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Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche

La Maison Blanche s’est transformée en concession Tesla éphémère mardi à l’initiative de Donald Trump, qui a manifesté de manière très ostensible son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur.”Il ne peut pas être puni pour être un patriote”, a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils de ce dernier, devant cinq voitures de la marque dont le très reconnaissable Cybertruck, à l’allure futuriste.”Je vais en acheter une” parce que c’est “un très bon produit” et parce qu’Elon Musk a été “traité de manière très injuste” a dit le républicain de 78 ans, au moment où l’action Tesla est malmenée en Bourse et alors que les ventes du constructeur souffrent.L’entrepreneur, dont la charge contre la bureaucratie fédérale n’en finit plus de secouer Washington, et le président américain sont ensuite montés dans la voiture sur laquelle ce dernier a jeté son dévolu, une Tesla rouge du modèle S.- Pas de réduction -Donald Trump, précisant qu’il paierait par chèque, a toutefois indiqué qu’il n’était “pas autorisé à rouler parce qu'(il n’avait) pas conduit de voiture depuis longtemps”, et a précisé que la voiture serait mise à la disposition de ses employés à la Maison Blanche.Le républicain a aussi assuré, sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne demanderait pas de réduction à celui qui a été le plus généreux contributeur de sa campagne.Sur un ton plus menaçant, il a assuré, à propos des personnes qui vandaliseraient des voitures Tesla: “Nous vous attraperons et vous vivrez un enfer.”Elon Musk a de son côté déclaré qu'”en signe de confiance en l’Amérique, Tesla (allait) doubler sa production de véhicules aux Etats-Unis dans les deux années à venir”.Conseiller du président, l’hyperactif patron est un rouage essentiel de l’administration Trump et anime notamment le travail d’une Commission chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’Etat fédéral (Doge), ce qu’il ne fait pas sans heurts.Le multimilliardaire, qui est également propriétaire du réseau social X, est devenu un épouvantail pour les opposants à Donald Trump qui l’accusent notamment d’avoir fait un salut nazi, d’outrepasser ses fonctions, de menacer les régimes sociaux, d’être l’incarnation du pouvoir derrière le trône. “Les fous de la gauche radicale, comme ils le font souvent, essaient de boycotter illégalement (…) Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde et le +bébé+ d’Elon”, avait déjà accusé Donald Trump sur son réseau Truth Social. – Boycott et vandalisme -Ce soutien intervient à un moment délicat pour le constructeur. Lundi, l’action du pionnier des véhicules électriques a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York, le constructeur souffrant d’un plongeon de ses ventes et d’un net recul du secteur technologique à Wall Street. Sa valorisation boursière a été divisée par deux depuis décembre.Les prises de position d’Elon Musk ont refroidi certains acheteurs même s’il reste difficile d’évaluer à quel point le milliardaire et son soutien à l’extrême droite européenne ont pu effrayer de potentiels clients. Des appels au boycott ont été lancés ces dernières semaines. Mardi, le constructeur automobile sud-coréen Kia a indiqué qu’il n’avait pas validé une campagne publicitaire hostile à Elon Musk, diffusée en Norvège, mettant en scène une voiture Kia avec un autocollant “Je l’ai acheté après qu’Elon est devenu fou”.Aux Etats-Unis, les autorités enquêtent de leur côté sur les causes de l’incendie de quatre véhicules Tesla à Seattle (Ouest) dimanche soir, a rapporté lundi le New York Times, rappelant que plusieurs bornes de recharge avaient été auparavant incendiées près de Boston (Est).

Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche

La Maison Blanche s’est transformée en concession Tesla éphémère mardi à l’initiative de Donald Trump, qui a manifesté de manière très ostensible son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur.”Il ne peut pas être puni pour être un patriote”, a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils …

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Coup d’envoi de l’appel à candidatures pour la présidence de France Télé

Le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, a lancé mardi un appel à candidatures pour la présidence de France Télévisions, en vue d’un mandat qui pourrait être bouleversé si une holding commune à tout l’audiovisuel public voit le jour.L’actuelle présidente de France Télé, Delphine Ernotte Cunci, a de grandes chances de se présenter pour un troisième mandat, …

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Coup d’envoi de l’appel à candidatures pour la présidence de France Télé

Le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, a lancé mardi un appel à candidatures pour la présidence de France Télévisions, en vue d’un mandat qui pourrait être bouleversé si une holding commune à tout l’audiovisuel public voit le jour.L’actuelle présidente de France Télé, Delphine Ernotte Cunci, a de grandes chances de se présenter pour un troisième mandat, devant débuter le 22 août et durer cinq ans en principe.Frédérique Dumas, productrice et ex-députée en rupture de ban avec la macronie, postule également, a-t-elle indiqué à l’AFP.   Journaliste dans le groupe public et délégué syndical SNJ, Serge Cimino a déjà indiqué qu’il candidatait. D’autres noms circulent.Les prétendants ont jusqu’au 18 avril pour se manifester. Ceux dont la candidature aura été jugée recevable par l’Arcom seront auditionnés à partir du 12 mai, en vue d’une décision de son collège d’ici le 22 mai.Les auditions seront rendues publiques en une fois à leur issue, pour éviter toute inégalité entre candidats. La CGT réclame une retransmission en direct comme la fois précédente.Le président de l’autorité indépendante, Martin Ajdari, a souligné en conférence de presse les enjeux de cette nomination, “très importante pour le paysage audiovisuel français compte tenu du poids de France Télévisions en tant qu’acteur majeur de l’information, du financement de la création, de l’accès à la culture comme à la connaissance”.Les candidats devront indiquer comment ils comptent assurer “la singularité et l’impartialité du service public”, “la soutenabilité financière” de France Télévisions et “l’amélioration des coopérations avec les autres sociétés du service public” de l’audiovisuel, a précisé Juliette Théry, membre du collège de l’Arcom.Un projet de réforme de la gouvernance du secteur est justement sur les rails, soutenu par la ministre de la Culture Rachida Dati. Il s’agit de créer une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente. La ministre a un temps appelé de ses voeux une fusion des sociétés, sorte de “BBC à la française”.Mais la proposition de loi prévoyant cette réforme, portée par un sénateur centriste, Laurent Lafon, et adoptée par le Sénat en juin 2023, peine à être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et à aller au bout de son parcours parlementaire.Cela “ne nous conduit pas à pouvoir différer ou suspendre le cours des choses”, en application de la loi actuelle, et “France Télévisions aura besoin d’un président ou d’une présidente le 22 août prochain”, a expliqué le président de l’Arcom. En l’état, la proposition de loi Lafon stipule que le futur PDG de la holding présidera les conseils d’administration de ses filiales. Le prochain PDG de France Télé pourrait ainsi voir son mandat être écourté. Mais le texte de loi peut évoluer jusqu’à son adoption définitive. Et rien n’interdit à ce PDG de candidater pour prendre la tête de la holding.”On ne peut apporter de garanties absolues” sur la durée du mandat du futur président de France Télé, a reconnu M. Ajdari.

Année 2024 “record” pour Mediapart

Le site d’investigation Mediapart a vécu une année 2024 “record”, avec un nombre d’abonnés au plus haut, a-t-il annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels mardi.Fin 2024, Mediapart comptait 233.277 abonnés (contre près de 220.000 en 2023). Actuellement, ce nombre se monte même à 245.000, a indiqué à l’AFP sa présidente et directrice …

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Année 2024 “record” pour Mediapart

Le site d’investigation Mediapart a vécu une année 2024 “record”, avec un nombre d’abonnés au plus haut, a-t-il annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels mardi.Fin 2024, Mediapart comptait 233.277 abonnés (contre près de 220.000 en 2023). Actuellement, ce nombre se monte même à 245.000, a indiqué à l’AFP sa présidente et directrice de la publication, Carine Fouteau, qui a succédé à l’emblématique Edwy Plenel en mars 2024.Créé il y a 17 ans, le site d’investigation marqué à gauche a enregistré des recettes record l’an dernier (24,9 millions d’euros de chiffre d’affaires, +11,4% par rapport à 2023). En prenant en compte les dépenses, son bénéfice net dépasse les 3,3 millions d’euros, le troisième meilleur résultat de son histoire.Mme Fouteau fait un lien entre ces “bons résultats” et la “crise internationale” actuelle.Dans un “contexte mondial extrêmement dégradé (…), les lecteurs et lectrices ont besoin de clés pour comprendre, de faits, documentés, vérifiés, et de sens”, juge-t-elle.Elle pointe “la contre-révolution en cours” aux Etats-Unis, où le président Donald Trump “met en cause le droit d’informer”.Pour 2025, Mediapart, qui emploie 150 salariés dont la moitié de journalistes, se donne comme priorité “d’accroître le nombre de ses abonnés” (le prix de l’abonnement est de 12 euros par mois ou 120 euros par an).Pour cela, il mise sur “le renforcement de (ses) forces d’enquête sur la politique et l’international”, sur “le développement de la stratégie vidéo et audio” ou sur les “jeunes publics”, énumère sa dirigeante.”Il n’y a pas de plafond de verre, on a encore de grandes marges de progression, notamment en termes de croissance du nombre de nos abonnés”, estime Carine Fouteau.Elle insiste sur “la solidité du modèle d’indépendance” de Mediapart, qui dépend quasi uniquement des abonnements et dont le capital est sanctuarisé depuis 2019.Au nombre d’abonnés, le site domine nettement le paysage des médias grand public payants uniquement numériques. Loin derrière, on trouve Arrêt sur images (20.800 abonnés) ou Les Jours (9.700), selon de récents chiffres compilés par le site spécialisé Mind Media.Si on prend en compte les journaux qui ont aussi une version papier, Mediapart arrive troisième en nombre d’abonnés uniquement numériques, derrière Le Monde (près de 580.000) et Le Figaro (294.000), selon les chiffres de Mind Media.

Guatemala: retour en prison du journaliste anti-corruption Zamora

Le journaliste anti-corruption guatémaltèque José Ruben Zamora a été renvoyé en prison lundi, après la décision d’un juge mettant fin à l’assignation à résidence dont il bénéficiait depuis octobre. Le juge Erick Garcia a indiqué avoir “ordonné que le journaliste José Ruben Zamora retourne à la situation juridique qu’il avait auparavant (prison), et ce avec effet immédiat”, suivant ainsi la décision d’une chambre de la cour d’appel qui avait révoqué l’assignation à résidence du journaliste.A l’issue de l’audience, M. Zamora a été menotté par des agents pénitentiaires pour être reconduit dans la prison Mariscal Zavala, située dans la capitale Guatemala.Âgé de 68 ans, le fondateur du journal El Periodico a passé plus de 800 jours dans cette prison, de juillet 2022 à octobre 2024. Il a été arrêté après avoir publié des articles sur des affaires de corruption impliquant l’ancien président de droite Alejandro Giammattei (2020-2024). Le quotidien a fermé en 2023, alors qu’il était en prison. Un tribunal a condamné le journaliste en juin 2023 à six ans de prison pour blanchiment d’argent, mais la sentence a depuis été annulée et il doit être rejugé.Son incarcération avait été condamnée par les États-Unis, l’ONU, Amnesty International et même par l’actuel président du Guatemala, Bernardo Arévalo, qui a qualifié d'”abus de pouvoir” les poursuites engagées par le parquet contre le journaliste.Lundi, José Ruben Zamora a de nouveau clamé son innocence et a dit vouloir continuer “à affronter l’État mafieux, les mafias criminelles qui manipulent la justice à leur guise et de manière arbitraire”. La Société Interaméricaine de Presse (SIP) a critiqué la cour d’appel, estimant sur X que la “décision arbitraire du tribunal constitue un grave exemple de persécution politique et une atteinte à la liberté d’expression au Guatemala”.L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) a pour sa part lancé “un appel au système judiciaire guatémaltèque pour qu’il respecte le droit à un procès équitable et cesse d’abuser des mécanismes légaux pour museler les journalistes”, dans une déclaration envoyée à l’AFP. Ana Piquer, directrice pour les Amériques d’Amnesty International -qui considère que M. Zamora est un “prisonnier d’opinion”- a exigé la “libération immédiate” du journaliste, jugeant “urgent de mettre fin au harcèlement judiciaire visant à faire taire les voix dissidentes” dans le pays.Du côté du gouvernement, le secrétariat de la communication sociale de la présidence a fait part dans un communiqué de son inquiétude face à “la poursuite du harcèlement” contre M. Zamora et a demandé au pouvoir judiciaire de “reprendre la voie d’une justice transparente et impartiale”.

Guatemala: retour en prison du journaliste anti-corruption Zamora

Le journaliste anti-corruption guatémaltèque José Ruben Zamora a été renvoyé en prison lundi, après la décision d’un juge mettant fin à l’assignation à résidence dont il bénéficiait depuis octobre. Le juge Erick Garcia a indiqué avoir “ordonné que le journaliste José Ruben Zamora retourne à la situation juridique qu’il avait auparavant (prison), et ce avec effet …

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De “Loco-Motion” à “Could you be loved”, le roi Charles III dévoile ses hits musicaux

Pour attirer Charles III sur la piste de danse, il suffit de lancer “The Loco-Motion” de Kylie Minogue, “Upside Down” de Diana Ross, ou encore de la musique highlife en provenance du Ghana, a révélé le monarque britannique lundi. Le roi âgé de 76 ans s’est associé à Apple pour créer “The King’s Music Room”, une émission de radio dans laquelle il partage ses chansons préférées en provenance du Commonwealth.Elle a été enregistrée pour célébrer la Journée du Commonwealth, lundi. Cette organisation compte 56 pays, dont la plupart sont d’anciennes colonies britanniques. Charles III est le chef d’Etat de 14 d’entre eux. La playlist révèle des goûts musicaux assez inattendus: le roi apprécie particulièrement le disco, le reggae, l’afrobeats.”The Loco-Motion”, de la star australienne de la pop Kylie Minogue, “a cette énergie contagieuse”, dit Charles. Dès qu’il l’entend, il trouve “incroyablement difficile de rester assis sans bouger”. – “Upside down” -Le monarque explique avoir découvert le highlife, une musique originaire du Ghana, et son envie “de danser sur ce rythme palpitant” lors de sa première visite dans ce pays d’Afrique dans les années 1970.”Lors de ma dernière visite au Ghana en 2018, je me suis retrouvé à danser sur le prochain morceau, qui est de Daddy Lumba, qui est considéré par certains comme le plus grand musicien” du pays, a-t-il ajouté avant de lancer “Mpempem Do Me”. Charles III passe ensuite à l’artiste américaine Diana Ross – qui n’est pas originaire du Commonwealth – et sa chanson “Upside down”. C’est “l’une de mes préférées”, explique le roi. “Quand j’étais beaucoup plus jeune, il était absolument impossible de ne pas me lever et danser” quand ce morceau passait. “Je me demande si je peux encore y arriver”, plaisante-t-il. Ces chansons évoquent “de nombreux styles et cultures différents”, mais “toutes, comme la famille des nations du Commonwealth, à leur manière, partagent le même amour de la vie, dans toute sa richesse et sa diversité”, estime le roi.La légende du reggae jamaïcain Bob Marley figure également sur la playlist royale, avec son classique “Could You Be Loved”. “J’ai rencontré ce grand homme en personne”, raconte le roi. “Je me souviens de sa venue à Londres pour jouer quand j’étais beaucoup plus jeune”, se souvient Charles. Il évoque l'”énergie merveilleuse et contagieuse” de Bob Marley et aussi “sa sincérité profonde”.”Je me souviens de ses mots +les gens ont une voix intérieure+”, dit-il.- “Incomparable Beyoncé” -Egalement en provenance des Caraïbes, Charles a choisi le tube mondial de Millie Small “My Boy Lollipop” en 1964 et “Hot Hot Hot” de l’artiste Arrow, de l’île de Montserrat.Sur une note plus mélancolique, la playlist contient également “The Very Thought of You” du crooner des années 1930 Al Bowlly.”Pour moi, il y a quelque chose d’irrésistible dans la musique des années 1920 et 1930 qui me rappelle ma grand-mère tant aimée. Elle avait l’habitude de jouer ce genre de musique très souvent”, confie le roi.Retour à la musique contemporaine, avec “l’incomparable Beyoncé”, dit Charles III, en introduisant le tube “Crazy in Love”. La playlist inclut aussi “La Vie En Rose” interprété par la star jamaïcaine Grace Jones, “Love Me Again” de l’artiste britannique populaire Raye, compositrice et interprète de jazz et R&B couronnée de six Brit Awards l’an dernier.Vient ensuite “KANTE” par l’artiste nigérian Davido, “The Click Song” de Miriam Makeba, “My Country Man” de Jools Holland et Ruby Turner, “Indian Summer” d’Anoushka Shankar, “Anta Permana” de Siti Nurhaliza, “E Te Iwi E” de Kiri Te Kanawa et “Haven’t Met You Yet” de Michael Buble.L’émission, qui peut être écoutée sur la station de radio Apple Music 1, a été enregistrée dans le bureau du roi à Buckingham Palace.

De “Loco-Motion” à “Could you be loved”, le roi Charles III dévoile ses hits musicaux

Pour attirer Charles III sur la piste de danse, il suffit de lancer “The Loco-Motion” de Kylie Minogue, “Upside Down” de Diana Ross, ou encore de la musique highlife en provenance du Ghana, a révélé le monarque britannique lundi. Le roi âgé de 76 ans s’est associé à Apple pour créer “The King’s Music Room”, une …

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