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Musk retirera son offre d’achat d’OpenAI si elle garde son statut d’organisation à but non lucratif

Elon Musk renoncera à son offre d’achat d’OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars si le conseil d’administration de la start-up garde un modèle d’organisation à but non lucratif, selon des documents judiciaires déposés mercredi.Lundi, Elon Musk a proposé de racheter la start-up à l’origine de l’agent conversationnel ChatGPT. Le patron d’OpenAI Sam …

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Musk retirera son offre d’achat d’OpenAI si elle garde son statut d’organisation à but non lucratif

Elon Musk renoncera à son offre d’achat d’OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars si le conseil d’administration de la start-up garde un modèle d’organisation à but non lucratif, selon des documents judiciaires déposés mercredi.Lundi, Elon Musk a proposé de racheter la start-up à l’origine de l’agent conversationnel ChatGPT. Le patron d’OpenAI Sam Altman a rapidement rejeté l’offre, indiquant que la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative n’était “pas à vendre”. “Si le conseil d’administration d’OpenAI, Inc. est prêt à préserver la mission de l’organisation à but non lucratif et à accepter de retirer le signe +à vendre+ de ses actifs en stoppant sa transition, (Elon) Musk retirera son offre”, selon les documents.OpenAI fonctionne actuellement à travers une structure hybride, en tant qu’organisation à but non lucratif avec une branche à but lucratif.Le passage à un modèle à but lucratif, que M. Altman considère comme crucial pour le développement de l’entreprise, a exacerbé les tensions avec M. Musk.Elon Musk et Sam Altman faisaient tous les deux partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Trois ans plus tard, M. Musk a quitté l’entreprise, OpenAI évoquant “un futur conflit potentiel pour Elon… alors que Tesla”, dont Elon Musk est le patron, “continue à se focaliser sur l’IA.”Les coûts considérables liés à la conception, à l’entraînement et au déploiement des modèles d’IA ont contraint l’entreprise à rechercher une nouvelle structure qui donnerait aux investisseurs une participation au capital et offrirait une gestion plus stable.Le passage à une société à but lucratif traditionnelle nécessite l’approbation des autorités de Californie et du Delaware. Les juges devront décider combien vaut la branche à but non lucratif d’OpenAI, qui deviendra un des actionnaires de l’entreprise.Les investisseurs actuels préfèrent une valorisation plus faible afin de rentabiliser leurs parts dans la nouvelle société.La dernière manÅ“uvre d’Elon Musk pour saper son ancien allié est intervenue peu après l’apparition de Sam Altman à la Maison-Blanche, annonçant sa participation à Stargate, un projet privé d’infrastructure d’IA parrainé par Donald Trump en partenariat avec la société japonaise SoftBank.Elon Musk, qui joue un rôle central au sein de la nouvelle administration Trump, a immédiatement critiqué ce projet à 500 milliards de dollars, affirmant que le financement n’était pour l’instant pas assuré, dans une apparente rupture avec le président américain.

Marianne “veut être vendu”, assurent ses journalistes

Le magazine Marianne “veut être vendu”, plaide jeudi l’instance représentative de ses journalistes, en appelant son propriétaire, le groupe CMI France, à accepter une “offre de reprise” qui vise à transformer le journal en société coopérative.”C’est l’histoire d’un journal qui veut être vendu. Vous avez bien lu: vendu. (…) D’habitude, les salariés se battent pour …

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Marianne “veut être vendu”, assurent ses journalistes

Le magazine Marianne “veut être vendu”, plaide jeudi l’instance représentative de ses journalistes, en appelant son propriétaire, le groupe CMI France, à accepter une “offre de reprise” qui vise à transformer le journal en société coopérative.”C’est l’histoire d’un journal qui veut être vendu. Vous avez bien lu: vendu. (…) D’habitude, les salariés se battent pour ne pas être cédés. Pas nous”, écrit la société des rédacteurs (SRM) de Marianne dans une tribune publiée par Le Monde.La SRM soutient un projet de reprise mené par un groupe d’investisseurs formé autour de l’économiste Jean-Claude Delgènes. Cette offre est “portée par des investisseurs issus de l’économie sociale et solidaire et du monde mutualiste”, et “vise à terme à faire de l’entreprise Marianne une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)”, selon la SRM.Propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, CMI France a échoué à deux reprises à vendre Marianne ces derniers mois.En juillet, CMI avait cessé les discussions pour une reprise de Marianne par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, puis en novembre celles engagées avec l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Le premier avait été rejeté par la rédaction après la révélation par Le Monde d’accointances avec l’extrême droite. Le second avait suscité des craintes quant à l’indépendance éditoriale.Mercredi, la SRM a indiqué sur le réseau social X qu’une première offre de rachat formulée par M. Delgènes et ses partenaires avait été refusée par CMI, et qu’une deuxième, “mieux-disante”, allait être formulée.Le statut de SCIC permettrait à Marianne de fonctionner “de la façon la plus indépendante qu’il soit”, juge la SRM.Ce statut prévoit, selon elle, “la soumission de la nomination ou de la révocation de la direction de la rédaction à un vote réunissant 60% des journalistes, ainsi que l’adoption d’une charte éthique interdisant toute intervention des actionnaires sur le contenu du magazine”.En décembre, CMI France a nommé Frédéric Taddeï à la tête de Marianne à partir de mars, en remplacement de Natacha Polony. Pour travailler à son côté, la journaliste de Libération Ève Szeftel a été recrutée début janvier comme directrice de la rédaction.Jean-François Kahn, qui avait cofondé Marianne en 1997, est mort fin janvier à 86 ans.

Scarlett Johansson appelle à mieux encadrer l’IA après une vidéo truquée

L’actrice Scarlett Johansson a appelé le gouvernement américain à mieux encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo manipulée la mettant en scène avec d’autres célébrités, sans leur consentement.Elle apparaît dans cette vidéo, avec une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le rappeur Drake, l’actrice Mila Kunis ou …

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Scarlett Johansson appelle à mieux encadrer l’IA après une vidéo truquée

L’actrice Scarlett Johansson a appelé le gouvernement américain à mieux encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) après la diffusion virale sur les réseaux sociaux d’une vidéo manipulée la mettant en scène avec d’autres célébrités, sans leur consentement.Elle apparaît dans cette vidéo, avec une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le rappeur Drake, l’actrice Mila Kunis ou encore le réalisateur Steven Spielberg. Tous y sont vêtus d’un t-shirt blanc portant le prénom du rappeur Kanye West, surmonté d’une étoile de David au centre d’un doigt d’honneur.La séquence truquée se termine par deux messages: “Trop c’est trop” et “Rejoignez la lutte contre l’antisémitisme”.La diffusion de cette vidéo a commencé dans le sillage de provocations et publications antisémites sur X du rappeur américain Kanye West, qui se fait désormais appeler “Ye”. Le site web de sa marque de mode Yeezy a récemment été désactivé après qu’il a commencé à y vendre des t-shirts avec une croix gammée.Contacté par l’AFP, l’utilisateur du compte Instagram oribejerano_ai, à l’origine de la vidéo et se présentant comme un expert en IA, a confirmé avoir réalisé ce trucage. Il diffuse régulièrement des images de ce type, mettant en scène des célébrités.Un avertissement a été ajouté par Instagram sous la séquence, afin de prévenir les internautes qu’elle avait été générée à l’aide d’IA.”Cette vidéo, qui circule massivement en ligne, ne cesse de prendre de l’ampleur”, a déploré Scarlett Johansson, dans un communiqué cité mercredi par plusieurs médias américains. Elle y indique avoir été “alertée” par son entourage de l’existence de cette séquence utilisant son image “pour répondre à une déclaration antisémite”.Tout en précisant être “une femme juive qui ne tolère ni l’antisémitisme ni aucun discours de haine”, elle souligne dans son communiqué l’urgence d’une réglementation face aux dérives de l’IA, qui facilite la création et la diffusion massive de contenus trompeurs.L’actrice exhorte le gouvernement américain à faire de cette question “une priorité absolue”.”Le danger du discours de haine amplifié par l’IA constitue une menace bien plus grande qu’un individu isolé assumant ses actes”, a-t-elle ajouté, sans mentionner directement Kanye West.”Nous devons dénoncer les abus de l’IA, quel que soit le message véhiculé, sous peine de perdre notre emprise sur la réalité.”En mai 2024, Scarlett Johansson avait accusé OpenAI d’avoir utilisé sa voix pour ChatGPT. Face à la polémique, l’entreprise de Sam Altman avait finalement modifié la voix du chatbot.

Frais de port sur les livres: Amazon remporte une manche

Le géant du commerce en ligne Amazon, qui conteste l’obligation légale d’expédier ses livres avec des frais de port, a remporté une manche mercredi devant le Médiateur du livre, autorité indépendante qui a validé certains de ses arguments.Ce conciliateur, qui donne un premier avis sur les litiges relatifs à la loi sur le prix unique du livre, a estimé que Amazon pouvait livrer gratuitement “sous de strictes conditions”.Le différend oppose Amazon France d’un côté et une alliance de commerces qui vendent des livres de l’autre côté: libraires, enseignes culturelles et maisons de la presse.Depuis octobre 2023, toutes les expéditions de livres neufs à un particulier en France, jusqu’à 35 euros, s’accompagnent obligatoirement de frais de port de 3 euros minimum.Le but est d’inciter les Français à acheter leurs livres dans des commerces physiques, où le même prix est affiché partout, au détriment de vendeurs en ligne, principalement Amazon dont la librairie fut historiquement le premier marché.Depuis novembre 2024, Amazon a mis en place une parade. Il applique la gratuité si la commande est retirée dans l’enceinte de supermarchés ou hypermarchés qui vendent des livres, soit à l’accueil, soit dans un casier Amazon.”C’est un contournement de la législation”, a estimé la ministre de la Culture, Rachida Dati.Saisi par le ministère, le Médiateur du livre, Jean-Philippe Mochon, a rendu un avis plus nuancé.La livraison gratuite “semble pouvoir être conforme à la loi pour autant que l’acte de retrait est véritablement effectué auprès d’un commerce (caisses, accueil client) qui vend effectivement des livres”, écrit-il.Le Médiateur du livre, en revanche, rejette les “retraits gratuits en casiers automatiques, que la loi ne semble pas autoriser”.Cet avis ne met pas nécessairement fin au litige, les parties concernées ayant la possibilité de saisir la justice pour trancher.

Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier. Un …

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Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier. Un conseil d’administration de la LFP a été convoqué en urgence mercredi à 17h30 pour évoquer la question des droits TV et “une situation malheureusement urgente”, selon les mots de Vincent Labrune, le président de l’instance, dans son mail de convocation envoyé mardi soir.DAZN doit verser vendredi 14 février la quatrième échéance prévue dans le contrat qu’elle a conclu cet été avec la LFP. Mais la plateforme menace de ne pas le faire, invoquant des conditions d’exploitation difficiles en partie liées au piratage et au manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1” qu’elle vend à ses abonnés. Ce dont la LFP se défend, enjoignant la plateforme britannique à honorer sa part du contrat. La Ligue estime toutefois que la situation actuelle diffère de celle de 2020 quand Mediapro, le détenteur d’une partie des droits de la L1 à l’époque contre environ 800 millions d’euros par saison, s’était placé sous la protection du droit de la faillite et n’avait pu assurer ses paiements. Cette fois, DAZN a placé sous séquestre les 35 millions d’euros restant à payer pour l’échéance de février, selon une source proche du dossier.      Si les deux parties ont refusé de s’exprimer publiquement, elles continuent néanmoins de discuter du litige qui les oppose, selon plusieurs sources proches du dossier.    Dans un entretien au Parisien le 19 décembre dernier, Vincent Labrune assurait souhaiter “le succès de DAZN à tout prix”, tout en reconnaissant que le diffuseur avait “peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs”.Selon plusieurs sources, DAZN compterait autour de 500.000 abonnés, bien loin des 1,5 million d’abonnés qu’elle espérait séduire en se lançant en début de saison.Si elle n’atteignait pas ce nombre en décembre 2025, la plateforme de streaming sportif dispose d’une clause pour dénoncer son contrat avec la LFP qui court normalement jusqu’en 2029. La Ligue a également le droit de rompre le contrat qui la lie à DAZN au même moment.Â