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Panne et messageries cryptées, une nuit agitée pour l’Assemblée sur le narcotrafic

Les députés ont décidé de maintenir jeudi la confidentialité des messageries cryptées, Bruno Retailleau échouant à les convaincre du bien-fondé d’une mesure pour lutter contre les trafiquants de drogue, au terme d’un vote perturbé par une rarissime panne technique.Le ministre de l’Intérieur souhaitait initialement pouvoir imposer aux plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp…) de communiquer …

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Avec “Assassin’s Creed Shadows”, Ubisoft espère un succès pour sortir la tête de l’eau

Séduire les joueurs sans les lasser: le géant français du jeu vidéo Ubisoft espère avoir trouvé la bonne formule pour “Assassin’s Creed Shadows”, quatorzième épisode de sa série phare lancé jeudi et avec lequel l’éditeur espère se relancer.Venu dans un magasin parisien pour se procurer le jeu dès sa sortie, Thibault, 28 ans, a été convaincu par “les combats et les graphismes, mieux faits que dans les autres Assassin’s Creed”.”J’ai hâte mais, en même temps, je suis un peu réservée”, confie pour sa part Melinna, infirmière de 25 ans, également venue l’acheter même si elle avait trouvé l’opus précédent “répétitif”.Pour Maximilien Metrouh, responsable régional au sein du revendeur spécialisé Micromania, “c’est un titre qui est très attendu” par les fans. Pour preuve, dès le premier jour, le jeu a franchi le cap du million de joueurs, a annoncé sur X le compte officiel d'”Assassin’s Creed Shadows”.Depuis 2020, Ubisoft, l’un des plus gros acteurs du jeu vidéo dans le monde avec près de 18.000 employés, a connu une longue série de revers: lancements décevants, chute du cours de Bourse, scandales de harcèlements sexuel et moral visant d’anciens cadres, mouvements de grève…Désormais au pied du mur, il mise sur cet épisode ancré dans le Japon féodal — son plus gros projet à ce jour — pour retrouver un second souffle.Près d’une vingtaine de studios et des centaines de personnes ont travaillé dessus pendant environ cinq ans, pour un budget de plusieurs centaines de millions d’euros, selon certaines estimations.”Nos développeurs ont donné tout ce qu’ils avaient pour créer le meilleur jeu possible”, assure Thierry Dansereau directeur artistique d’Ubisoft Québec, au Canada.Plutôt bien reçu par les critiques, “Assassin’s Creed Shadows” — commercialisé sur PC, PS5 et Xbox Series — affiche une note “globalement favorable” de 81 sur 100 sur le site d’agrégation d’avis Metacritic, soit un point de plus que l’épisode “Valhalla”, sorti en 2020 et plus gros succès de la série.- Critiques japonaises -Les premiers retours des joueurs sur internet sont également encourageants pour l’éditeur: le jeu enregistre 80% de critiques positives sur la plateforme de ventes de jeux sur PC Steam et une moyenne de 4,8 sur 5 pour près de 3.000 avis sur le Playstation Store de Sony.De quoi faire remonter le cours de l’action d’Ubisoft à la Bourse de Paris jeudi, où elle a clôturé en hausse de 3,85% à 13,08 euros.Pourtant, avant même sa sortie, “Assassin’s Creed Shadows” avait été la cible de nombreuses polémiques, notamment liées à la présence d’un samouraï noir parmi ses deux protagonistes.Au Japon, une pétition critiquant un “manque d’exactitude historique et de respect culturel” de la part des développeurs a recueilli plus de 100.000 signatures ces derniers mois, tandis que, mercredi, un député local s’est ému de la possibilité donnée aux joueurs de détruire l’intérieur d’un sanctuaire shinto.Face à ces critiques, Ubisoft a déployé jeudi un correctif rendant le mobilier des temples et sanctuaires indestructibles et réduisant les effusions de sang dans ces lieux.- Avenir incertain -“Tout le monde croise les doigts pour que cette sortie soit un énorme succès”, résume auprès de l’AFP Charles-Louis Planade, analyste à Midcap Partners, qui rappelle qu’avec environ 4.000 salariés en France sur les 15.000 que compte le secteur, “Ubisoft est la locomotive du jeu vidéo” dans ce pays.Pour sortir la tête de l’eau, l’entreprise avait entamé début 2023 un plan de réduction des coûts, entraînant des fermetures de studios et le départ de près de 2.000 salariés.Cette mauvaise passe, dans un secteur en pleine crise de croissance depuis deux ans, a aussi poussé Ubisoft à annoncer en janvier qu’il étudiait désormais “plusieurs options” pour son avenir, entraînant bon nombre de spéculations.Si un rachat conjoint avec le géant chinois de la tech Tencent — qui possède 10% de son capital—  pour sortir l’entreprise de la Bourse a été évoqué dans un premier temps, plusieurs médias rapportent désormais la possible création d’une nouvelle entité, recentrée sur les marques phares du groupe, qui céderait le reste de son catalogue.”Toutes les options sont sur la table”, résume M. Planade, pour qui le rapport de force dans la négociation sera en grande partie déterminé par le succès de “Shadows”.

Avec “Assassin’s Creed Shadows”, Ubisoft espère un succès pour sortir la tête de l’eau

Séduire les joueurs sans les lasser: le géant français du jeu vidéo Ubisoft espère avoir trouvé la bonne formule pour “Assassin’s Creed Shadows”, quatorzième épisode de sa série phare lancé jeudi et avec lequel l’éditeur espère se relancer.Venu dans un magasin parisien pour se procurer le jeu dès sa sortie, Thibault, 28 ans, a été …

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Un livre incendiaire d’une ex-employée Meta en tête des ventes aux Etats-Unis

Le livre d’une ancienne employée de Meta, qui présente plusieurs dirigeants du groupe, dont Mark Zuckerberg, sous une lumière défavorable, pointe en tête des ventes aux Etats-Unis, malgré les tentatives du géant des réseaux sociaux pour empêcher sa sortie.”Careless People” (des gens indifférents) a été écrit par Sarah Wynn-Williams, ancienne responsable des principes et des …

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Un livre incendiaire d’une ex-employée Meta en tête des ventes aux Etats-Unis

Le livre d’une ancienne employée de Meta, qui présente plusieurs dirigeants du groupe, dont Mark Zuckerberg, sous une lumière défavorable, pointe en tête des ventes aux Etats-Unis, malgré les tentatives du géant des réseaux sociaux pour empêcher sa sortie.”Careless People” (des gens indifférents) a été écrit par Sarah Wynn-Williams, ancienne responsable des principes et des pratiques (policy) au sein de Facebook, devenu depuis Meta, qui a quitté l’entreprise en 2017.Elle y dépeint notamment Mark Zuckerberg comme un dirigeant froid, imprévisible, devenu imbu de lui-même, en quête de popularité et d’attention.Le patron de Meta est aussi décrit comme prêt à transiger avec les autorités chinoises et à censurer certains contenus pour pouvoir s’implanter dans le pays.Le livre a atteint jeudi le sommet de la liste des ventes établie par le New York Times pour les oeuvres non fictionnelles.Sur le site d’Amazon, il s’affiche en quatrième position tous styles confondus. L’auteure néo-zélandaise y évoque aussi des écarts de conduite de Joel Kaplan, à la tête des Affaires internationales de Meta, qui peuvent s’apparenter à du harcèlement, moral et sexuel.Le groupe a saisi, en urgence, un tribunal arbitral, qui a estimé que Sara Wynn-Williams devait arrêter de promouvoir son ouvrage en attendant que l’affaire soit examinée sur le fond.Meta s’appuie sur un accord amiable conclu avec Sarah Wynn-Williams sur les conditions de son départ, en 2017, dans lequel elle s’engageait à ne pas dénigrer son ancien employeur.Mais, malgré la décision arbitrale, l’éditeur, Flatiron Books, filiale du groupe Macmillan Publishers, a refusé d’arrêter la diffusion ou la promotion du livre. Il est commercialisé depuis le 11 mars.Un porte-parole de Meta avait indiqué sur X que l’ancienne employée avait “été licenciée en raison de ses mauvaises performances et de son comportement toxique”, en affirmant qu’une “enquête menée à l’époque a révélé qu’elle avait fait des allégations trompeuses et infondées”.”Son livre est un mélange de vieilles affirmations et de fausses accusations”, avait-il ajouté.

Automobile: les promesses électrisantes de la recharge ultra-rapide

Une recharge de voiture électrique aussi rapide qu’un plein d’essence ? C’est la promesse futuriste de marques comme le géant chinois de l’automobile BYD, mais le réseau de recharge pourrait tarder à s’adapter.Ultra-rapideBYD a dévoilé cette semaine un nouveau système de recharge permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées …

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Automobile: les promesses électrisantes de la recharge ultra-rapide

Une recharge de voiture électrique aussi rapide qu’un plein d’essence ? C’est la promesse futuriste de marques comme le géant chinois de l’automobile BYD, mais le réseau de recharge pourrait tarder à s’adapter.Ultra-rapideBYD a dévoilé cette semaine un nouveau système de recharge permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes, soit quatre fois plus vite que les électriques les plus performantes du marché.Cette annonce allie une voiture à l’architecture électrique avancée (appelée “Super e-Platform”) à des bornes de recharge surpuissantes. Leur puissance en pic atteint 1.000 kilowatts (kW), soit la puissance nécessaire pour alimenter un village. Elle place notamment BYD devant les Superchargers de son principal concurrent Tesla, qui a fait de son réseau de 60.00 bornes (dont 18.000 en Europe) un grand argument de vente.Ces bornes doivent être déployées dès cette année dans des concessions BYD en Chine et arriveront “dans les prochaines années en Europe”, où la marque a de grandes ambitions, a indiqué jeudi la vice-présidente de BYD Stella Li à l’AFP.”C’est une révolution: la recharge des véhicules électriques devient aussi rapide que le passage à la station-essence”, a promis Stella Li lors d’une interview à Paris.Des milliers de bornesAprès un lent décollage, des milliers de bornes de recharge sont installées chaque mois à travers la Chine, l’Europe et l’Amérique du Nord. Le nombre de bornes ultrarapides (plus de 150 kW) a quasiment doublé en Europe entre 2023 et 2024, selon les données de la Commission européenne. Ces plus de 80.000 bornes commencent à percer dans le cÅ“ur des grandes villes après s’être installées sur les autoroutes et en périphérie.La charge ultra-rapide rassure quant à l’autonomie de la voiture: c’est le deuxième souci des consommateurs après le prix des modèles électriques, selon Apostolos Petropoulos, expert à l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Accès limitéLa plupart des voitures électriques en vente dans le monde du marché ne peuvent pas encaisser des recharges au-delà de 250 kW, prévient Shan Tomouk, analyste pour le cabinet britannique Rho Motion.Les fabricants de bornes proposent déjà des chargeurs très rapides, pour les camions notamment. Le blocage vient plutôt des marques de voitures, qui veulent “préserver la durée de vie des batteries”, car la charge ultra-rapide endommage leurs cellules, précise M. Tomouk.L’annonce de BYD est cependant “remarquable” dans le contexte chinois, où très peu d’automobilistes ont des bornes à la maison et doivent donc se brancher dans la rue, souligne M. Tomouk.En Europe, dans la plupart des cas, “les automobilistes rechargent à la maison, au travail ou dans la rue sur des chargeurs lents”, explique Apostolos Petropoulos à l’AIE. A part sur les longs trajets, “on n’a pas tout le temps besoin de la recharge rapide, mais le fait qu’elle soit disponible encourage les consommateurs à passer à l’électrique”.Ces chères bornesLes investissements dans les bornes restent très dépendants des subventions publiques: elles sont très chères à installer (environ un million d’euros par station) et difficilement rentables pour le moment. “C’est le problème de l’œuf et de la poule”, décrit l’expert de l’AIE. “Si vous n’avez pas de demande pour des recharges, vous n’allez pas investir. Et si vous n’avez pas l’infrastructure de recharge, les gens ne vont pas acheter de voitures électriques”.Réseau limitéL’état des réseaux électriques pourrait aussi compliquer le développement à grande échelle de ces bornes ultra-rapides: il faut les préparer à l’arrivée de ces goinfres en électricité. Mais les réseaux ont déjà d’autres priorités, comme l’intégration des énergies renouvelables, ou l’interconnexion entre différents pays européens, souligne Apostolos Petropoulos.A quel prix?Recharger sur une borne ultrarapide coûte déjà bien plus cher qu’à la maison, dépassant parfois le coût de l’essence au kilomètre parcouru. Les 1.000 kW de BYD marqueront-ils une nouvelle augmentation? “Je ne crois pas”, a souligné Stella Li, notamment dans les pays comme la France où l’électricité est déjà “propre et moins chère”.En Europe, les prix de l’électricité pourraient baisser, notamment grâce aux énergies renouvelables, selon M. Petropoulos. Reste à voir comment cela se traduira dans le prix du kWh à la borne. 

Hachette Livre: le CSE prend position contre “la sphère Bolloré”

Les élus du comité social et économique (CSE) central de Hachette Livre ont pris position contre l’idéologie de “la sphère Bolloré”, à savoir les médias de l’actionnaire principal, le milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré, dans un message consulté par l’AFP jeudi.Ce texte est intitulé: “Message du CSE central Hachette pour dénoncer la ligne éditoriale proche de …

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Hachette Livre: le CSE prend position contre “la sphère Bolloré”

Les élus du comité social et économique (CSE) central de Hachette Livre ont pris position contre l’idéologie de “la sphère Bolloré”, à savoir les médias de l’actionnaire principal, le milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré, dans un message consulté par l’AFP jeudi.Ce texte est intitulé: “Message du CSE central Hachette pour dénoncer la ligne éditoriale proche de l’extrême droite de la sphère Bolloré (CNews, JDD, Europe 1, Fayard)”, qualificatif que conteste la direction de ces médias.Son contenu avait été révélé mardi par le magazine Challenges.Vincent Bolloré a pris le contrôle fin 2023 de ce groupe numéro trois mondial et numéro un français de l’édition, qui détient des maisons aussi prestigieuses que Grasset, Calmann-Lévy, Fayard, Stock, Le Livre de poche ou Larousse.L’inquiétude a grandi en interne après diverses actions menées par des libraires ou des militants de gauche, pour prévenir que les profits de ces maisons d’édition revenaient à M. Bolloré.”Les élus alertent depuis plusieurs mois la direction d’Hachette Livre sur le risque industriel et social qui pèse sur nos activités – rupture de contrat en diffusion/distribution, boycott par des libraires, des enseignants, des lecteurs, départ ou non-recrutement d’auteurs, départ ou non-recrutement de salariés”, écrivent les élus du CSE.Ils citent en particulier deux livres publiés par Fayard, “Ce que je cherche” du président du Rassemblement national Jordan Bardella, en novembre, et “Bannie”, de la journaliste russe et ancienne directrice de la télévision RT France, Xenia Fedorova, début mars.”En la publiant, Fayard se fait le porte-voix du pouvoir autoritaire russe qui emprisonne ses opposants”, déplorent ces élus.Selon eux, “les salariés d’Hachette Livre ne supportent plus d’être associés au groupe Bolloré, alors que les valeurs fondatrices d’Hachette sont à l’opposé des idées désormais promues”.Le groupe a grandi au fil des acquisitions autour de la maison d’édition fondée en 1826 par Louis Hachette, qui se lança dans l’édition scolaire et universitaire, puis rendit la littérature accessible à un lectorat plus large.La branche édition du syndicat CFDT a indiqué à l’AFP qu’elle s’apprêtait à diffuser un tract intitulé “Non à la bollorisation des esprits, non au mépris des salariés”. Ce tract dénonce entre autres la présence de “piles de revues d’extrême droite à l’entrée des maisons d’Hachette”.Interrogé par l’AFP, ce syndicat a indiqué qu’il faisait référence à l’hebdomadaire lancé par le JDD, JDNews, dans un présentoir au siège de Hachette Livre à Vanves, à côté de Paris.Le CSE du groupe a également dénoncé cette présence du magazine. “La mise à disposition, dans nos locaux, du JDNews, journal d’opinion donnant une part très large aux opinions de l’extrême droite, nous rappelle chaque semaine qui nous dirige, et nous fait honte”, écrit-il.Enfin, au sein de Hachette Livre, le dialogue social est rendu difficile par un projet de concentration des équipes à l’intérieur de ce siège de Vanves. Le groupe prévoit en effet de vider et vendre le siège d’une de ses filiales, Hatier, situé dans un des quartiers les plus chers de Paris, dans le 6e arrondissement, au grand dam des salariés concernés.La porte-parole de Hachette Livre n’était pas joignable jeudi.

Présenté comme un meurtrier d’enfants, il porte plainte contre ChatGPT

Un internaute norvégien, horrifié que ChatGPT l’ait présenté à tort comme un criminel ayant tué deux de ses enfants, a porté plainte dans son pays contre l’éditeur du robot conversationnel, a annoncé jeudi une association qui milite pour le respect de la vie privée.”ChatGPT donne régulièrement de fausses informations (…) qui peuvent gravement nuire à la réputation d’une personne, accusant indûment des gens de corruption, de maltraitance d’enfants ou même de meurtre”, écrit dans un communiqué l’ONG Noyb, basée à Vienne.Après déjà une première plainte en Autriche en avril 2024, elle se tourne cette fois vers l’autorité norvégienne de protection des données (Datatilsynet) pour dénoncer le cas de cet internaute, Arve Hjalmar Holmen, qui avait obtenu ce surprenant résultat après avoir demandé à ChatGPT d’écrire son portrait. “Certains se disent qu’il n’y a pas de fumée sans feu. C’est ce qui me fait le plus peur, que quelqu’un puisse accorder de la véracité à ces dires”, confie le plaignant, cité dans le communiqué.Depuis cet incident, le groupe américain, créateur de cette interface d’intelligence artificielle (IA) générative, a mis à jour son modèle et ne présente plus Arve Hjalmar Holmen comme un meurtrier. Mais ces fausses données peuvent rester dans les systèmes internes, déplore Noyb (pour “None of your business”, signifiant en anglais “Ce ne sont pas vos affaires”).”En permettant sciemment à son modèle d’IA de créer des résultats diffamatoires, OpenAI viole le principe d’exactitude” inscrit dans le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD), estime l’ONG qui réclame “une suppression” des éléments incriminés, des améliorations de la technologie et “une amende administrative”.Contactée par l’AFP, la start-up n’a pas réagi à ce stade. Dans des procédures similaires par le passé, elle s’était défendue en faisant valoir une clause de non-responsabilité.Pour Joakim Söderberg, avocat chez Noyb, ce “n’est manifestement pas suffisant”: “vous ne pouvez pas diffuser de fausses informations et, à la fin, ajouter un petit avertissement disant que tout ce que vous avez dit n’est peut-être pas vrai…”Lancé en novembre 2022 par OpenAI, ChatGPT a été pris d’assaut par des utilisateurs impressionnés par sa capacité à fournir une réponse détaillée et circonstanciée à une question, ou à générer du contenu écrit, sonore ou visuel sur requête en langage courant.Les modèles se sont depuis multipliés, principalement aux Etats-Unis et en Chine, changeant le quotidien de millions d’internautes.