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La médaille d’or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat

La médaille d’or 2025 du CNRS, l’une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a distingué jeudi le mathématicien Stéphane Mallat pour ses travaux sur le stockage des données qui font de lui un acteur phare de l’intelligence artificielle.Professeur au Collège de France et membre du département d’informatique de l’Ecole normale supérieure (ENS), Stéphane Mallat est âgé de 62 ans et travaille actuellement sur la modélisation mathématique des réseaux de neurones pour expliquer les fondements de l’intelligence artificielle (IA).Il est un spécialiste “mondialement reconnu pour ses travaux sur les ondelettes, une méthode qui permet de stocker des données avec peu de mémoire et de les analyser efficacement”, explique le CNRS dans un communiqué.Stéphane Mallat a développé des recherches pionnières et “des travaux autour des neurones, de l’apprentissage profond et de l’IA générative”, influençant considérablement “les domaines scientifiques des mathématiques et de l’informatique, amenant par exemple à des développements en physique et en chimie”.Le PDG du CNRS Antoine Petit a salué “les travaux novateurs de Stéphane Mallat (qui) ont profondément transformé le traitement du signal et de l’image, ainsi que l’IA moderne”. Partant de travaux théoriques originaux, il a développé leurs applications jusqu’au transfert industriel, en déposant notamment dix brevets internationaux, rappelle le CNRS.Il a fondé en 2001 la start-up +Let It Wave+ qu’il a dirigée jusqu’en 2007. Celle-ci transforme ses avancées théoriques majeures en technologies industrielles comme, par exemple, le développement des puces de super-résolution pour la vidéo haute définition.Né en 1962 à Suresnes (Hauts-de-Seine), Stéphane Mallat a été professeur de mathématiques et d’informatique à l’institut Courant de l’université de New York de 1995 à 1998. Il est revenu en France pour présider le département en mathématiques appliquées de l’Ecole Polytechnique de 1998 à 2001 et y a enseigné jusqu’en 2012 avant de rejoindre l’ENS puis le Collège de France en 2017.Il recevra sa médaille d’or lors d’une cérémonie le 17 décembre, avec une dotation de 50.000 euros de la Fondation CNRS.

La médaille d’or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat

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Squeezie, Michou… les stars du web multiplient les superproductions

Course-poursuite dans un aéroport, compétition dans un train en marche… après le succès de “Kaizen”, documentaire sur l’ascension de l’Everest du vidéaste Inoxtag, les grosses productions se multiplient sur Youtube et concurrencent désormais les émissions télé, suscitant l’intérêt croissant des marques.La semaine dernière, 40.000 spectateurs ont assisté à la diffusion au cinéma du premier des quatre épisodes de “”, une série hebdomadaire produite par le créateur de contenu Miguel Mattioli, alias Michou (10 millions d’abonnés), pour sa chaîne Youtube.Mise en ligne dimanche, cette première partie a cumulé plus de 4,3 millions de vues en trois jours.Tourné en Espagne, ce jeu de survie place une quinzaine de personnalités d’internet dans un aéroport abandonné où elles doivent échapper à des soldats.”C’est un projet à plus d’un million d’euros” qui a mobilisé 250 personnes, a détaillé à l’AFP le créateur de 23 ans, bien loin des premières pastilles filmées dans sa chambre il y a près de dix ans.S’il n’a pas atteint les 340.000 entrées de “Kaizen”, documentaire sorti en 2024 retraçant l’ascension de l’Everest d’Inoxtag – qui participe aussi à “Terminal” -, sa diffusion en salle démontre bien la nécessité de rentabiliser ces projets toujours plus ambitieux.Pour sa série, Michou s’est associé avec trois marques, qui apparaissent régulièrement à l’écran et bénéficient chacune d’un encart publicitaire animé par le créateur en échange de leur participation au financement.”Je vais mettre de l’argent de ma poche”, estime toutefois le jeune homme, “mais ce n’est pas grave. C’est un investissement à long terme”.- Divertissement – “Les créateurs se font un peu la compet’, à qui va faire le truc le plus dingue, le plus abouti”, observe Romain Cabrolier, directeur des partenariats chez Youtube.Une façon de tester de nouveaux concepts mais aussi “toucher un public toujours plus large”, affirme Adam Bensoussan, conseiller en communication de créateurs sur internet.Deuxième Youtubeur de France avec près de 20 millions d’abonnés, Lucas Hauchard, alias Squeezie, s’est fait le spécialiste de ces divertissements haut de gamme où se pressent stars et influenceurs, comme la série des “Qui est l’imposteur ?”.Samedi, il lance “Stop the Train”, nouvelle superproduction qui enferme dix Youtubeurs dans un train en marche pour une série d’épreuves.Avec un budget situé entre 700.000 et 800.000 euros et une centaine de personnes mobilisées, c’est le plus gros investissement jamais réalisé sur sa chaîne, indique-t-on dans l’entourage de la production.Là aussi, impossible de se passer des marques pour financer un tel projet, alors que les partenariats pour ce type de vidéo peuvent dépasser la centaine de milliers d’euros.D’où la nécessité d’alterner ces gros projets avec des vidéos plus simples, en décor fixe, et bien plus rentables.- “Maturité” -Car si Youtube rémunère les créateurs en fonction du nombre de vues, le montant varie selon la longueur, le nombre de publicités mais aussi le public ciblé.Face à ces budgets XXL, cette somme représente “un pourcentage pas négligeable, mais presque”, estime Adam Bensoussan, même si elle peut s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour une vidéo avec plusieurs millions de vues.Ces blockbusters d’internet réunissent souvent plusieurs stars du web pour bénéficier d’une plus grande exposition, mais aussi se rendre plus désirables aux yeux des sponsors.”Beaucoup de marques veulent être associées à des créateurs” plutôt que de viser “une audience ou une démographie” précise Romain Cabrolier.Le succès de “Kaizen” au cinéma, suivi de sa diffusion sur TF1, a également montré de nouvelles pistes pour rentabiliser ces investissements et toucher un public au-delà de Youtube.”Il va y avoir de plus en plus de projets de cette échelle”, pronostique Bénédicte de Kersauson, déléguée générale de l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (UMICC). “Ca montre une certaine maturité du secteur” qui, face à la télévision, “attire de plus en plus de talents et d’investissements”.

Squeezie, Michou… les stars du web multiplient les superproductions

Course-poursuite dans un aéroport, compétition dans un train en marche… après le succès de “Kaizen”, documentaire sur l’ascension de l’Everest du vidéaste Inoxtag, les grosses productions se multiplient sur Youtube et concurrencent désormais les émissions télé, suscitant l’intérêt croissant des marques.La semaine dernière, 40.000 spectateurs ont assisté à la diffusion au cinéma du premier des …

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La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport

La liberté de la presse s’est considérablement dégradée depuis cinq ans dans le monde et a touché son point le plus bas en 50 ans, selon un rapport de référence sur la démocratie publié jeudi.”L’état actuel de la démocratie est inquiétant”, souligne auprès de l’AFP Kevin Casas-Zamora, secrétaire général du groupe de réflexion International Idea basé à Stockholm.Plus d’un pays sur deux dans le monde (54%) a enregistré entre 2019 et 2024 une baisse de l’un des cinq indicateurs clés de ce qui définit une démocratie, selon ce rapport.”La conclusion la plus importante de notre rapport est probablement la détérioration très grave de la liberté de la presse dans le monde”, ajoute M. Casas-Zamora.Entre 2019 et 2024, elle a connu “sa plus forte baisse enregistrée au cours des 50 dernières années”. “Nous n’avons jamais observé une détérioration aussi grave d’un indicateur clé de la santé démocratique”, précise le responsable.La liberté de la presse s’est dégradée dans 43 pays répartis sur tous les continents, dont 15 en Afrique et 15 en Europe.”Un mélange toxique se met en place, qui implique, d’une part, des interventions musclées de la part des gouvernements dont certaines sont l’héritage de la pandémie”, dit M. Casas-Zamora.D’autre part, “il y a l’impact très négatif de la désinformation, dont une partie est réelle et dont une autre est utilisée comme prétexte par les gouvernements pour restreindre la liberté de la presse”, ajoute-t-il.Idea s’inquiète en outre du phénomène mondial de concentration des médias traditionnels mais également de “la disparition dans de nombreux pays de médias locaux qui jouent un rôle très important dans le soutien au débat démocratique”, indique M. Casas-Zamora.Afghanistan, Burkina Faso et Birmanie, déjà mal classés, enregistrent les plus forts reculs à ce chapitre. Le quatrième plus fort déclin vient de la Corée du Sud, selon le rapport qui cite “la multiplication des procès en diffamation intentés par le gouvernement et ses alliés politiques contre des journalistes, et les perquisitions au domicile de journalistes”.Le rapport n’intègre pas les premiers effets du deuxième mandat de Donald Trump mais “certaines des choses que nous avons vues pendant les élections à la fin de l’année dernière et au cours des premiers mois de 2025 sont assez inquiétantes”, anticipe M. Casas-Zamora.”Comme ce qui se passe aux États-Unis a tendance à se propager à l’échelle mondiale, cela n’augure rien de bon pour la démocratie dans le monde”, conclut-il.

La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport

La liberté de la presse s’est considérablement dégradée depuis cinq ans dans le monde et a touché son point le plus bas en 50 ans, selon un rapport de référence sur la démocratie publié jeudi.”L’état actuel de la démocratie est inquiétant”, souligne auprès de l’AFP Kevin Casas-Zamora, secrétaire général du groupe de réflexion International Idea …

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La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus

Les autorités chinoises ont annoncé jeudi avoir ordonné des mesures “punitives” contre le réseau social RedNote, employé par des centaines de millions de personnes en Chine, pour des contenus jugés inappropriés ou “triviaux”.Appelée en mandarin “Xiaohongshu”, souvent surnommée l'”Instagram chinois”, la plateforme est présente sur les smartphones de nombreux Chinois. Ses utilisateurs partagent généralement des contenus apolitiques sur la cuisine, les tendances, le sport, la mode, le voyage ou les vedettes.Les mesures “disciplinaires et punitives” prises contre l’application “incluent des convocations, une injonction à corriger les manquements dans un délai imparti, des avertissements, ainsi que des sanctions strictes de responsables”, a indiqué dans un communiqué l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).Elle n’a pas donné plus de détail sur ces sanctions.La CAC reproche à RedNote son “manque de diligence” à “assumer sa responsabilité principale dans la gestion du contenu” diffusé en ligne – les plateformes internet en Chine étant responsables de leur modération et de leur censure.Le régulateur critique “la présence fréquente, dans les sections clés de la liste des tendances, de multiples entrées faisant la promotion excessive de l’actualité personnelle de célébrités et de contenus triviaux, portant ainsi atteinte à l’écosystème internet”, a indiqué le régulateur.- Voyage et LGBTQ -Il ne précise pas quels cas en particulier ont déclenché ces mesures punitives. “Un cyberespace clair et respirable, doté d’un écosystème sain, sert les intérêts de la population”, justifie le régulateur dans son communiqué.Dans un pays où l’actualité est soumise à une stricte censure, les réseaux sociaux regorgent souvent d’informations et de potins sur les célébrités du cinéma ou de la musique, des sujets généralement jugés moins subversifs par les autorités.Lancée à Shanghai en 2013, la plateforme est devenue une référence pour les amateurs de voyages, qui peuvent y trouver de nombreux conseils de visites de sites touristiques, de restaurants et de points d’intérêt.Elle permet également la diffusion de modes de vie alternatifs, avec des utilisateurs publiant du contenu LGBTQ, discutant du mérite du célibat ou proposant de vivre dans des communautés féminines, des sujets parfois sensibles ou polémiques en Chine.- “Petit livre rouge” -A l’instar d’autres applications chinoises, le contenu publié peut toutefois être effacé par les équipes de censure de la plateforme.La page “explorer” de RedNote est similaire à celle des recommandations de l’application de vidéos TikTok. Toutes deux fonctionnent avec un algorithme qui suggère des contenus en fonction des intérêts des utilisateurs et de leurs interactions.Comme sur TikTok, il est également possible pour les utilisateurs d’acheter des articles directement sur la plateforme, vêtements, chaussures, maquillage et autres produits en tout genre.Le nom de la plateforme en mandarin, Xiaohongshu (prononcer “Siao Rongue Chou”) se traduit littéralement par “Petit livre rouge”, mais n’est pas une référence au recueil de citations de l’ex-dirigeant communiste chinois Mao Tsé-toung (1893-1976).En dehors de Chine continentale, l’application est utilisée par les populations de nombreux territoires et pays sinophones (Hong Kong, Macao, Malaisie, Singapour, Taïwan).

La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus

Les autorités chinoises ont annoncé jeudi avoir ordonné des mesures “punitives” contre le réseau social RedNote, employé par des centaines de millions de personnes en Chine, pour des contenus jugés inappropriés ou “triviaux”.Appelée en mandarin “Xiaohongshu”, souvent surnommée l’”Instagram chinois”, la plateforme est présente sur les smartphones de nombreux Chinois. Ses utilisateurs partagent généralement des …

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La commission TikTok préconise à son tour d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans

Un rapport parlementaire sur TikTok dévoilé jeudi préconise l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans et la mise en place d’un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans, pour tenter d’endiguer le “piège algorithmique” qui peut affecter la santé des plus jeunes.Une telle interdiction, déjà souhaitée par l’Elysée, permettrait “de donner un signal à la fois aux enfants et aux parents qu’avant 15 ans”, les réseaux sociaux, “ce n’est pas anodin”, résume auprès de l’AFP la députée Laure Miller (EPR), rapporteure de cette commission d’enquête parlementaire.Lancée en mars, la commission a auditionné pendant plusieurs mois des familles de victimes, responsables de réseaux sociaux et influenceurs pour décortiquer l’algorithme de TikTok, application ultrapopulaire chez les jeunes dont le design “a été copié par d’autres réseaux sociaux”, rappelle Mme Miller.Elle a été créée dans la foulée de l’assignation en justice de TikTok, fin 2024, par un collectif de sept familles l’accusant d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.”C’est compliqué pour nous, parents, de modérer tout ça”, explique à l’AFP Géraldine, 52 ans, qui fait partie des plaignants et souhaite rester anonyme. En février 2024, cette mère de famille a perdu sa fille, Pénélope, qui s’est suicidée à l’âge de 18 ans.Après son décès, elle avait découvert les vidéos de scarification que sa fille publiait et consultait sur TikTok.”Ce n’est pas TikTok qui a tué notre fille, parce que de toute façon, elle n’allait pas bien”, explique Géraldine. Mais pour cette mère qui dénonce aujourd’hui le manque de modération en ligne, le réseau a “enfoncé” sa fille dans un mal-être.TikTok assure régulièrement faire de la sécurité des jeunes “sa priorité absolue”.Le rapport recommande d’aller jusqu’à une interdiction avant 18 ans si, d’ici trois ans, “les réseaux sociaux ne respectent pas de façon satisfaisante leurs obligations juridiques”, notamment vis-à-vis du règlement européen sur les services numériques (DSA).- Bulles nocives -Devant la commission, les responsables de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avaient mis en avant une modération dopée à l’intelligence artificielle qui lui aurait permis de retirer proactivement 98% des contenus enfreignant ses conditions d’utilisation en France l’an dernier.  Mais pour les députés, ces efforts sont insuffisants voire “défaillants”, avec des règles “très faciles à contourner”. “Quand vous tapez le mot +suicide+, ils vous indiquent d’appeler un numéro d’aide: ils se cachent derrière ça pour dire qu’ils protègent les enfants”, regrette Géraldine, alors que ces contenus restent accessibles via d’autres mots-clés ou émojis.Entre septembre 2023 et décembre 2024, le nombre de modérateurs francophones de TikTok a baissé de 26%, selon des données issues de ses rapports de transparence.Les contenus néfastes continuent ainsi à pulluler, couplés à des algorithmes de recommandations particulièrement puissants qui peuvent enfermer les jeunes dans des bulles nocives, relève la commission d’enquête.D’autres impacts négatifs du réseau sur les mineurs incluent, selon Mme Miller, perte de l’attention et de la concentration, perturbation du sommeil ou problèmes d’estime de soi, en particulier pour les adolescentes confrontées à des standards de beauté inatteignables. – “Couvre-feu numérique” -S’agissant des 15-18 ans, le rapport propose l’instauration d’un “couvre-feu numérique” rendant les réseaux sociaux inaccessibles de 22H00 à 08H00. Il préconise aussi une vaste campagne d’information sur leurs risques, suivie de la création d’un “délit de négligence numérique” pour “les parents irresponsables”. L’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans est un cheval de bataille du président Emmanuel Macron.De récentes lignes directrices de la Commission européenne ont “ouvert la porte à une réglementation nationale”, dont “la clé est la mise en place d’un dispositif de vérification de l’âge à l’inscription”, selon Laure Miller. De telles mesures butent toutefois sur les réticences des plateformes, des limites techniques et un risque d’atteinte aux libertés individuelles. Une loi française sur la majorité numérique, adoptée à l’été 2023, exige déjà une autorisation parentale pour l’accès des moins de 15 ans aux réseaux sociaux mais elle n’est jamais entrée en application jusqu’à présent faute de certitude sur sa conformité au droit européen.