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Apple reste très prudent dans l’intelligence artificielle malgré les pressions extérieures

Déjà en retard sur ses concurrents dans le déploiement de l’intelligence artificielle (IA) générative, Apple continue d’avancer très prudemment, laissant de nombreux analystes sur leur faim et les investisseurs impatients.”En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnalisées de Siri (l’assistant vocal d’Apple, ndlr), nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin …

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Apple reste très prudent dans l’intelligence artificielle malgré les pressions extérieures

Déjà en retard sur ses concurrents dans le déploiement de l’intelligence artificielle (IA) générative, Apple continue d’avancer très prudemment, laissant de nombreux analystes sur leur faim et les investisseurs impatients.”En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnalisées de Siri (l’assistant vocal d’Apple, ndlr), nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin qu’elles répondent à nos exigences en matière de qualité”, a déclaré lundi Tim Cook, le patron du groupe californien.Il s’exprimait sur la scène de la conférence annuelle de l’entreprise pour les développeurs à Cupertino, rendez-vous majeur pour l’entreprise.La transformation de Siri, annoncée lors de l’édition précédente en juin 2024, est l’aspect le plus emblématique de sa stratégie dans l’IA.”Apple Intelligence”, un ensemble de fonctionnalités dopées à l’IA générative, devait faire de Siri un véritable agent IA – le Graal actuel de la Silicon Valley – capable d’accomplir des tâches sur simple demande à l’oral, et en tenant compte des informations à disposition dans les courriels, photos, etc.Mais Apple a dû suspendre ou retarder certains éléments, dont l’évolution de l’assistant vocal.Alors qu’OpenAI (ChatGPT), Google et Meta multiplient les annonces sur les avancées de leurs assistants IA, toujours plus performants et autonomes, Apple s’est ainsi concentré lundi sur de nouveaux systèmes d’exploitation et design des interfaces.- “Enthousiasme émoussé” -“Les retards supplémentaires observés aujourd’hui pourraient traduire un essoufflement de l’innovation ou une incapacité à définir une direction claire en matière d’IA”, estime Gadjo Sevilla, analyste d’Emarketer.La “posture attentiste” d’Apple “risque d’émousser l’enthousiasme des investisseurs, d’autant plus que des concurrents comme Samsung et Google promettent d’importantes intégrations IA dans leurs prochains modèles”, ajoute-t-il.L’action de la firme a perdu 1,21% à la Bourse de New York lundi, mouvement amorcé au moment où débutait la conférence.Pour les utilisateurs, l’annonce la plus marquante sera sans doute celle de l’ajout d’outils de traduction en direct à la messagerie et aux appels audio et vidéo, offre déjà existante sur des smartphones concurrents.”Même si Siri n’a pas fait l’objet d’une refonte majeure capable de satisfaire les critiques, la traduction en direct représente une avancée significative pour Apple Intelligence, à ne pas négliger”, commente Nabila Popal, directrice de recherche chez IDC. “Il s’agit de l’une des fonctionnalités d’IA les plus populaires.”Elle note que les délais dans l’IA n’ont pas nui, à ce stade, aux ventes de l’entreprise.”Apple sait que l’IA n’est pas un sprint mais un marathon. Les annonces d’aujourd’hui montrent qu’Apple joue sur le long terme et reste bien dans la course”, poursuit-elle.- “Concession” aux développeurs -Les experts ont bien accueilli la principale nouvelle pour les développeurs: ils vont pouvoir accéder directement aux capacités d’IA d’Apple Intelligence pour mettre au point des applications d’IA générative qui fonctionneront même hors ligne.Ce service “est une concession opportune”, estime Gadjo Sevilla, “tout en respectant les exigences de confidentialité et de sécurité”. Il permet en outre à Apple de “revoir sa stratégie plus globale” pendant que les éditeurs “conçoivent des expériences IA intégrées au système d’Apple”.Les relations entre Apple et les développeurs sont compliquées depuis des années. Ils reprochent à la firme son écosystème très fermé et les commissions à lui reverser.Une plainte d’Epic Games, le studio derrière le jeu vidéo à succès Fortnite, a conduit en mai la justice américaine à obliger Apple à autoriser les éditeurs d’applications aux Etats-Unis à passer par une autre plateforme de paiements que l’App Store, la boutique du groupe, une mesure déjà obligatoire dans l’Union européenne.Autre sujet d’inquiétude pour la marque à la pomme, Jony Ive, le célèbre designer de l’iPhone, vient d’intégrer OpenAI, où il travaille avec son équipe sur une famille d’appareils connectés, pensés pour l’ère de l’IA.L’analyste Dan Ives, de Wedbush, assure cependant rester “confiant” dans la capacité d’Apple a réussir le virage de l’IA.”Cupertino joue la carte de la prudence, dans un contexte encore marqué par les faux pas de l’an dernier. La stratégie est claire”, souligne-t-il dans une note. “Mais le temps presse.””A terme, Tim Cook et son équipe pourraient être contraints de procéder à des acquisitions majeures pour réellement donner un coup d’accélérateur à leur feuille de route”, ajoute-t-il.

L'”ultra fast fashion” et sa déferlante de tenues

L'”ultra fast fashion”, que le Sénat tente de freiner en votant mardi une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”, s’impose avec des prix très concurrentiels et un changement incessant des collections.Peu coûteux et constamment renouvelés, ces produits textiles grignotent le marché et concurrencent les acteurs historiques du secteur. L’AFP a analysé et comparé leurs prix et leurs nouveautés.Ils sont accusés d’être souvent très polluants et fabriqués dans des conditions de travail généralement déplorables, ce que conteste l’un des acteurs émergents du secteur, Shein. La plateforme “s’engage à garantir le traitement équitable et digne des travailleurs et interdit le travail forcé au sein de sa chaîne d’approvisionnement”, affirme son porte-parole en France, Quentin Ruffat.- 7.220 nouvelles références par jour -Initiée dès les années 1990 en France avec l’arrivée de Zara, la fast fashion “est un mode de fonctionnement” notamment basé sur “la multiplication du nombre de collections”, indique à l’AFP Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM).Pendant deux semaines, du 22 mai au 5 juin, l’AFP a analysé les sites d’un acteur émergent, Shein, et d’un acteur historique, H&M, afin d’estimer le nombre de nouveaux arrivages par jour et par segment.  Il en ressort que, dans la catégorie “vêtements pour femmes”, Shein a mis en ligne près de 2.960 nouvelles références par jour, en moyenne, sur la période analysée. Cette estimation descend à 1.330 pour les hommes et atteint 2.930 pour les chaussures. Soit un total de plus de 7.220 nouvelles références par jour, qui s’approche du chiffre trouvé par l’ONG les Amis de la terre en mai 2023. De son côté, le site H&M, qui vend également d’autres marques comme Cos, Arket, ou & Other Stories, proposait environ 290 nouvelles références quotidiennes dans la catégorie “vêtements femmes”, et 50 dans celle “vêtements hommes”.Contactées par l’AFP, aucune des deux marques n’a souhaité faire de commentaire sur ces chiffres.”Nous fabriquons uniquement ce que nos clients achètent, nous alignons la production sur la demande”, ce qui permet “d’avoir peu de stocks” et un taux d’invendus inférieur au reste de l’industrie, dit Quentin Ruffat.- L’intelligence artificielle, leur ADN -Outre la grande variété des articles proposés, l’accent est également mis sur la rapidité: un vêtement de l'”ultra fast fashion” est conçu, produit et expédié en moins de 7 jours (3 semaines pour la fast fashion), selon le secrétariat général à la Planification écologique.Si les plateformes d’origine chinoise, tels Temu ou Shein, “sont aussi agiles et aussi rapides, c’est parce que ce sont des puissances technologiques”, explique Laëtitia Lamari, spécialiste du commerce en ligne. “Pour eux, l’intelligence artificielle n’est pas née avec ChatGPT. C’est leur ADN”, ajoute-t-elle. Pilotées par la tech, elles peuvent développer des produits en petite quantité, parfois sur un simple prototype créé par IA. S’il y a des clics, l’algorithme se met en branle et donne des indicateurs pour de la fabrication, selon l’experte. À grand renfort d’avions, les pièces arrivent en France, un de leur marché phare, souvent exemptées de droits de douane. Mais avec des contrats publicitaires “colossaux avec les plateformes comme Meta”, note Laëtitia Lamari.Selon son porte-parole en France, “Shein n’utilise pas l’IA pour le design des vêtements”, qui sont livrés “entre 8 et 15 jours”.- 2€ le tee-shirt -“Avec l’arrivée de l’ultra fast fashion, les écarts de prix par rapport au milieu de gamme se sont beaucoup accentués”, détaille Gildas Minvielle. Allant parfois du simple au triple. Un tee-shirt, par exemple, coûte aujourd’hui en moyenne 14 euros, selon l’IFM.Zara et H&M sont au-dessus, tandis que Primark, Kiabi et Shein sont en dessous, selon une analyse par l’AFP des sites de ces groupes le 4 juin. Parmi ces cinq acteurs, c’est Shein qui proposait le tee-shirt le moins cher: 2,16 euros pour un “tee-shirt pour femmes décontracté avec col rond à motif minimaliste” vendu en lot de quatre à 8,62 euros. Venaient ensuite Kiabi avec un tee-shirt à 2,40 euros (en promotion), Primark à 3 euros, H&M à 4,99 euros et Zara à 6,95 euros.Outre “prendre des parts de marché aux autres acteurs”, “ce nouveau marché de tout petits prix (…) perturbe la perception que les consommateurs ont des prix”, note Gildas Minvielle. “Le juste prix ou le prix légitime pour un vêtement aujourd’hui n’est plus le même qu’avant”.

L'”ultra fast fashion” et sa déferlante de tenues

L’”ultra fast fashion”, que le Sénat tente de freiner en votant mardi une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”, s’impose avec des prix très concurrentiels et un changement incessant des collections.Peu coûteux et constamment renouvelés, ces produits textiles grignotent le marché et concurrencent les acteurs historiques du secteur. L’AFP a analysé …

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Warner Bros Discovery va séparer sa plateforme de streaming du reste du groupe

Warner Bros Discovery (WBD) va séparer sa plateforme de streaming et son studio de production du reste du groupe de médias, un nouveau signal de la transition de l’industrie télévisuelle vers la vidéo en ligne.Cette scission, qui devrait être finalisée vers mi-2026 sous réserve du feu vert des régulateurs, va déboucher sur la cotation de deux entités distinctes, selon un communiqué publié lundi.Dans le détail, le service de streaming Max, qui va être rebaptisé HBO Max cet été, va être logé dans une nouvelle société, appelée Streaming & Studios, de même que les studios de production de télévision et de cinéma, ainsi que les parcs à thème.L’autre entreprise cotée, nommée Global Networks, comprendra les chaînes du groupe de New York, en particulier CNN, la station TNT, très orientée vers le sport, ou Discovery (nature et aventure).Ces chaînes tirent encore aujourd’hui l’essentiel de leurs revenus des abonnements au câble, une industrie en contraction continue depuis plusieurs années.Selon le cabinet spécialisé IBIS World, le nombre d’abonnés payants au câble aux Etats-Unis est passé de 105 millions en 2010 à 66 millions en 2024 (-37%).Dans le même temps, les audiences de CNN ont chuté de 15% et la chaîne n’était plus regardée, aux Etats-Unis, que par moins d’un demi-million de personnes par jour en moyenne (481.000) l’an dernier.La scission est une stratégie classique pour des sociétés qui affichent des taux de croissance sensiblement différents par activité.”Cette séparation va revigorer chaque entité en lui permettant de capitaliser sur ses forces et son profil financier spécifique”, a commenté le patron de WBD, David Zaslav, cité dans le communiqué.A l’issue du démantèlement du groupe, Global Networks conservera une participation de 20% au capital de Streaming & Services, qu’il revendra dans un second temps, le produit de cette cession étant consacré à son désendettement.La stratégie de scission est en vogue dans la télévision. En novembre, le cablo-opérateur américain Comcast a annoncé la création d’une nouvelle société cotée dans laquelle il logera ses chaînes de télévision câblée, notamment CNBC et MSNBC.

Warner Bros Discovery va séparer sa plateforme de streaming du reste du groupe

Warner Bros Discovery (WBD) va séparer sa plateforme de streaming et son studio de production du reste du groupe de médias, un nouveau signal de la transition de l’industrie télévisuelle vers la vidéo en ligne.Cette scission, qui devrait être finalisée vers mi-2026 sous réserve du feu vert des régulateurs, va déboucher sur la cotation de …

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Le Royaume-Uni veut former 7,5 millions de travailleurs à l’IA

Le gouvernement britannique, qui veut faire du Royaume-Uni un leader de l’intelligence artificielle, va former 7,5 millions de travailleurs, ainsi qu’un million de collégiens, lycéens et étudiants à cette technologie, a annoncé lundi le Premier ministre Keir Starmer.”Si nous voulons vraiment réussir (dans l’IA), les compétences sont l’un des défis les plus importants à relever”, a déclaré Keir Starmer lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la Tech Week à Londres.Il a dévoilé un partenariat avec “onze groupes majeurs”, dont Google, Microsoft et Amazon, “pour former à l’IA 7,5 millions de travailleurs d’ici 2030”.Ces acteurs se sont engagés à mettre à disposition des entreprises des contenus de formation, durant les cinq prochaines années. Ils viseront par exemple à enseigner comment utiliser les grands modèles de langage (par exemple ChatGPT) afin d’accroître la productivité des salariés.En parallèle, des collégiens, lycéens et étudiants britanniques seront formés à l’IA dans le cadre d’un programme doté de 187 millions de livres (222 millions d’euros) baptisé “TechFirst”, a détaillé Downing Street dans un communiqué.Il s’agit d’un “changement radical dans la façon dont nous formons nos talents à l’ère de l’IA”, a insisté Keir Starmer. “Nous pouvons être un (pays) créateur d’IA, et pas seulement consommateur d’IA”, a-t-il encore fait valoir, en dévoilant également un partenariat avec le géant américain Nvidia. Le secteur britannique de l’IA est évalué à 72 milliards de livres (85,5 milliards d’euros), emploie plus de 64.000 personnes, et se développe 30 fois plus vite que le reste de l’économie, selon Downing Street. En janvier, le gouvernement a dévoilé un plan visant à attirer les acteurs de l’IA sur son sol, en leur promettant un cadre réglementaire clément, là où l’Union européenne a par exemple opté pour davantage de contrôle.Keir Starmer a confirmé lundi un investissement de 1 milliard de livre pour multiplier par 20 la capacité de calcul du pays d’ici 2030.Outre un soutien à la croissance économique, Londres y voit aussi une manière d’améliorer les services publics et plus largement l’efficacité du gouvernement.Mais ce volontarisme suscite également des oppositions, notamment dans le monde de la création. De nombreux auteurs, dont le chanteur Elton John ou la chanteuse Dua Lipa, sont actuellement en campagne contre un projet de loi qui prévoit d’assouplir les droits d’auteur afin de faciliter l’utilisation de contenus à des fins commerciales par les entreprises d’intelligence artificielle.

Le Royaume-Uni veut former 7,5 millions de travailleurs à l’IA

Le gouvernement britannique, qui veut faire du Royaume-Uni un leader de l’intelligence artificielle, va former 7,5 millions de travailleurs, ainsi qu’un million de collégiens, lycéens et étudiants à cette technologie, a annoncé lundi le Premier ministre Keir Starmer.”Si nous voulons vraiment réussir (dans l’IA), les compétences sont l’un des défis les plus importants à relever”, …

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Le tiktokeur Khaby Lame, brièvement arrêté, a quitté “volontairement” les Etats-Unis

Le tiktokeur le plus suivi au monde, le sénégalo-italien Khaby Lame, a été brièvement arrêté par la police américaine de l’immigration (ICE) qui a autorisé son “départ volontaire” des Etats-Unis, après qu’il a dépassé la durée de validité de son visa, ont annoncé les autorités samedi.”Les autorités américaines de l’immigration et des douanes ont arrêté …

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Le tiktokeur Khaby Lame, brièvement arrêté, a quitté “volontairement” les Etats-Unis

Le tiktokeur le plus suivi au monde, le sénégalo-italien Khaby Lame, a été brièvement arrêté par la police américaine de l’immigration (ICE) qui a autorisé son “départ volontaire” des Etats-Unis, après qu’il a dépassé la durée de validité de son visa, ont annoncé les autorités samedi.”Les autorités américaines de l’immigration et des douanes ont arrêté (…) Khabane Lame, 25 ans, citoyen italien, le 6 juin, à l’aéroport international Harry Reid de Las Vegas (Nevada) pour violation des lois sur l’immigration”, a indiqué l’agence dans un communiqué transmis à l’AFP.Khaby Lame était entré aux Etats-Unis le 30 avril et “a dépassé la durée de validité de son visa”, ajoute le communiqué de l’ICE.Numéro un au monde de l’application TikTok, où il compte 162,2 millions d’abonnés, l’influenceur italien d’origine sénégalaise “s’est vu accorder un départ volontaire le 6 juin et a depuis quitté les Etats-Unis”.Samedi après-midi, Khaby Lame n’avait pas encore publié d’article sur l’incident.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump a tenu ses promesses de campagne en renforçant les contrôles de l’immigration et en menant une campagne d’expulsions massives des Etats-Unis, dont certains aspects ont été contestés devant les tribunaux américains.Khaby Lame, nommé ambassadeur de l’Unicef fin janvier, s’est fait connaître par ses courtes vidéos muettes qui se moquent des tutoriels et des conseils alambiqués qui abondent sur internet. Il ponctue ses vidéos d’un geste caractéristique, les paumes tournées vers le ciel, accompagnées d’un sourire complice et de grands yeux, en proposant ses propres remèdes simples.L’idée de son contenu lui est venue alors qu’il se promenait dans la cité HLM où vivait sa famille à Chivasso, près de Turin, après avoir perdu son emploi de mécanicien d’usine en mars 2020.Ses publications ont décollé et lui ont permis de générer d’importants revenus. Il a par exemple gagné environ 16,5 millions de dollars grâce à des contrats de partenariat avec des entreprises entre juin 2022 et septembre 2023, selon Forbes.