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Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture …

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Forum InCyber: une nouvelle édition à la “dimension internationale”

La 17e édition du Forum InCyber, dédié au secteur de la cybersécurité, a débuté mardi à Lille (nord de la France) pour trois jours de rencontres qui mêlent entreprises, écoles spécialisées, personnalités politiques et institutions internationales. Quelque 18.000 participants ainsi que 700 entreprises et institutions publiques sont attendus, selon les organisateurs. L’événement, axé sur le thème de la “confiance”, accueille plusieurs tables rondes, dont une session inaugurale réunissant plusieurs personnalités politiques et institutionnelles françaises et européennes. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné et l’ancien ambassadeur de France aux États-Unis Gérard Araud ont confirmé leur participation, de même que le ministre de la Justice et de la Sécurité des Pays-Bas, David van Weel, la directrice d’Europol, Catherine De Bolle, et l’ancien Premier ministre belge Yves Leterme.Un temps annoncé, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne sera finalement pas présent mais le gouvernement sera tout de même représenté par François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.L’organisation gouvernementale Cybermalveillance, dédiée à l’assistance aux victimes d’actes malveillants et de menaces en ligne, a profité de ce forum pour dévoiler un premier bilan positif de sa plateforme 17Cyber, lancée en décembre. Depuis sa mise en ligne, elle a accueilli quelque 140.000 parcours d’utilisateurs, a annoncé le directeur général de Cybermalveillance, Jérôme Notin.Le président du Forum InCyber, Guillaume Tissier, met l’accent sur la “dimension internationale qui se développe” autour de cet événement. Plus d’une centaine de pays sont représentés, a-t-il ainsi précisé. Pour la première fois, le salon organise un événement, baptisé “Invest In Cyber”, dont le but est d’attirer des investissements dans des entreprises et de faire émerger “quelques champions de taille un peu plus importante”. Parmi les priorités du secteur, le président du salon désigne le “passage à l’échelle”. “Aujourd’hui, l’insécurité numérique touche tout le monde. On a fait des progrès dans les dernières années, notamment sur les grandes organisations, et donc les attaques se sont déportées et le risque s’est déporté vers des PME, des TPE, vers les particuliers”, a-t-il expliqué.Le Forum renoue par ailleurs pour cette édition avec l'”European Cyber Cup”, compétition de cybersécurité qui réunira 25 équipes et 250 participants, issus d’entreprises ou de formations spécialisées, qui s’affronteront autour de sept épreuves de mardi à mercredi.

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La 17e édition du Forum InCyber, dédié au secteur de la cybersécurité, a débuté mardi à Lille (nord de la France) pour trois jours de rencontres qui mêlent entreprises, écoles spécialisées, personnalités politiques et institutions internationales. Quelque 18.000 participants ainsi que 700 entreprises et institutions publiques sont attendus, selon les organisateurs. L’événement, axé sur le thème de …

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Les députés commencent à se pencher sur la réforme contestée de l’audiovisuel public

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a commencé mardi à être examiné en commission à l’Assemblée nationale, au deuxième jour d’une grève pour s’y opposer.”Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, a martelé la ministre de la Culture Rachida Dati, en ouvrant les débats devant la commission des Affaires culturelles.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme est au menu jusqu’à mercredi, avec plus d’un millier d’amendements à la clé.Elle prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP.Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 étant concernés.- Manifestation à l’Assemblée -Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Présent au rassemblement comme d’autres députés de gauche, le LFI Aurélien Saintoul a promis d'”empiler des amendements et des discussions” en commission, pour “épuiser” les promoteurs du projet.”Nous allons pleinement nous mobiliser pour le dénoncer et y faire obstacle (…) dès le stade de la commission”, avait également assuré un peu plus tôt le député PS Emmanuel Grégoire lors du point presse de son groupe.Comme la première lundi, la deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.De nombreuses matinales ont été perturbées, remplacées par de la musique sur les radios France Inter, franceinfo, France Culture, Ici (ex-France Bleu) ou RFI.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.- Calendrier serré -L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive de la proposition de loi à l’été.Mardi, elle a étrillé la gauche qui voudrait, selon elle, “torpiller cette réforme” et réserver l’audiovisuel public à “un club de CSP+ de plus en plus vieillissant”, et non à “tous les Français”.Le calendrier est serré et réunir une majorité des voix des députés n’est pas acquis. Si les macronistes et la droite soutiennent le projet de holding, la gauche est vent debout et le Rassemblement national peut se poser en arbitre. Il souhaite à terme une privatisation pure et simple.

Grève dans l’audiovisuel public, rapprochement des sociétés au menu des députés

Radio France et France Télévisions en tête, les personnels de l’audiovisuel public se mobilisent de nouveau mardi contre le projet de rapprochement de leurs entreprises, sur lequel les députés vont ferrailler en commission dans la soirée.De nombreuses matinales ont été perturbées, remplacées par de la musique sur les radios France Inter, franceinfo, France Culture, Ici (ex-France Bleu), RFI, ou encore par des dessins animés sur France 3.Les syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, SNJ, FO, SUD) dénoncent “un carnage que prépare le projet de holding de l’audiovisuel public”, soutenu par la ministre de la Culture, Rachida Dati.Chez Radio France, les syndicats (CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD, Unsa) redoutent notamment une remise en cause de “l’indépendance éditoriale et budgétaire”, ainsi qu’une “tutelle de France Télévisions”, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci milite pour la réforme.Des préavis ont également été déposés dans les deux autres entreprises publiques potentiellement concernées, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), alors que le texte passe en commission des Affaires culturelles à l’Assemblée nationale.La proposition de loi, déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait les entreprises concernées, sous l’autorité d’un(e) président(e). Vieux serpent de mer, le projet d’origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il avait été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024. Les salariés s’étaient alors déjà mobilisés, alors qu’ils étaient potentiellement 16.000 à être concernés.Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français, pourrait toutefois être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP.Ce document évoque aussi la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.- Calendrier serré -Une première journée de grève lundi a été relativement peu suivie – à l’appel de la seule CGT pour Radio France et de l’intersyndicale pour France Télé. Elle a donné lieu à une “soirée festive”, organisée à la Bourse de travail à Paris par la CGT, dont la secrétaire générale, Sophie Binet, a invoqué “une question d’intérêt général”. Le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, y a également alerté sur “l’affaiblissement progressif du service public”. Le mouvement s’annonce plus vigoureux mardi et les opposants au projet prévoient un rassemblement près du Palais Bourbon dès 14H00.Un millier d’amendements ont été déposés. Les députés vont-ils avoir le temps d’en venir à bout d’ici mercredi midi, échéance fixée ? L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur la réforme, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La holding proposée “préserve l’indépendance, les identités de chaque entité et leurs spécificités”, et “tient compte des nombreuses consultations des syndicats et des collectifs de journalistes”, a assuré la ministre dimanche au Parisien.Mais, “dans un contexte très concurrentiel”, il est “urgent de préserver l’audiovisuel public en rassemblant ses forces aujourd’hui dispersées et éviter son affaiblissement déjà en cours”, a-t-elle plaidé, en affirmant qu’il nétait pas question d’économies.La ministre espère une adoption définitive de la réforme à l’été.Le calendrier est cependant serré et réunir une majorité des voix des députés n’est pas acquis. Si les macronistes et la droite soutiennent le projet de holding, la gauche est vent debout et le Rassemblement national peut se poser en arbitre.

“Minecraft”: le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma

Jeu vidéo le plus vendu de l’histoire, devenu phénomène culturel, “Minecraft” arrive au cinéma avec ses graphismes à base de cubes, dans une superproduction qui espère convaincre le grand public sans décevoir les fans.”Minecraft, le film”, avec Jack Black (les nouveaux “Jumanji”, “Les voyages de Gulliver”, “Tonnerre sous les tropiques”), Jason Momoa (“Aquaman”, “Conan”), Danielle Brooks (le série “Orange is the New Black”) ou Emma Myers (la série “Mercredi”), sort mercredi en France et vendredi aux États-Unis.Le film, mélange de décors numériques et de prises de vues réelles, suit les aventures de quatre personnages propulsés dans cet univers de briques et de blocs. Les éléments familiers des joueurs promettent d’être au rendez-vous, dont Steve (Jack Black), avatar principal du jeu, et les “creepers”, ennemis au potentiel explosif.Destinée à tous les publics, cette production aurait coûté 150 millions de dollars, selon la presse américaine. C’est l’une des plus importantes sorties du premier semestre, avant le dernier volet de “Mission: Impossible”, en mai.”Minecraft”, licence d’origine suédoise tombée dans l’escarcelle du géant de l’informatique Microsoft, espère marcher dans les pas de “Super Mario Bros, le film”, sorti il y a deux ans et devenu l’adaptation de jeu vidéo la plus rentable de l’histoire avec 1,3 milliard de dollars engrangés.C’est un enjeu aussi pour le producteur Warner: il a cultivé le secret autour du film jusqu’à sa sortie, comme c’est désormais souvent le cas avec les grosses productions américaines, contrôlant ainsi la communication, à l’abri des critiques de cinéma.- “Un gros truc en plus” -“Pour les salles, on espère que ça va être un gros truc en plus, en France et dans le monde, où le marché est un peu en pause actuellement”, explique à l’AFP Eric Marti, directeur chez Comscore, société spécialiste du box-office.Sur le papier, le long-métrage a de quoi séduire: “Minecraft”, lancé il y a seize ans, est le jeu vidéo le plus vendu de l’histoire avec plus de 300 millions d’exemplaires écoulés, et les silhouettes cubiques de ses personnages sont devenues des incontournables de la pop culture.Preuve que son univers a largement débordé celui des gamers, de nombreux utilisateurs l’ont utilisé pour des projets éducatifs ou d’architecture, pour former des communautés ou combattre la censure.Restait la conquête du grand écran. Un défi sur lequel de nombreux jeux vidéo se sont déjà cassé les dents. Si, “avec Mario, un jeu très transgénérationnel, le plafond de verre semble avoir sauté pour les jeux vidéo au cinéma, (…) Minecraft n’a pas forcément la même capacité à devenir universel”, prévient Eric Marti.”Certaines adaptations de jeux vidéo au cinéma ont connu de sacrés bides, comme +Street Fighter+ ou +Mortal Kombat+”, ajoute Julien Pillot, spécialiste des cultures numériques. “D’autres ont connu un succès commercial à défaut d’avoir un succès d’estime auprès des joueurs”.Mais “Minecraft” est différent: ni jeu de combat, ni jeu de plateforme, c’est un immense “bac à sable” sans scénario prédéterminé, dans lequel les joueurs peuvent créer leurs objets et leur univers.Le succès du film pourrait donc se jouer “sur sa capacité à raconter une bonne histoire”, souligne Julien Pillot, qui compare plutôt l’enjeu à celui qui entourait les films Lego, une marque “très grand public, avec un positionnement graphique affirmé”.Le succès ou l’échec du film sera scruté, alors que ce type d’adaptations est en vogue, de “Sonic” au film en prises de vue réelles tiré de l’univers du jeu vidéo “The Legend of Zelda”, déjà annoncé pour le 26 mars 2027.Sans compter les séries comme “The Last of Us”, avec Pedro Pascal plongé dans un univers post-apocalyptique, qui a connu un succès phénoménal et dont la nouvelle saison arrive mi-avril.

“Minecraft”: le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma

Jeu vidéo le plus vendu de l’histoire, devenu phénomène culturel, “Minecraft” arrive au cinéma avec ses graphismes à base de cubes, dans une superproduction qui espère convaincre le grand public sans décevoir les fans.”Minecraft, le film”, avec Jack Black (les nouveaux “Jumanji”, “Les voyages de Gulliver”, “Tonnerre sous les tropiques”), Jason Momoa (“Aquaman”, “Conan”), Danielle …

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OpenAI va lever 40 milliards de dollars, l’entreprise valorisée 300 milliards

OpenAI s’est entendu avec des investisseurs pour lever 40 milliards de dollars, a annoncé lundi la start-up, un nouveau tour de table gigantesque qui valorise la société californienne 300 milliards de dollars.La société d’investissement japonaise SoftBank sera le principal participant à cette levée de fonds du fleuron de l’intelligence artificielle (IA), la plus importante jamais vue pour une société non cotée dans le secteur technologique.Cette valorisation inscrit OpenAI parmi les plus importantes sociétés non cotées du monde, avec l’entreprise aérospatiale SpaceX d’Elon Musk (350 milliards) ou le chinois ByteDance (plus de 400), maison mère de TikTok.SoftBank, déjà actionnaire, va mettre au pot 30 milliards de dollars, le solde étant amené par d’autres investisseurs, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.L’accord prévoit un décaissement immédiat de 10 milliards de dollars, le reste étant étalé jusqu’à la fin de l’année.Dix des quarante milliards de cette levée de fonds ne seront versés qu’à la condition qu’OpenAI modifie ses statuts, pour passer d’une société à but non lucratif à une entreprise classique.Ce changement de forme juridique est un point de friction entre certains co-fondateurs d’OpenAI, dont Elon Musk, et les investisseurs existants, qui veulent pouvoir rentabiliser leur mise.Les critiques de cette modification de statuts craignent qu’OpenAI ne privilégie davantage les bénéfices à la fiabilité et la sécurité de ses programmes.Elon Musk a assigné le groupe en justice pour l’en empêcher, estimant que cela le ferait dévier de sa mission originelle.Pour tenter de reprendre la main, le milliardaire a également soumis une offre de 97,4 milliards de dollars pour racheter les actifs détenus par l’organisation à but non lucratif, proposition rejétée par le conseil d’administration d’OpenAI.En phase de croissance accélérée, OpenAI a un besoin impérieux de liquidités, car elle engloutit des milliards dans les puces, serveurs et centres de données qui lui permettent de développer ses programmes d’IA générative.Bien que tablant sur un triplement de son chiffre d’affaires en 2025, à 12,7 milliards de dollars, OpenAI ne prévoit pas d’atteindre la rentabilité avant 2029, selon des documents internes cités par des médias américains.- 500 millions d’utilisateurs -La levée de fonds révélée lundi va “nous permettre de repousser encore plus loin les frontières de la recherche sur l’IA”, a commenté OpenAI sur son site.Le groupe a, au passage, affirmé compter désormais 500 millions d’utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT, son assistant IA phare, mis en ligne en novembre 2022.Il y a à peine plus d’un mois, OpenAI n’avait fait état que de 400 millions d’utilisateurs, ce qui constituait déjà un doublement par rapport à septembre.Le groupe de San Francisco s’est offert un nouveau coup marketing avec le déploiement la semaine dernière de nouvelles capacités de génération d’images sur ChatGPT.Des internautes ont découvert que l’assistant était désormais à même de produire un dessin dans le style très reconnaissable du Studio Ghibli, le créateur japonais de films animés à succès comme “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.Le nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et a encore renforcé la popularité de l’application, au point qu’OpenAI a dû limiter, jusqu’à nouvel ordre, ces nouvelles fonctionnalités à ses formules payantes, alors qu’il prévoyait initialement de les rendre accessibles à tous.L’épisode a relancé les critiques liées à l’utilisation par les grands acteurs de l’IA générative de contenus sans accord de licence ou autorisation, le Studio Ghibli n’ayant jamais consenti à alimenter les modèles d’OpenAI avec ses oeuvres.L’injection de SoftBank annoncée lundi va “aider” OpenAI à “accélérer les découvertes scientifiques, rendre possible l’éducation personnalisée, démultiplier la créativité humaine et ouvrir la voie à l’intelligence artificielle générale qui bénéfice à l’humanité toute entière”, selon la société.L’intelligence artificielle générale, ou intelligence générale, est un stade de l’IA au-delà duquel un logiciel sera capable de fonctionner de manière autonome, sans instructions, d’une façon similaire à ce que ferait un humain.Pour SoftBank, qui avait déjà investi précédemment 2,2 milliards de dollars au capital d’OpenAI, la start-up californienne est “la plus proche” d’atteindre l’intelligence générale, selon un communiqué publié lundi.OpenAI et SoftBank sont également partenaires, avec le spécialiste de l’informatique à distance (cloud) Oracle, du projet privé d’infrastructures Stargate, qui prévoit d’engager au moins 500 milliards de dollars dans des centres de stockage de données aux États-Unis.

OpenAI va lever 40 milliards de dollars, l’entreprise valorisée 300 milliards

OpenAI s’est entendu avec des investisseurs pour lever 40 milliards de dollars, a annoncé lundi la start-up, un nouveau tour de table gigantesque qui valorise la société californienne 300 milliards de dollars.La société d’investissement japonaise SoftBank sera le principal participant à cette levée de fonds du fleuron de l’intelligence artificielle (IA), la plus importante jamais …

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Trump promet un accord de vente de TikTok, mais ByteDance devrait rester impliquée

Donald Trump affirme qu’un accord sur une cession de TikTok sera trouvé avant la date limite du 5 avril, mais tous les observateurs s’attendent à ce que la maison mère chinoise ByteDance reste impliquée, contrairement aux souhaits initiaux du Congrès américain.”Il y aura un accord pour TikTok”, a déclaré dimanche le chef de l’Etat américain à bord de l’avion présidentiel Air Force One, évoquant “beaucoup d’acheteurs potentiels” et “énormément d’intérêt” pour la plateforme aux 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Une loi votée au Congrès en 2024 impose à ByteDance de vendre le réseau social sous peine d’interdiction aux Etats-Unis. La date limite, initialement fixée par les élus au 20 janvier, a été renvoyée au 5 avril par Donald Trump dès sa prise de fonctions.A ce jour, ByteDance n’a toujours pas accepté officiellement le principe d’une cession mais, selon plusieurs médias américains, des discussions sont en cours, avec comme scénario central la scission de TikTok de sa maison mère.Les actionnaires de ByteDance se verraient alors confier des actions de cette nouvelle entité à concurrence de leur participation actuelle dans le géant chinois.Selon TikTok lui-même, environ 60% du capital de ByteDance est aux mains d’investisseurs non chinois, ce qui reviendrait à ce que la plateforme vidéo ne soit plus contrôlée majoritairement par une entreprise chinoise, principal exigence du Congrès.Si ce scénario l’emportait, il écarterait tout paiement et éviterait aussi l’entrée au capital d’un ou plusieurs prétendants qui se sont manifestés ces derniers mois pour racheter TikTok.Cette liste comprend notamment le “Project Liberty” de l’entrepreneur Frank McCourt, propriétaire de l’Olympique de Marseille, le YouTubeur MrBeast ou la startup d’intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI.Quelques acteurs américains, notamment le spécialiste de l’informatique à distance (cloud) Oracle, qui héberge déjà les serveurs de TikTok aux Etats-Unis, ou la société d’investissement Blackstone, pourraient néanmoins prendre une participation minoritaire, selon des médias américains.”Nous pensons qu’Oracle va joueur un rôle majeur dans cette saga”, a commenté à l’AFP Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.- Qui aura l’algorithme? -Mais l’enjeu est tout autant financier que technologique avec, au centre du dossier, le fameux algorithme de recommandation de TikTok, considéré comme le meilleur au monde parmi tous les réseaux sociaux, ce qui explique la popularité de l’application.”ByteDance conservera le contrôle et la propriété de l’algorithme”, avance Dan Ives.Or, c’est bien au contrôle de ce programme par une entité chinoise que voulait mettre fin le Congrès, qui craignait que des données d’utilisateurs américains puissent être remontées aux autorités chinoises.Les parlementaires s’inquiétaient aussi de voir Pékin tenter d’influencer les internautes américains présents sur la plateforme, toujours via l’algorithme.”Je vois mal les sénateurs républicains ou leurs homologues de la Chambre des représentants s’opposer à un report de la date limite ou à une transaction qui ne sortirait pas clairement ByteDance”, fait valoir Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond.En effet, rappelle l’universitaire, Donald Trump n’a rencontré d’opposition à aucun des dizaines de décrets qu’il a pris depuis son investiture, “dont beaucoup violent les prérogatives du Congrès garanties par la Constitution”.”J’aimerais que TikTok reste en vie”, a avancé le président américain. “Egoïstement parlant, j’ai gagné le vote des jeunes de 36 points. Les républicains ne font généralement pas aussi bien auprès des jeunes et je pense que ça pourrait en grande partie être dû à TikTok.””Trump va sortir de là en se présentant comme le sauveur de TikTok, pour pouvoir s’attirer le vote de la Gen Z”, du nom de la génération née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, observe Chris Dier, professeur d’histoire et TikTokeur aux 180.000 abonnés.Mais depuis le début de l’année et les derniers épisodes de l’épopée TikTok, il a constaté que beaucoup de créateurs de contenu et d’utilisateurs migraient vers d’autres réseaux sociaux, en particulier Instagram.”Il y a une entreprise américaine derrière”, rappelle-t-il, “Meta, qui est dans les bonnes grâces du gouvernement Trump.”Par ailleurs, selon lui, la suspension temporaire de TikTok des principales boutiques d’applications durant près d’un mois, entre mi-janvier et mi-février, a pesé.De nombreux propriétaires de smartphones ont ainsi téléchargé d’autres applications équivalentes, réduisant l’influence de TikTok.