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TikTok de retour dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google

TikTok était de retour jeudi dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google près d’un mois après l’entrée en vigueur d’une loi exigeant de son propriétaire qu’il la vende sous peine d’interdiction sur le territoire américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. La plateforme de partage de courtes vidéos, qui revendique quelque 170 millions d’utilisateurs aux …

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Réorganisation au Parisien, une trentaine de départs volontaires projetés

Le quotidien Le Parisien entend “moderniser” son organisation, en refondant ses services et en accélérant sa transition numérique, ce qui va se traduire par une trentaine de suppressions de postes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Une assemblée générale des salariés est prévue début mars pour décider d’une possible grève.”Ce projet de modernisation de l’organisation de …

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Réorganisation au Parisien, une trentaine de départs volontaires projetés

Le quotidien Le Parisien entend “moderniser” son organisation, en refondant ses services et en accélérant sa transition numérique, ce qui va se traduire par une trentaine de suppressions de postes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Une assemblée générale des salariés est prévue début mars pour décider d’une possible grève.”Ce projet de modernisation de l’organisation de notre grande rédaction (419 équivalents temps plein) tient compte des analyses de notre audience” et du “développement des abonnements numériques”, a indiqué à l’AFP Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien.Cela “permet d’envisager d’économiser une trentaine de postes”, pour l’essentiel dans la rédaction, et “les départs auront lieu dans ce cadre sur une base de volontariat”, a-t-il souligné.  Une première assemblée générale des salariés s’est tenue jeudi, à l’issue du comité social et économique (CSE) lors duquel ont été faites ces annonces. “Que seront nos conditions de travail avec ces nouvelles suppressions de postes ?”, demandent-ils dans une motion adoptée, transmise à l’AFP.Les salariés entendent “défendre l’existence d’éditions locales, refuser le détricotage des services, défendre le Parisien-Aujourd’hui en France comme titre d’information généraliste, offrant aux lecteurs et aux internautes une information locale et nationale de qualité”, selon cette motion.Un précédent plan de réduction d’effectifs et de réorganisation a eu lieu en 2020, suivi “d’incessants réajustements, mercatos et dissolutions de services”, est-il souligné.Le groupe Les Echos-Le Parisien est détenu par le géant du luxe LVMH, dont Bernard Arnault est PDG.Dans un message au personnel dont l’AFP a eu copie, la direction a précisé que “Le Parisien ne parvient pas à trouver un modèle économique et enregistre de lourdes pertes”. “Depuis trois ans, nous subissons de plein fouet les effets de l’inflation, et nos coûts de production et de logistique continuent à croître plus rapidement que nos revenus”, soulignent Pierre Louette ainsi que Sophie Gourmelen, directrice générale du pôle Le Parisien et Nicolas Charbonneau, directeur de la rédaction.”Notre transition numérique, bien que prometteuse, n’a pas encore atteint son plein potentiel”, ajoutent-ils.Le projet de réorganisation doit être mis en Å“uvre progressivement au cours du deuxième trimestre 2025.Les contours des services et “pôles thématiques” au sein de la rédaction seront redéfinis: les journalistes traitant de politique, d’environnement ou d’éducation seraient notamment regroupés dans un pôle “vie publique”, ceux dédiés aux sujets santé, consommation ou immobilier dans un pôle “vie privée”. Quatre autres pôles demeureraient.Pour le numérique, une rédaction en chef centrale, “web first”, aura “compétence sur l’ensemble de nos supports”, est-il indiqué dans le message de la direction. L’offre vidéo et podcasts sera “densifiée” et “un développement soutenu de nouveaux contenus et produits numériques” est prévu.

Enquête ouverte sur le financement par Arte des documentaires de Bernard-Henri Lévy

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte après un signalement du député LFI Aymeric Caron sur le financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy alors qu’il est président du conseil de surveillance de la chaîne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.”Il semble qu’Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape dans la campagne de harcèlement qu’il mène, depuis un certain temps, contre moi”, a réagi auprès de l’AFP M. Lévy, qui “compte porter plainte en dénonciation calomnieuse” contre le député.L’enquête a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, selon la source proche, confirmant une information de Mediapart.Aymeric Caron avait adressé le 5 février un article 40 à la procureure de Paris, soupçonnant “une prise illégale d’intérêts” en lien avec “la régularité et l’importance des financements accordés par la chaîne au président de son propre conseil de surveillance”.Bernard-Henri Lévy, président du conseil de surveillance d’Arte France depuis 1993, “a pu bénéficier, pendant ses 31 années de mandat, d’un soutien substantiel” de la chaîne “pour le financement de ses Å“uvres audiovisuelles et cinématographiques”, soit “un montant cumulé de 750.000 euros” entre 2011 et 2022, précise le député dans son signalement consulté par l’AFP.Arte France a également soutenu “pour un montant non précisé” son film “Le jour et la nuit” (1997) “et acquis en 2004 pour un montant de 68.700 euros les droits de diffusion du film +Bosna!+ dont M. Lévy fut le co-auteur et le coréalisateur”, ajoute-t-il.”Je n’ai aucune responsabilité dans le choix des programmes d’Arte. Je ne siège dans aucune des commissions qui choisissent les films qu’Arte diffuse ou produit. J’ai renoncé à toute rémunération pour les documentaires dont il est question et dont je suis l’auteur”, s’est défendu Bernard Henri-Lévy.”Le conseil de surveillance et son président n’ont aucune responsabilité ou prérogative éditoriale”, a réagi Arte auprès de l’AFP.”Au vu des informations dont nous disposons, le processus habituel et collégial de sélection des programmes a bien été respecté par les instances éditoriales de la chaîne, concernant le soutien d’Å“uvres écrites ou réalisées par Bernard-Henri Lévy”, a-t-on ajouté, soulignant que “l’indépendance éditoriale d’Arte n'(avait) été affectée d’aucune façon”. Dans un rapport parlementaire sur l’audiovisuel public en octobre et consulté par l’AFP, Aymeric Caron, rapporteur, avait souligné ces deux points de vigilance, estimant notamment que le financement de ses documentaires par Arte France soulevaient “de fortes objections déontologiques”.”En acceptant de bénéficier, directement ou indirectement, d’un soutien financier d’Arte France” en tant que président du conseil de surveillance de la chaîne, “M. Bernard-Henri Lévy a gravement manqué aux devoirs de sa charge et doit, pour ce motif quitter ses fonctions”, avait-il préconisé, considérant qu'”un conflit d’intérêts aussi patent ne saurait durer”.

Enquête ouverte sur le financement par Arte des documentaires de Bernard-Henri Lévy

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte après un signalement du député LFI Aymeric Caron sur le financement par Arte France des documentaires de Bernard-Henri Lévy alors qu’il est président du conseil de surveillance de la chaîne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.”Il semble qu’Aymeric Caron a franchi une nouvelle étape …

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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

Le secteur français du jeu vidéo s’est mis en pause jeudi, le temps d’une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois.Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis …

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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France

Le secteur français du jeu vidéo s’est mis en pause jeudi, le temps d’une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois.Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis près de deux ans, marquée par des vagues de licenciements et des fermetures de studios.A l’appel du Syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des rassemblements ont eu lieu dans près d’une dizaine de villes, dont Paris, Bordeaux, Lyon et Rennes. D’autres organisations syndicales avaient rejoint cet appel, y compris à l’étranger, comme au studio du géant français Ubisoft à Barcelone, en Espagne.Le STJV a salué “une journée historique”, avec “des grèves dans trois pays” et “plus de 1.000 personnes à nos rassemblements en France”. “Le rapport de force a changé”, a-t-il estimé sur X.A Paris, où l’on comptait près d’une centaines de personnes, Max Robert, développeur informatique de 29 ans, estime que “c’est important de se mobiliser” face à “une crise historique”, dans un secteur qui emploie entre 12.000 et 15.000 personnes en France.Parmi les revendications: l’arrêt des licenciements, de meilleures conditions de travail et plus de transparence sur le fonctionnement et les finances des entreprises.A Montpellier, une quarantaine de salariés du secteur, l’un des moteurs économiques de la région, se sont rassemblés devant l’entrée du siège local d’Ubisoft, où travaillent quelque 470 personnes.Pour Erwin Besnault, dont le métier consiste à tester la qualité des jeux, “on a trop longtemps joué sur l’excuse du métier passion et de la jeunesse de l’industrie pour accepter les sacrifices. Aujourd’hui, les gens sont cramés”.”La mobilisation est super importante parce que le milieu de l’industrie du jeu vidéo va vraiment très, très mal en ce moment, même à l’international. On parle de plus de 14.000 licenciements en 2024, dont des centaines en France. Et, là, 2025 commence déjà sur les chapeaux de roue”, a souligné de son côté Gaëtan Lebègue, programmeur et membre du STJV, à Lyon où se sont réunies une soixantaine de personnes.- Studios en difficulté -Ces derniers mois, plusieurs acteurs du secteur ont été touchés par d’importants mouvements sociaux, jusqu’ici plutôt rares dans cette industrie.En octobre, le mastodonte Ubisoft, qui emploie près de 18.000 personnes dans le monde (4.000 en France), a vu près d’un millier de salariés se mobiliser pour protester contre un changement de politique sur le télétravail.Après plusieurs lancements décevants, le groupe a annoncé jeudi avoir enregistré au 3e trimestre un chiffre d’affaire quasiment divisé par deux, entre le report au 20 mars de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, et les mauvaises ventes à Noël de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws”.Autre acteur en position délicate, le studio Don’t Nod a fait face à plusieurs jours de grève après l’annonce d’un plan de licenciements, qui verrait le départ de 69 employés sur les quelque 250 à Paris.Depuis, un accord a été signé pour “privilégier les départs volontaires et limiter les départs contraints”, a indiqué la direction à l’AFP, “après une période de fortes tensions sociales”.- “Gueule de bois” -En septembre, plusieurs employés des studios Spiders et Kylotonn, propriétés de l’éditeur français Nacon, ont aussi fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail, s’alarmant des risques de burn-out et d’une désorganisation des plannings.Longtemps considéré comme un secteur “créatif et artisanal”, le jeu vidéo est désormais “une industrie comme les autres”, estime l’économiste spécialiste des industries culturelles Julien Pillot.Pour lui, “des centaines, voire des milliers” de ses salariés “se réveillent avec la gueule de bois” car “ils se rendent compte que ce sont devenus des ouvriers comme les autres”.Mais au-delà de la réalité économique difficile, cette grève a aussi voulu mettre en lumière certaines dérives.Le STJV a partagé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux de nombreux témoignages anonymes d’employés de l’industrie, illustrant selon lui l’ambiance toxique et le sexisme régnant dans certaines entreprises.Créé en 2017 et présent dans une vingtaine de studios français, le syndicat dit observer une hausse “exponentielle” du nombre de ses adhérents, qui devrait bientôt atteindre le millier. kf-cte-mkr-str-siu/may/reb/as

Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces …

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Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces chiffres décevants sont le reflet du report au 20 mars de la sortie de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, initialement prévu pour le 15 novembre, et sur lequel le groupe mise beaucoup.Ubisoft pâtit également du succès en demi-teinte de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws” sur la période de Noël, qui “n’a pas répondu aux attentes” de l’éditeur, a indiqué jeudi le directeur financier du groupe Frédérick Duguet, lors d’une conférence de presse.Concernant les “réservations nettes” (“net bookings”), indice de référence du groupe qui désigne les ventes hors revenus différés, elles ont chuté de 51,8% au troisième trimestre, à 301,8 millions d’euros, “conforme à l’objectif révisé” en janvier du groupe.Ubisoft espère rebondir au dernier trimestre avec la sortie de “Assassin’s Creed Shadows”, dont les précommandes “affichent une bonne dynamique, à un niveau comparable à celles d’+Assassin’s Creed Odyssey+”, qui figure au 2e rang des plus grands succès de la franchise, fait valoir Ubisoft.Avec ce nouvel opus qui se déroule dans le Japon médiéval – une demande de longue date des fans – “nous voulons égaler la performance de +Assassin’s Creed Valhalla+”, jeu le plus vendu de cet univers, “dont Odyssey a été très proche en termes de quantité vendue”, a affirmé M. Duguet.L’éditeur espère retrouver des couleurs sur sa prochaine année fiscale, comptant notamment sur les ventes de “Shadows” et du nouveau contenu pour son jeu de tir “Rainbow Six Siege”.Frédérick Duguet a également rappelé qu’Ubisoft comptait sortir “chaque année” des produits en lien avec l’univers Assassin’s Creed.- “Choix difficiles” -Jeudi, l’éditeur a également été touché par le journée de grève nationale lancée dans le secteur du jeu vidéo – alors que plusieurs journées de mobilisation ont agité ses studios français l’an dernier, au sujet notamment des salaires et du télétravail.Début 2023, le groupe a entamé un plan de réduction des coûts. Il compte désormais dépasser les 200 millions d’euros prévus cette année et “poursuivre ces efforts” l’an prochain.L’éditeur a annoncé ces derniers mois plusieurs fermetures de studios, notamment aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni, et a débranché son jeu de tir en ligne “XDefiant”, faute d’audience, menant au licenciement de plus de 450 employés.Des choix “difficiles mais nécessaires”, a affirmé le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot, cité dans le communiqué.Sur fonds de rumeurs de rachat, il a également indiqué en janvier étudier plusieurs “options” concernant son avenir et a lancé un processus en ce sens, sur lequel Ubisoft n’a pas souhaité donné plus de détails jeudi.L’éditeur, qui employait 18.666 salariés dans le monde fin septembre et environ 4.000 en France, pourrait faire l’objet d’un rachat conjoint par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, aux commandes du groupe.Tencent, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022 pour garder la main sur l’entreprise, détient près de 10% du capital, tandis que la famille en possède autour de 14%.Mais d’autres géants du jeu vidéo pourraient être intéressés, comme Savvy Games, groupe détenu par le très puissant Fonds d’investissement public saoudien, avec qui Ubisoft aurait noué un partenariat, selon des informations du journal Les Échos.Également interrogé sur d’éventuelles retombées positives de la sortie en 2025 de la Switch 2, le très attendu successeur de la console phare de Nintendo, Ubisoft n’a pas souhaité répondre.

Musk retirera son offre d’achat d’OpenAI si elle garde son statut d’organisation à but non lucratif

Elon Musk renoncera à son offre d’achat d’OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars si le conseil d’administration de la start-up garde un modèle d’organisation à but non lucratif, selon des documents judiciaires déposés mercredi.Lundi, Elon Musk a proposé de racheter la start-up à l’origine de l’agent conversationnel ChatGPT. Le patron d’OpenAI Sam …

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