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La LDH porte plainte contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

La Ligue des droits de l’homme (LDH) a porté plainte contre Apple pour “violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements” non consentis” via l’assistant vocal Siri, a indiqué l’association vendredi, confirmant une information du Monde et de Radio France.”Il y a deux infractions importantes: la violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements qui n’ont pas été consentis, qui sont à l’insu des personnes, d’une part. Et puis, il y a la protection des données personnelles, le RGPD (Règlement général de protection des données), qui n’a pas été respecté non plus”, a expliqué à l’AFP la présidente de la LDH, Nathalie Tehio, qui a adressé un signalement et une plainte jeudi, selon le récépissé consulté par l’AFP.”A chaque fois qu’il y a une demande de faite à l’assistant vocal Siri, c’est enregistré sans que les personnes n’aient eu l’information que c’était systématiquement enregistré et que c’était ensuite vérifié par des personnes”, a-t-elle poursuivi.La plainte a été déposée pour violation de la vie privée, traitement illicite des données personnelles et pratique commerciale trompeuse, selon Le Monde et Radio France. Le parquet n’était pas en mesure de confirmer vendredi après-midi.Dans sa plainte, la LDH s’est appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien salarié d’un sous-traitant d’Apple qui était chargé de “vérifier les transcriptions”. Revendiquant le statut de lanceur d’alerte, il a fourni des captures d’écran de “conversations très privées qui ont été enregistrées” a priori à l’insu des utilisateurs, selon Nathalie Tehio, qui demande “une enquête effective pour que ce soit corroboré” et établir “l’ampleur de ces enregistrements”.”Ce qui est vraiment encore plus choquant est que ça se déclenche alors même que vous n’utilisez pas votre assistant vocal”, appuie la présidente.Selon Le Monde et la cellule investigation de Radio France, Thomas Le Bonniec traitait chaque jour 1.300 enregistrements, avec des données sensibles. Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat. Dans un communiqué publié sur son site le 8 janvier, l’entreprise américaine assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs” et était “l’assistant numérique le plus privé qui soit”.Pour les fonctionnalités qui “nécessitent d’être traitées en temps réel sur les serveurs Apple”, les données sont anonymisées et ne sont “pas liées à l’identité de l’utilisateur via son compte Apple ou son numéro de téléphone”, affirmait l’entreprise, assurant que les enregistrements n’étaient pas conservés sans accord.

Conseil d’Etat: le rapporteur demande le rejet des recours de C8 et NRJ12

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a demandé le rejet des recours des chaînes C8 et NRJ12, qui contestent le non-renouvellement de leur fréquence télé, a constaté vendredi une journaliste de l’AFP lors de l’audience.”Nous concluons au rejet des deux recours”, a déclaré le rapporteur public, Florian Roussel. Le Conseil d’Etat devrait rendre sa décision dans la semaine du 17 février, alors que les deux chaînes doivent cesser d’émettre le 28, date d’échéance de leur autorisation.Après une présélection qui écartait C8 et NRJ12 en juillet, l’Arcom a signé le 12 décembre 11 conventions avec les nouveaux titulaires de fréquences de TNT, dont ne font pas partie les deux chaînes.C8 et NRJ12 ont été écartées par l’Arcom au profit de deux nouvelles chaînes: l’une est lancée par le groupe CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l’autre par le groupe Ouest-France. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de son animateur vedette Cyril Hanouna.Selon le rapporteur public, la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, d’écarter C8 se basait sur “l’absence de garanties suffisantes” pour éviter d’autres manquements.Il a rappelé que Cyril Hanouna avait réclamé en octobre 2022 un procès sommaire pour la meurtrière d’une enfant, Lola, et que TPMP avait mis en avant en mars 2023 une “thèse complotiste” sur une prétendue drogue à base de sang d’enfant, l’adrénochrome.Le rapporteur public a également évoqué un “déficit (financier) chronique”.Le 30 décembre, avant l’audience sur le fond de vendredi, le Conseil d’Etat avait rejeté un recours de C8 et NRJ12 en référé, en estimant que la condition d’urgence nécessaire à cette procédure n’était pas remplie.Auparavant, fin novembre, il avait jugé “irrecevable” un premier recours que les deux chaînes avaient déposé contre la pré-sélection de l’Arcom, avant même l’annonce finale des chaînes retenues.

TikTok de retour dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google

TikTok était de retour jeudi dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une loi exigeant de son propriétaire qu’il la vende sous peine d’interdiction sur le territoire américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. La plateforme de partage de courtes vidéos, qui revendique quelque 170 millions d’utilisateurs aux …

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TikTok de retour dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google

TikTok était de retour jeudi dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une loi exigeant de son propriétaire qu’il la vende sous peine d’interdiction sur le territoire américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. La plateforme de partage de courtes vidéos, qui revendique quelque 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, risque d’y être interdite pour des raisons de sécurité nationale liées aux données qu’elle recueille auprès de ses utilisateurs.Propriété du groupe chinois ByteDance, le sort de l’application ultra-populaire chez les jeunes est incertain aux Etats-Unis. Signée par Joe Biden et adoptée à une écrasante majorité par le Congrès, une loi votée en 2024 pour forcer ByteDance à vendre l’application sous peine d’interdiction sur le territoire américain est en effet entrée en vigueur le 19 janvier, la veille de l’investiture de Donald Trump. La plateforme avait alors été inaccessible durant quelques heures, et avait totalement disparu des boutiques d’applications.Le service avait été ensuite rétabli le 21 janvier, à l’entame du second mandat du président américain, Trump ayant ordonné une suspension de 75 jours de l’application de la loi dans l’espoir de trouver une solution avec Pékin, et proposé que ByteDance octroie aux Etats-Unis 50% du capital de TikTok en contrepartie de la non-application de la loi. Mais depuis Apple et Google n’avaient pas remis TikTok à disposition dans leurs “app stores”, la loi prévoyant de très lourdes amendes pour les fournisseurs d’internet et les boutiques d’application, jusqu’à 5.000 dollars par utilisateur pour ces dernières.Donald Trump a donné à TikTok jusqu’au début du mois d’avril pour vendre ses activités américaines.

Réorganisation au Parisien, une trentaine de départs volontaires projetés

Le quotidien Le Parisien entend “moderniser” son organisation, en refondant ses services et en accélérant sa transition numérique, ce qui va se traduire par une trentaine de suppressions de postes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Une assemblée générale des salariés est prévue début mars pour décider d’une possible grève.”Ce projet de modernisation de l’organisation de notre grande rédaction (419 équivalents temps plein) tient compte des analyses de notre audience” et du “développement des abonnements numériques”, a indiqué à l’AFP Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien.Cela “permet d’envisager d’économiser une trentaine de postes”, pour l’essentiel dans la rédaction, et “les départs auront lieu dans ce cadre sur une base de volontariat”, a-t-il souligné.  Une première assemblée générale des salariés s’est tenue jeudi, à l’issue du comité social et économique (CSE) lors duquel ont été faites ces annonces. “Que seront nos conditions de travail avec ces nouvelles suppressions de postes ?”, demandent-ils dans une motion adoptée, transmise à l’AFP.Les salariés entendent “défendre l’existence d’éditions locales, refuser le détricotage des services, défendre le Parisien-Aujourd’hui en France comme titre d’information généraliste, offrant aux lecteurs et aux internautes une information locale et nationale de qualité”, selon cette motion.Un précédent plan de réduction d’effectifs et de réorganisation a eu lieu en 2020, suivi “d’incessants réajustements, mercatos et dissolutions de services”, est-il souligné.Le groupe Les Echos-Le Parisien est détenu par le géant du luxe LVMH, dont Bernard Arnault est PDG.Dans un message au personnel dont l’AFP a eu copie, la direction a précisé que “Le Parisien ne parvient pas à trouver un modèle économique et enregistre de lourdes pertes”. “Depuis trois ans, nous subissons de plein fouet les effets de l’inflation, et nos coûts de production et de logistique continuent à croître plus rapidement que nos revenus”, soulignent Pierre Louette ainsi que Sophie Gourmelen, directrice générale du pôle Le Parisien et Nicolas Charbonneau, directeur de la rédaction.”Notre transition numérique, bien que prometteuse, n’a pas encore atteint son plein potentiel”, ajoutent-ils.Le projet de réorganisation doit être mis en Å“uvre progressivement au cours du deuxième trimestre 2025.Les contours des services et “pôles thématiques” au sein de la rédaction seront redéfinis: les journalistes traitant de politique, d’environnement ou d’éducation seraient notamment regroupés dans un pôle “vie publique”, ceux dédiés aux sujets santé, consommation ou immobilier dans un pôle “vie privée”. Quatre autres pôles demeureraient.Pour le numérique, une rédaction en chef centrale, “web first”, aura “compétence sur l’ensemble de nos supports”, est-il indiqué dans le message de la direction. L’offre vidéo et podcasts sera “densifiée” et “un développement soutenu de nouveaux contenus et produits numériques” est prévu.

Réorganisation au Parisien, une trentaine de départs volontaires projetés

Le quotidien Le Parisien entend “moderniser” son organisation, en refondant ses services et en accélérant sa transition numérique, ce qui va se traduire par une trentaine de suppressions de postes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Une assemblée générale des salariés est prévue début mars pour décider d’une possible grève.”Ce projet de modernisation de l’organisation de …

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Enquête ouverte sur le financement par Arte des documentaires de Bernard-Henri Lévy

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte après un signalement du député LFI Aymeric Caron sur le financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy alors qu’il est président du conseil de surveillance de la chaîne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.”Il semble qu’Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape dans la campagne de harcèlement qu’il mène, depuis un certain temps, contre moi”, a réagi auprès de l’AFP M. Lévy, qui “compte porter plainte en dénonciation calomnieuse” contre le député.L’enquête a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, selon la source proche, confirmant une information de Mediapart.Aymeric Caron avait adressé le 5 février un article 40 à la procureure de Paris, soupçonnant “une prise illégale d’intérêts” en lien avec “la régularité et l’importance des financements accordés par la chaîne au président de son propre conseil de surveillance”.Bernard-Henri Lévy, président du conseil de surveillance d’Arte France depuis 1993, “a pu bénéficier, pendant ses 31 années de mandat, d’un soutien substantiel” de la chaîne “pour le financement de ses Å“uvres audiovisuelles et cinématographiques”, soit “un montant cumulé de 750.000 euros” entre 2011 et 2022, précise le député dans son signalement consulté par l’AFP.Arte France a également soutenu “pour un montant non précisé” son film “Le jour et la nuit” (1997) “et acquis en 2004 pour un montant de 68.700 euros les droits de diffusion du film +Bosna!+ dont M. Lévy fut le co-auteur et le coréalisateur”, ajoute-t-il.”Je n’ai aucune responsabilité dans le choix des programmes d’Arte. Je ne siège dans aucune des commissions qui choisissent les films qu’Arte diffuse ou produit. J’ai renoncé à toute rémunération pour les documentaires dont il est question et dont je suis l’auteur”, s’est défendu Bernard Henri-Lévy.”Le conseil de surveillance et son président n’ont aucune responsabilité ou prérogative éditoriale”, a réagi Arte auprès de l’AFP.”Au vu des informations dont nous disposons, le processus habituel et collégial de sélection des programmes a bien été respecté par les instances éditoriales de la chaîne, concernant le soutien d’Å“uvres écrites ou réalisées par Bernard-Henri Lévy”, a-t-on ajouté, soulignant que “l’indépendance éditoriale d’Arte n'(avait) été affectée d’aucune façon”. Dans un rapport parlementaire sur l’audiovisuel public en octobre et consulté par l’AFP, Aymeric Caron, rapporteur, avait souligné ces deux points de vigilance, estimant notamment que le financement de ses documentaires par Arte France soulevaient “de fortes objections déontologiques”.”En acceptant de bénéficier, directement ou indirectement, d’un soutien financier d’Arte France” en tant que président du conseil de surveillance de la chaîne, “M. Bernard-Henri Lévy a gravement manqué aux devoirs de sa charge et doit, pour ce motif quitter ses fonctions”, avait-il préconisé, considérant qu'”un conflit d’intérêts aussi patent ne saurait durer”.

Enquête ouverte sur le financement par Arte des documentaires de Bernard-Henri Lévy

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte après un signalement du député LFI Aymeric Caron sur le financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy alors qu’il est président du conseil de surveillance de la chaîne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.”Il semble qu’Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape …

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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

Le secteur français du jeu vidéo s’est mis en pause jeudi, le temps d’une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois.Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis près de deux ans, marquée par des vagues de licenciements et des fermetures de studios.A l’appel du Syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des rassemblements ont eu lieu dans près d’une dizaine de villes, dont Paris, Bordeaux, Lyon et Rennes. D’autres organisations syndicales avaient rejoint cet appel, y compris à l’étranger, comme au studio du géant français Ubisoft à Barcelone, en Espagne.Le STJV a salué “une journée historique”, avec “des grèves dans trois pays” et “plus de 1.000 personnes à nos rassemblements en France”. “Le rapport de force a changé”, a-t-il estimé sur X.A Paris, où l’on comptait près d’une centaines de personnes, Max Robert, développeur informatique de 29 ans, estime que “c’est important de se mobiliser” face à “une crise historique”, dans un secteur qui emploie entre 12.000 et 15.000 personnes en France.Parmi les revendications: l’arrêt des licenciements, de meilleures conditions de travail et plus de transparence sur le fonctionnement et les finances des entreprises.A Montpellier, une quarantaine de salariés du secteur, l’un des moteurs économiques de la région, se sont rassemblés devant l’entrée du siège local d’Ubisoft, où travaillent quelque 470 personnes.Pour Erwin Besnault, dont le métier consiste à tester la qualité des jeux, “on a trop longtemps joué sur l’excuse du métier passion et de la jeunesse de l’industrie pour accepter les sacrifices. Aujourd’hui, les gens sont cramés”.”La mobilisation est super importante parce que le milieu de l’industrie du jeu vidéo va vraiment très, très mal en ce moment, même à l’international. On parle de plus de 14.000 licenciements en 2024, dont des centaines en France. Et, là, 2025 commence déjà sur les chapeaux de roue”, a souligné de son côté Gaëtan Lebègue, programmeur et membre du STJV, à Lyon où se sont réunies une soixantaine de personnes.- Studios en difficulté -Ces derniers mois, plusieurs acteurs du secteur ont été touchés par d’importants mouvements sociaux, jusqu’ici plutôt rares dans cette industrie.En octobre, le mastodonte Ubisoft, qui emploie près de 18.000 personnes dans le monde (4.000 en France), a vu près d’un millier de salariés se mobiliser pour protester contre un changement de politique sur le télétravail.Après plusieurs lancements décevants, le groupe a annoncé jeudi avoir enregistré au 3e trimestre un chiffre d’affaire quasiment divisé par deux, entre le report au 20 mars de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, et les mauvaises ventes à Noël de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws”.Autre acteur en position délicate, le studio Don’t Nod a fait face à plusieurs jours de grève après l’annonce d’un plan de licenciements, qui verrait le départ de 69 employés sur les quelque 250 à Paris.Depuis, un accord a été signé pour “privilégier les départs volontaires et limiter les départs contraints”, a indiqué la direction à l’AFP, “après une période de fortes tensions sociales”.- “Gueule de bois” -En septembre, plusieurs employés des studios Spiders et Kylotonn, propriétés de l’éditeur français Nacon, ont aussi fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail, s’alarmant des risques de burn-out et d’une désorganisation des plannings.Longtemps considéré comme un secteur “créatif et artisanal”, le jeu vidéo est désormais “une industrie comme les autres”, estime l’économiste spécialiste des industries culturelles Julien Pillot.Pour lui, “des centaines, voire des milliers” de ses salariés “se réveillent avec la gueule de bois” car “ils se rendent compte que ce sont devenus des ouvriers comme les autres”.Mais au-delà de la réalité économique difficile, cette grève a aussi voulu mettre en lumière certaines dérives.Le STJV a partagé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux de nombreux témoignages anonymes d’employés de l’industrie, illustrant selon lui l’ambiance toxique et le sexisme régnant dans certaines entreprises.Créé en 2017 et présent dans une vingtaine de studios français, le syndicat dit observer une hausse “exponentielle” du nombre de ses adhérents, qui devrait bientôt atteindre le millier. kf-cte-mkr-str-siu/may/reb/as

Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

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