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Peppa Pig aura bientôt un nouveau petit frère ou une petite sœur

La famille de l’héroïne planétaire Peppa Pig s’agrandit: la petite truie va bientôt avoir un nouveau petit frère ou une petite sÅ“ur, ouvrant la voie à de nouvelles péripéties dans cette lucrative série britannique aimée des enfants du monde entier.”Je suis excitée de partager que notre famille va s’agrandir parce que nous allons avoir un …

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Peppa Pig aura bientôt un nouveau petit frère ou une petite sœur

La famille de l’héroïne planétaire Peppa Pig s’agrandit: la petite truie va bientôt avoir un nouveau petit frère ou une petite sÅ“ur, ouvrant la voie à de nouvelles péripéties dans cette lucrative série britannique aimée des enfants du monde entier.”Je suis excitée de partager que notre famille va s’agrandir parce que nous allons avoir un nouveau bébé”, a annoncé jeudi le personnage de Maman Pig lors d’une séquence diffusée sur la chaîne de télévision ITV.Depuis le lancement du dessin animé en 2004 par Channel 5, les personnages principaux du dessin animé ont peu évolué, composé du couple Papa Pig et Maman Pig et de leurs deux enfants Peppa, quatre ans, et son petit frère George, deux ans.Dans la séquence, Maman Pig s’est dite “un peu bouleversée à l’idée d’avoir trois enfants de moins de cinq ans qui courent partout, mais surtout absolument ravie”.Peppa et George eux aussi sont “très excités”, a-t-elle ajouté. “Ils me demandent tous les jours quelle taille a le bébé, quand il va arriver et s’il aime les dinosaures (comme George, ndlr) ou les flaques de boue”, dans lesquelles Peppa et ses amis adorent sauter.La grossesse de Maman Pig doit être dévoilée dans le dernier épisode de la saison actuelle, qui sera diffusé le 30 mars, jour de la fête des mères au Royaume-Uni. Avec huit saisons, le dessin animé connait un succès mondial et est désormais diffusé en 40 langues et dans plus de 180 pays.Il a inspiré des parcs d’attraction au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde, généré de nombreux produits dérivés avec l’octroi de plusieurs centaines de licences (jouets, magazines, jeux vidéos, dentifrices, etc.), et l’héroïne a même figuré sur un timbre de collection de l’opérateur postal britannique Royal Mail.En 2019, le studio Entertainment One, créateur de Peppa Pig, a été racheté pour 4 milliards de dollars (3,84 milliards euros) par le fabricant de jouets américain Hasbro. A l’époque, Peppa Pig générait plus d’un milliard de dollars de revenus par an au studio.

L’influenceur masculiniste Andrew Tate a quitté la Roumanie, direction les Etats-Unis

L’influenceur masculiniste britannique Andrew Tate, qui a aussi la nationalité américaine, a quitté Bucarest à l’aube jeudi en avion avec pour destination présumée les Etats-Unis, malgré des poursuites pour traite d’êtres humains et viol en Roumanie et une demande d’extradition vers la Grande-Bretagne.Les autorités aéroportuaires ont confirmé à l’AFP son départ avec son frère Tristan, le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT) précisant ensuite dans un communiqué que les “deux accusés” restaient sous contrôle judiciaire. Ce contrôle est “maintenu dans les deux affaires pour lesquelles la procédure pénale est en cours”, mais leur interdiction de quitter le territoire a été levée, même s’ils ont l’obligation de “comparaître à chaque convocation”.Selon le service de presse des accusés, plusieurs de leurs actifs saisis en Roumanie leur ont été restitués jeudi. Il s’agit de “tous les comptes bancaires précédemment gelés”, de “propriétés immobilières”, de voitures de luxe et de participation dans des sociétés. BoardingPass, un média roumain qui traite de l’actualité aéronautique, affirme qu’un “jet privé Gulfstream G550 a décollé” peu après 06H00 (04H00 GMT), “à destination de Fort Lauderdale”, fief du président américain Donald Trump, pour un vol “sans escale de 12 heures”.- “Dégoûtant et consternant” -Les Etats-Unis avait demandé à la Roumanie de lever les restrictions de voyage et de rendre leurs passeports à Andrew et Tristan, selon des informations de presse.Le ministre roumain des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu, avait confirmé aux médias locaux une récente discussion avec l’envoyé de Donald Trump, Richard Grenell, pendant laquelle ce dernier avait évoqué son intérêt pour le sort des frères Tate.Celui de la justice Radu Marinescu a toutefois assuré à l’AFP n’avoir eu connaissance “d’aucune intervention de Washington”. D’ailleurs dit-il, les Tate devront pointer le 24 mars prochain. “S’ils ne se présentent pas, ce sera une violation du contrôle judiciaire, ce qui peut entraîner sa révocation et leur réincarcération”. C’est la première fois qu’Andrew Tate quitte le sol roumain depuis son arrestation en 2022, et quatre accusatrices, qui ont engagé de leur côté une action contre lui au Royaume-uni, ont réagi avec émotion.Les deux frères font en effet l’objet d’accusations de viols et d’agressions dans d’autres dossiers en Grande-Bretagne, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale. “Nous sommes abasourdies que les autorités roumaines” aient “cédé aux pressions de l’administration Trump”, ont écrit ces accusatrices dans un communiqué.”Il est clair qu’il existe désormais un risque majeur que les poursuites pénales engagées contre lui pour les faits qui lui sont reprochés soient abandonnées”, ont-elles déploré par le biais de leur avocat.Ce dernier, Matthew Jury, a parlé d’une nouvelle “aussi dégoûtante que consternante” et a demandé au Premier ministre britannique Keir Starmer, qui se trouve jeudi à Washington pour rencontrer Donald Trump, de “profiter de l’occasion en soulevant cette question”.”La Roumanie s’est mise dans l’embarras. Le Royaume-Uni ne doit pas faire de même”, a-t-il écrit.Un tribunal roumain avait déjà accédé à la demande d’extradition des Tate formulée par la Grande-Bretagne, mais seulement après la conclusion de la procédure judiciaire en Roumanie.- “Décision indépendante” -Un porte-parole de Downing Street s’est refusé à commenter “une décision prise par la justice roumaine de manière indépendante, dans le respect d’une procédure régulière”.”Le Premier ministre (Keir Starmer) a clairement indiqué que la traite des êtres humains devait être considérée comme une menace pour la sécurité mondiale, au même titre que le terrorisme”, a-t-il insisté.Un réseau roumain d’ONG défendant les femmes a demandé au parquet dans une lettre ouverte de “communiquer publiquement les raisons qui ont justifié l’annulation de l’interdiction faite aux frères Tate de quitter le territoire de la Roumanie”. “Il s’agit d’une mesure nécessaire pour lever tout doute sur l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire roumain”, a-t-il écrit sur Facebook. L’influenceur Andrew Tate est suivi par plus de 10 millions de personnes sur X, où il promeut des thèses masculinistes.Né aux Etats-Unis en 1986, cet ancien professionnel de kickboxing vivait depuis plusieurs années en Roumanie, dont il a pu dire par le passé qu’il y appréciait “le fait que la corruption soit accessible à tous”.Fan de Donald Trump, il s’est notamment fait connaître lors de l’émission “Big Brother UK” en 2016.Son frère et lui échappent pour l’heure au procès dans un premier volet à Bucarest à la suite d’irrégularités dans la procédure, constatées par la justice qui soupçonne les deux hommes d’avoir dupé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle. Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.Les deux frères rejettent ces accusations.

En Autriche, l’extrême-droite tisse sa toile médiatique

Quand le chef de l’extrême droite autrichienne Herbert Kickl a annoncé plus tôt en février son échec à former un gouvernement, le site internet AUF1 y a vu un complot de “l’élite mondialiste” pour l’empêcher de devenir chancelier.Pas un mot sur son intransigeance, son refus du compromis qui ont fait tourner court les négociations avec les conservateurs, selon le récit livré par les journaux, radios et télévisions.Une version différente de l’histoire, quitte à s’arranger avec les faits: c’est justement ce qui plaît aux destinataires de ces médias dits “alternatifs”, de plus en plus populaires dans le pays alpin et au-delà dans les démocraties libérales. “Partout ailleurs, on nous ment depuis des années”: cet avis, confié au quotidien Der Standard par des sympathisants du parti nationaliste FPÖ lors d’une manifestation cet hiver, se répand comme une traînée de poudre dans la société et a favorisé une victoire historique de l’extrême droite aux législatives fin septembre.Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) a fini premier avec près de 29% des voix et a été chargé pour la première fois de mener les pourparlers en vue de bâtir une coalition. S’ils n’ont pas abouti, c’est un plafond de verre que cette formation fondée par d’anciens nazis a brisé.- “Maison des médias FPÖ” -Son succès, M. Kickl le doit en partie au réseau médiatique qu’il a renforcé depuis la prise en main en 2021 d’un mouvement enrichi par l’argent public récolté au gré de ses victoires électorales. Il y a d’abord les organes de presse directement contrôlés par le FPÖ: une chaîne sur YouTube, revendiquant quelque 230.000 abonnés et plus de 80 millions de vues sur les trois dernières années, un journal, des comptes Facebook, Instagram et TikTok.”Nous sommes vraiment présents sur tous les canaux afin d’informer la population sans filtre et en toute véracité”, déclarait mi-janvier le secrétaire général du parti, Christian Hafenecker, en se réjouissant de “l’énorme portée” de ce projet intitulé “la maison des médias FPÖ”.Cet écosystème s’est considérablement étendu avec l’émergence de chaînes régionales pas officiellement rattachées au parti, qui prospèrent depuis la pandémie de Covid-19. “Nous avons été poussés vers l’extrême droite au fur et à mesure de notre couverture des manifestations” contre les strictes mesures du gouvernement contre le virus, explique à l’AFP le directeur général de RTV, Christian Schott.”Qu’il s’agisse du Covid ou du changement climatique, nous menons nos propres recherches, loin de la pensée dominante”, argue-t-il. Une ligne éditoriale qui lui a permis de décrocher la première interview d’Herbert Kickl après les législatives, aux côtés de la plateforme AUF1.- Le “modèle” hongrois – Rétif à la contradiction, le chef du FPÖ affectionne aussi ce média, né dans la même région de Haute-Autriche et devenue “un média phare dans la sphère complotiste germanophone”, selon un récent rapport du Centre de documentation et d’archives sur la résistance (DÖW) publié par le gouvernement.Son fondateur Stefan Magnet est très proche du FPÖ et était même présent lors de la signature en 2016 d’un accord avec la formation Russie unie de Vladimir Poutine. Mais il nie tout financement par le parti de Kickl ou par Moscou, invoquant des dons privés.Si AUF1 n’a pas répondu aux sollicitations, un autre média, Info-Direkt, a accepté de détailler ses méthodes, tout en ciblant l’AFP publiquement en diffusant ses questions sur son site.Thèmes “patriotiques”, lutte contre les “échanges de population, la confusion sexuelle de nos enfants et l’hystérie climatique”, “fin du bellicisme” en Ukraine: Info-Direkt dit vouloir décliner l’ensemble des sujets chers à l’extrême droite face aux “fausses infos” répandues par les médias établis.Dans son programme gouvernemental, le FPÖ avait prévu de mettre à la diète la télévision publique ORF, vue comme un symbole de la “propagande d’extrême gauche”.”Renforcer l’univers médiatique parallèle” tout en attaquant les voix “pas alignées sur son idéologie”: voilà la stratégie du parti, résume l’experte Daniela Kraus, responsable du club de presse Concordia, “inquiète devant la spirale descendante du discours public”. Pour Herbert Kickl, le “modèle” à suivre est celui du Premier ministre nationaliste Viktor Orban qui, dans la Hongrie voisine, a mis au pas les médias en 14 ans de pouvoir. “Il a prouvé qu’une alternative était possible. Pourquoi ne ferions-nous pas la même chose ?”, lance M. Hafenecker, alors que le parti réclame de nouvelles élections après l’échec des négociations.

En Autriche, l’extrême-droite tisse sa toile médiatique

Quand le chef de l’extrême droite autrichienne Herbert Kickl a annoncé plus tôt en février son échec à former un gouvernement, le site internet AUF1 y a vu un complot de “l’élite mondialiste” pour l’empêcher de devenir chancelier.Pas un mot sur son intransigeance, son refus du compromis qui ont fait tourner court les négociations avec …

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Birmanie: l’attente angoissante des milliers de petites mains des centres de cyberfraude

Tourmentés par la chaleur la journée, et les moustiques la nuit, des milliers de travailleurs exploités dans des centres de cyberfraude birmans attendent de rentrer chez eux, mais les opérations de rapatriement tardent à leurs yeux.”La situation n’est vraiment pas bonne. On ne peut pas aller aux toilettes, ni prendre une douche, il y a beaucoup de moustiques et il fait très chaud”, explique un Malaisien de 18 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom.”J’espère pouvoir contacter mes parents rapidement pour rentrer” à la maison, poursuit-il auprès de l’AFP.Lancée mi-février, une opération d’envergure, organisée par la Birmanie, la Thaïlande et la Chine, vise à rapatrier plus de 7.000 petites mains des centres de cyberfraude qui pullulent autour de Shwe Kokko, Eldorado birman pour les escrocs en tous genres, situé sur la frontière thaïlandaise.Si un premier groupe d’environ 600 Chinois ont regagné leur pays entre le 20 et le 22 février, les tractations se poursuivent pour une grande partie des travailleurs, désespérés du cauchemar qui semble sans fin.L’AFP a pu en rencontrer certains à Myawaddy, près de Shwe Kokko, où ils patientent dans des centres grossièrement construits, sans accès aux points d’hygiène élémentaires, ni téléphone portable pour certains.Lorsqu’ils ne dorment pas à même le sol, certains jouent aux cartes pour passer le temps. Les autorités n’ont pas précisé de calendrier, devant la complexité d’un dossier hors normes.- A l’étroit -Les Forces des gardes-frontières (BGF) de l’Etat Karen, une milice ethnique qui contrôle la région de Shwe Kokko avec la bénédiction de la junte, ont promis une expulsion rapide vers la Thaïlande, mais Bangkok doit se coordonner avec une trentaine d’ambassades pour finaliser leur rapatriement.Certains pays n’ont pas de représentant dans le royaume, a indiqué un vice-Premier ministre thaïlandais.Plus de deux tiers des victimes sont chinoises, mais les autres viennent de nombreux autres territoires d’Asie et d’Afrique: Vietnam, Indonésie, Philippines, Inde, Ethiopie, Kenya ou Ghana, entre autres.”Les gens doivent rester les uns sur les autres”, a déclaré Naing Maung Zaw, porte-parole des BGF.”Nous devons cuisiner trois repas pour des milliers de personnes, et nous occuper des soins de santé”, a-t-il insisté.Aux pays concernés, “s’il vous plaît, venez et rapatriez vos citoyens qui veulent rentrer chez eux”, a-t-il appelé.Les centres de cyberfraude se sont multipliés en Birmanie, en profitant de la guerre civile qui fait rage depuis le coup d’Etat du 1er février 2021.Ces complexes, bâtis comme des forteresses, génèrent des milliards de dollars de revenus par an, selon les experts, grâce à une main-d’oeuvre captive, attirée par la fausse promesse d’un emploi rémunérateur.- “Conscience tranquille” -Sur place, les conditions de travail laissent cours à de graves violations des droits humains: violences physiques et sexuelles, confiscation du passeport, menace de prélèvement d’organes, ont détaillé les Nations unies dans un rapport de 2023.Les centres de cyberfraude emploieraient au moins 120.000 petites mains en Birmanie, a indiqué l’ONU.”Si tu ne voulais pas travailler, ils te punissaient et ne payaient pas ton salaire”, décrit M. Shen, 24 ans, originaire de la province chinoise de Jiangxi (sud-est), qui explique avoir été roué de coups deux à trois fois par semaine.Les autorités chinoises n’ont pas livré de détails sur ce qui attendait ses citoyens une fois de retour au pays.”J’ai la conscience tranquille que je n’ai rien fait de mal, donc je ne crains pas d’être interrogé”, poursuit-il.Un autre ressortissant chinois, qui se présente sous le patronyme de Wang, se dit “très heureux” de quitter cet endroit prochainement. “Je vais enfin m’échapper de cet enfer”, dit-il.Un homme indien a raconté à l’AFP avoir pour sa part appelé “deux, trois” fois son ambassade, sans résultat.”Il y a tellement de problèmes, la nourriture principalement. On est des hindous, on ne peut pas manger de la viande, du poulet, des Å“ufs, rien, seulement des légumes”, explique-t-il.Un Pakistanais s’inquiète à l’approche de Ramadan. “Pourquoi on ne peut pas aller en Thaïlande maintenant? On est coincés”, s’interroge-t-il.Des experts ont souligné l’amplitude de l’opération, mais ont émis des doutes sur son efficacité à long terme, face à des réseaux criminels puissants qui ont toujours su continuer à se développer en dépit des autorités.

Birmanie: l’attente angoissante des milliers de petites mains des centres de cyberfraude

Tourmentés par la chaleur la journée, et les moustiques la nuit, des milliers de travailleurs exploités dans des centres de cyberfraude birmans attendent de rentrer chez eux, mais les opérations de rapatriement tardent à leurs yeux.”La situation n’est vraiment pas bonne. On ne peut pas aller aux toilettes, ni prendre une douche, il y a …

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Vietnam: un journaliste indépendant emprisonné pour des publications sur Facebook

Un tribunal vietnamien a condamné jeudi le journaliste indépendant Huy Duc à deux ans et demi de prison pour avoir publié sur Facebook des textes qui critiquaient le pouvoir, selon des médias d’Etat. Le journaliste de 63 ans, bénéficiant d’une large audience en ligne, a été condamné par le tribunal de Hanoï pour “avoir abusé des libertés démocratiques” dans le but de nuire à l’Etat “en publiant 13 articles sur Facebook”, selon l’Agence vietnamienne d’information (VNA).Il avait collaboré avec d’influents titres de la presse vietnamienne avant de créer l’une des pages Facebook les plus populaires du Vietnam, où il critiquait des dirigeants communistes vietnamiens, la corruption et le contrôle des médias par le régime.Lors de son procès, Huy Duc a affirmé qu’il n’avait pas eu l’intention de s’opposer au Parti communiste, mais a reconnu que certains de ses textes violaient les intérêts de l’Etat, qu’il en assumait la responsabilité et s’est dit “très désolé”, a rapporté VNA.Peu avant son arrestation en juin, le journaliste avait pris pour cible le nouveau président To Lam ainsi que le secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyen Phu Trong et d’autres personnalités de la vie politique nationale.Son procès n’a duré que quelques heures. “Ces articles suscitent un grand nombre d’interactions, de commentaires et de partages, causant un impact négatif sur l’ordre social et la sécurité”, selon l’acte d’accusation, cité par des médias d’Etat.Huy Duc, de son vrai nom Truong Huy San, est un ancien lieutenant supérieur de l’armée.Il avait été licencié en 2009 d’un média d’Etat pour avoir critiqué l’Union soviétique, alliée du Vietnam avant sa disparition.Dans ce pays d’Asie du Sud-Est, tous les médias sont aux mains de l’Etat et les blogueurs indépendants interdits.En octobre, le blogueur Duong Van Thai a été condamné à 12 ans de prison  pour publication d’informations hostiles à l’Etat. Il critiquait régulièrement le gouvernement en direct sur sa chaîne YouTube aux 120.000 abonnés.Des défenseurs des droits humains affirment que le pouvoir vietnamien a accru les mesures répressives à l’encontre de la société civile ces dernières années.Ce pays à parti unique occupe la 174e place sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par l’ONG Reporters sans frontières et est l’un de ceux qui recourent le plus à l’emprisonnement des journalistes, selon l’organisation.

Vietnam: un journaliste indépendant emprisonné pour des publications sur Facebook

Un tribunal vietnamien a condamné jeudi le journaliste indépendant Huy Duc à deux ans et demi de prison pour avoir publié sur Facebook des textes qui critiquaient le pouvoir, selon des médias d’Etat. Le journaliste de 63 ans, bénéficiant d’une large audience en ligne, a été condamné par le tribunal de Hanoï pour “avoir abusé des …

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Dernière émission sur C8 de Cyril Hanouna, qui doit dévoiler ses projets

Il a promis de l’annoncer lors de la dernière de “Touche pas à mon poste” sur C8: autant adulé que décrié, l’animateur Cyril Hanouna doit annoncer jeudi soir ses projets, après l’arrêt de sa chaîne vendredi sur la télé numérique terrestre (TNT).C8, comme NRJ12, vont s’éteindre vendredi soir à minuit, en raison du non-renouvellement de leurs fréquences par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Cela est largement dû pour C8 aux “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de “Baba”, surnom de Hanouna.Mais “mon seul objectif est clair, c’est bien entendu continuer: on va faire une autre émission ou la même”, affirme l’intéressé. TPMP, dont le concept remonte à 2010, revendique chaque jour en moyenne “deux millions et demi” de téléspectateurs.  Cyril Hanouna fait durer le suspense et sans doute monter les enchères, assurant encore ces derniers jours ne pas avoir pris sa décision.La vedette de C8 dévoilera ses intentions jeudi lors d’une soirée spéciale en direct, “TPMP Toute la vérité”, où il répondra à des questions des téléspectateurs.En fin de soirée, il a promis de convoyer en van ses chroniqueurs jusqu’à leur nouveau port d’attache, tenu secret.- Direction M6 ou Canal+ -Deux options se dégagent: rester au sein du groupe Canal+ en migrant sur CStar, chaîne gratuite de la TNT, ou rejoindre le groupe M6.Des discussions ont été entreprises depuis plusieurs semaines pour de possibles émissions à partir de la rentrée prochaine sur la chaîne W9 et la station Fun Radio appartenant à M6. Il s’agit d’un “projet de divertissement”, “pas un projet sociétal ou politique”, donc “c’est quelque chose de très différent de ce que fait aujourd’hui Cyril”, selon le directeur général des activités audio du groupe, Régis Ravanas.Mais cette piste suscite des résistances internes, notamment des journalistes, en raison de la personnalité polémique de l’animateur. “S’il vient, je m’en vais”, avait lâché fin janvier Karine Le Marchand, star de M6. Mais les deux animateurs semblent avoir depuis enterré la hache de guerre. “On a pu lui faire du mal. Je lui présente mes excuses”, a déclaré mardi la figure de C8. Karine Le Marchand en a aussitôt “pris acte” et indiqué qu’elle resterait “vigilante” sur France Inter.”J’ai échangé avec la direction du groupe qui a su me rassurer”, a-t-elle affirmé jeudi matin sur France Inter, précisant qu’elle ne ferait plus obstacle à une éventuelle arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe. L’autre voie pour l’animateur pourrait être celle d’une arrivée sur CStar, chaîne musicale de Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, à qui il clame son amitié indéfectible et qui pourrait lui laisser potentiellement davantage de liberté que M6. Ses critères de choix? “Préserver le maximum d’emplois”, dit-il. Il restera quoi qu’il en soit les après-midis des prochains mois à l’antenne d’Europe 1, également dans l’escarcelle de Vincent Bolloré.  – “Fanzouzes” mobilisés -Hanouna a cependant livré deux autres “destinations” possibles pour l’après C8: “chez moi”, ce qui “voudra dire que je vais monter moi-même ma chaîne”, ou “un autre endroit pour me consacrer à autre chose, peut-être pourquoi pas 2027”, année d’élection présidentielle.C’est que Hanouna a, au fil des années, de plus en plus investi les sujets politiques et invité nombre de personnalités de la droite et de l’extrême droite. Il est boycotté par une partie de la gauche. “C’est quoi ces histoires de candidature à la présidentielle?”, l’a interrogé la semaine dernière Jordan Bardella (RN). “On se verra” et “on en parlera”, lui a répondu Hanouna, lors d’une émission de TPMP.Il semble privilégier à ce stade ses “fanzouzes” qui ne ratent aucune de ses émissions et qu’il ne cesse de rassurer sur la suite.La fin de TPMP, “c’est l’horreur, c’est injuste”, se lamentait il y a quelques jours Sylvia Dornier, 62 ans, dans la queue pour assister à un des derniers numéros. Et de promettre: “On le suivra sur une autre chaîne”.