AFP Tech

Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier. Un conseil d’administration de la LFP a été convoqué en urgence mercredi à 17h30 pour évoquer la question des droits TV et “une situation malheureusement urgente”, selon les mots de Vincent Labrune, le président de l’instance, dans son mail de convocation envoyé mardi soir.DAZN doit verser vendredi 14 février la quatrième échéance prévue dans le contrat qu’elle a conclu cet été avec la LFP. Mais la plateforme menace de ne pas le faire, invoquant des conditions d’exploitation difficiles en partie liées au piratage et au manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1” qu’elle vend à ses abonnés. Ce dont la LFP se défend, enjoignant la plateforme britannique à honorer sa part du contrat. La Ligue estime toutefois que la situation actuelle diffère de celle de 2020 quand Mediapro, le détenteur d’une partie des droits de la L1 à l’époque contre environ 800 millions d’euros par saison, s’était placé sous la protection du droit de la faillite et n’avait pu assurer ses paiements. Cette fois, DAZN a placé sous séquestre les 35 millions d’euros restant à payer pour l’échéance de février, selon une source proche du dossier.      Si les deux parties ont refusé de s’exprimer publiquement, elles continuent néanmoins de discuter du litige qui les oppose, selon plusieurs sources proches du dossier.    Dans un entretien au Parisien le 19 décembre dernier, Vincent Labrune assurait souhaiter “le succès de DAZN à tout prix”, tout en reconnaissant que le diffuseur avait “peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs”.Selon plusieurs sources, DAZN compterait autour de 500.000 abonnés, bien loin des 1,5 million d’abonnés qu’elle espérait séduire en se lançant en début de saison.Si elle n’atteignait pas ce nombre en décembre 2025, la plateforme de streaming sportif dispose d’une clause pour dénoncer son contrat avec la LFP qui court normalement jusqu’en 2029. La Ligue a également le droit de rompre le contrat qui la lie à DAZN au même moment. 

C’est lui ou la “faillite”: Musk, invité surprise dans le Bureau ovale

Il fera des “erreurs”, il diffusera des informations “fausses” mais il sauvera l’Amérique de la “faillite”: Elon Musk, dans le Bureau ovale, son petit garçon sur les épaules, a défendu son action sous l’oeil protecteur de Donald Trump.Le président américain, passé maître dans l’art du rebondissement médiatique, a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes …

C’est lui ou la “faillite”: Musk, invité surprise dans le Bureau ovale Read More »

C’est lui ou la “faillite”: Musk, invité surprise dans le Bureau ovale

Il fera des “erreurs”, il diffusera des informations “fausses” mais il sauvera l’Amérique de la “faillite”: Elon Musk, dans le Bureau ovale, son petit garçon sur les épaules, a défendu son action sous l’oeil protecteur de Donald Trump.Le président américain, passé maître dans l’art du rebondissement médiatique, a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes mardi après-midi.Convoqués pour le voir signer des décrets, ces derniers tombent nez à nez avec l’homme le plus riche du monde, tout de noir vêtu, debout aux côtés du chef de l’Etat dans le Saint des saints du pouvoir exécutif américain.Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, Elon Musk a pris d’assaut le gouvernement fédéral, suscitant une rafale de recours en justice et de critiques. Il s’en explique pendant une session de questions-réponses étonnante. Coiffé d’une casquette noire avec le slogan “Make America Great Again”, un pendentif orné d’une fusée autour du cou, le patron de Tesla et SpaceX, propriétaire du réseau social X, se lance dans une explication, parfois assez technique, de l’action de sa commission extragouvernementale “DOGE”, chargée de tailler dans la dépense publique.”Nous avons un déficit de 2.000 milliards de dollars et si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite”, assure-t-il. Les Américains “ont voté pour une réforme majeure du gouvernement, et c’est ce qu’ils vont avoir”.- “Haut QI” -De temps en temps, Elon Musk s’interrompt pour essayer de distraire “X”, le fils qu’il a eu avec la musicienne Grimes et que Donald Trump décrit comme un enfant à “haut QI”.Babillant par moments, juché sur les épaules de son père ou assis par terre, le garçonnet de 4 ans, de son nom complet “X Æ A-12”, ne semble pas excessivement impressionné par les objectifs braqués sur lui.Il se gratte le nez ou joue avec les oreilles de son père, qui finit par le confier à une femme présente dans la salle pour qu’elle l’accompagne au dehors.Elon Musk est interrogé sur les critiques de l’opposition démocrate, qui lui reproche de mener un braquage illégal de l’Etat fédéral, ou sur les risques de conflits d’intérêt, lui qui a de très gros contrats avec le gouvernement.Le multimilliardaire ne s’offusque pas.Plaisantant sur l’attention dont DOGE est l’objet, il dit subir l’équivalent d’un “examen de proctologie chaque jour”.Il assure aussi que son action, qui se déroule dans un cadre légal incertain, est d’une “transparence maximale” et assume d’appliquer à la réforme du gouvernement les méthodes musclées dont il est adepte pour ses entreprises.- Préservatifs -“Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement”, lance-t-il.Calé derrière son bureau, Donald Trump suit la prestation de l’entrepreneur hyperactif avec un air impassible. La mise en scène se veut-elle une réponse à la dernière couverture du magazine Time, qui présentait Elon Musk trônant derrière le même bureau?Il est clair en tout cas que celui qui est parfois surnommé “président Musk” par ses détracteurs joue là la partition de protégé de Trump.Le milliardaire de 78 ans fait quelques commentaires sur les “fraudes”, selon lui massives, dans les dépenses publiques mais pour l’essentiel, il cède ostensiblement le devant de la scène à Elon Musk.Quand une journaliste l’interroge sur une fausse information qu’il avait propagée, concernant un prétendu envoi massif de préservatifs financés par les Etats-Unis dans la bande de Gaza, l’homme le plus riche du monde ne se démonte pas.”Certaines des choses que je vais dire seront fausses et devraient être corrigées”, lance le propriétaire de X, beaucoup plus policé que sur son réseau, où il bombarde ses 217 millions d’abonnés de messages au ton souvent agressif.La “transparence” promise a toutefois ses limites. Chose extraordinaire, aucun journaliste de la grande agence de presse AP n’a été admis dans le Bureau ovale pour cette conférence de presse surprise.Véritable institution de la presse américaine, AP a expliqué avoir été privée d’accès parce qu’elle refuse d’écrire “Golfe d’Amérique” au lieu de “Golfe du Mexique”, comme le réclame Donald Trump.

Près de 130 millions d’Américains ont regardé le Super Bowl, nouveau record d’audience

Quelque 127,7 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis ont regardé dimanche, sur le câble ou en streaming, les Eagles de Philadelphie remporter le Super Bowl avec Taylor Swift et Donald Trump en tribunes, soit la plus grosse audience jamais atteinte dans le pays, selon un communiqué du cabinet Nielsen mardi.Selon Nielsen, un pic d’audience a été atteint durant le second quart-temps avec 137,7 millions de téléspectateurs sur les chaînes Fox, Fox Deportes et Telemundo ou sur la plateforme de streaming gratuit Tubi (propriété de Fox Corporation).L’audience moyenne s’était élevée à 123,4 millions l’année dernière, et à 115,1 millions en 2023, déjà des années record.Evénement incontournable et spectacle sportif par excellence aux Etats-Unis, la finale du championnat de football américain attire aussi pour son célèbre show musical de la mi-temps, assuré cette année par le rappeur californien Kendrick Lamar. Les grandes entreprises américaines rivalisent aussi d’imagination pour y placer leurs meilleures publicités, devenues un spectacle dans le spectacle, avec de nombreuses stars à l’écran. En comptant les interruptions, le match dure environ 3h30. La rencontre se jouait à La Nouvelle-Orléans. Elle a été remportée par les Eagles de Philadelphie (40-22) contre les Kansas City Chiefs, privés d’une troisième couronne d’affilée historique, sous les yeux du président Donald Trump, premier chef d’Etat américain à assister à la finale dans les tribunes.

Près de 130 millions d’Américains ont regardé le Super Bowl, nouveau record d’audience

Quelque 127,7 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis ont regardé dimanche, sur le câble ou en streaming, les Eagles de Philadelphie remporter le Super Bowl avec Taylor Swift et Donald Trump en tribunes, soit la plus grosse audience jamais atteinte dans le pays, selon un communiqué du cabinet Nielsen mardi.Selon Nielsen, un pic d’audience a été …

Près de 130 millions d’Américains ont regardé le Super Bowl, nouveau record d’audience Read More »

CEDH: la Russie condamnée pour avoir “étouffé” les critiques de la guerre en Ukraine

“Une campagne” pour “étouffer les critiques” sur la guerre en Ukraine: la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour la répression des voix dissidentes sur le conflit, victimes de sanctions d’une “gravité exceptionnelle et disproportionnée”.Dans un arrêt sévère, la Cour basée à Strasbourg (est de la France) a relevé …

CEDH: la Russie condamnée pour avoir “étouffé” les critiques de la guerre en Ukraine Read More »

CEDH: la Russie condamnée pour avoir “étouffé” les critiques de la guerre en Ukraine

“Une campagne” pour “étouffer les critiques” sur la guerre en Ukraine: la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour la répression des voix dissidentes sur le conflit, victimes de sanctions d’une “gravité exceptionnelle et disproportionnée”.Dans un arrêt sévère, la Cour basée à Strasbourg (est de la France) a relevé de “multiples violations” de la Convention européenne des droits de l’homme et constaté “l’existence d’un schéma systémique et généralisé de restrictions aux reportages sur la guerre en Ukraine” révélant “un effort coordonné visant à faire taire les critiques” sur l’invasion lancée par le président russe Vladimir Poutine.La juridiction européenne avait été saisie par 178 personnes condamnées en vertu des nouvelles dispositions légales imposées au début de la guerre, et par les médias indépendants Novaïa Gazeta et Dojd TV qui furent fermés, rappelle la Cour dans un communiqué.Moscou a lancé ses troupes contre son voisin le 24 février 2022, une invasion qualifiée par M. Poutine “d’opération militaire spéciale”.- “Unanimité” -Des restrictions concernant les reportages furent immédiatement instaurées et, le 4 mars 2022, de nouvelles dispositions légales furent adoptées, érigeant en infraction le fait de “discréditer” le déploiement des forces russes ou de “diffuser sciemment de fausses informations” à ce sujet, rappelle la CEDH.Sur la base de cette législation nouvelle, de nombreuses personnes furent condamnées “pour avoir exprimé des opinions critiques” sur les actions militaires en Ukraine ou pour avoir diffusé des informations s’écartant “des comptes rendus officiels”, poursuit la Cour.Les sanctions allaient d’amendes administratives à des peines de prison, la plus importante étant infligée à l’opposant Vladimir Kara‑Mourza, condamné à 25 ans d’emprisonnement. Il a été libéré l’été dernier dans le cadre d’un échange de prisonniers.Novaïa Gazeta, dont le rédacteur en chef Dmitri Mouratov est colauréat du Prix Nobel de la Paix 2021, et Dojd TV ont été fermés “en raison de leurs reportages sur la guerre”, rappelle encore la CEDH.Les tribunaux russes ont considéré comme des infractions pénales “tous les reportages et déclarations qui contredisaient le discours officiel” présentant “l’invasion de l’Ukraine (…) comme une +opération militaire spéciale+”, pointe la juridiction européenne, qui a conclu “à l’unanimité” à la violation de l’article 10 (liberté d’expression) de la Convention.Les autorités russes n’ont pas tenu compte “de l’intérêt crucial que revêtait pour le public le sujet en question, à savoir un conflit armé majeur et des allégations de crimes de guerre”, pointe-t-elle.”Les mesures dont les requérants ont fait l’objet (…) visaient un large éventail de formes d’expression, depuis les simples slogans pacifistes et les manifestations de soutien à l’Ukraine jusqu’aux reportages factuels sur des crimes de guerre allégués qui auraient été commis par l’armée russe”, relève la juridiction, qui juge “particulièrement préoccupant que même l’expression inoffensive d’une solidarité envers un pays voisin attaqué et la population de celui-ci ait entraîné des poursuites”.- “Gravité exceptionnelle” -Ces sanctions, d’une “gravité exceptionnelle et disproportionnée”, constituaient “un message clair, destiné à intimider, à la société dans son ensemble” et s’inscrivaient “dans une campagne plus large visant à étouffer les critiques relatives” à l’invasion de l’Ukraine.”Elles ont réduit au silence des voix indépendantes majeures de la société russe”, s’émeut encore la Cour.Les juges européens ont également conclu à plusieurs autres violations de la Convention, comme le retrait à Novaïa Gazeta “de son autorisation de publication et du blocage de l’accès à ses sites internet”, “l’enfermement” de suspects “dans une cage de métal et un box vitré exigu” lors d’audiences relatives à leur détention ou encore des “perquisitions injustifiées”.Moscou devrait en théorie verser à chacun des requérants jusqu’à 7.500 euros au titre du dommage matériel et jusqu’à 850 euros pour frais et dépens.La Russie a été exclue du Conseil de l’Europe en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine, et n’est plus membre de la Convention depuis septembre 2022 mais reste comptable des violations commises jusqu’à cette date.La CEDH est chargée de veiller au respect de la convention européenne des droits de l’homme dans les 46 pays signataires.

Le site web de Kanye West désactivé après la vente de t-shirts nazis

Le site web de Yeezy, la marque de mode de Kanye West, a été désactivé mardi par son hébergeur Shopify, après avoir commencé à vendre des t-shirts blancs avec une croix gammée.La page du rappeur “a violé nos conditions, c’est pourquoi nous l’avons retirée de Shopify”, a expliqué l’entreprise, qui héberge des sites internet sur …

Le site web de Kanye West désactivé après la vente de t-shirts nazis Read More »

Le site web de Kanye West désactivé après la vente de t-shirts nazis

Le site web de Yeezy, la marque de mode de Kanye West, a été désactivé mardi par son hébergeur Shopify, après avoir commencé à vendre des t-shirts blancs avec une croix gammée.La page du rappeur “a violé nos conditions, c’est pourquoi nous l’avons retirée de Shopify”, a expliqué l’entreprise, qui héberge des sites internet sur lesquels elle gère les paiements.Kanye West, qui se fait appeler Ye, s’est payé une publicité lors du Super Bowl dimanche. Dans ce spot tourné au smartphone, il renvoyait vers le site de Yeezy.La page web proposait toute une gamme d’articles de mode immédiatement après la publicité, selon le magazine Variety. Mais peu de temps après, elle a été modifiée pour n’afficher qu’un seul article: un t-shirt blanc siglé d’une croix gammée, vendu pour 20 dollars.Cette énième provocation intervient alors que le compte de Kanye West sur le réseau social X a disparu depuis lundi, après que le rappeur a multiplié les publications antisémites ces derniers jours.L’entreprise d’Elon Musk n’a toujours pas indiqué si le rappeur a été banni ou s’il a supprimé lui-même son compte.Avant qu’il disparaisse, le sulfureux artiste et homme d’affaires a publié un dernier message dans lequel il écrit qu’il se “déconnecte de Twitter”, l’ancien nom de la plateforme.”J’apprécie qu’Elon me permette de me défouler. Cela a été très cathartique d’utiliser le monde comme caisse de résonance”, a-t-il ajouté. Ce n’est pas la première fois que “Ye”, comme il s’est lui-même rebaptisé, disparaît du réseau social, où il est coutumier des propos haineux et à l’emporte-pièce.Le rappeur a déjà été banni de X, notamment pendant une période de huit mois pour avoir violé le règlement interdisant l’incitation à la violence.Ces derniers jours, Kanye West a apporté sur X son soutien au rappeur Sean Combs, aussi appelé P. Diddy, qui doit bientôt être jugé dans une vaste affaire de trafic sexuel, ou encore publié des messages à caractère antisémite comme “J’adore Hitler”.

M6 a dépensé dans le “streaming” en 2024, en espérant un retour sur investissement

Le groupe M6 a vu son bénéfice net baisser de 27% en 2024, à 173 millions d’euros, après avoir fortement investi dans sa nouvelle plateforme de streaming M6+ pour préparer l’avenir, selon ses résultats annuels publiés mardi.M6+ a été lancé en mai dans le cadre de la “transformation” du groupe “vers un modèle de diffusion …

M6 a dépensé dans le “streaming” en 2024, en espérant un retour sur investissement Read More »