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Turquie: l’accès au compte X du maire d’Istanbul bloqué par les autorités

Les autorités turques ont bloqué jeudi l’accès au compte X du maire incarcéré d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d’un rassemblement de l’opposition qui a attiré des dizaines de milliers de personnes dans la mégapole.Un message prévient les près de dix millions d’abonnés: “Compte restreint — @ekrem_imamoglu a été restreint en TR (Turquie) en réponse à une demande légale”. En revanche le compte en anglais du maire, @imamoglu_int, restait accessible.Depuis l’arrestation le 19 mars de M. Imamoglu, 53 ans, accusé de “corruption”, ce qu’il nie, et son placement en détention, l’opposant au président turc a continué de s’exprimer via des messages publiés sur son compte X par des proches.Dans le dernier posté, le maire incarcéré à la prison de Silivri, dans la banlieue d’Istanbul, exhortait ses partisans à rejoindre le rassemblement convoqué mercredi soir par son parti, le CHP, devant l’université d’Istanbul.Mais selon la présidence turque et la municipalité d’Istanbul, c’est un message posté le 24 avril sur le compte du maire qui a déclenché la procédure.”Considérant que le message publié par le compte X du détenu Ekrem Imamoglu (…) peut constituer le délit d’incitation ouverte à commettre un délit (…), une enquête a été ouverte d’office par le parquet général d’Istanbul”, affirme jeudi le Centre de lutte contre la désinformation, rattaché à la présidence turque.M. Imamoglu annonçait dans ce message déposer une plainte “contre ceux qui ont causé la plus grande honte de l’histoire du système judiciaire turc”, dénonçant une “poignée de personnes ambitieuses qui causent une misère totale à notre nation”.”À quoi servent les procès et (…) les arrestations lors lesquels de nombreuses personnes, moi compris, sont gardées dans des centres de détention sordides pendant des jours ?”, interrogeait-il.- Centaines de comptes bloqués -Selon le groupe de surveillance EngelliWeb, qui suit la censure sur Internet en Turquie, l’accès au compte du maire a été bloqué au motif de la “protection de la sécurité nationale et de l’ordre public”, en vertu de “l’article 8/A de la loi n° 5651″.”Malheureusement, je ne suis pas surpris car des centaines de comptes ont fait l’objet d’ordres similaires depuis l’arrestation d’Imamoglu”, a réagi Yaman Akdeniz, professeur de droit et directeur de l’Association turque pour la liberté d’expression (IFOD) et membre du projet EngelliWeb, interrogé par l’AFP.”X est officiellement devenu le bras des forces de l’ordre turques”, a-t-il ajouté. L’avocat Gönenç Gürkaynak a annoncé avoir déposé une plainte en justice, devant le “8e tribunal pénal de paix d’Istanbul”, “à la demande de X et en ma qualité d’avocat indépendant de X”, a-t-il précisé sur son compte.En signe de solidarité avec le maire, de nombreux abonnés ont affiché son portrait en photo de profil.L’arrestation d’Ekrem Imamoglu le 19 mars, puis son incarcération le 23, jour de son investiture par son parti pour l’élection présidentielle de 2028, avait jeté chaque soir pendant une semaine des dizaines de milliers de personnes dans les rues d’Istanbul et provoqué des manifestations dans des dizaines de villes de Turquie.Face à la répression et près de 2.000 arrestations, leur nombre avait progressivement diminué au cours des semaines suivantes.

Turquie: l’accès au compte X du maire d’Istanbul bloqué par les autorités

Les autorités turques ont bloqué jeudi l’accès au compte X du maire incarcéré d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d’un rassemblement de l’opposition qui a attiré des dizaines de milliers de personnes dans la mégapole.Un message prévient les près de dix millions d’abonnés: “Compte restreint — @ekrem_imamoglu a été …

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Nintendo prévoit d’écouler 15 millions de consoles Switch 2 d’ici fin mars 2026

Le géant du jeu vidéo Nintendo prévoit d’écouler 15 millions d’unités de sa nouvelle console Switch 2 sur l’exercice 2025-2026, entamé en avril, après avoir vu ses ventes et son bénéfice s’effondrer en 2024-2025 sur fond d’attentisme des joueurs lassés de la Switch originale.Il s’apprête à commercialiser à partir du 5 juin la Switch 2, avidement attendue par les joueurs malgré un prix jugé trop élevé. Ce nouveau modèle est censé stopper l’effritement des ventes du groupe, plombé par le vieillissement de sa console vedette Switch.Cette anticipation de ventes massives de la Switch 2 s’avère cependant très en-deçà des attentes médianes des analystes sondés par Bloomberg, soit 16,8 millions d’unités.Le président du groupe, Shuntaro Furukawa, avait affirmé courant avril que 2,2 millions de demandes de précommandes avaient été enregistrées pour le seul Japon, un chiffre alors qualifié d'”extrêmement élevé”, très supérieur aux attentes du groupe tout comme au nombre de Switch 2 pouvant être livrées à la date de sortie.L’enjeu est massif: bien que Nintendo se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90% de ses revenus proviennent de l’activité liée à sa console vedette Switch.Sortie en mars 2017 et vendue depuis à plus de 146 millions d’exemplaires (troisième console la plus vendue de tous les temps, derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS), cette machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur est devenue un immense succès.Mais après avoir désormais soufflé ses huit bougies, elle a dépassé largement en longévité les précédentes consoles de Nintendo: les ventes se sont essoufflées au fil des ans, la lassitude s’installant dans le public dans l’attente de sa nouvelle version.Signe de ces difficultés: les ventes de la Switch originale ont plongé de 22% sur l’exercice 2024-2025 achevé fin mars.Sur l’année, Nintendo a vu son bénéfice net s’effondrer de 43,2% à 278,8 milliards de yens (1,71 milliard d’euros), tandis que son chiffre d’affaires fondait de 30% à 1.165 milliards de yens (7,16 milliards d’euros).-Barrières douanières-Nintendo a dévoilé début avril les détails de la Switch 2: comme la précédente, c’est une console hybride, mais disposant d’un écran plus grand, de manettes amovibles et d’un micro intégré. La Switch 2 disposera de huit fois plus de mémoire que sa première version (256 Go).”Nous pensons que la demande dépassera largement l’offre disponible”, estime Atul Goyal, analyste chez Jefferies. Et l’annonce du report du prochain jeu de la série Grand Theft Auto (GTA) de Sony à mai 2026 est également une bonne nouvelle pour Nintendo, en rendant la concurrence “moins féroce” pour les sorties de ses propres jeux, selon M. Goyal.Parmi les jeux disponibles pour le lancement de la Switch 2, on trouvera “Mario Kart World”, volet d’une des séries les plus populaires du groupe, développé exclusivement pour la nouvelle console.Le prix de la Switch 2 dévoilé par Nintendo a toutefois suscité de vives réactions offusquées: 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux États-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Par ailleurs, l’inconnue de la guerre douanière lancée par Donald Trump assombrit l’horizon.L’entreprise fait fabriquer ses consoles en Chine, mais également au Vietnam et au Cambodge, trois pays frappés depuis avril par des taxes douanières massives de la part des Etats-Unis. Nintendo avait retardé les précommandes aux États-Unis de plusieurs semaines, le temps d’évaluer les conséquences de la guerre commerciale.Les analystes attendent des éclaircissements sur la manière dont l’entreprise compte modérer les hausses de prix liées aux droits de douane –au risque sinon de faire trébucher l’action Nintendo, dont le cours a bondi d’environ 90% depuis août.Le groupe nippon a indiqué jeudi que les droits de douane américains pourraient bouleverser ses prévisions, sans offrir davantage de détails.L’an dernier, les Etats-Unis représentaient quelque 36% des ventes totales de Nintendo, selon Bloomberg Intelligence. Et les droits de douane pourraient contraindre Nintendo à augmenter de jusqu’à 28% le prix annoncé de sa console dans le pays.Au risque de dissuader de nombreux acheteurs: “L’essentiel du grand public ne paiera pas 600 dollars pour une Switch 2”, sans compter les prix des jeux, estime Michael Pachter, analyste de Wedbush Securities, cité par Bloomberg.

Nintendo prévoit d’écouler 15 millions de consoles Switch 2 d’ici fin mars 2026

Le géant du jeu vidéo Nintendo prévoit d’écouler 15 millions d’unités de sa nouvelle console Switch 2 sur l’exercice 2025-2026, entamé en avril, après avoir vu ses ventes et son bénéfice s’effondrer en 2024-2025 sur fond d’attentisme des joueurs lassés de la Switch originale.Il s’apprête à commercialiser à partir du 5 juin la Switch 2, …

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Un deuxième journaliste assassiné au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de …

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Un deuxième journaliste assassiné au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année, après le meurtre de Gaston Medina, en janvier à Ica, dans le sud du pays. Tous deux dénonçaient des cas de corruption et d’extorsion.”Le journaliste Raul Celis Lopez, de la radio La Karibeña, à Iquitos, a été assassiné vers 05H30 tandis qu’il se rendait à son journal à bord d’une moto-taxi”, a annoncé sur X l’Association nationale des journalistes (ANP), précisant qu’il avait été pris pour cible par deux hommes circulant à moto.”L’ANP exige une action rapide et diligente dans cette nouvelle affaire qui endeuille le journalisme national”, a ajouté le syndicat.Raul Celis Lopez, 70 ans, animait une émission quotidienne populaire sur la radio La Karibeña, où il critiquait la violence criminelle dans sa ville.”Celis López était largement connu pour son style critique et direct, et se distinguait par ses dénonciations de la corruption, de l’extorsion et de la criminalité dans la région”, a souligné dans un communiqué la Société interaméricaine de presse (SIP).- “Mécanismes de protection” -Selon Anita Tirado, coordinatrice de la radio La Karibeña, le journaliste présentait une émission d’information quotidienne dans laquelle il s’intéressait notamment aux prêts informels octroyés par les mafias.”Il n’avait pas peur, chaque jour il faisait des commentaires sur les gota a gota”, ces prêts informels à taux élevés, souvent associés à des groupes criminels, où les emprunteurs sont soumis à des méthodes de recouvrement violentes en cas de non-remboursement, a-t-elle déclaré à la radio Exitosa.Reporters sans frontières (RSF) a exhorté le Pérou à “ mettre en place des mécanismes de protection efficaces garantissant la sécurité des journalistes, en particulier ceux qui couvrent des sujets environnementaux ou liés à la criminalité dans les zones les plus exposées du pays ”.Le ministère de l’Intérieur a ordonné le déploiement à Iquitos d’unités de police spécialisées, tandis que le ministère public a annoncé l’ouverture d’une enquête.Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues d’Iquitos pour dénoncer l’inaction des autorités face à la criminalité.Le Pérou occupe le 125e rang sur 180 dans l’Indice de la liberté de la presse 2024 de RSF, dans lequel il enregistre une chute depuis 2022.L’ANP a recensé 392 attaques et agressions contre des journalistes en 2024, le nombre le plus élevé enregistré depuis le début du siècle.Le Pérou connaît une vague d’extorsions et de crimes violents qui a conduit les autorités à déclarer l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays.

Un deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année, après le meurtre de Gaston Medina, en janvier à Ica, dans le sud du pays, qui dénonçait des cas de corruption et d’extorsion.”Le journaliste Raul Celis Lopez, de la radio La Karibeña, à Iquitos, a été assassiné vers 05H30 tandis qu’il se rendait à son journal à bord d’une moto-taxi”, a annoncé sur X l’Association nationale des journalistes (ANP), précisant qu’il avait été pris pour cible par deux hommes circulant à moto. “L’ANP exige une action rapide et diligente dans cette nouvelle affaire qui endeuille le journalisme national”, a ajouté le syndicat.Raul Celis Lopez, 70 ans, animait une émission quotidienne populaire sur la radio La Karibeña, où il critiquait la violence criminelle dans sa ville.”On n’écarte pas la possibilité que l’événement soit survenu en lien avec son travail journalistique”, a estimé l’ONG Institut Presse et Société.Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), une organisation indépendante basée à New York, s’est dit sur X “profondément préoccupé” par cet assassinat et a exhorté les autorités à mener “une enquête approfondie pour déterminer si sa mort est liée à son travail de journaliste”.- “Pas peur” -“Nous rejetons fermement la violence et l’impunité qui semblent régner dans nos rues”, a réagi la radio La Karibeña sur le réseau social X.Selon Anita Tirado, coordinatrice de la station, le journaliste présentait une émission d’information quotidienne dans laquelle il s’intéressait aux prêts informels octroyés par les mafias.”Il n’avait pas peur, chaque jour il faisait des commentaires sur les gota a gota”, ces prêts informels à taux élevés, souvent associés à des groupes criminels, où les emprunteurs sont soumis à des méthodes de recouvrement violentes en cas de non-remboursement, a-t-elle déclaré à la radio Exitosa.Le ministère de l’Intérieur a ordonné le déploiement à Iquitos d’effectifs de la police spécialisés, tandis que le ministère public a annoncé l’ouverture d’une enquête.Le Pérou occupe le 125e rang sur 180 dans l’Indice de la liberté de la presse 2024 de Reporters sans frontières, dans lequel il enregistre une chute depuis 2022.L’ANP a recensé 392 attaques et agressions contre des journalistes en 2024, le nombre le plus élevé enregistré depuis le début du siècle.Le Pérou connaît une vague d’extorsion et de crimes violents qui a conduit les autorités à déclarer l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays.

Un deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de …

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Autour de Trump, une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste

Images générées par intelligence artificielle, briefings réservés aux influenceurs sympathisants, “agence de presse” officielle… La Maison Blanche, en guerre avec les journalistes, construit autour de Donald Trump une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste.”Je suis totalement d’accord avec le raisonnement qui sous-tend votre question”, lance la porte-parole de l’exécutif américain Karoline Leavitt à un influenceur d’extrême droite, Jack Posobiec, qui vient de s’inquiéter auprès d’elle de la “violence d’extrême gauche” aux Etats-Unis.L’échange se déroule le 30 avril, pendant une conférence de presse d’un nouveau genre, réservée à des podcasteurs et créateurs de contenu, presque toujours partisans déclarés de Donald Trump.La porte-parole du président leur a consacré trois séances d’échanges à l’occasion des cent premiers jours du second mandat du républicain, à chaque fois une vingtaine de minutes au ton complice.Ces rencontres sont le dernier exemple de l’écosystème médiatique parallèle que met en place l’exécutif américain, tout en attaquant sur plusieurs fronts la presse qu’il qualifie de “traditionnelle”: procédures judiciaires, restrictions d’accès, coupes budgétaires.Un “aspect unique” de la présidence Trump “est l’utilisation des technologies telles que les réseaux sociaux, les contenus gérés par algorithmes, les images générées par l’intelligence artificielle et le recours direct à des influenceurs partisans”, souligne la professeure de droit Sonia Gipson Rankin, de l’université du Nouveau-Mexique.- “Réalité alternative” -“Cela a créé un espace de réalité alternative”, estime-t-elle.La Maison Blanche vient de lancer ce qu’elle décrit comme son propre “fil” d’agence, censé imiter la production en continu de dépêches d’agences de presse telles que l’Agence France-Presse (AFP) ou Reuters, ou encore Associated Press (AP), lesquelles ont vu leur accès au président américain réduit si ce n’est complètement supprimé dans le cas d’AP.Le “fil” en question est une compilation de titres accrocheurs rassemblés sur une page web et renvoyant à des déclarations du président américain ou à des articles de médias majoritairement rangés dans le camp conservateur.Les trois principales agences de presse mondiales, l’AFP, Associated Press et Reuters, sont par ailleurs dans le viseur de la patronne de l’organisme fédéral supervisant plusieurs médias publics américains à l’étranger (USAGM), Kari Lake, qui a annoncé mi-mars avoir annulé les contrats publics avec ces trois agences.Cette figure de la droite radicale vient par ailleurs d’annoncer une collaboration de son agence avec OANN, une chaîne de télévision qui relaie les idées de Donald Trump.Rares sont les dirigeants qui échappent à ce phénomène de chambre d’écho, mais “ce qui distingue le président Trump c’est à quel point il brouille, ouvertement, la frontière entre la fonction et lui-même”, note encore Sonia Gipson Rankin.L’exécutif américain partage sans hésitation des images mi-avantageuses mi-provocatrices du président, générées par l’intelligence artificielle et à la provenance obscure.Cela a été le cas par exemple pour un étonnant portrait de Donald Trump en pape, diffusé vendredi par le milliardaire de 78 ans sur son réseau Truth Social, puis par le compte officiel de la Maison Blanche sur X.- Sabre laser -“Il n’y a rien d’intelligent ou d’amusant dans cette image, Monsieur le Président”, a protesté la Conférence catholique de l’Etat de New York.”Les catholiques ont adoré” cette image, a pourtant affirmé lundi le président américain, en reprochant aux “médias menteurs” de “n’avoir pas le sens de l’humour.”Dimanche, la Maison Blanche a publié une autre image visiblement élaborée grâce à l’IA générative.On y voit un Donald Trump musculeux en tunique de Jedi et armé d’un sabre laser, pour marquer le 4 mai.Cette date est chère aux fans de “Star Wars”, parce qu’en anglais elle se prononce comme la devise des héros de la saga, “Que la force soit avec toi” (“May the force be with you”).Des internautes ont toutefois observé que la lame aux mains du président américain était rouge, la couleur non pas des armes des chevaliers Jedi, mais des sabres des combattants du “côté obscur” tels que Dark Vador.

Autour de Trump, une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste

Images générées par intelligence artificielle, briefings réservés aux influenceurs sympathisants, “agence de presse” officielle… La Maison Blanche, en guerre avec les journalistes, construit autour de Donald Trump une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste.”Je suis totalement d’accord avec le raisonnement qui sous-tend votre question”, lance la porte-parole de l’exécutif américain Karoline Leavitt à …

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