants de la tech comme Google et OpenAI, à l’origine de ChatGPT, avaient déjà fait de même dans l’UE. Lors de l’arrivée de Meta AI dans l’UE, le groupe avait spécifié que cette intelligence artificielle n’avait pas été entraînée sur des données d’utilisateurs européens.Le lancement de cette fonctionnalité sur le Vieux continent avait été retardé pendant plus d’un an en raison des réglementations européennes qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Visé par des plaintes de l’association autrichienne de protection de la vie privée Noyb dans 11 pays européens, Meta avait ainsi dû suspendre en juin 2024 son projet d’utilisation des données personnelles de ses utilisateurs dans un programme d’IA.Désormais, le groupe fondé par Mark Zuckerberg s’appuie sur un avis du comité européen de protection des données (CEPD) publié en décembre. Selon l’institution, “l’intérêt légitime” peut constituer une base légale valable pour l’utilisation de données personnelles pour le développement et le déploiement de modèles d’IA dans l’UE.Toujours d’après le CEPD, pour qu’une IA soit considérée comme conforme au règlement européen de protection des données (RGPD), il est aussi nécessaire qu’elle respecte l’anonymat des utilisateurs dont elle a utilisé les données pour s’entraîner. Autrement dit, le risque qu’une IA révèle des données permettant d’identifier un utilisateur doit être très faible. Meta a par ailleurs indiqué avoir “engagé un dialogue constructif” avec la Data Protection Commission (DPC) irlandaise, qui régule les géants technologiques au nom de l’UE, sur ce sujet. 

Meta va entraîner ses modèles d’IA sur les données de ses utilisateurs européens

Légendes photo, commentaires: tout le contenu public des utilisateurs européens des plateformes de Meta (Facebook, Instagram…), à l’exception de WhatsApp, va désormais pouvoir être utilisé pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative, à moins que les utilisateurs ne s’y opposent.Il s’agit d’une volte-face majeure pour Meta, qui a fait cette annonce lundi par communiqué. Concrètement, l’IA …

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