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IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la …

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IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la veille de l’ouverture formelle de l’édition 2025 de l’événement de quatre jours, auquel participeront également AMD, Qualcomm et Intel. Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. Des dirigeants de Qualcomm, MediaTek et Foxconn prendront également la parole au salon, où les progrès réalisés dans le domaine de l’intégration de l’IA depuis les centres de données vers les ordinateurs portables, les robots et les véhicules connectés, seront sous les feux de la rampe.- “Période charnière” -“J’ai de nombreuses annonces incroyables à faire”, a déclaré Jensen Huang aux journalistes à Taipei vendredi.”Nous sommes au coeur de l’écosystème technologique et nos partenaires sont nombreux ici”, et “nous sommes impatients d’annoncer de nombreuses collaborations, de nombreux nouveaux projets, de nombreuses nouvelles technologies et initiatives ensemble”, a poursuivi le patron de Nvidia.Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Situation “trop incertaine” -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler l’industrie américaine des puces et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex “éviteront d’aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine”, prédit Eric Smith, du site d’information spécialisé TechInsights.Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s’imposant comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a d’ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un “moment historique” dans les relations entre Taipei et Washington.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant qu’elle “resterait au centre de l’écosystème technologique”.

Un “génocide blanc” en Afrique du Sud? Grok trompé par une “modification non autorisée”, selon xAI

Grok, le robot conversationnel d’xAI, la start-up d’intelligence artificielle d’Elon Musk, a généré plusieurs publications faisant référence à un “génocide blanc” en Afrique du Sud, une erreur imputée à une “modification non autorisée”, selon l’entreprise.Grok a provoqué une certaine stupeur cette semaine en répondant à plusieurs utilisateurs avec des contenus reprenant la propagande d’extrême droite à propos d’une prétendue oppression des Sud-Africains blancs.Ainsi, selon des captures d’écran, à la question tout à fait innocente d’un utilisateur: “Combien de fois HBO (un service de streaming) a-t-il changé de nom ?”, Grok a fourni une courte réponse sur le sujet… avant de partir dans un délire à propos d’un “génocide blanc” et de citer une chanson anti-apartheid “Kill the Boer” (“Tuez les Boers”).En réponse à un autre utilisateur lui demandant pourquoi il semblait obsédé par ce sujet, le robot conversationnel a répondu candidement que ses “créateurs chez xAI lui avaient ordonné de s’emparer du sujet du +génocide blanc+”.Elon Musk, lui-même né en Afrique du Sud, a accusé par le passé les dirigeants du pays “d’encourager ouvertement le génocide de personnes blanches en Afrique du Sud”.- “Sujet sensible” -Dans un communiqué, xAI a indiqué qu’une “modification non autorisée” de Grok l’avait conduit à fournir des réponses qui “violaient les politiques internes et les valeurs fondamentales de xAI”.A la suite de cet épisode, l’entreprise a mené une “enquête approfondie” et a notamment mis en place une “équipe de surveillance 24 heures sur 24, sept jours sur sept” pour faire face à de futurs incidents.Après les réactions brutales provoquées par ses messages, Grok a commencé à effacer ses réponses inadéquates. Et quand un utilisateur l’a interrogé sur ces suppressions, le robot a répondu: “Il n’est pas clair pourquoi des réponses sont effacées sans fournir de détails particuliers, mais les politiques de modération de X jouent vraisemblablement un rôle”.”Le sujet +du génocide des blancs en Afrique du Sud+ est sensible, et souvent pollué par de la désinformation ou des discours de haine, ce qui viole les règles de cette plateforme”, a-t-il ajouté.Ce faux-pas digital illustre la difficulté à modérer les réponses des robots conversationnels, une technologie qui évolue rapidement dans un environnement miné par la désinformation. Les experts appellent d’ailleurs à davantage de régulation.”Les réponses étranges et sans rapport avec les questions de Grok nous rappellent que les robots conversationnels sont encore une technologie naissante et ne constituent pas toujours une source d’information fiable”, note le site spécialisé Tech Crunch.”Ces derniers mois, les fournisseurs de modèles d’IA ont eu du mal à modérer les réponses de leurs robots, ce qui a donné lieu à des comportements étranges”, ajoute le site.- Femmes déshabillées -En début d’année, Sam Altman, directeur général d’OpenAI, avait annoncé l’annulation d’une mise à jour de ChatGPT qui rendait le célèbre robot conversationnel trop flagorneur.Grok, qu’Elon Musk promettait “audacieux” lors de son lancement en 2023, a quant à lui créé récemment plusieurs polémiques.En mars, xAI a acquis le réseau social X pour 33 milliards de dollars afin de permettre à l’entreprise d’intégrer les données de la plateforme dans le développement de Grok.Mais le média d’investigation Bellingcat a récemment découvert que des utilisateurs de X se servaient de Grok pour créer des images sexuelles, en utilisant le robot pour déshabiller des femmes sur les photos qu’ils publiaient sur la plateforme.Et le robot conversationnel s’est encore illustré en diffusant de fausses informations en août dernier dans plusieurs Etats américains avant des élections, ou en suggérant récemment qu’Elon Musk était probablement le “plus grand diffuseur de désinformation sur X”. Grok a aussi jugé que de fausses informations créées par la propagande russe étaient vraies.Autant de problèmes qui interviennent alors que de plus en plus d’utilisateurs du réseau X se tournent vers Grok pour vérifier des informations.”La confiance croissante en Grok comme vérificateur de faits intervient alors que X et d’autres grandes entreprises technologiques ont réduit leurs investissements dans les modérateurs humains”, met en garde McKenzie Sadeghi, chercheuse chez NewsGuard.”Nos recherches ont montré à plusieurs reprises que les robots conversationnels d’IA ne sont pas des sources fiables d’informations, en particulier lorsqu’il s’agit d’informations de dernière minute”, souligne-t-elle encore auprès de l’AFP.

Un “génocide blanc” en Afrique du Sud? Grok trompé par une “modification non autorisée”, selon xAI

Grok, le robot conversationnel d’xAI, la start-up d’intelligence artificielle d’Elon Musk, a généré plusieurs publications faisant référence à un “génocide blanc” en Afrique du Sud, une erreur imputée à une “modification non autorisée”, selon l’entreprise.Grok a provoqué une certaine stupeur cette semaine en répondant à plusieurs utilisateurs avec des contenus reprenant la propagande d’extrême droite …

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IA: Elton John dénonce le projet “criminel” du gouvernement britannique sur les droits d’auteur

Le chanteur Elton John a dit dimanche se sentir “incroyablement trahi” par le gouvernement britannique, qui défend, malgré l’opposition de nombreux artistes, un projet de loi assouplissant les droits d’auteur au profit des entreprises d’intelligence artificielle.Lundi, les Lords de la chambre haute du Parlement ont largement amendé le texte du gouvernement de Keir Starmer pour mieux protéger les artistes, mais les députés ont voté contre ces modifications, suscitant la colère de la star britannique.Ce projet “est criminel, je me sens incroyablement trahi”, a déclaré Elton John à la BBC.La star, qui avait soutenu les travaillistes lors de l’élection de juillet 2024, les a accusé de vouloir “spolier les jeunes (artistes) de leur héritage et leurs revenus”.Les membres de ce gouvernement “sont des losers absolus, je suis furieux”, a poursuivi le chanteur de 78 ans, prêt à “se battre jusqu’au bout” et à les poursuivre en justice, si nécessaire, pour ce “vol à grande échelle”.Le projet du gouvernement prévoit d’appliquer une exception au droit d’auteur facilitant l’utilisation de contenu à des fins commerciales pour les entreprises d’intelligence artificielle. Elles n’auraient ainsi plus besoin d’obtenir l’autorisation des auteurs, ni de les rémunérer. L’amendement voté par les Lords puis rejeté par les députés de la chambre des Communes, à majorité travailliste, prévoyait que les artistes donnent leur permission avant toute utilisation de leur oeuvre, et soient informés de l’usage qui en est fait. Le bras de fer se poursuit désormais entre les deux chambres.Ce projet fait face à une forte opposition du monde de la culture, et Elton John avait signé une lettre ouverte il y a quelques jours avec Paul McCartney, Dua Lipa, Coldplay et plus de 400 autres artistes pour appeler à défendre les droits d’auteur.Le gouvernement a fait valoir que les amendements des Lords empiétaient sur une consultation sur l’IA et les droits d’auteur qu’il mène actuellement. La sous-secrétaire d’Etat à la Technologie, Maggie Jones, s’est aussi inquiétée d’un “risque réel” que “les innovateurs en intelligence artificielle (…) réfléchissent à deux fois à l’idée de développer leurs services au Royaume-Uni” s’il y avait trop d'”obligations” pour eux.Le gouvernement travailliste espère faire du Royaume-Uni un “leader mondial” de l’IA, et a annoncé mi-janvier un plan d’action visant à attirer les entreprises du secteur en leur laissant tester au Royaume-Uni leurs innovations avant toute régulation.

IA: Elton John dénonce le projet “criminel” du gouvernement britannique sur les droits d’auteur

Le chanteur Elton John a dit dimanche se sentir “incroyablement trahi” par le gouvernement britannique, qui défend, malgré l’opposition de nombreux artistes, un projet de loi assouplissant les droits d’auteur au profit des entreprises d’intelligence artificielle.Lundi, les Lords de la chambre haute du Parlement ont largement amendé le texte du gouvernement de Keir Starmer pour …

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Roumanie: le nationaliste Simion ferme ses comptes TikTok et Facebook avant le second tour

Le candidat nationaliste à l’élection présidentielle en Roumanie, George Simion, a annoncé samedi avoir décidé de fermer ses comptes sur les réseaux sociaux Facebook et TikTok à la veille du second tour, dans un climat tendu.”Pour respecter cette journée de silence, je ferme mon compte”, a-t-il annoncé sur Facebook. “Celui sur TikTok est déjà fermé (…) et j’appelle tout le monde à faire de même”.Il a cependant gardé le canal X ouvert “pour communiquer si nécessaire”, cette plateforme étant privilégiée pour les messages officiels en Roumanie en particulier à destination d’un public étranger.Le chef du parti nationaliste AUR, âgé de 38 ans, affronte dimanche le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.George Simion a largement dominé le vote du 4 mai avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.Ce souverainiste, fan de Donald Trump, avait mis en garde vendredi contre des risques de “fraude massive”, des allégations immédiatement rejetées par les autorités roumaines.Les tensions sont fortes dans le pays d’Europe orientale voisin de l’Ukraine, cinq mois après la rarissime annulation d’un premier scrutin.Le 24 novembre, un candidat d’extrême droite quasi-inconnu, Calin Georgescu, avait créé la surprise après une campagne massive sur TikTok entachée de soupçons d’ingérence russe.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes de ses partisans criant au déni de démocratie. Avant que George Simion n’annonce sa décision de fermer ses comptes TikTok et Facebook, où il est suivi par plus de 1,5 million d’abonnés, des internautes ont dénoncé sur les réseaux sociaux le geste de “censure” d’un “système désespéré”.Selon le politologue Sergiu Miscoiu, le député nationaliste “cherche à travers cette manoeuvre à se présenter en politicien respectueux des normes démocratiques”. “En réalité, il y a des milliers de faux comptes sur TikTok et sur d’autres réseaux qui continuent à faire une propagande soutenue en sa faveur”, a-t-il dit à l’AFP, dénonçant “une opération d’enfumage”.

Roumanie: le nationaliste Simion ferme ses comptes TikTok et Facebook avant le second tour

Le candidat nationaliste à l’élection présidentielle en Roumanie, George Simion, a annoncé samedi avoir décidé de fermer ses comptes sur les réseaux sociaux Facebook et TikTok à la veille du second tour, dans un climat tendu.”Pour respecter cette journée de silence, je ferme mon compte”, a-t-il annoncé sur Facebook. “Celui sur TikTok est déjà fermé …

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“Vive la liberté!”, célèbre le journaliste ex-détenu en Turquie à son retour en Suède

Détenu sept semaines en Turquie et condamné pour “insulte” au président turc Recep Tayyip Erdogan, le journaliste suédois Joakim Medin a célébré samedi sa liberté, quelques heures après son retour en Suède.”À peu près à partir du premier jour, j’ai pensé à ce que j’allais dire maintenant : Vive la liberté, la liberté de la …

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“Vive la liberté!”, célèbre le journaliste ex-détenu en Turquie à son retour en Suède

Détenu sept semaines en Turquie et condamné pour “insulte” au président turc Recep Tayyip Erdogan, le journaliste suédois Joakim Medin a célébré samedi sa liberté, quelques heures après son retour en Suède.”À peu près à partir du premier jour, j’ai pensé à ce que j’allais dire maintenant : Vive la liberté, la liberté de la presse, la liberté d’expression et la liberté de mouvement”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Stockholm, où il est apparu soulagé.”C’est tellement bon de pouvoir parler comme je veux, écrire et me déplacer comme je veux”, a-t-il ajouté, après une incarcération, à l’isolement, à la prison de Silivri dans la banlieue d’Istanbul.Sa femme Sofie Axelsson, qui attend leur premier enfant, a raconté avoir reçu jeudi un SMS lui annonçant sa libération.”C’est un soulagement indescriptible, que ce cauchemar soit terminé et que Joakim puisse être à mes côtés quand notre fille naîtra”, a-t-elle dit.La nature exacte des négociations entre Suède et Turquie ne sont pas connues.Un peu plus tôt dans la journée, la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Sternergard avait souligné qu’il n’y avait eu aucun échange.”Il n’y a eu aucun troc, aucune exigence (de la Turquie) n’a été formulée”, a-t-elle insisté.Joakim Medin a estimé que la grossesse avancée de sa femme avait contribué à sa libération, ainsi que le contexte politique en Turquie avec la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).Le reporter du journal suédois Dagens ETC, 40 ans, avait été interpellé le 27 mars à son arrivée à Istanbul, où il venait couvrir les manifestations déclenchées par l’arrestation le 19 mars du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Erdogan.Fin avril, il a été condamné à 11 mois de prison avec sursis par un tribunal d’Ankara, pour “insulte au président”. Malgré la condamnation à une peine avec sursis, il restait en prison dans l’attente d’un autre procès pour “appartenance à une organisation terroriste” qui doit s’ouvrir le 25 septembre.Le journaliste nie l’accusation de la justice turque selon laquelle il aurait participé en janvier 2023 à Stockholm à une manifestation du PKK.