AFP Tech

IA: la Corée du Sud retire DeepSeek des boutiques d’applications

Les autorités sud-coréennes ont annoncé lundi le retrait de DeepSeek des boutiques d’applications locales, le temps d’étudier la manière dont la startup chinoise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) gère les données des utilisateurs.La Corée du Sud fait partie des pays comme l’Italie, la France ou l’Australie qui ont exprimé des inquiétudes sur la protection de la vie privée, ou leur sécurité nationale, par DeepSeek depuis le lancement tonitruant le mois dernier de son “chatbot”.La procédure en cours vise à “examiner en détail les pratiques de DeepSeek concernant le traitement des données personnelles pour s’assurer qu’elles respectent” la loi, a déclaré Choi Jang-hyuk, vice-président de la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles, lors d’une conférence de presse.Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs.Depuis, la société chinoise “a reconnu certains manquements” concernant le respect de la vie privée, a précisé la commission lundi.Cette dernière a souligné qu’il faudrait “inévitablement un certain temps” pour rectifier la situation, d’où la décision de retirer l’application des boutiques d’applications.Le robot conversationnel n’est donc plus disponible au téléchargement depuis samedi soir mais continue de fonctionner pour les utilisateurs qui l’ont déjà.- Ne pas “politiser” -Le régulateur sud-coréen a appelé ces derniers à “utiliser le service avec précaution en attendant les résultats finaux (de l’examen actuel, ndlr), notamment en s’abstenant d’entrer leurs informations personnelles”.Interrogé lundi lors d’un point-presse régulier, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a répondu que la Chine exigeait des entreprises chinoises à l’étranger de “strictement respecter les lois et réglementations locales”.”Nous espérons que les pays concernés éviteront de prendre des mesures qui élargissent à l’excès le concept de sécurité ou de politiser les questions commerciales et technologiques”, a-t-il toutefois souligné.Début février, plusieurs ministères sud-coréens, de la Défense et du Commerce notamment, avaient bloqué l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs.Des géants technologiques sud-coréens comme Samsung Electronics ou son rival SK Hynix sont des fournisseurs majeurs des microprocesseurs avancés utilisés pour les serveurs d’IA.Le modèle R1 du robot conversationnel chinois a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains bien qu’il ait été développé à bas coût et fonctionne avec moins de ressources, remettant en question le modèle économique du secteur.Mais il inquiète de nombreux pays alors que les conditions générales de DeepSeek renferment une section sur la transmission des données personnelles à des tiers.- Demandes d’explications -Si cette mention est très semblable à celle de ChatGPT, le robot conversationnel de son rival américain OpenAI, des experts ont exprimé des inquiétudes concernant un risque que ces données ne tombent entre les mains des autorités chinoises.Pékin affirme régulièrement que le gouvernement chinois “n’exigera jamais des entreprises ou des individus qu’ils collectent ou stockent illégalement des données”.Taïwan a interdit aux agences gouvernementales d’utiliser le chatbot, invoquant des risques pour la “sécurité nationale”, tandis que l’Australie a ordonné le retrait des programmes de l’entreprise chinoise des appareils du gouvernement.Dans l’Union européenne, l’autorité italienne de protection des données personnelles a lancé une enquête sur DeepSeek, à qui elle a interdit de traiter les données des utilisateurs italiens.La Cnil en France, chargée de la protection des données, et la Data Protection Commission (DPC) irlandaise -qui régule les géants technologiques au nom de l’UE- ont réclamé des explications à DeepSeek sur le traitement des données. Aux Etats-Unis, une proposition de loi a été présentée par des parlementaires pour empêcher l’utilisation de DeepSeek – qualifiée d'”entreprise affiliée au Parti communiste chinois” par le représentant Darin LaHood – sur les appareils du gouvernement pour des raisons de cybersécurité.kjk-oho-pfc-mjw/gmo/lgo/ehl/lrb

IA: la Corée du Sud retire DeepSeek des boutiques d’applications

Les autorités sud-coréennes ont annoncé lundi le retrait de DeepSeek des boutiques d’applications locales, le temps d’étudier la manière dont la startup chinoise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) gère les données des utilisateurs.La Corée du Sud fait partie des pays comme l’Italie, la France ou l’Australie qui ont exprimé des inquiétudes sur la protection de …

IA: la Corée du Sud retire DeepSeek des boutiques d’applications Read More »

Intelligence artificielle: pourquoi certains pays interdisent-ils DeepSeek?

L’irruption du robot conversationnel R1 de la start-up chinoise DeepSeek a stupéfié l’industrie de la tech par sa capacité à égaler ses concurrents américains pour un coût moindre, rebattant les cartes de l’intelligence artificielle (IA).Mais ce chatbot à peine lancé, plusieurs gouvernements ont déjà restreint son utilisation, invoquant des menaces pour la sécurité nationale ou de potentielles fuites d’informations sensibles.L’AFP fait le point sur la situation:- Qui a interdit DeepSeek? -L’Italie est le premier pays à avoir ouvert une enquête sur DeepSeek, à qui elle a interdit de traiter les données d’utilisateurs italiens. En 2023, l’organisme de surveillance italien avait déjà temporairement bloqué le chatbot d’OpenAI dans le pays, ChatGPT, pour des raisons de confidentialité.Après l’Italie, les autorités taïwanaises ont interdit à leurs fonctionnaires et à des infrastructures-clés d’utiliser les applications de la start-up chinoise, invoquant des risques pour “la sécurité nationale de l’information”.Cette décision a été suivie quelques jours plus tard par l’Australie.En Corée du Sud, plusieurs ministères, dont celui qui supervise les relations avec la Corée du Nord, ont bloqué l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs. Ces mesures de blocage concernent également les “PC militaires”.Lundi, les autorités sud-coréennes ont annoncé le retrait de DeepSeek des boutiques d’applications locales le temps d’étudier la manière dont la startup chinoise gère les données des utilisateurs.Aux Etats-Unis, une proposition de loi a été présentée par des parlementaires pour empêcher l’utilisation de DeepSeek – qualifiée d'”entreprise affiliée au Parti communiste chinois” par le représentant Darin LaHood – sur les appareils du gouvernement pour des raisons de cybersécurité.- Que craignent-ils? -Les conditions générales de DeepSeek renferment une section sur la transmission des données personnelles à des tiers, très semblable à celle de ChatGPT, le robot conversationnel de son rival américain OpenAI.Mais “en Chine, lorsque le gouvernement demande l’accès aux données des utilisateurs, les entreprises sont légalement tenues de les fournir”, relève Youm Heung-youl, enseignant et spécialiste de la sécurité des données à l’université Soonchunhyang en Corée du Sud.Selon la politique de confidentialité de DeepSeek, la start-up chinoise collecte également des informations sur “les frappes au clavier”, c’est-à-dire toute interaction qu’un utilisateur effectue avec une touche de son clavier.- Des inquiétudes justifiées? -“Aucune grande entreprise de la tech n’est politiquement neutre”, souligne Vladimir Tikhonov, professeur d’études coréennes à l’université d’Oslo. “Google stocke les données relatives à l’historique de navigation et il est naïf de penser qu’elles ne sont pas partagées avec des agences gouvernementales lorsqu’elles en font la demande”.M. Tikhonov reconnaît toutefois que la collaboration des grandes entreprises de la tech avec les autorités chinoises est probablement “plus approfondie”.Pékin affirme pour sa part que le gouvernement chinois “n’exigera jamais des entreprises ou des individus qu’ils collectent ou stockent illégalement des données”.La Chine a dénoncé les restrictions récemment imposées par plusieurs pays, y voyant une “politisation des questions économiques, commerciales et technologiques”.- DeepSeek, une surprise? -Pour les experts, DeepSeek a notamment vu le jour grâce aux investissements massifs de la Chine ces dernières années dans la recherche et le développement. Selon les données de la Chambre de commerce sud-coréenne, la Chine se classe au deuxième rang mondial des investisseurs en recherche et développement, tout juste derrière les Etats-Unis.”Je vois (l’irruption du robot conversationnel R1, ndlr) comme un coup calculé qui a été préparé avant l’ère Trump, et nous devrions prêter attention aux deuxième et troisième vagues de DeepSeek”, avertit Park Seung-chan, professeur d’économie chinoise à l’université sud-coréenne de Yongin.- Quelles leçons? -DeepSeek dit avoir utilisé des puces H800, moins performantes que d’autres modèles mais autorisées pour l’exportation vers la Chine jusqu’à fin 2023.”Si DeepSeek a réellement utilisé des H800, cela signifie que même sans semi-conducteurs dernier cri, des résultats semblables pourraient être obtenus avec des semi-conducteurs standard, tant que le logiciel est bon”, explique Park Ki-soon, professeur à l’université Sungkyunkwan en Corée du Sud.De quoi mettre sens dessus dessous l’industrie des semi-conducteurs, dont la Corée du Sud et Taïwan sont à la pointe.”Des pays comme les Etats-Unis et la Chine investissent des ressources et des talents considérables dans le développement de logiciels”, souligne Park Ki-soon, pour qui DeepSeek est la preuve que tous les gouvernements devraient davantage soutenir ce secteur.

Intelligence artificielle: pourquoi certains pays interdisent-ils DeepSeek?

L’irruption du robot conversationnel R1 de la start-up chinoise DeepSeek a stupéfié l’industrie de la tech par sa capacité à égaler ses concurrents américains pour un coût moindre, rebattant les cartes de l’intelligence artificielle (IA).Mais ce chatbot à peine lancé, plusieurs gouvernements ont déjà restreint son utilisation, invoquant des menaces pour la sécurité nationale ou …

Intelligence artificielle: pourquoi certains pays interdisent-ils DeepSeek? Read More »

“Golfe d’Amérique” : l’agence AP interdite d’accès indéfiniment au Bureau ovale et à Air Force One

La présidence des Etats-Unis a annoncé vendredi que l’agence Associated Press était interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion officiel de Donald Trump, “Air Force One”, pour une durée illimitée, en raison de son refus d’appeler le Golfe du Mexique “Golfe d’Amérique”.”Les mesures prises pour restreindre la couverture par AP des événements présidentiels en raison de la façon dont nous évoquons un lieu géographique portent atteinte” à “la liberté d’expression, un pilier de la démocratie américaine et une valeur cardinale du peuple américain”, a réagi vendredi soir une porte-parole de l’agence, Lauren Easton, dans une déclaration transmise à l’AFP.”L’accès de l’Associated Press au gouvernement est crucial pour tous les organismes d’information, dont le Washington Post, afin de fournir à des millions d’Américains un journalisme indépendant basé sur les faits chaque jour”, a aussi déclaré une porte-parole du Washington Post.”L’Associated Press continue d’ignorer le changement de nom géographique légal du Golfe d’Amérique”, a écrit de son côté sur X vendredi le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche Taylor Budowich.”Si le Premier amendement” de la Constitution américaine sur la liberté d’expression “protège leur droit à des reportages irresponsables et malhonnêtes, il ne garantit pas leur privilège d’accès sans entrave à des espaces limités, tels que le Bureau ovale et Air Force One”, a-t-il ajouté.”À l’avenir, ces espaces seront ouverts aux milliers de journalistes qui en ont été empêchés (…) Les journalistes et photographes de l’Associated Press conservent leurs accréditations pour le complexe de la Maison Blanche”, a-t-il poursuivi.Cette semaine, un reporter de l’AP avait entre autres été privé d’accéder à la conférence de presse entre Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi, “une violation flagrante du Premier amendement”, avait déclaré Julie Pace, la rédactrice en chef de l’agence.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux ne l’avaient pas reconnu.”Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, poursuivait l’agence de presse.Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers. L’agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes, a envoyé plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

“Golfe d’Amérique” : l’agence AP interdite d’accès indéfiniment au Bureau ovale et à Air Force One

La présidence des Etats-Unis a annoncé vendredi que l’agence Associated Press était interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion officiel de Donald Trump, “Air Force One”, pour une durée illimitée, en raison de son refus d’appeler le Golfe du Mexique “Golfe d’Amérique”.”Les mesures prises pour restreindre la couverture par AP des événements présidentiels en …

“Golfe d’Amérique” : l’agence AP interdite d’accès indéfiniment au Bureau ovale et à Air Force One Read More »

C8 et NRJ 12 jouent leur va-tout devant le Conseil d’Etat

Dans un baroud d’honneur, les chaînes C8 et NRJ12 ont plaidé vendredi jusqu’au bout devant le Conseil d’Etat contre leur éviction fin février de la TNT, entourées de leurs soutiens.La plus haute juridiction administrative doit rendre sa décision dans la semaine du 17 février, alors que les deux chaînes doivent cesser d’émettre le 28, date …

C8 et NRJ 12 jouent leur va-tout devant le Conseil d’Etat Read More »

C8 et NRJ 12 jouent leur va-tout devant le Conseil d’Etat

Dans un baroud d’honneur, les chaînes C8 et NRJ12 ont plaidé vendredi jusqu’au bout devant le Conseil d’Etat contre leur éviction fin février de la TNT, entourées de leurs soutiens.La plus haute juridiction administrative doit rendre sa décision dans la semaine du 17 février, alors que les deux chaînes doivent cesser d’émettre le 28, date d’échéance de leur autorisation.Le rapporteur public du Conseil d’Etat, dont l’avis est généralement suivi, a demandé le rejet de leurs recours, à l’issue de plus d’une heure d’intervention dans une salle comble.Plusieurs animateurs de C8 y avaient pris place, dont Jordan de Luxe et William Leymergie. La vedette de la chaîne, Cyril Hanouna, n’était pas elle-même présente. Mais plusieurs chroniqueurs de son émission “Touche pas à mon poste!” étaient là, dont Géraldine Maillet, Guillaume Genton et Gilles Verdez.La décision de non-renouvellement prise par le régulateur de l’audiovisuel est “complètement inique”, a dénoncé le chroniqueur Jean-Michel Maire auprès de l’AFP. “On est peut-être à l’aube d’un énorme scandale d’Etat”, avait assuré jeudi soir Cyril Hanouna à l’antenne, évoquant une prochaine procédure devant la Cour européenne des droits de l’Homme. “On va attendre la décision mais on ne compte pas sur le rapporteur, on a d’autres solutions”, a-t-il déclaré vendredi soir dans son émission. “L’Arcom s’est arrangée avec la loi” mais “j’ai confiance en le droit de notre pays”, a déclaré vendredi Gérald-Brice Viret, patron de Canal+ France. La maison-mère de C8 est dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.C’est la section du contentieux du Conseil d’Etat qui a examiné le dossier, soit 15 juges des plus expérimentés pour se pencher sur les 1.800 pages de documents fournis par C8, 1.700 pages par NRJ12.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de Cyril Hanouna. C’est une des motivations du non-renouvellement de sa fréquence.Mais “on n’a pas tenu compte des garanties démontrant qu’on a la maîtrise de l’antenne”, avec la proposition d’une diffusion en différé pour TPMP, a déploré l’avocat de la chaîne, Me Emmanuel Piwnica.Le rapporteur public a rappelé que Cyril Hanouna avait notamment réclamé en octobre 2022 un procès sommaire pour la meurtrière d’une enfant, Lola, et que TPMP avait mis en avant en mars 2023 une “thèse complotiste” sur une prétendue drogue à base de sang d’enfant, l’adrénochrome.- “chaîne populaire” -Le magistrat a également pointé un “déficit (financier) chronique” de la chaîne. “C’est 400 collaborateurs, 400 familles” touchées, lui a opposé l’avocat.Et C8 est “une chaîne populaire”, même si ce n’est “pas un mot à la mode”, a-t-il aussi argumenté.Même combat pour NRJ12, qui “ne veut pas mourir dans quelques jours”, a lancé sa défense, par la voix de Me François Molinié. La chaîne de NRJ Group a été  “une très bonne élève” depuis vingt ans et elle est “rentable”, a-t-il souligné. Une centaine d’emplois seraient impactés. Plusieurs salariés étaient d’ailleurs présents vendredi au Conseil d’Etat. L’audience avait un air de déjà-vu, après un référé (procédure d’urgence) des deux chaînes rejeté le 30 décembre. Auparavant, fin novembre, le Conseil d’Etat avait jugé “irrecevable” un premier recours que les deux chaînes avaient déposé contre la pré-sélection de l’Arcom, avant même l’annonce finale des chaînes retenues.Deux nouveaux venus sur la télévision numérique terrestre ont été préférés à C8 et NRJ12: OFTV (groupe Ouest France) et T18 (CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky).Une partie des débats vendredi ont porté sur la non-réattribution de quatre fréquences, laissées vacantes par Canal+. Le groupe a en effet annoncé en décembre avec fracas le retrait de la TNT de Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète.L’Arcom pourra toujours décider dans les prochains mois de relancer un appel aux candidatures pour au moins une chaîne gratuite. Nouvelle chance pour C8 et NRJ12? “A l’image des bonnes fictions audiovisuelles – et aussi des moins bonnes d’ailleurs – cette affaire si singulière n’en est peut-être plus à un coup de théâtre près”, a conclu le rapporteur public.mkr-pr-reb-ls/may/hj

L’agence AP interdite d’accès indéfiniment au Bureau ovale et à Air Force One

La présidence des Etats-Unis a annoncé vendredi que l’agence Associated Press était interdite d’accès au Bureau ovale et à l’avion officiel de Donald Trump, “Air Force One”, pour une durée illimitée, en raison de son refus d’appeler le Golfe du Mexique “Golfe d’Amérique”.L’agence de presse américaine déplore depuis mardi que ses journalistes sont privés d’accès à des événements à la Maison Blanche, à cause de son refus de s’aligner sur ce nouveau nom, choisi par le président républicain.”L’Associated Press continue d’ignorer le changement de nom géographique légal du Golfe d’Amérique”, a écrit sur X vendredi le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche Taylor Budowich. “Si le Premier amendement” de la Constitution américaine sur la liberté d’expression “protège leur droit à des reportages irresponsables et malhonnêtes, il ne garantit pas leur privilège d’accès sans entrave à des espaces limités, tels que le Bureau ovale et Air Force One”, a-t-il ajouté.”À l’avenir, ces espaces seront ouverts aux milliers de journalistes qui en ont été empêchés (…) Les journalistes et photographes de l’Associated Press conservent leurs accréditations pour le complexe de la Maison Blanche”, a-t-il poursuivi.Contactée vendredi, l’AP n’a pas réagi immédiatement. Cette semaine, un de ses reporters avait entre autres été privé d’accéder à la conférence de presse entre Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi, “une violation flagrante du Premier amendement”, avait déclaré Julie Pace, la rédactrice en chef de l’AP.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux ne l’avaient pas reconnu.”Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, poursuivait l’agence de presse.Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers. L’agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes, a envoyé plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

Franceinfo tv: la rédaction demande le départ de son directeur

La rédaction de Franceinfo tv a demandé vendredi le départ “définitif” de son directeur Laurent Delpech, via une motion de défiance votée à 87%, liée notamment à “la détérioration de l’image de la chaîne”.”Ce scrutin traduit une colère profonde face à une gouvernance qui, jusqu’ici, n’a pas su répondre aux inquiétudes et aux attentes des …

Franceinfo tv: la rédaction demande le départ de son directeur Read More »