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Centres de cyberfraude: la Birmanie rend un premier groupe de travailleurs à la Chine, via la Thaïlande

La Birmanie, la Thaïlande et la Chine ont débuté jeudi une opération d’envergure visant à rapatrier des centaines de Chinois exploités dans des centres d’arnaques en ligne sur le territoire birman.Ces centres criminels se sont multipliés en Birmanie, notamment près de la frontière avec la Thaïlande. Ils fonctionnent souvent avec une main-d’oeuvre captive, notamment des …

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Centres de cyberfraude: la Birmanie rend un premier groupe de travailleurs à la Chine, via la Thaïlande

La Birmanie, la Thaïlande et la Chine ont débuté jeudi une opération d’envergure visant à rapatrier des centaines de Chinois exploités dans des centres d’arnaques en ligne sur le territoire birman.Ces centres criminels se sont multipliés en Birmanie, notamment près de la frontière avec la Thaïlande. Ils fonctionnent souvent avec une main-d’oeuvre captive, notamment des Chinois, contraints d’escroquer leurs compatriotes.Un premier groupe de dizaines de travailleurs avait embarqué jeudi matin dans un avion à l’aéroport de Mae Sot (nord-ouest de la Thaïlande), d’où il a décollé vers 11H30 (04H30 GMT). L’appareil est arrivé à Nankin (est de la Chine) dans l’après-midi, a indiqué la télévision étatique chinoise CCTV. “Dans les prochains jours, plus de 800 ressortissants chinois suspectés de fraude devraient être reconduits en Chine”, a-t-elle précisé.Ces personnes étaient passées de la Birmanie à la Thaïlande jeudi matin, sous haute sécurité. Le rapatriement de toutes les personnes concernées pourrait prendre des semaines. Aucun détail n’a été donné sur ce qui les attend en Chine. Interrogé jeudi, Pékin a renvoyé la presse vers les “autorités compétentes”.”La lutte contre les jeux d’argent en ligne et les fraudes par téléphone ou en ligne est une manifestation concrète de la mise en oeuvre d’une philosophie de développement centrée sur l’humain”, a déclaré Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.”C’est un choix crucial afin de sauvegarder les intérêts communs des pays de la région”, a-t-il ajouté lors d’un point presse régulier. – “Esprit humanitaire” -La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a indiqué mercredi que près de 7.000 personnes attendaient d’être libérées, tandis qu’un représentant des Forces des gardes-frontières (BGF) de l’Etat Karen, une milice ethnique active côté birman, a fixé ce chiffre à 10.000.Les victimes sont principalement chinoises: employées de force dans les centres de cyberfraude, ou ciblées par les escrocs via des jeux de casino en ligne ou des montages impliquant les cryptomonnaies.Ces derniers mois, Pékin avait accru la pression sur la junte birmane, dont elle est l’un des principaux fournisseurs d’armes, pour mettre fin à ces activités.”200 ressortissants chinois impliqués dans des affaires de jeux d’argent en ligne, de fraude aux télécommunications et d’autres délits ont été remis conformément aux procédures légales par la Thaïlande ce matin, dans un esprit humanitaire et d’amitié entre les pays”, a indiqué la junte dans un communiqué.La ville de Mae Sot, d’où ont décollé jeudi les ressortissants chinois, ne se trouve qu’à une dizaine de kilomètres de Shwe Kokko, ville birmane qui a bâti sa prospérité grâce des trafics variés, dans une impunité quasi-totale.Des complexes géants de cyberfraude pullulent dans certaines régions birmanes frontalières, à la faveur de la guerre civile qui ravage le pays depuis le coup d’Etat de 2021. Ces escroqueries rapportent des milliards de dollars par an, selon des experts.- Violences -Ces centres emploieraient au moins 120.000 petites mains en Birmanie, selon un rapport des Nations unies publié en 2023.Nombre de victimes ont été soumises à la torture, la détention arbitraire, la violence sexuelle ou encore le travail forcé, d’après le texte.De nombreux travailleurs disent avoir été attirés ou trompés par des promesses d’emplois bien rémunérés avant d’être retenus captifs.Début février, une autre milice birmane a rendu aux autorités thaïlandaises 260 victimes présumées, originaires d’une dizaine de pays, dont les Philippines, l’Éthiopie et le Brésil.Beaucoup portaient des traces de violences, notamment une femme qui présentait d’énormes bleus et qui a déclaré avoir été électrocutée, ont constaté des journalistes de l’AFP qui ont pu les rencontrer.La Thaïlande a coupé début février l’approvisionnement en électricité de plusieurs régions birmanes frontalières, dont Shwe Kokko, dans une tentative de freiner l’essor des activités illégales.Le royaume veut donner des gages de sécurité aux visiteurs chinois, cruciaux pour son secteur touristique. Les craintes des Chinois ont redoublé après l’affaire de l’enlèvement à Bangkok d’un acteur chinois, amené de force dans un centre de cyberfraude en Birmanie, avant d’être libéré, début janvier.

Centres de cyberfraude en Birmanie: un premier groupe de travailleurs chinois transféré en Thaïlande

Un premier groupe de cinquante Chinois exploités dans des centres d’arnaques en ligne à la frontière birmano-thaïlandaise, a rejoint jeudi la Thaïlande en vue de leur rapatriement en Chine, qui compte transférer environ 600 victimes ces prochains jours.Ils ont traversé la frontière au niveau de Mae Sot (nord-ouest) vers 09H00 heure thaïlandaise (02H00 GMT), encadrés par un imposant dispositif de sécurité, ont constaté des journalistes de l’AFP.Deux bus à impériale, rideaux tirés, les ont ensuite conduits au petit aéroport régional voisin, où Pékin a affrété des avions spécialement pour l’occasion.Quelque 16 vols sont prévus jusqu’à samedi, pour transporter environ 600 personnes. Le rapatriement de toutes les personnes concernées pourrait prendre des semaines.La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a indiqué mercredi que près de 7.000 personnes attendaient d’être libérées, mais un représentant des Forces des gardes-frontières (BGF) de l’Etat Karen, une milice ethnique active côté birman, a fixé ce chiffre à 10.000.Ces rapatriements interviennent après des mois de protestations de la part de la Chine, les victimes étant principalement chinoises: employées de force dans les centres de cyberfraude, ou ciblées par les escrocs, via des jeux de casino en ligne, ou des montages impliquant les cryptomonnaies.”Un premier groupe de 50 Chinois a rejoint la Thaïlande et se dirige vers l’aéroport. Il y aura trois autres groupes (jeudi), de 50 Chinois chacun”, a confirmé à l’AFP un responsable d’une cellule locale de surveillance de la frontière.Mae Sot ne se trouve qu’à une dizaine de kilomètres, à vol d’oiseau, de Shwe Kokko, ville birmane, qui a bâti sa prospérité grâce des trafics variés, dans une impunité quasi-totale.- Pression de Pékin -Des complexes géants de cyberfraude pullulent dans des régions birmanes frontalières considérées comme des zones de non-droit, à la faveur de la guerre civile qui a mis à genoux le pays depuis le coup d’Etat de février 2021.Les réseaux mafieux emploient par la force une main-d’Å“uvre majoritairement chinoise, et le plus souvent issue du trafic d’êtres humains, pour monter des escroqueries qui rapportent des milliards de dollars par an, selon des experts.Ces derniers mois, Pékin a accru la pression sur la junte birmane, dont elle est l’un des principaux fournisseurs d’armes, pour mettre fin à ces activités.Les centres de cyberfraude emploieraient au moins 120.000 petites mains en Birmanie, selon un rapport des Nations unies publié en 2023.Nombre de victimes ont été soumises à la torture, à la détention arbitraire, à la violence sexuelle ou encore au travail forcé, d’après le texte.De nombreux travailleurs disent avoir été attirés ou trompés par des promesses d’emplois bien rémunérés avant d’être dans les faits retenus captifs, leur passeport leur ayant été confisqué.L’AFP a échangé début février avec plusieurs travailleurs libérés des centres birmans. Beaucoup portaient des traces de violences physiques, notamment une femme qui présentait d’énormes bleus sur un bras et une cuisse, et qui a déclaré avoir été électrocutée. La Thaïlande a coupé début février l’approvisionnement en électricité de plusieurs régions birmanes frontalières, dont Shwe Kokko, dans une tentative de freiner l’essor des activités illégales, qui a terni son image.Le royaume veut donner des gages de sécurité  aux visiteurs chinois, cruciaux pour son secteur touristique. Les craintes des Chinois ont redoublé après l’affaire de l’enlèvement à Bangkok d’un acteur chinois, amené de force dans un centre de cyberfraude en Birmanie, avant d’être libéré, début janvier.

Clap de fin confirmé pour C8 et NRJ12

C8, la chaîne de Cyril Hanouna, et NRJ12 s’arrêteront bien le 28 février au soir: le Conseil d’État a rejeté mercredi leur dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence télé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.L’extinction à venir de C8 a été critiquée par des politiques de droite et d’extrême droite.Marine Le Pen (RN) a dénoncé “les menaces qui pèsent lourdement sur le pluralisme et la liberté d’opinion”, d’après elle “une terrible régression et une inquiétante décision qui donne raison aux Ayatollahs de la pensée unique”.”C8 avait trouvé son public. Sa disparition du paysage audiovisuel la prive d’un espace d’expression”, a déploré sur X le ministre de l’Intérieur (LR), Bruno Retailleau.Venu mercredi sur le plateau de C8, Éric Ciotti (UDR) y a vu une “décision purement politique”. L’avenir de Cyril Hanouna est plus que jamais en suspens. Il pourrait rejoindre le groupe M6, avec lequel des discussions sont en cours. Des médias lui prêtent même des ambitions politiques, ce dont il s’est défendu.Malgré l’arrêt de C8, “on risque de me voir encore plus qu’avant”, a-t-il lancé dans son émission sur Europe 1 après la décision du Conseil d’État.Il présentera une dernière soirée sur C8 en direct le 27 février.”Je suis sonné, très triste… J’ai l’impression d’avoir perdu la chaîne qui m’a fait naître. Je me retrouve orphelin”, a réagi auprès de l’AFP le présentateur Jordan de Luxe, une autre figure de C8. “J’ai quelques pistes avec des chaînes et aussi avec les radios du groupe mais rien n’est signé”.- 400 emplois -La décision mercredi du Conseil d’État marque l’épilogue d’une longue bataille judiciaire pour C8 et NRJ12, jalonnée par plusieurs revers.”L’Arcom n’a pas commis d’illégalité en écartant C8 et NRJ 12 au profit des autres candidats sur la base de son appréciation de chacun des dossiers et de la comparaison de leurs mérites respectifs”, a estimé la plus haute juridiction administrative.Le groupe Canal+ a aussitôt dénoncé une décision “incompréhensible”, qui entraîne “l’éviction pure et simple” de sa chaîne et met en péril 400 emplois.Cyril Hanouna a fustigé une décision “cousue de fil blanc”. Pour lui, “c’est magouilles et compagnie”. “Sachez que le Conseil d’État est à 80% constitué de personnes très à gauche sur l’échiquier politique”, a-t-il avancé.Il a accusé le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, d’avoir “monté un dossier” contre C8, à l’insu du président de la République: “L’info est claire: Emmanuel Macron n’est pas responsable (…)”.Cyril Hanouna a dit espérer une décision favorable de la Cour européenne des droits de l’homme. “Ce sera trop tard, mais vous imaginez le dédommagement? Ce sera 300 à 500 millions” d’euros, a-t-il lancé dans son émission “Touche pas à mon poste”, entièrement consacrée à l’arrêt rendu par le Conseil d’État.Cette juridiction laisse toutefois une petite porte entrouverte. Elle demande à l’Arcom d’étudier la possibilité d’un nouvel appel à candidatures pour quatre fréquences vacantes à partir de juin. En théorie, cela pourrait permettre à C8 et NRJ12 de repostuler.En juillet, toutes deux avaient été écartées par l’Arcom de la présélection des chaînes retenues pour la ré-attribution des fréquences de TNT (télévision numérique terrestre). Le régulateur avait confirmé ce choix le 12 décembre.Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna. C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom.”Le régulateur était juridiquement fondé à prendre en compte les manquements réitérés commis par la chaîne (…), notamment en matière de respect des droits de la personne, de protection des mineurs et de maîtrise de l’antenne”, a jugé le Conseil d’État.- Quatre fréquences -Il a en outre pointé des programmes “peu diversifiés” et fait valoir que C8 n’avait “jamais atteint l’équilibre financier”.Pour écarter NRJ12, l’Arcom a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” qui étaient “substantiellement inférieurs à ceux d’autres candidats”, et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” que contredisait la baisse de l’audience, a rappelé le Conseil d’État. C’est “une injustice profonde”, a rétorqué NRJ12. Selon elle, cela fragilise le pôle TV du groupe NRJ, qui comprend Chérie 25.C8 et NRJ12 ont été évincées au profit de deux nouvelles chaînes: l’une, T18, sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l’autre (OFTV) en septembre par le groupe Ouest-France.Début décembre, juste avant la liste définitive de l’Arcom, le groupe Canal+ avait annoncé qu’il retirerait de la TNT ses quatre chaînes payantes (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète) à partir de juin. C’est au sujet de ces quatre fréquences que le Conseil d’État a demandé à l’Arcom d’étudier l’éventualité d’un appel d’offres.pr-ac-jt-hh-jfg/may/dch   

Clap de fin confirmé pour C8 et NRJ12

C8, la chaîne de Cyril Hanouna, et NRJ12 s’arrêteront bien le 28 février au soir: le Conseil d’État a rejeté mercredi leur dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence télé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.L’extinction à venir de C8 a été critiquée par des politiques de droite et d’extrême droite.Marine Le Pen (RN) …

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Birmanie: des petites mains des centres de cyberfraude en attente d’être rapatriées en Chine

Assis à même le sol, des dizaines d’étrangers exploités dans les centres d’arnaques en ligne attendent de quitter la Birmanie, la Thaïlande et la Chine finalisant les détails de leur rapatriement.Les Forces des gardes-frontières (BGF) de l’Etat Karen, une milice ethnique proche de la junte birmane, ont annoncé l’expulsion de 10.000 personnes impliquées dans les activités sulfureuses qui pullulent à la frontière thaïlandaise.La guerre civile en Birmanie a favorisé l’expansion de sites géants dédiés à la cyberfraude, qui génèrent des milliards de dollars de revenus par an, selon des analystes.Les réseaux mafieux emploient par la force une main d’Å“uvre majoritairement chinoise, et le plus souvent issue du trafic d’êtres humains, pour monter des escroqueries via des jeux de casino en ligne, ou les cryptomonnaies.Présent au sein d’un groupe de journalistes escortés par les BGF, un correspondant de l’AFP a pu se rendre mardi à Shwe Kokko, l’une des capitales de l’arnaque en ligne.Dans une pièce nue d’un bâtiment quelconque, des dizaines de petites mains, essentiellement chinoises, attendent de pouvoir partir, le regard vide et la tête basse, assis sur des bâches en plastique.Certains travailleurs portaient des ecchymoses choquantes; les fesses d’un homme étaient entièrement recouvertes d’un violet livide, tandis que plusieurs présentaient des lésions au bas des jambes, et que d’autres souffraient de brûlures.- Torture -“Je veux vraiment rentrer à la maison”, a déclaré un Chinois, qui a accepté de témoigner à condition de ne pas révéler son identité. “Je voulais rentrer chez moi dès que je suis arrivé ici. Mes parents et ma famille me manquent beaucoup.””Je suis très inquiet”, a-t-il poursuivi auprès de l’AFP.Naing Maung Zaw, un porte-parole des BGF, a indiqué que six Chinois soupçonnés de superviser les opérations de fraude avaient été arrêtés et seraient remis à la Chine en tant que suspects.”Des travailleurs ont été torturés et blessés dans les centres d’arnaques en ligne, qui ne se trouvent pas dans les zones que nous contrôlons”, a-t-il affirmé.Le vice-ministre chinois de la Sécurité publique Liu Zhongyi a rencontré mercredi des ministres thaïlandais dans la capitale Bangkok, pour mettre au point le rapatriement d’un premier groupe de 600 Chinois, via la Thaïlande, jeudi.La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a déclaré mercredi que 7.000 personnes sont toujours dans des centres en Birmanie, et attendent une libération.Son ministre de la Défense a quant à lui assuré mercredi que la Thaïlande est prête à accueillir la semaine prochaine une réunion entre les trois pays pour régler les problèmes transfrontaliers. – Premier groupe jeudi -Ces rapatriés doivent traverser la rivière Moei, qui délimite la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, vers 09H30 (02H30 GMT), pour relier la ville thaïlandaise de Mae Sot, à une dizaine de kilomètres au sud de Shwe Kokko, a indiqué une source militaire thaïlandaise.Ils rejoindront par la suite la Chine, ont indiqué les autorités locales.Des forces de sécurité chinoises sont également attendues à bord pour escorter les rapatriés.Liu Zhongyi s’était rendu lundi à Shwe Kokko, où il a rencontré plus de 1.000 travailleurs soupçonnés de travailler dans les centres de cyberfraude.La semaine dernière, une autre milice locale a rendu aux autorités thaïlandaises 260 victimes présumées, originaires d’une dizaine de pays, dont les Philippines, l’Éthiopie, le Brésil et le Népal.L’AFP a pu échanger avec plusieurs d’entre eux. Beaucoup portaient des traces de violences physiques, notamment une femme qui présentait d’énormes bleus sur un bras et une cuisse, et qui a déclaré avoir été électrocutée. Au moins 120.000 personnes en Birmanie pourraient être contraintes de mener des escroqueries en ligne, selon un rapport des Nations unies publié en 2023.Nombre de victimes ont été soumises à la torture, à la détention arbitraire, à la violence sexuelle, au travail forcé et à d’autres violations, d’après le texte.De nombreux travailleurs disent avoir été attirés ou trompés par des promesses d’emplois bien rémunérés avant d’être effectivement retenus captifs, leur passeport leur ayant été confisqué.burx-pdw-ah/pdw/sco/cn/zub/ybl

Birmanie: des petites mains des centres de cyberfraude en attente d’être rapatriées en Chine

Assis à même le sol, des dizaines d’étrangers exploités dans les centres d’arnaques en ligne attendent de quitter la Birmanie, la Thaïlande et la Chine finalisant les détails de leur rapatriement.Les Forces des gardes-frontières (BGF) de l’Etat Karen, une milice ethnique proche de la junte birmane, ont annoncé l’expulsion de 10.000 personnes impliquées dans les …

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L’extinction de C8 et NRJ12 confirmée par le Conseil d’État

C8, la chaîne de Cyril Hanouna, et NRJ12 s’arrêteront bien le 28 février au soir: le Conseil d’État a rejeté mercredi leur dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence télé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.L’extinction de C8 désormais confirmée, l’avenir de Cyril Hanouna, sa tête d’affiche, est plus que jamais en suspens.L’animateur vedette pourrait quitter le groupe Canal+, auquel appartient C8, et rejoindre le groupe M6, avec lequel des discussions sont en cours. Des médias lui prêtent même des ambitions politiques, ce dont il s’est toutefois défendu.Malgré l’arrêt de C8, “on risque de me voir encore plus qu’avant”, a-t-il lancé dans son émission sur Europe 1 en réaction à la décision du Conseil d’État.A la veille de l’arrêt de sa chaîne actuelle, il présentera une dernière soirée en direct le 27 février.Très attendue, la décision finale du Conseil d’État marque l’épilogue d’une longue bataille judiciaire pour les deux chaînes, jalonnée par plusieurs revers.- Porte entrouverte -“L’Arcom n’a pas commis d’illégalité en écartant C8 et NRJ 12 au profit des autres candidats sur la base de son appréciation de chacun des dossiers et de la comparaison de leurs mérites respectifs”, a estimé la plus haute juridiction administrative.Le groupe Canal+ a aussitôt dénoncé une décision “incompréhensible”, qui entraîne “l’éviction pure et simple” de sa chaîne et met en péril 400 emplois.Hanouna, lui, a fustigé une décision “cousue de fil blanc”: “C’est magouilles et compagnie”.Le Conseil d’État laisse toutefois une petite porte entrouverte. Il demande à l’Arcom d’étudier la possibilité d’un nouvel appel à candidatures pour quatre fréquences qui seront vacantes à partir de juin. En théorie, cela pourrait permettre à C8 et NRJ12 de postuler à nouveau.En juillet, toutes deux avaient été écartées par l’Arcom de la présélection des chaînes retenues pour la ré-attribution des fréquences de TNT (télévision numérique terrestre) arrivant à échéance le 28 février.Le régulateur avait confirmé ce choix le 12 décembre en dévoilant la liste définitive des 11 chaînes retenues, sans C8 ni NRJ12.Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna. C’est l’une des motivations du non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom.”Le régulateur était juridiquement fondé à prendre en compte les manquements réitérés commis par la chaîne (…), notamment en matière de respect des droits de la personne, de protection des mineurs et de maîtrise de l’antenne”, a jugé le Conseil d’État.- Quatre fréquences -Il a en outre pointé des programmes “peu diversifiés” et fait valoir que C8 n’avait “jamais atteint l’équilibre financier”.Cette décision a soulevé les critiques de responsables politiques de droite. “La fermeture de C8 est choquante”, a commenté Laurent Wauquiez (LR). Éric Ciotti (UDR) y a vu une “décision purement politique”.Pour écarter NRJ12, l’Arcom s’est basée sur le fait que ses “engagements de diffusion de programmes inédits (étaient) substantiellement inférieurs à ceux d’autres candidats”, a poursuivi le Conseil d’État.Il a également souligné l’écart entre “les prévisions de croissance des recettes publicitaires” de NRJ12 et “le déclin de ses parts d’audience”.C8 et NRJ12 ont été évincées au profit de deux nouvelles chaînes: l’une, baptisée T18, est lancée par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l’autre par le groupe Ouest-France.Début décembre, juste avant la liste définitive de l’Arcom, le groupe Canal+ avait annoncé qu’il retirerait de la TNT ses quatre chaînes payantes (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète) à partir de juin. Il avait invoqué le non-renouvellement de C8 et “un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant”.C’est au sujet de ces quatre fréquences que le Conseil d’État a interpellé l’Arcom.”L’Arcom doit, sans délai, reprendre une procédure de consultation publique et d’étude d’impact afin de décider si les quatre fréquences libérées quelques jours avant sa décision doivent faire l’objet d’un nouvel appel à candidatures”, écrit le Conseil d’État.

“Golfe d’Amérique”: Trump maintient ses entraves contre l’agence de presse AP

Donald Trump a affirmé mardi qu’il maintiendrait des restrictions d’accès visant la grande agence de presse américaine Associated Press (AP) tant qu’elle n’acceptera pas d’utiliser l’appellation géographique “Golfe d’Amérique” pour désigner le Golfe du Mexique.”Nous allons les laisser en dehors jusqu’à ce qu’ils acceptent qu’il s’agit du Golfe d’Amérique”, a déclaré le président américain, répondant à la question d’un journaliste, depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride.”L’Associated Press refuse de suivre la loi”, a-t-il insisté.Les journalistes d’AP, pilier de la presse aux Etats-Unis, ont vu leurs accès au Bureau ovale de la Maison Blanche, ainsi qu’à l’avion présidentiel, bloqués par l’exécutif américain, qui reproche à l’agence de ne pas se plier à la décision prise par Donald Trump de renommer le Golfe du Mexique en “Golfe d’Amérique”.”Un gouvernement est en train de dicter au public et à la presse les mots qu’il faut utiliser et exerce des représailles s’ils n’obéissent pas aux ordres”, a réagi une porte-parole d’AP, Lauren Easton, dans un message transmis à l’AFP mercredi.Julie Pace, la rédactrice en chef de l’agence, a déjà dénoncé une “violation flagrante du Premier amendement” de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse et la liberté d’expression.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux ne l’avaient pas reconnu. “Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, poursuivait l’agence de presse.”Le Golfe du Mexique porte ce nom depuis plus de 400 ans”, a ajouté sa porte-parole mercredi.Donald Trump a profité de l’occasion pour s’en prendre au travail de ses journalistes.”Comme vous le savez, l’Associated Press s’est complètement trompée sur l’élection, sur Trump, sur le traitement de Trump, et sur d’autres choses à propos de Trump, des républicains et des conservateurs”, a déclaré le milliardaire. Lors de son premier mandat, Donald Trump désignait la presse comme l'”ennemi du peuple”. Depuis son retour au pouvoir, il a de nouveau accentué ses attaques contre les grands médias américains, en les visant notamment au portefeuille par des actions en justice. Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers. L’agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes à travers le monde, a publié plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

“Golfe d’Amérique”: Trump maintient ses entraves contre l’agence de presse AP

Donald Trump a affirmé mardi qu’il maintiendrait des restrictions d’accès visant la grande agence de presse américaine Associated Press (AP) tant qu’elle n’acceptera pas d’utiliser l’appellation géographique “Golfe d’Amérique” pour désigner le Golfe du Mexique.”Nous allons les laisser en dehors jusqu’à ce qu’ils acceptent qu’il s’agit du Golfe d’Amérique”, a déclaré le président américain, répondant …

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