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Netflix teste un chatbot pour trouver le programme qui convient

Netflix teste une interface d’intelligence artificielle (IA) générative à son menu pour permettre aux abonnés de décrire le programme qu’ils cherchent en langage courant, une première qui pourrait faire école.”Nous voulons que vous puissiez découvrir des émissions ou des films en utilisant des phrases de conversation”, a expliqué, lors d’un point de presse, Elizabeth Stone, responsable technique du géant du streaming.”Par exemple: je veux (voir) quelque chose de drôle et rythmé”, a-t-elle pris comme exemple d’une requête, “ou quelque chose d’effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi, mais pas au point d’éclater de rire.”Tout comme c’est le cas pour les assistants IA tels ChatGPT ou Gemini, “cette phrase va générer des résultats” sur la plateforme, a indiqué la responsable au sujet de cette nouvelle fonctionnalité, en cours de test et qui va être proposée à davantage d’utilisateurs dès “cette semaine”.Jusqu’ici, un abonné ne pouvait effectuer de recherche qu’avec le titre d’un programme ou en tapant une information comme le nom d’un acteur ou d’un réalisateur, voire le genre du contenu.Cette nouveauté, n’est pour l’instant disponible en version test optionnelle que sur le système d’exploitation d’Apple, l’iOS. “Il n’est pas prévu de la déployer plus largement pour le moment”, a précisé le groupe.Elle s’inscrit dans la refonte du menu d’accueil de la plateforme, dévoilée mercredi, qui rend la navigation plus facile, notamment l’accès à la recherche, mais aussi plus réactive.Netflix va notamment interpréter “plus de signaux comme les bandes-annonces que vous regardez (ce jour-là), ou ce que vous avez mentionné dans une recherche” pour personnaliser en temps réel les contenus suggérés dans le menu, a détaillé Elizabeth Stone.A “plus long terme”, les conversations intervenues dans le chatbot “seront utilisées” comme outil de personnalisation, “mais ce n’est pas le cas actuellement”, a décrit la société de Los Gatos (Californie).L’utilisation de l’IA générative va tirer profit de l’immense catalogue de Netflix, de nature à trouver un film, une série ou un programme de non fiction susceptible de répondre aux attentes des utilisateurs.Une enquête réalisée en 2021 par le cabinet Horowitz Research avait montré que 44% des sondés avaient “souvent du mal à trouver quelque chose à regarder” sur les plateformes de streaming.A ce jour, aucun des autres grands services de vidéo en ligne ne dispose d’une interface de recherche de contenu en langage courant.

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Netflix teste une interface d’intelligence artificielle (IA) générative à son menu pour permettre aux abonnés de décrire le programme qu’ils cherchent en langage courant, une première qui pourrait faire école.”Nous voulons que vous puissiez découvrir des émissions ou des films en utilisant des phrases de conversation”, a expliqué, lors d’un point de presse, Elizabeth Stone, …

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Indonésie: l’IA essentielle à l’innovation dans la santé et l’éducation, dit Bill Gates

Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, a estimé mercredi que l’intelligence artificielle jouerait un rôle clé dans le développement de nouveaux outils pour la santé, l’éducation et l’agriculture, lors d’une rencontre avec le président indonésien.”L’IA (intelligence artificielle) va nous aider à découvrir de nouveaux outils. Et même dans la fourniture de conseils en matière de …

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Indonésie: l’IA essentielle à l’innovation dans la santé et l’éducation, dit Bill Gates

Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, a estimé mercredi que l’intelligence artificielle jouerait un rôle clé dans le développement de nouveaux outils pour la santé, l’éducation et l’agriculture, lors d’une rencontre avec le président indonésien.”L’IA (intelligence artificielle) va nous aider à découvrir de nouveaux outils. Et même dans la fourniture de conseils en matière de santé, d’éducation et d’agriculture, nous utiliserons l’IA”, a déclaré M. Gates à Jakarta où il a été reçu par le président Prabowo Subianto. Forte d’une population de 280 millions d’habitants, l’Indonésie est la première économie d’Asie du Sud-Est dans une région qui connaît une demande croissante de centres de données et de technologies d’IA.”Une fois la polio éradiquée, nous aimerions également éradiquer la rougeole et le paludisme. Nous disposons de nouveaux outils pour cela. Et bien sûr, mon optimisme quant à cette innovation vient en partie du fait que nous disposons désormais de l’intelligence artificielle”, a ajouté M. Gates.Les agences des Nations unies mènent campagne depuis quatre décennies pour venir à bout de la poliomyélite.Généralement transmis par les eaux usées et l’eau contaminée, le poliovirus est hautement infectieux. Il peut provoquer des déformations et des paralysies, et est potentiellement mortel, affectant principalement les enfants de moins de cinq ans.Milliardaire et philantrope, le confondateur du géant Microsoft a fait don de plus de 159 millions de dollars (140 millions d’euros) à l’Indonésie depuis 2009, principalement en faveur du secteur de la santé, notamment pour financer des vaccins, a déclaré M. Prabowo.Après s’être entretenu avec le président indonésien, M. Gates a visité à ses côtés une école primaire à Jakarta où les élèves bénéficient de repas gratuits dans le cadre d’un vaste programme lancé par Prabowo.Ce dernier a également annoncé son intention de décerner à M. Gates la plus haute distinction civile d’Indonésie pour sa “contribution au peuple indonésien et au monde”.L’année dernière, le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a promis un investissement de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) dans l’IA et le cloud pour aider à développer l’infrastructure d’IA en Indonésie.

“Petite fille au napalm” : AP continuera de créditer son photographe, des questions demeurent

L’agence de presse américaine Associated Press a annoncé mardi qu’elle continuerait de créditer l’un de ses photographes pour la célèbre image de la “petite fille au napalm” durant la guerre du Vietnam, même si des “questions importantes” persistent après la sortie d’un documentaire accusateur.La photo en noir et blanc de cette petite fille vietnamienne gravement brûlée, courant nue sur une route après un bombardement au napalm à Trang Bang, dans le sud du pays en 1972, avait contribué à changer la perception mondiale de cette guerre et demeure plus de 50 ans plus tard un symbole de ses horreurs.Le photographe américano-vietnamien d’AP, Huynh Cong Ut, plus connu sous le nom de Nick Ut, avait reçu un prix Pulitzer et un prix World Press Photo pour cette image emblématique. “La petite fille au napalm”, Kim Phuc Phan Thi, devenue canadienne, a continué de témoigner adulte.Mais en janvier, un documentaire projeté au festival américain de Sundance, “The Stringer”, avait attribué la photo à un journaliste pigiste vietnamien, Nguyen Thanh Nghe, interviewé dans le film.Après une enquête de près d’un an, l’agence de presse a publié mardi un rapport de 97 pages et conclut qu'”il n’y a pas de preuve définitive, selon (ses) standards, pour modifier le crédit de cette photo de 53 ans”.- “Possible” -“L’analyse visuelle approfondie d’AP, des entretiens avec les témoins et l’examen de toutes les photos disponibles prises le 8 juin 1972 montrent qu’il est possible qu’Ut ait pris cette photo. Aucun de ces éléments ne prouve que quelqu’un d’autre l’a fait”, indique un communiqué de l’agence de presse.Mais “notre enquête soulève des questions importantes, auxquelles nous ne pourrons peut-être jamais répondre”, car “cinquante ans ont passé, de nombreuses personnes impliquées sont mortes et la technologie a ses limites”, ajoute AP.L’agence note par exemple qu’il est “probable” d’après son enquête que la photo ait été prise avec un appareil Pentax, tandis que Nick Ut avait affirmé dans plusieurs interviews qu’il travaillait ce jour-là avec deux appareils Leica et deux Nikon. “L’histoire veut qu’Ut ait pris la photo avec un appareil Leica. L’enquête d’AP a montré que c’était très peu probable. Mais Ut avait aussi l’habitude d’utiliser d’autres appareils, notamment des Pentax hérités de son frère décédé”, écrit AP dans son rapport.Dans le documentaire “The Stringer”, Carl Robinson, à l’époque éditeur photo à Saïgon pour AP, assure avoir menti et modifié la légende de l’image sur ordre de son rédacteur en chef, Horst Faas.”Nick Ut m’a accompagné sur le terrain. Mais ce n’est pas lui qui a pris cette photo… C’est moi.”, affirme Nguyen Thanh Nghe dans le film.”Il n’y a aucune preuve que Nguyen a pris la photo”, écrit l’agence américaine dans son rapport, tout en disant “rester ouverte à la possibilité que Ut n’a pas pris cette photo”.

“Petite fille au napalm” : AP continuera de créditer son photographe, des questions demeurent

L’agence de presse américaine Associated Press a annoncé mardi qu’elle continuerait de créditer l’un de ses photographes pour la célèbre image de la “petite fille au napalm” durant la guerre du Vietnam, même si des “questions importantes” persistent après la sortie d’un documentaire accusateur.La photo en noir et blanc de cette petite fille vietnamienne gravement …

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Trafic de stupéfiants: Stéphane Plaza placé en garde à vue puis relâché après 24 heures

Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, interpellé lundi soir dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, est sorti de sa garde à vue mardi soir, ont indiqué ses avocats dans un communiqué.”Il est sorti libre ce soir de sa garde à vue sans aucune poursuite judiciaire” à ce stade, ont annoncé Mes Carlo Alberto Brusa et Hélène Plumet. “Aucune quantité de stupéfiant n’a été retrouvée à son domicile contrairement à ce qui a été faussement affirmé dans la presse”, ont-ils ajouté dans leur déclaration écrite.Sollicité par l’AFP, le parquet de Bobigny n’a pas donné suite. Stéphane Plaza avait été interpellé lundi soir dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants menée par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a indiqué mardi après-midi le ministère public.L’animateur télé, condamné en février pour violences conjugales, a été arrêté à son domicile à Bougival (Yvelines), selon le journal Le Parisien.Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de la procédure, avait ajouté le ministère public.La condamnation, le 18 février, à un an de prison avec sursis de Stéphane Plaza, pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, a terni l’image de l’animateur et de sa marque.  L’agent immobilier conteste cette décision de justice et un procès en appel aura lieu.Âgé de 54 ans, Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l’a propulsé en 2006 à la tête de l’émission “Recherche appartement ou maison”, suivie de “Maison à vendre” (2007) ou “Chasseurs d’appart'” (2015).La chaîne a déprogrammé ses émissions après le jugement de février.Par ailleurs, les agences immobilières du réseau franchisé Stéphane Plaza France peuvent choisir de changer de nom pour une nouvelle marque que cette société prévoit de lancer, sans supprimer celle qui porte le nom de la vedette condamnée.

Trafic de stupéfiants: Stéphane Plaza placé en garde à vue puis relâché après 24 heures

Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, interpellé lundi soir dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, est sorti de sa garde à vue mardi soir, ont indiqué ses avocats dans un communiqué.”Il est sorti libre ce soir de sa garde à vue sans aucune poursuite judiciaire” à ce stade, ont annoncé Mes …

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Une journaliste russe critique de l’invasion de l’Ukraine se réfugie en France

Elle s’est évadée en pensant au chanteur Brassens et à l’acteur Pierre Richard: la critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu’à dix ans de prison dans son pays pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a fui pour la France grâce à l’aide de Reporters sans frontières (RSF).”J’ai laissé ma mère de 96 ans en me disant que je ne la verrai plus jamais. Mais il était préférable de ne plus la voir en étant en liberté plutôt que ne plus la voir à cause de la prison”, a déclaré la journaliste de 64 ans, lundi lors d’une conférence de presse au siège de RSF à Paris.”L’aventure” de son évasion a duré deux semaines et demie mais Mme Barabach, qui s’exprimait en anglais, n’a pas dévoilé les détails de son périple, pour des raisons de sécurité.”Maintenant, je suis ici et ce ne sera pas facile de commencer une nouvelle vie”, a poursuivi la journaliste, en remerciant tous ceux qui l’ont aidée dans sa fuite, dont RSF et des Russes en exil. Elle demande désormais l’asile politique en France.Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril qu’elle était placée sur la liste des personnes recherchées.Mme Barabach avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu’elle était assignée à résidence dans le cadre d’une enquête pour diffusion de “fausses informations” sur l’armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après son arrestation fin février.- “Pire que la mort” -Selon elle, les autorités russes lui reprochent quatre anciennes publications sur les réseaux sociaux, dans lesquelles elle critiquait avec virulence l’offensive menée en Ukraine depuis février 2022.”Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l’Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d’enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d’une vie normale, forcées de partir à l’étranger?”, avait-elle écrit dans une publication citée par le média indépendant Meduza.”Cette guerre est particulièrement horrible pour moi car mon fils et sa famille vivent en Ukraine, à Kiev, et j’imagine les missiles s’abattre sur leur maison”, a expliqué la journaliste née à Kharkiv sous l’URSS (en Ukraine actuelle).Selon elle, sa “chance” est d’avoir été assignée à résidence après son arrestation, plutôt qu’emprisonnée: “C’est pourquoi j’ai décidé de m’échapper”. “La prison en Russie, c’est pire que la mort”, a-t-elle ajouté, en assurant avoir pensé au suicide.Selon RSF, Mme Barabach a arraché son bracelet électronique pour s’échapper et a parcouru plus de 2.800 kilomètres.Son voyage a été “long et éreintant”, a précisé le directeur général de l’ONG, Thibaut Bruttin.”Plusieurs fois, on a pu croire qu’elle avait été arrêtée ou risquait de l’être; plusieurs fois, le plan a changé. Une fois, on l’a cru morte”, a-t-il renchéri, en louant “sa détermination morale” et son “courage physique”.- “Censure” -“Elle a fait le choix de la France avec gaieté et joie: tout au long de son évasion, elle a chanté Georges Brassens et elle rêvait de Pierre Richard lors de sa première nuit de liberté”, a souri le responsable, en espérant que Mme Barabach puisse assister au festival de Cannes, qui commence le 13 mai.Journaliste pour le service en langue russe de Radio France Internationale (RFI) jusqu’en 2022, Ekaterina Barabach collaborait depuis avec le média indépendant Republic.En octobre 2022, RSF avait déjà participé à l’évasion d’une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d’Etat.”Depuis l’évasion de Marina Ovsiannikova, les possibilités de s’échapper se sont réduites. C’est pour ça que nous sommes soulagés aujourd’hui, car cela prouve que c’est possible”, même si “c’est très dangereux”, a commenté M. Bruttin.Dans le dernier classement annuel de RSF sur la liberté de la presse, publié vendredi, la Russie est 171e sur 180.”Il n’y a plus de journalisme en Russie” à cause de “la censure”, a déploré Mme Barabach, qui espère pouvoir continuer son métier en France. 

Zimbabwe: un journaliste libéré sous caution après deux mois de détention

Un journaliste emprisonné depuis plus de deux mois au Zimbabwe après avoir interviewé un opposant appelant au départ du président a été libéré sous caution mardi, en attendant son procès.Blessed Mhlanga avait été arrêté le 24 février après avoir interviewé Blessed Geza, un vétéran de la lutte pour l’indépendance du pays d’Afrique australe, qui y a réclamé la destitution du président Emmerson Mnangagwa, au pouvoir depuis un coup d’Etat mené il y a huit ans.”L’accusé est libéré sous caution. Il doit déposer une caution de 500 dollars auprès du greffier du tribunal”, a déclaré le juge mardi lors d’une audience en appel dans la capitale Harare, à laquelle assistait une journaliste de l’AFP.En attendant son procès prévu le mercredi 14 mai, le journaliste doit remettre son passeport et demeurer à son domicile.Lui et son média Heart and Soul TV sont poursuivis pour “diffusion de message appelant à la violence”. Une “accusation à tort”, selon Reporters sans frontières.Dans un communiqué diffusé fin mars, l’organisation a dénoncé un “contexte de répression croissante des critiques à l’égard des autorités zimbabwéennes” et rappelé que le pays est classé 116e sur 180 pays à l’indice mondial de la liberté de la presse.Ancienne figure du parti Zanu-PF au pouvoir, Blessed Geza a appelé depuis la clandestinité à des manifestations, misant sur la colère croissante de l’opinion sur fond d’économie en souffrance.Elles n’ont pas été très suivies à la fin mars, dans ce pays où ces rassemblements sont très contrôlés par la police et l’opposition étouffée. Une centaine de manifestants déterminés avaient d’ailleurs été arrêtés.L’avocat du reporter a argué de la fin de cette période de discrète protestation pour demander la libération de son client.”La Cour peut constater qu’à la suite du premier appel à défiler, personne n’a envahi les rues”, a invoqué Me Thabani Mpofu. “Il y a eu un appel à la fermeture nationale, mais les gens ont poursuivi leurs activités”.Le mandat d’Emmerson Mnangagwa, âgé de 82 ans et surnommé “le crocodile” pour son caractère impitoyable, doit arriver à son terme en 2028.