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Le géant chinois Baidu lance deux modèles d’IA gratuits pour concurrencer DeepSeek

Le géant chinois de l’internet Baidu a mis en ligne dimanche deux nouveaux modèles d’intelligence artificielle générative gratuits, intégrés à son robot conversationnel Ernie Bot, alors que le secteur fait l’objet d’une concurrence féroce.Cette annonce intervient deux mois après que la start-up chinoise DeepSeek a bouleversé le monde de la tech avec son puissant robot …

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Lutte contre le narcotrafic: la patronne de la DGSI en appelle aux députés

La Directrice générale de la sécurité intérieure, Céline Berthon, en appelle dimanche aux députés pour qu’ils votent une disposition du texte de lutte contre le narcotrafic relative aux messageries cryptées.Dans une interview au JDD, Mme Berthon défend un dispositif permettant aux services de renseignement de se faire communiquer par les plateformes de messageries cryptées des conversations de personnes soupçonnées de terrorisme ou de narcotrafic.Ce dispositif a été rejeté lors de l’examen en commission de la proposition de loi qui arrive à partir de lundi en séance publique à l’Assemblée nationale.”Très concrètement, insiste-t-elle, nous sommes aveugles sur le contenu des conversations de nos cibles”, qui utilisent de plus en plus les messageries cryptées.Elle explique que le dispositif envisagé sera “encadré, limité dans le temps” et “contrôlé”, comme c’est le cas actuellement pour les écoutes téléphoniques. “Soyons très clairs: il ne s’agit absolument pas de surveillance généralisée”, dit la cheffe de la DGSI, en soulignant que ce dispositif, “indispensable au travail” des enquêteurs est destiné à “lutter contre le terrorisme et le narcotrafic”.Regrettant “une mauvaise compréhension des enjeux”, Mme Berthon estime aussi que “certains acteurs qui s’opposent à cet outil font preuve de mauvaise foi et portent une logique idéologique”.”On ne peut pas accepter de s’arrêter à l’idéologie alors que des vies de citoyens français sont en jeu”.

Lutte contre le narcotrafic: la patronne de la DGSI en appelle aux députés

La Directrice générale de la sécurité intérieure, Céline Berthon, en appelle dimanche aux députés pour qu’ils votent une disposition du texte de lutte contre le narcotrafic relative aux messageries cryptées.Dans une interview au JDD, Mme Berthon défend un dispositif permettant aux services de renseignement de se faire communiquer par les plateformes de messageries cryptées des …

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Le fondateur de Telegram Pavel Durov a quitté temporairement la France pour Dubaï

Le fondateur de la plateforme de messagerie cryptée Telegram, Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a quitté samedi la France pour Dubaï, où est basée son entreprise, avec l’autorisation de la justice, a appris l’AFP de sources proches du dossier.Le juge d’instruction a accepté il y a plusieurs jours sa demande de modification de contrôle judiciaire et l’a autorisé à quitter la France pour “plusieurs semaines”, selon l’une de ces sources.”Il a quitté la France ce matin avec l’accord” des autorités, a confirmé une autre source proche du dossier.Selon une troisième source, il a quitté l’aéroport du Bourget, près de Paris, en fin de matinée pour Dubaï, aux Emirats arabes unis, où est localisée son entreprise.Ses avocats, des cabinets Kaminski et Darrois, n’étaient pas disponibles dans l’immédiat.Contactée, une porte-parole de Telegram basée à Washington a refusé de commenter cette information.L’année 2024 a été marquée par le placement en garde à vue puis la mise en examen fin août du patron de la plateforme de messagerie par deux juges français pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie.M. Durov avait été remis en liberté avec un lourd contrôle judiciaire, prévoyant notamment l’obligation de remettre un cautionnement de 5 millions d’euros et de pointer au commissariat deux fois par semaine, et l’interdiction de quitter le territoire français.L’affaire avait fait grand bruit, Moscou mettant en garde contre “toute persécution politique”.Pavel Durov est un libertarien revendiqué, chantre de la confidentialité d’internet mais controversé pour son refus de toute modération sur la messagerie qu’il a co-fondée. Les autorités russes ont d’ailleurs tenté de la bloquer en 2018, avant de renoncer. Personnage énigmatique qui s’exprime rarement en public, il a d’abord critiqué son arrestation, mais a depuis annoncé des mesures semblant se plier aux exigences de Paris.- “Beaucoup de progrès” -En décembre, le milliardaire de 40 ans, qui possède plusieurs nationalités (française, russe et émiratie notamment), avait reconnu devant les juges d’instruction avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme et promis d'”améliorer” sa modération.Les juges avaient alors détaillé une quinzaine de groupes dédiés à la pédocriminalité, aux stupéfiants, aux escroqueries, aux ventes d’armes, au recours à des sicaires, ayant parfois pignon sur rue sur la plateforme, dont les utilisateurs sont estimés à 950 millions dans le monde.M. Durov “n’a pas créé” Telegram en 2013 avec son frère “pour les criminels” mais leur présence, “une fraction minime”, “a aussi augmenté”, avait-il concédé.Il avait aussi assuré être “à titre personnel dégoûté” par ces infractions, “mauvaises pour la société et les affaires”. Si l’entreprise a annoncé fin décembre son premier bénéfice net annuel, elle pâtit, selon Pavel Durov, de 2 milliards de dollars de dette.”Nous nous engageons à améliorer nos processus de modération”, avait-il promis, en écho à des annonces publiques de septembre, saluées par Emmanuel Macron, sur sa collaboration accrue avec les autorités judiciaires ou sur la modération qui doit devenir “une fierté”.”Mes équipes ont fait beaucoup de progrès”, avait souligné M. Durov.En août 2024, le président français avait défendu la décision d’accorder la nationalité française à Pavel Durov, assumant une “stratégie” concernant des personnalités qui “rayonnent dans le monde”.Selon une source proche de l’enquête, Durov aurait insisté sur ses liens avec le chef de l’État français lors de sa garde-à-vue. Il a reçu le soutien d’Elon Musk, magnat de la technologie et PDG de X, qui a publié des commentaires sous le hashtag #FreePavel. Le magazine Forbes estime sa fortune actuelle à 15,5 milliards de dollars, bien qu’il prône fièrement les vertus d’une vie ascétique, incluant des bains de glace et l’abstinence d’alcool et de café. Son arrestation a attiré l’attention du monde entier sur l’importance de Telegram pour les communications des troupes russes et ukrainiennes, depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou en février 2022.

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Le fondateur de la plateforme de messagerie cryptée Telegram, Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a quitté samedi la France pour Dubaï, où est basée son entreprise, avec l’autorisation de la justice, a appris l’AFP de sources proches du dossier.Le juge d’instruction a accepté il y a plusieurs jours sa …

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Meta cherche à freiner la promotion d’un livre négatif pour son image

Meta (Facebook, Instagram) cherche à empêcher la promotion d’un livre publié cette semaine par une ancienne employée, qui dépeint le géant des réseaux sociaux sous un jour peu flatteur et accuse un haut responsable de harcèlement sexuel.Dans “Careless People” (“Personnes négligentes”), Sarah Wynn-Williams évoque des comportements inappropriés de la part de Joel Kaplan, l’ancien membre du parti républicain qui a pris la tête des Affaires internationales de Meta en janvier.L’ancienne salariée, qui a travaillé pour Facebook de 2011 à 2017, décrit également des projets du groupe californien dans le but d’être accepté sur le marché chinois, notamment la création d’outils permettant de censurer les contenus afin d’apaiser Pékin – des plans qui n’ont pas été mis en Å“uvre.Lors d’une audience convoquée en urgence mercredi dans le cadre d’une procédure d’arbitrage entre Meta et son ex-employée, l’arbitre en charge du dossier a estimé qu’elle devait cesser de promouvoir son livre.Meta a, selon lui, fourni suffisamment de raisons montrant que Mme Wynn-Williams a potentiellement enfreint l’accord signé lors de son licenciement, selon un document mis en ligne par Andy Stone, porte-parole du groupe californien.La procédure d’arbitrage urgente “a été rendue nécessaire par Sarah Wynn Williams qui, plus de huit ans après avoir été licenciée par l’entreprise, a délibérément dissimulé l’existence de son projet de livre”, a déclaré Andy Stone sur X.L’auteure a, selon lui, “évité le processus standard de vérification des faits du secteur afin de le mettre en vente à la hâte”.Il est toutefois compliqué d’estimer concrètement l’impact de cet arbitrage, l’éditeur du livre affirmant que cette ordonnance n’avait “aucune incidence”.”Nous sommes consternés par les tactiques de Meta visant à faire taire notre auteure en utilisant une clause de non-dénigrement dans un accord de licenciement”, a dit une porte-parole de Flatiron Books, filiale de Macmillan Publishers, dans une déclaration pour la presse.”Le livre a fait l’objet d’une édition et d’un examen approfondis. (…) Nous continuerons absolument à le soutenir et à le promouvoir”, a-t-elle conclu. Dès lundi, Andy Stone avait indiqué sur X que l’ancienne employée “a été licenciée en raison de ses mauvaises performances et de son comportement toxique. Une enquête menée à l’époque a révélé qu’elle avait fait des allégations trompeuses et infondées”.”Son livre est un mélange de vieilles affirmations et de fausses accusations”, avait-il ajouté.Le modèle économique de Meta, fondé sur les données personnelles de ses milliards d’utilisateurs, lui vaut régulièrement des plaintes. En 2021, une lanceuse d’alerte avait accusé l’entreprise de faire passer les profits avant la sécurité de ses usagers.Plus récemment, l’alignement des valeurs du groupe avec celles de Donald Trump, orchestré par son patron Mark Zuckerberg, a suscité de nombreuses critiques. 

Meta cherche à freiner la promotion d’un livre négatif pour son image

Meta (Facebook, Instagram) cherche à empêcher la promotion d’un livre publié cette semaine par une ancienne employée, qui dépeint le géant des réseaux sociaux sous un jour peu flatteur et accuse un haut responsable de harcèlement sexuel.Dans “Careless People” (“Personnes négligentes”), Sarah Wynn-Williams évoque des comportements inappropriés de la part de Joel Kaplan, l’ancien membre …

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Le visuel de LFI sur Hanouna a été fait avec l’intelligence artificielle, dit un cadre du parti

Un visuel de La France insoumise avec le visage de Cyril Hanouna, qui a déclenché la polémique cette semaine et a été largement condamné comme antisémite, a été élaboré à l’aide d’un logiciel d’intelligence artificielle, a déclaré vendredi le député et cadre insoumis Paul Vannier.”Il a été produit en recourant à l’intelligence artificielle, au logiciel Grok, celui d’Elon Musk”, a-t-il déclaré dans l’émission C à vous sur France 5. “C’est une erreur que d’avoir utilisé cet outil”, a-t-il ajouté. “Nous avions cette règle depuis plusieurs années de ne jamais recourir à ces logiciels. Probablement parce que les logiciels d’Elon Musk contiennent en eux-mêmes, en effet, des choses qui sont nauséabondes.”Il a assuré que “des mesures” avaient été prises pour éviter “une situation semblable” à l’avenir.L’image, diffusée mardi sur les réseaux sociaux par LFI pour battre le rappel en vue de manifestations du 22 mars contre le racisme, a été rapidement retirée face au tollé suscité.Elle montrait le visage de l’animateur Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. L’image a été vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.”Je crois que nous aurions dû empêcher cette publication. Ce visuel n’aurait pas dû être mis en circulation”, a déclaré Paul Vannier, reconnaissant une “défaillance” mais refusant d’être “dans la recherche d’une responsabilité individuelle”, alors que les journalistes l’interrogeaient sur la personne ayant donné son assentiment à la publication de l’image. A plusieurs reprises durant l’interview, M. Vannier a pointé du doigt l’outil d’IA lié au réseau social X du milliardaire Elon Musk, devenu proche conseiller du président républicain Donald Trump.”C’est peut-être une question intéressante d’ailleurs de s’interroger sur pourquoi l’intelligence artificielle d’Elon Musk conduit à ce type d’image”, a déclaré Paul Vannier.Il a également déploré “des indignations à géométrie variable”. “On bondit sur la France insoumise, mais (…) quand Elon Musk, il y a quelque temps encore, pratiquait le salut nazi, beaucoup bégayaient pour qualifier ce geste”, a-t-il accusé. “Si l’on veut lutter contre l’antisémitisme, c’est à l’extrême droite qu’il faut s’attaquer, parce que c’est elle qui le fait vivre aujourd’hui encore dans notre pays”, a-t-il ajouté.Marine Le Pen s’est dite cette semaine “scandalisée” par ces “références aux caricatures antisémites”. Les condamnations sont par ailleurs venues d’une grande partie de la classe politique. Cyril Hanouna a fait savoir qu’il voulait poursuivre La France insoumise en justice. 

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Un visuel de La France insoumise avec le visage de Cyril Hanouna, qui a déclenché la polémique cette semaine et a été largement condamné comme antisémite, a été élaboré à l’aide d’un logiciel d’intelligence artificielle, a déclaré vendredi le député et cadre insoumis Paul Vannier.”Il a été produit en recourant à l’intelligence artificielle, au logiciel …

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La BBC trouve un accord avec quatre femmes journalistes qui l’attaquaient pour discrimination

La BBC a annoncé vendredi avoir trouvé un accord avec quatre femmes journalistes expérimentées qui l’avaient attaquée pour discrimination, après avoir été écartées de postes de présentation lors d’une réorganisation de ses chaînes.Figures connues des téléspectateurs de la BBC, Martine Croxall, Karin Giannone, Kasia Madera et Annita McVeigh ont accusé l’an dernier le groupe audiovisuel public de discrimination liée au genre et à l’âge, ce dont ce dernier s’est défendu.”Après un examen approfondi, nous sommes parvenus à une résolution qui met fin à la procédure judiciaire”, a annoncé vendredi la BBC dans un communiqué.”Ce faisant, nous n’avons accepté aucune responsabilité ni aucun des arguments avancés à l’encontre de la BBC”, a déclaré le géant de l’audiovisuel public.Dans leurs témoignages écrits, présentés en mai lors d’une audience préliminaire devant un tribunal spécialisé dans les litiges professionnels, les quatre présentatrices ont dénoncé un processus de recrutement “truqué” et “fantoche”.Celui-ci a eu lieu lors de la fusion entre les chaînes d’information nationale et internationale du groupe, BBC News et BBC World News, annoncée en 2022.Ces journalistes quadragénaires ou quinquagénaires affirmaient avoir subi des rétrogradations et baisses de salaires après cette fusion, qu'”aucun” de leurs collègues hommes ou jeunes femmes n’avaient connues.Elles se plaignaient notamment de “discrimination” et “harcèlement” pour avoir subi un “environnement hostile, dégradant, intimidant sur le lieu de travail”.La BBC avait elle défendu un processus de recrutement “rigoureux et juste”.