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Adoption du rapport parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs

Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs, menée par les députés Arthur Delaporte (PS) et Laure Miller (EPR), a été adopté jeudi à l’unanimité, ont-ils indiqué lors d’une conférence de presse.Ses conclusions seront rendues publiques le jeudi 11 septembre dans la matinée, ont-ils ajouté.  Les 28 membres de …

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Google condamné à verser 425 millions de dollars pour collecte frauduleuse de données

Google a été condamné mercredi aux Etats-Unis à verser 425,7 millions de dollars de dommages à près de 100 millions d’utilisateurs pour atteinte à leur vie privée, selon la décision d’un jury d’une cour fédérale de San Francisco confirmée par le géant américain.Le géant du web, qui a annoncé vouloir faire appel, a été reconnu coupable d’atteinte à la vie privée selon la loi californienne, pour avoir continué à collecter les données privées de ces utilisateurs alors même qu’ils avaient désactivé ce paramètre, a conclu le jury au terme d’un procès entamé mi-août.L’affaire découle d’un recours collectif déposé en juillet 2020.Les plaignants, dont environ 98 millions ont été reconnus par le tribunal, avaient désactivé le paramètre “Activité sur le Web et les applications” et un autre sous-paramètre de suivi. Ils refusaient ainsi la collecte des données issues de leur utilisation de services répandues du géant du web, comme le navigateur Chrome, Google Maps ou Google Actualités.”Les promesses et garanties de Google en matière de confidentialité sont des mensonges éhontés”, ont déclaré les avocats des plaignants lors du procès. “Cette décision méconnaît le fonctionnement de nos produits, et nous allons faire appel”, a déclaré José Castaneda, porte-parole de Google joint par l’AFP.”Nos outils de confidentialité permettent aux utilisateurs de contrôler leurs données, et lorsqu’ils désactivent la personnalisation, nous respectons leur choix”, a-t-il ajouté.Le groupe fait valoir que les données collectées après la désactivation du paramètre de suivi ne permettent pas d’identifier les utilisateurs.La filiale d’Alphabet est de longue date sous pression pour trouver un équilibre entre sa diffusion de publicités lucratives, au coeur de son succès financier, et la protection de la vie privée des utilisateurs.Le géant de la Silicon Valley s’efforce ainsi de remplacer les cookies, ces petits fichiers qui permettent de suivre l’activité en ligne et de mieux cibler les publicités, par un mécanisme moins intrusif mais tout aussi efficace.En France, Google a écopé mercredi d’une amende record de 325 millions d’euros pour des manquements sur les cookies ainsi que sur la publicité.Cette sanction lui a été infligée par l’autorité française de contrôle du respect de la vie privée (Cnil), qui lui reproche d’avoir afficher des publicités au milieu des courriels d’utilisateurs français de Gmail sans leur consentement, et pour un défaut d’information sur l’usage des cookies, des traceurs de navigation.C’est la troisième fois, en matière de cookies, que l’autorité française sanctionne la “négligence” du groupe, frappé en 2020 par une amende de 100 millions d’euros, puis en 2021 par une nouvelle contravention de 150 millions.La décision rendue à San Francisco intervient au lendemain de celle d’un juge fédéral à Washington qui a donné gain de cause à Google en rejetant la demande du gouvernement américain de voir le groupe contraint de vendre son navigateur web Chrome dans une affaire antimonopole.

Google condamné à verser 425 millions de dollars pour collecte frauduleuse de données

Google a été condamné mercredi aux Etats-Unis à verser 425,7 millions de dollars de dommages à près de 100 millions d’utilisateurs pour atteinte à leur vie privée, selon la décision d’un jury d’une cour fédérale de San Francisco confirmée par le géant américain.Le géant du web, qui a annoncé vouloir faire appel, a été reconnu …

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Cookies publicitaires: la Cnil sanctionne Google et Shein d’amendes colossales

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé mercredi les groupes américain Google et asiatique Shein de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies.Ces traceurs, essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes, font l’objet depuis plusieurs années d’un contrôle renforcé mené par l’autorité française.Les deux groupes, dont les services sont utilisés par plusieurs dizaines de millions de Français, ont écopé des deux sanctions les plus importantes jamais prononcées par la Cnil – à l’exception d’une amende de 150 millions visant Google en 2022, déjà au sujet des cookies.Google, également sanctionné pour des manquements en matière de publicité, s’est vu infliger une amende de 325 millions d’euros. Le groupe Shein devra s’acquitter d’un paiement de 150 millions d’euros. Le géant asiatique du prêt-à-porter discount a annoncé à l’AFP qu’il allait former un recours devant le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne, jugeant l’amende “totalement disproportionnée compte tenu de la nature des griefs allégués” et de sa “conformité actuelle” à la législation, une sévérité qu’il impute à “des considérations politiques”.”Nous étudions le contenu de la décision”, a réagi de son côté un porte-parole de Google, soutenant que “les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les annonces qu’ils voient dans nos produits” et que des mises à jour ont été effectuées “afin de répondre aux préoccupations de la Cnil”.Les deux entreprises ont manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires. Car ces dispositifs, qui suivent l’activité en ligne des internautes pour effectuer du ciblage publicitaire, sont strictement encadrés par la loi.Les deux amendes annoncées mercredi s’inscrivent “dans la stratégie globale de mise en conformité initiée par la Cnil depuis plus de 5 ans en matière de traceurs, qui vise notamment les acteurs des sites et services à forte fréquentation”, a souligné la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).Dans le cas de Shein, l’autorité pointe le “caractère massif” des données concernées, avec 12 millions d’utilisateurs mensuels du site en France. La Cnil reproche à l’entreprise l’absence de consentement des utilisateurs s’agissant de certains cookies, mais également un manque d’information des internautes, ainsi qu’un mécanisme de retrait du consentement défaillant. Shein s’est néanmoins mis en conformité avec les exigences de la Cnil depuis les contrôles.- “Négligence” – Google est quant à lui visé pour la troisième fois par une sanction de la Cnil en matière de cookies. Dans l’un de ses communiqués publiés mercredi, l’autorité souligne la “négligence” du groupe, frappé en 2020 par une amende de 100 millions d’euros, puis en 2021 par une nouvelle contravention de 150 millions d’euros.Mais le montant de la nouvelle sanction décidée contre le mastodonte américain – toutefois inférieur à l’amende de 525 millions d’euros requise – est aussi justifiée par le nombre d’utilisateurs concernés, et la pluralité des manquements. L’autorité s’est ainsi penchée sur la mise en place par l’entreprise d’un “mur de traceurs” (“cookie wall”) lors de la création d’un compte Google.Cette pratique, qui conditionne l’accès des internautes à l’acceptation des cookies, n’est pas illégale dans le cas de l’entreprise, a jugé la Cnil, mais elle est soumise au consentement éclairé des utilisateurs. Une condition non remplie en raison de l’absence d’information des internautes.En parallèle, Google est aussi visé pour avoir inséré des bannières publicitaires entre les courriers de sa messagerie Gmail pour certains utilisateurs qui ont opté pour les “fonctionnalités intelligentes”. La pratique a touché 53 millions de Français, précise la Cnil. Ces publicités, qui “constituent de la prospection directe” selon une jurisprudence européenne, auraient dû faire l’objet d’un consentement préalable des utilisateurs, ce qui n’a pas été le cas.L’amende infligée a été associée à une injonction de faire cesser les manquements dans un délai de six mois. Au-delà, Google et sa filiale irlandaise devront chacune s’acquitter de pénalités de 100.000 euros par jour. Shein et Google disposent d’un délai de quatre mois pour faire appel de la décision de sanction devant la justice administrative. 

Cookies publicitaires: la Cnil sanctionne Google et Shein d’amendes colossales

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé mercredi les groupes américain Google et asiatique Shein de deux amendes colossales, dont une record, pour non-respect de la législation sur les cookies.Ces traceurs, essentiels au secteur de la publicité en ligne et intégrés au modèle économique de nombreuses plateformes, font …

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ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI

L’entreprise américaine OpenAI a annoncé mardi qu’elle allait instaurer un mécanisme de contrôle parental pour son outil d’intelligence artificielle ChatGPT, après que des parents américains ont accusé fin août cet agent conversationnel d’avoir encouragé leur enfant à se suicider.”Dans le mois à venir, les parents pourront lier leur compte avec celui de leur adolescent” et “contrôler la façon dont ChatGPT répond à leur adolescent avec des règles de comportement du modèle”, a déclaré OpenAI dans un billet de blog.D’après l’entreprise, il sera aussi possible pour les parents d’être alertés en cas de détection d’une “détresse aiguë” dans les conversations de leur enfant et de contrôler les paramètres du compte.Cette annonce suit un précédent billet de blog publié fin août, dans lequel l’entreprise avait indiqué qu’elle préparait un mécanisme de contrôle parental.La veille, les parents d’un Californien de 16 ans qui s’est suicidé avaient porté plainte contre OpenAI, accusant ChatGPT d’avoir fourni à leur fils des instructions détaillées pour mettre fin à ses jours et d’avoir encouragé son geste.L’annonce de mardi, “c’est vraiment le strict minimum”, a réagi auprès de l’AFP Melodi Dincer, une avocate qui a porté le dossier en justice avec les parents et une association. Elle estime que de telles mesures devraient déjà être en place, et se montre sceptique sur la mise en œuvre du correctif par OpenAI.”Nous continuons à améliorer la manière dont nos modèles reconnaissent et répondent aux signes de détresse mentale et émotionnelle”, a déclaré de son côté l’entreprise dans son billet de blog mardi.OpenAI a dit prendre d’autres mesures, attendues dans les 120 prochains jours.L’entreprise redirigera ainsi certaines “conversations sensibles” vers des modèles de raisonnement comme GPT-5-thinking, plus évolué.”Les modèles de raisonnement suivent et appliquent plus systématiquement les consignes de sécurité”, a précisé le groupe américain.

ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI

L’entreprise américaine OpenAI a annoncé mardi qu’elle allait instaurer un mécanisme de contrôle parental pour son outil d’intelligence artificielle ChatGPT, après que des parents américains ont accusé fin août cet agent conversationnel d’avoir encouragé leur enfant à se suicider.”Dans le mois à venir, les parents pourront lier leur compte avec celui de leur adolescent” et …

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En voulant acquérir UGC, Canal+ ambitionne de peser encore plus dans le cinéma

Canal+ a affiché mardi son ambition de peser encore davantage dans le paysage du 7e art, en annonçant des “négociations exclusives” avec le réseau majeur de salles de cinéma UGC, dont il espère une prise de contrôle “en 2028”.Le groupe, contrôlé par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a annoncé avoir lancé des “négociations exclusives” avec …

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En voulant acquérir UGC, Canal+ ambitionne de peser encore plus dans le cinéma

Canal+ a affiché mardi son ambition de peser encore davantage dans le paysage du 7e art, en annonçant des “négociations exclusives” avec le réseau majeur de salles de cinéma UGC, dont il espère une prise de contrôle “en 2028”.Le groupe, contrôlé par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a annoncé avoir lancé des “négociations exclusives” avec UGC pour une entrée minoritaire dans son capital. Le groupe envisage ensuite “une prise de contrôle éventuelle” de l’exploitant de cinémas en 2028.”Dans un premier temps, le groupe Canal+ ferait l’acquisition d’une participation minoritaire (34%) au capital d’UGC. Dans un deuxième temps, les accords avec les actionnaires d’UGC permettraient au groupe Canal+ de prendre le contrôle d’UGC à partir de 2028″, détaille un communiqué.Cette annonce majeure dans le paysage du cinéma intervient moins de quatre mois après l’entrée de la famille du milliardaire Rodolphe Saadé (CMA-CGM) au capital de Pathé, visant une accélération à l’international de la production de films et de séries. Dans un premier temps, un rapprochement avec UGC, rival de Pathé, avait été évoqué. La famille Saadé possède désormais 20% du capital de Pathé via sa holding Merit France. C’est la première fois que Pathé ouvre son capital, jusqu’alors détenu par la famille Seydoux.Pathé, créé en 1896, compte 130 cinémas pour un total de 1.316 écrans, est un exploitant majeur de salles en Europe et en Afrique. – Comédies et séries populaires -UGC, important groupe français historique du cinéma et de la production audiovisuelle, est également l’un des plus gros exploitants avec une cinquantaine de cinémas : 48 en France et 7 en Belgique.L’entreprise est dirigée depuis 2021 par Brigitte Maccioni, première femme à la tête d’UGC, où elle travaille depuis plus de trente ans.”UGC a construit une chaîne de cinémas remarquable et un catalogue emblématique de contenus”, a fait valoir dans le communiqué Maxime Saada, président du directoire de Canal+.Le catalogue d’UGC comprend notamment des comédies populaires et des franchises à succès telles que “Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?” et “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, ainsi que des séries télévisées telles que HPI et Soleil Noir.”La croissance de Studiocanal, dirigé par Anna Marsh, est un enjeu majeur pour le groupe Canal+ et sa combinaison avec UGC, un partenaire stratégique de longue date, nous permettrait d’accélérer ce développement”, ajoute Maxime Saada.Sur X, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a estimé que “l’annonce des discussions entre Canal+ et UGC Cinémas montre la volonté d’ancrage de Canal+ dans le cinéma pour poursuivre son soutien à la création et sa diversité”. “C’est aussi une marque de confiance dans l’avenir des salles de cinéma auxquelles les Français sont attachés”, a-t-elle ajouté.Selon le groupe Canal+, la signature des accords relatifs à l’entrée au capital d’UGC devra encore être soumise “à l’information et à la consultation des instances représentatives du personnel concernées”.Depuis sa création en 1984, Canal+ est devenu un des acteurs mondiaux des médias et du divertissement avec près de 27 millions d’abonnés répartis dans 52 pays.Son studio de production et de distribution, StudioCanal, est le premier studio de cinéma et de télévision européen, avec 200 films et 80 séries par an, dont plusieurs franchises, telles que “Paddington” et “Bridget Jones”.En 2021, les deux entreprises françaises s’étaient alliées pour lancer une offre “illimitée” commune à destination de jeunes, couplant abonnement aux chaînes de Canal+ et la carte UGC Illimité.

Crash mortel de l’émission Dropped : procès requis contre la production

Dix ans après un crash d’hélicoptères ayant fait dix morts lors du tournage de l’émission Dropped en Argentine, le parquet de Paris a requis un procès pour homicides involontaires à l’encontre de la production et d’un responsable sécurité.La société Adventure Line Productions (ALP) et ce responsable “ont commis des fautes de nature à engager leur responsabilité pénale”, et qui ont conduit à la tragédie la plus meurtrière de l’histoire de la téléréalité, a précisé le parquet à l’AFP.Pour les familles des victimes du drame, dans lequel ont péri notamment trois sportifs français de haut niveau, la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine et la nageuse Camille Muffat, la perspective d’un procès pénal se rapproche. Cinq membres français de la production et deux pilotes argentins avaient également été tués.”Les familles ont enfin une réponse. C’est à la fois très tardif, mais en même temps c’est un soulagement. Elles seront maintenant très attentives à la décision du juge d’instruction”, qui décidera de renvoyer ou non les mis en cause devant le tribunal, a réagi auprès de l’AFP Me Solenn Le Tutour, avocate des familles de victimes.Le 9 mars 2015, le tournage de Dropped, jeu d’aventures prévu pour diffusion à l’été 2015 sur TF1, avait tourné au drame: deux hélicoptères Ecureuil étaient entrés en collision en plein vol avant de s’écraser, dans la province argentine de la Rioja.L’accident avait eu lieu au départ de ce vol rapproché à basse altitude, visant à ce que le cameraman d’un appareil filme l’autre. Les candidats, eux, devaient être largués dans des zones isolées, puis avaient 72 heures pour retrouver la civilisation.- Pas de briefing -Le pôle accidents collectifs du parquet de Paris, qui a rendu son réquisitoire fin août, reproche à la production et au responsable sécurité de n’avoir organisé en amont du vol aucun briefing “en présence du second pilote”, arrivé tardivement sur les lieux.Une telle réunion aurait dû permettre “de s’assurer que la manœuvre en vol souhaitée par la production à des fins éditoriales soit parfaitement comprise par les deux pilotes”, a souligné le ministère public.Les organisateurs ne se sont pas non plus assurés du “respect des règles aéronautiques en vigueur concernant ce type de manœuvre en vol”, a-t-il ajouté.Sollicitée par l’AFP, la défense de la société de production ALP, poids lourd des jeux télévisés d’aventure tels que Koh-Lanta ou Fort Boyard, n’a pas commenté dans l’immédiat.En revanche, “un non-lieu a été requis à l’encontre des autres personnes physiques mises en examen dans le dossier”, soit les ex-dirigeants de la société de production.Après l’accident, deux enquêtes judiciaires avaient été ouvertes, en Argentine et en France.Vidéos et témoignages ont vite mis en cause une erreur de pilotage, hypothèse accréditée fin 2015 par la Direction d’enquête des accidents de l’aviation civile (Jiaac), l’équivalent argentin du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA).Mais la Jiaac pointait aussi d’autres défaillances: “Lacunes dans la planification” du vol, utilisation dans un cadre commercial d’hélicoptères publics, imprudences de pilotage pour des séquences spectaculaires.En 2021, la justice française avait décidé de la mise en examen d’ALP soupçonnant une “faute caractérisée”, avoir sous-évalué le budget affecté aux moyens aériens et privilégié les critères financiers dans le choix des pilotes et des hélicoptères, “au détriment de la sécurité des personnes”.ALP, aujourd’hui dirigée par Alexia Laroche-Joubert, est une filiale du poids-lourd de la production audiovisuelle Banijay fondé par Stéphane Courbit.La société ALP a déjà été condamnée au civil. En 2021 notamment, la cour d’appel de Versailles l’a condamnée pour “faute inexcusable” à indemniser la famille d’un caméraman victime de l’accident.