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Le film inspiré du jeu vidéo “Zelda” sortira le 26 mars 2027, annonce Nintendo

Le film en prises de vue réelles tiré de l’univers du jeu vidéo “The Legend of Zelda” arrivera sur les écrans du monde entier le 26 mars 2027, a annoncé Nintendo vendredi.Le géant japonais des jeux vidéo a dévoilé cette date via sa nouvelle application lancée jeudi, “Nintendo Today!”.Une courte vidéo y indique la date …

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Soulagement pour Ubisoft, remis à flot par Tencent et le succès d’Assassin’s Creed

Porté par un investissement du groupe chinois Tencent dans une nouvelle filiale regroupant ses marques phares et le succès d'”Assassin’s Creed Shadows”, le géant français des jeux vidéo Ubisoft retrouve des couleurs en Bourse vendredi.Valorisée à plus de 4 milliards d’euros (plus de deux fois la valorisation actuelle d’Ubisoft), cette nouvelle entité sera détenue à hauteur d’environ 25% par Tencent, qui apportera 1,16 milliard d’euros d’argent frais.Elle réunira les sagas Assassin’s Creed, Far Cry et Rainbow Six, qui comptent parmi les plus populaires et lucratives du groupe français.”C’est un énorme ouf de soulagement pour Ubisoft”, a affirmé à l’AFP Charles-Louis Planade, analyste à Midcap Partners, alors que l’entreprise a connu une année 2024 difficile, émaillée de lancements de jeux décevants et d’une dégringolade boursière. “Ça donne un signal fort sur la sous-valorisation du groupe” sur les marchés, a souligné cet expert.Vers 09H30 GMT vendredi à la Bourse de Paris, l’action d’Ubisoft prenait 8,82%, à 14,03 euros. La création de cette filiale est une “nouvelle rassurante, dans la mesure où elle aura l’avantage de réduire l’endettement du groupe, qui est problématique depuis un bout de temps”, a expliqué à l’AFP Lucas Excoffier, trader chez Oddo BHF.La dette d’Ubisoft atteignait 1,4 milliard d’euros fin septembre 2024.”Il est un peu tôt pour dire qu’Ubisoft sort définitivement de l’ornière mais c’est rassurant, d’autant que les premiers chiffres du dernier Assassin’s Creed ont aussi été bien accueillis”, a estimé M. Excoffier.- Succès de “Shadows” -Après plusieurs lancements en demi-teinte, le géant français des jeux vidéo a en effet retrouvé le chemin du succès avec “Assassin’s Creed Shadows”, dernier épisode en date de sa saga phare, qui a rassemblé plus de 3 millions de joueurs depuis sa sortie le 20 mars.Cela devrait assurer au groupe une solide rentrée d’argent jusqu’à la fin de l’année, période à laquelle la création de la filiale – dont la dénomination n’est pas encore connue – doit être finalisée.Cette nouvelle entité permettra aussi à Tencent, avec qui les frères Guillemot, fondateurs d’Ubisoft, ont scellé une union en 2022, d’affirmer encore un peu plus sa position au sein de l’entreprise française.Le géant chinois de la tech détient déjà près de 10% du capital d’Ubisoft – seuil qu’il n’a pas le droit de franchir avant 2030, selon un accord – et 49,9% de la holding familiale Guillemot Brothers. La famille Guillemot, elle, possède autour de 15% du groupe.La mise sur pied de cette filiale conclut le processus enclenché en janvier par Ubisoft, qui souhaitait étudier diverses options pour son avenir, sur fond de rumeurs de rachat.Le groupe a assuré jeudi avoir reçu plusieurs offres avant de se porter sur cette solution.- “Cure d’amaigrissement” -Cette filiale lui permettra “de garder le contrôle de ses actifs clés, en vue de créer de très grosses marques multimilliardaires dans les prochaines années”, a déclaré le directeur financier d’Ubisoft, Frédérick Duguet.Basée en France et consolidée dans les comptes d’Ubisoft, cette nouvelle structure aura sous sa responsabilité les équipes travaillant sur les trois principales sagas de l’éditeur, notamment dans les studios canadiens de Montréal qui comptent parmi les plus importants de l’entreprise.Davantage de détails sur le fonctionnement du groupe seront annoncés dans un second temps, a indiqué Ubisoft, alors que se pose la question de l’avenir de ses nombreuses autres marques comme “Prince of Persia”, “Just Dance” ou encore “Les Lapins Crétins”.”On peut imaginer une cure d’amaigrissement” au sein des autres studios de l’éditeur, a jugé M. Planade, et de “potentielles cessions”, car “Ubisoft a clairement montré qu’il veut se concentrer sur ces trois grosses franchises”.Le groupe compte près de 18.000 salariés dans le monde, dont environ 4.000 en France. Il a entamé début 2023 un plan de réduction des coûts qui a déjà entraîné des fermetures de studios à l’étranger et le départ de près de 2.000 salariés.

“InZOI”, le jeu vidéo sud-coréen qui veut concurrencer “Les Sims”

L’éditeur sud-coréen Krafton propose vendredi en accès anticipé son jeu vidéo “InZOI”, inspiré de la franchise du jeu de simulation “Les Sims”, qu’il espère détrôner grâce à des graphismes ultra-réalistes après vingt-cinq ans de règne sans partage.Avant même sa sortie officielle, “InZOI” était le jeu le plus présent dans les listes de souhaits des utilisateurs de Steam, une plateforme en ligne de ventes de jeux sur ordinateur, augurant de son succès.”Ce qui m’a le plus frappé lorsque j’ai joué à InZOI, c’est à quel point le jeu est visuellement époustouflant”, témoigne Kim Rail, un YouTubeur connu pour jouer aux “Sims”, dont le dernier volet a été lancé il y a près de dix ans.”Le personnage du jeu est représenté avec une telle précision qu’il ressemble presque à une vraie personne”, relève-t-il. “Une fois les espaces intérieurs décorés, une capture d’écran donne l’impression d’être une photo de magazine tant les visuels sont de haute qualité”.Inspiré du jeu “Les Sims”, qui se sont vendus à plus de 200 millions d’exemplaires depuis leur lancement en 2000, et dont l’éditeur Electronic Arts prévoit désormais une version multijoueurs, le créateur sud-coréen d'”InZOI” assure que son jeu donne un coup de neuf.”Je crois que InZOI offre quelque chose que les Sims n’offrent pas, et que les utilisateurs y trouveront un plaisir différent”, estime Kim Hyung-jun.”InZOI” est arrivé en tête du classement des jeux les plus vendus sur Steam 40 minutes seulement après son lancement vendredi matin, tandis que le titre de Krafton à la Bourse de Séoul a bondi de 6%.-  “Culture coréenne”  -Kim Hyung-jun raconte s’être focalisé sur la manière dont les “relations” sont représentées dans le jeu.”Par exemple, si un joueur se bat quelque part, la nouvelle se répand et il peut être critiqué ou recevoir du soutien sur les réseaux sociaux. Nous avons construit un système dans lequel un événement en entraîne un autre”, explique-t-il.”InZOI” présente également des traits liés à son pays d’origine. Il est par exemple possible de développer un personnage fan de K-pop, un genre musical sud-coréen qui s’est exporté aux quatre coins du monde.”Surfant sur l’intérêt mondial pour la culture coréenne, le jeu propose des recréations détaillées de rues, de magasins, de salles de karaoké et de restaurants traditionnels coréens, permettant aux joueurs d’explorer et de se plonger dans des décors typiquement coréens”, souligne Kim Jung-tae, professeur et spécialiste des jeux vidéo à l’université de Dongyang, à Yeongju (est).Cela “permet aux joueurs de découvrir un large éventail de la vie quotidienne coréenne”, relève-t-il.”InZOI” a été conçu avec le moteur de jeu “Unreal Engine 5”, développé par le géant américain Epic Games, une première pour un jeu simulateur de vie.Cela permet une personnalisation ultra poussée des personnages, laissant par exemple au joueur la possibilité de choisir la couleur de leur iris ou le volume de leurs poches sous les yeux.Ces graphismes remarquables ont toutefois un coût: la configuration recommandée pour “InZOI” monte encore d’un cran par rapport aux “Sims 4”, avec un processeur Intel i7 et une carte graphique NVIDIA RTX 3070.- “Long chemin” -Pour l’éditeur Krafton, l’idée de concurrencer “Les Sims” est née du succès mondial de son jeu de combat et de survie PUBG: Battlegrounds, dont la version mobile a dépassé le milliard de téléchargement et compte 50 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.”Même au sein de l’entreprise, personne ne s’attendait vraiment à ce succès”, affirme Kim Hyung-jun. “A l’époque, l’idée de créer un tel jeu en Corée était un défi peu ordinaire”, se souvient-il.Bien que l’éditeur sud-coréen ait peu d’expérience en matière de jeu de simulation, les réactions au lancement du jeu ont été “plus enthousiastes” que ce à quoi s’attendait l’entreprise.M. Kim concède toutefois que “InZOI” a encore “un long chemin à parcourir” avant d’espérer détrôner les “Sims”.”Les Sims 4 sont en service depuis 10 ans, alors qu’InZOI n’est en développement que depuis deux ans. En comparaison, je dirais qu’il est achevé à environ 20%”, estime M. Kim.

“InZOI”, le jeu vidéo sud-coréen qui veut concurrencer “Les Sims”

L’éditeur sud-coréen Krafton propose vendredi en accès anticipé son jeu vidéo “InZOI”, inspiré de la franchise du jeu de simulation “Les Sims”, qu’il espère détrôner grâce à des graphismes ultra-réalistes après vingt-cinq ans de règne sans partage.Avant même sa sortie officielle, “InZOI” était le jeu le plus présent dans les listes de souhaits des utilisateurs …

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ChatGPT désormais capable de créer des images inspirées du Studio Ghibli, sans accord de licence

La version actualisée de l’interface d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT d’OpenAI permet désormais de produire une image inspirée du style du célèbre créateur japonais de films d’animation Studio Ghibli sans accord de licence, ce qui a relancé le débat sur l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Il était déjà possible de générer des images grâce à ChatGPT, mais l’actualisation du modèle, ou programme (GPT-4o), sur lequel s’appuie l’interface permet d’obtenir des résultats sophistiqués grâce à des demandes très succinctes, ce qui n’était pas le cas auparavant.GPT-4o est différent des versions initiales de l’algorithme (GPT 3.5 pour la première mouture de ChatGPT par exemple) car il peut “raisonner”, c’est-à-dire décomposer la demande en étapes plutôt que de produire un résultat instantané.La dernière cuvée de ChatGPT, mise en ligne mercredi, propose aussi des évolutions plus pertinentes d’une image en fonction de la discussion avec l’utilisateur (itérations).OpenAI avait initialement indiqué que le nouveau modèle serait disponible pour tous les utilisateurs de ChatGPT, payants ou non, mais le patron d’OpenAI, Sam Altman, a annoncé un report pour la version gratuite.”Les images de ChatGPT sont beaucoup plus demandées que ce que nous imaginions (et nous avions des attentes élevées)”, a-t-il écrit mercredi sur X (ex-Twitter) pour justifier ce délai.Beaucoup d’internautes ont mis en ligne sur les réseaux sociaux des images générées par ChatGPT après avoir demandé un dessin dans le style, très reconnaissable, du Studio Ghibli, le créateur de films animés à succès comme “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.”Je me réveille et je vois des centaines de messages: regarde, je t’ai transformé en minet façon Ghibli. haha”, a réagi Sam Altman sur X.La Maison Blanche a posté jeudi une image, transformée en dessin façon Ghibli d’une ressortissante dominicaine interpellée pour trafic de stupéfiants.La jeune femme, qui apparaît pleurant les menottes aux poignets, a été interpellée à Philadelphie, d’après la Maison Blanche, de retour après avoir été expulsée du territoire américain.OpenAI n’a pas passé d’accord de licence avec le fameux studio.Jeudi, plusieurs internautes ont affirmé s’être vus refuser une demande mentionnant le Studio Ghibli, ChatGPT invoquant une violation du règlement d’OpenAI.”Nous empêchons la création de contenu inspiré spécifiquement d’artistes vivants, mais nous le permettons pour le style d’un studio, qui est plus large”, a indiqué à l’AFP une porte-parole d’OpenAI.”Notre objectif est d’offrir aux utilisateurs autant de liberté créative que possible”, a-t-elle ajouté.Le co-fondateur et personnage emblématique de Ghibli, le Japonais Hayao Miyazaki, s’est montré, par le passé, très critique de l’utilisation de l’IA dans le dessin animé.”Je n’aurais jamais l’idée d’intégrer cette technologie dans mon travail”, avait-il déclaré dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK. “Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même.”L’épisode a relancé le débat, sur les réseaux sociaux, autour de l’utilisation par les géants de l’IA générative de données, texte, images, dessins, sons ou vidéos sans autorisation explicite pour développer leurs interfaces.Plusieurs d’entre eux ont été assignés en justice aux Etats-Unis, pour infraction au droit de propriété intellectuelle, mais aucun de ces dossiers n’a encore été tranché sur le fond.

L’agence AP exhorte la justice à rétablir son accès à la Maison Blanche

Les représentants d’Associated Press ont exhorté jeudi la justice fédérale à ordonner à l’administration Trump de rétablir son plein accès à la Maison Blanche, suspendu depuis un mois et demi.Le 24 février, un juge fédéral avait rejeté le recours en référé présenté par AP, pilier du journalisme américain, pour rétablir son plein accès à la Maison Blanche, sans se prononcer sur le fond du litige. Il avait demandé aux deux parties de lui présenter leurs arguments écrits et fixé cette audience pour en débattre.Au terme de cette dernière jeudi, le juge n’a pas rendu de décision mais assuré qu’il le ferait “au moment opportun”.L’agence est notamment interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion présidentiel officiel, “Air Force One”, pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé “Golfe d’Amérique” par un décret signé par Donald Trump. AP a engagé le 21 février un recours contre Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison Blanche, Taylor Budowich, un de ses adjoints, et Karoline Leavitt, porte-parole de la présidence.L’avocat de l’agence, Charles Tobin, a dénoncé des “représailles ignobles” qui selon lui ont eu un “effet d’intimidation sur l’ensemble de l’activité journalistique” aux Etats-Unis.”Depuis notre éviction, nous avons beaucoup de mal à rester dans la course” avec les médias concurrents, a témoigné le chef des photographes d’AP à la Maison Blanche, Evan Vucci.- “Pas de droit d’accès” -Un juriste du ministère de la Justice, Brian Hudak, a répliqué au nom de l’administration Trump qu’accorder ces accès relevait de la discrétion de la Maison Blanche.”Il n’y a pas de droit d’accès de la presse en vertu du Premier amendement au-delà ce ce qui est garanti à la population”, a-t-il déclaré.Il faisait référence au Premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse et d’expression, invoqué par AP.”La presse et tous les citoyens des États-Unis ont le droit de choisir leurs propres mots et de ne pas faire l’objet de représailles de la part du gouvernement”, selon le recours de l’agence, qui met en garde contre “une menace pour la liberté de chaque Américain”. Cette affaire “porte sur le fait de savoir si la Constitution oblige le président des Etats-Unis à privilégier l’Associated Press par rapport à tous les autres médias et à lui conférer des avantages et un accès particulier permanents simplement parce que les précédentes administrations ont choisi de le faire”, a répliqué l’administration Trump dans ses arguments écrits. “Et la réponse est un +non+ catégorique”, a-t-elle affirmé.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret présidentiel américain changeant le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique ne faisait autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et institutions internationales n’étaient pas tenus de s’y conformer.”Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, a poursuivi l’agence, rappelant que le Golfe du Mexique portait “ce nom depuis plus de 400 ans”.L’agence AP, fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, qui emploie plus de 3.000 personnes à travers le monde, a publié plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

L’agence AP exhorte la justice à rétablir son accès à la Maison Blanche

Les représentants d’Associated Press ont exhorté jeudi la justice fédérale à ordonner à l’administration Trump de rétablir son plein accès à la Maison Blanche, suspendu depuis un mois et demi.Le 24 février, un juge fédéral avait rejeté le recours en référé présenté par AP, pilier du journalisme américain, pour rétablir son plein accès à la …

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Au salon de l’électronique de Shanghai, des exposants aspirent à la coopération internationale

Les professionnels réunis au Semicon, le salon des puces électroniques de Shanghai, aspirent à une plus grande coopération entre le secteur chinois et le reste du monde, malgré les tensions commerciales croissantes avec Washington. Les visiteurs se pressaient dès l’ouverture mercredi, au milieu des haut-parleurs et des bannières lumineuses.Si les exposants chinois vantent leurs listes de clients étrangers, l’un d’eux proclamant même son désir d'”inviter sincèrement un agent étranger”, des signes de malaise transparaissent, plusieurs entreprises chinoises et une européenne confiant à l’AFP que la question des restrictions sur le commerce des semi-conducteurs en Chine était trop sensible pour être discutée.”Les limitations imposées par les Etats-Unis ont un certain impact sur nous”, reconnaît Zhou Dongdong, chef de produit de l’équipementier Wuxi Evergrand Electronic Scientific Technology. Il estime cependant que ces restrictions pourraient inciter la chaîne d’approvisionnement en puces de la Chine à effectuer “des percées”. En plein essor, celle-ci a subi ces dernières années la pression des Etats-Unis et de certains gouvernements européens, Washington mettant sur liste noire des dizaines d’entreprises cette semaine pour des raisons de sécurité nationale. le président américain Donald Trump souhaite intensifier les restrictions commerciales imposées aux fabricants chinoises de puces électroniques et presse ses alliés de restreindre eux aussi leurs activités avec Pékin, qui depuis quelques années veut devenir autosuffisante en semi-conducteurs, via des milliards de dollars abondés à un fonds d’investissements spécialisé.   – Innovations et difficultés -“Notre rêve est de nous développer au niveau mondial” et “à l’avenir, nous pourrions avoir besoin de coopération dans toute la chaîne industrielle mondiale”, déclare à l’AFP Xiao Jincheng, cofondateur de l’équipementier Suzhou Zunheng Semiconductor Technology.Son sentiment est partagé par Ram Trichur, spécialiste du secteur chez le groupe allemand Henkel: “L’innovation dans le domaine des semi-conducteurs ne peut se faire de manière isolée” et tout l’écosystème doit coopérer “pour être productif”, relève-t-il.Selon lui, les difficultés rencontrées par les entreprises chinoises pourraient avoir pour effet de “catalyser leur innovation afin de réaliser des gains importants dans les technologies de pointe”. Les puces électroniques ont envahi tous les domaines, des réfrigérateurs aux aspirateurs en passant par les smartphones et les véhicules électriques, occupant aujourd’hui une place cruciale dans l’économie mondiale. La montée en puissance chinoise dans l’intelligence artificielle (IA), grosse consommatrice de puces, a été illustrée par la start-up chinoise DeepSeek, dont l’interface R1, lancée en janvier, a démontré des performances similaires aux grands modèles malgré des moyens financiers et techniques nettement moindres. Ce succès a aussi suggéré que les restrictions américaines n’ont pas été entièrement couronnées de succès. Pourtant les fabricants de puces électroniques chinois font face à des difficultés. SMIC, leader du secteur dans le pays, a annoncé en février un bénéfice 2024 quasiment divisé par deux à 492,7 millions de dollars (457 millions d’euros), malgré un chiffre d’affaires de 8 milliards, en hausse d’un tiers.

Au salon de l’électronique de Shanghai, des exposants aspirent à la coopération internationale

Les professionnels réunis au Semicon, le salon des puces électroniques de Shanghai, aspirent à une plus grande coopération entre le secteur chinois et le reste du monde, malgré les tensions commerciales croissantes avec Washington. Les visiteurs se pressaient dès l’ouverture mercredi, au milieu des haut-parleurs et des bannières lumineuses.Si les exposants chinois vantent leurs listes de …

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Sous son “si grand soleil”, Montpellier poursuit son rêve de séries et de cinéma

Tiré à quatre épingles dans son costume de commissaire Becker, Yvon Back se prépare à une nouvelle longue journée de tournage du feuilleton quotidien “Un si grand soleil” dans le vaste studio de France Télévisions près de Montpellier.Après un passage rapide au maquillage, l’acteur de 63 ans rejoint le décor de commissariat sur l’un des quatre plateaux de tournage des Studios V à Vendargues, où la série est réalisée depuis 2018.A l’époque, France Télévisions cherchait un territoire pour, à la fois, produire sa nouvelle fiction quotidienne et y ancrer ses intrigues, mêlant enquêtes policières et démêlés sentimentaux.Pari d’audience gagné. “Un si grand soleil”, diffusée d’abord sur France 2 et depuis l’an dernier sur France 3, en est à sa septième saison et est la “première série quotidienne de France”. Chaque nouvel épisode rassemble quelque 2,9 millions de spectateurs.Succès pas uniquement dû aux “300 jours de soleil par an” et aux paysages grandioses vantés par les dépliants touristiques. En une dizaine d’années, la région montpelliéraine a vu se développer un secteur audiovisuel quasi-industriel.Pour “mettre en boîte” chaque année 260 épisodes de 22 minutes, “il faut travailler en flux tendu”, explique à l’AFP le producteur exécutif de la série, Olivier Roelens. A lui seul, “Un si grand soleil” a généré “plus de 63.000 journées de travail, pour plus de 2.500 salariés, dont 55 comédiens recrutés localement sur un total de 200”, selon France Télévisions.Chaque jour, quelque 250 personnes (figurants, comédiens, réalisateurs, maquilleurs, techniciens, monteurs, spécialistes des effets spéciaux…) s’activent dans le hangar de 16.000 m2 où sont installés studios, bureaux, salles de post-production, loges et autres locaux techniques.Si l’activité se concentre principalement sur USGS, les moyens développés à Vendargues par france.tv studio, filiale commerciale du groupe public, accueillent aussi des productions extérieures. – M6 à pied d’oeuvre -La chaîne privée M6 a ainsi choisi d’y tourner la partie plateau de son futur feuilleton quotidien, attendu dans les prochains mois.Et France Télévisions n’a pas fini d’investir à Vendargues, où quatre nouveaux plateaux sont en construction, avec l’aide du plan public d’investissement France 2030.Le groupe veut y accueillir “tous les types de projets créatifs: longs-métrages, fictions, documentaires, jeux vidéos, clips musicaux, divertissements”, souligne Laurence Schwob, directrice du développement de france.tv studio.Désormais, “si +Un si grand soleil+ devait s’arrêter, Montpellier y survivrait”, assure Jean-Michel Giraud, directeur du pôle attractivité de la métropole de Montpellier, qui estime que les ICC (cinéma, images animées, audiovisuel, jeux vidéos) représentent sur son territoire quelque 3.500 emplois.Montpellier accorde à ces entreprises une aide annuelle de 720.000 euros et le cinéma peut aussi compter sur le fonds régional d’aide à la création, doté de 4,5 millions d’euros.En 2023, la région a adoptée une stratégie baptisée “Occitanie, ça tourne”, afin de “faire de l’Occitanie la première région européenne de l’audiovisuel, avec la création de plus de 5.000 emplois d’ici 2028, et la première destination en France pour les productions internationales”, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable de la région.Le développement de la formation, du soutien à la création audiovisuelle et au développement économique et à l’innovation bénéficie d’un investissement de 80 millions d’euros sur la période 2023-2028, selon la même source.Rien qu’autour de Montpellier, “en 2010, il y avait 90 jours de tournage par an, aujourd’hui nous sommes à plus de 1.000 jours”, relève Sophie Menanteau, responsable cinéma, audiovisuel et création numérique à la métropole.Et de souligner le rôle de catalyseur joué par la présence sur le territoire d’écoles formant aux effets spéciaux et à l’animation, comme l’ESMA et ARTFX, et de studios de jeux vidéo, comme le géant français Ubisoft.- Nature et IA -Le secteur privé n’est pas en reste. 2027 devrait voir le démarrage des activités de Pics Studio, complexe de 10 plateaux de tournage qui sortira de terre à Saint-Gély-du-Fesc, au pied du Pic Saint-Loup, l’un des plus beaux décors naturels du sud de la France.”On aura des espaces de tournage, dedans et dehors, qui sont les meilleurs” et “un campus qui va former des professionnels et densifier l’écosystème”, se réjouit Benoit Ruiz, l’un des dirigeants de Pics Studio, selon qui “l’intelligence artificielle et le tournage physique vont marcher ensemble”. Et dans un marché mondialisé “en termes de prix pour les productions, on sera bien moins cher que nos camarades anglais”.Initiative d’envergure internationale pilotée par les groupes immobiliers privés GGL et Spag, ces nouveaux studios ont également bénéficié de l’aide de France 2030.Â