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Tapis rouge aux chefs d’Etats et patrons de la tech au sommet IA de Paris

Vers une intelligence artificielle plus éthique? Le sommet de Paris sur l’IA tente mardi d’aboutir à une position commune des Etats participants, sans garantie, mais risque d’être éclipsé par les vues d’Elon Musk sur un acteur-clé du secteur, OpenAI.Chefs d’Etat et dirigeants de la tech se réunissent au Grand Palais mardi matin, au dernier jour du sommet, pour les discours de treize personnalités.Dès 10h, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres prendront la parole. Le PDG de Google Sundar Pichai, la directrice générale du groupe sud-coréen Naver, Choi Soo-yeon, et le chanteur et créateur de mode Pharrell Williams figurent également parmi les intervenants. Le président français Emmanuel Macron s’exprimera, quant à lui, deux fois, avant le point d’orgue de sa journée: un déjeuner avec J.D. Vance à l’Elysée. Le numéro deux de l’exécutif américain, qui a fait carrière dans la Silicon Valley, effectue son premier déplacement à l’international depuis la prise de fonction de Donald Trump fin janvier et l’annonce de “Stargate”, un plan d’investissements dans l’IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars. Mais c’est un autre membre de l’administration Trump qui a agité lundi l’univers de la tech: Elon Musk, l’homme le plus riche du monde et patron du réseau social X, chercherait à prendre le contrôle de la start-up californienne OpenAI, qui a popularisé l’IA générative avec ChatGPT fin 2022.Selon des informations du Wall Street Journal, le milliardaire (qui dipose déjà de sa propre start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023)veut, avec un groupe d’investisseurs, racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars.”Non merci (…)”, lui a sèchement répondu sur X le patron de la start-up mère de ChatGPT, Sam Altman.Si Musk n’a pas répondu présent à Paris, justifiant son absence par ses obligations à Washington, il a tout de même proposé sur X d’intervenir “en visio”. La dernière journée du sommet IA sera également l’occasion d’un rendez-vous “business” pour les entreprises de la tech européenne et internationale à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel. En présence notamment d’OpenAI.- “Troisième voie de l’IA” -Pour son ouverture lundi, le sommet IA a vu le président Macron promettre une “stratégie” comparable à celle pour reconstruire Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019.Son objectif: accélérer la construction d’infrastructures en France dédiées à cette technologie, avec un plan d’investissements privés à hauteur de 109 milliards d’euros.Il faut “choisir l’Europe et choisir” la France, a martelé M. Macron, avec pour arguments l’électricité bas carbone, les talents et la promesse d’une accélération des procédures.”Il est important que l’Europe fasse le choix d’une troisième voie de l’intelligence artificielle”, a insisté mardi matin sur Radio Classique Maya Noël, directrice générale de France Digitiale, une association représentant les jeunes entreprises tech, avec une approche “plus éthique et plus responsable”.Le chef de l’État devrait réitérer ce message mardi après-midi dans les allées de Station F, au milieu des 3.000 à 4.000 entrepreneurs réunis.  En parallèle, alors que la réglementation de l’IA, l’importance des modèles en source ouverte (qui permettent l’accès à leur code informatique et autorisent d’autres à les utiliser) et le respect de la vie privée ont été largement abordés lundi, les attentes portent sur la déclaration commune prévue mardi. Les participants au sommet devraient publier un texte non-engageant, rassemblant des principes partagés de régulation.Mais lundi, Max Tegmark, président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les participants à “ne pas signer” cette déclaration.Après la circulation d’un brouillon de cet accord, M. Tegmark s’est élevé contre une “occasion manquée”. En cause, notamment, l’absence supposée de mention relative aux “risques” associés à l’IA. L’envoyée spéciale de l’Élysée pour le sommet, Anne Bouverot, avait indiqué en amont que le texte final serait “très court”, sans en préciser le contenu.Pour la première fois organisé au sein de l’Union européenne, le sommet de Paris, auquel participent quelque 1.500 personnes, fait suite à deux autres en Corée du Sud et au Royaume-Uni.

Voitures électriques: le géant chinois BYD mise sur la conduite autonome et DeepSeek

Les actions du constructeur automobile chinois BYD, spécialisé dans l’électrique, ont bondi mardi après l’annonce par l’entreprise du déploiement d’un système avancé de conduite autonome sur la quasi-totalité de ses voitures, y compris celles d’entrée de gamme.Le constructeur a également indiqué qu’il intégrerait les modèles d’intelligence artificielle (IA) de la start-up chinoise DeepSeek dans ses …

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Voitures électriques: le géant chinois BYD mise sur la conduite autonome et DeepSeek

Les actions du constructeur automobile chinois BYD, spécialisé dans l’électrique, ont bondi mardi après l’annonce par l’entreprise du déploiement d’un système avancé de conduite autonome sur la quasi-totalité de ses voitures, y compris celles d’entrée de gamme.Le constructeur a également indiqué qu’il intégrerait les modèles d’intelligence artificielle (IA) de la start-up chinoise DeepSeek dans ses véhicules, comme l’ont déjà fait ses rivaux nationaux comme Geely, Great Wall Motors et Leapmotor.BYD est le plus grand rival de l’américain Tesla en Chine et, de plus en plus, à l’étranger. L’annonce de l’entreprise, faite lundi soir, laisse à penser qu’une nouvelle guerre des prix se profile.Le géant chinois va ainsi équiper au moins 21 modèles de son système de conduite autonome “God’s Eye”, dont la Seagull, un modèle d’entrée de gamme vendu à partir de 69.800 yuans (9.270 euros).Parmi les fonctions proposées figurent l’assistance au stationnement à distance et la navigation autonome sur autoroute. Elles n’étaient disponibles jusqu’à présent que sur les véhicules plus chers. Tesla propose des fonctions similaires dans ses voitures électriques à partir de 32.000 dollars (31.000 euros).”La conduite autonome n’est plus une rareté lointaine, c’est un (…) outil nécessaire”, a déclaré lundi Wang Chuanfu, le fondateur de BYD, lors d’un événement retransmis en direct.La technologie de conduite autonome deviendra d’ici quelques années un “outil indispensable comme les ceintures de sécurité ou les airbags”, a-t-il prédit.Selon l’entreprise, l’intégration de DeepSeek permettra d’améliorer la technologie de conduite autonome et d’offrir une expérience plus personnalisée aux consommateurs.DeepSeek a fait les gros titres de la presse le mois dernier car son nouveau modèle d’IA générative a montré qu’il était possible de rivaliser avec ses concurrents américains pour une fraction des coûts.L’action BYD a bondi de 4,5% mardi pour atteindre un niveau record à Hong Kong. Elle avait déjà augmenté de près de 20% dans les jours précédant l’événement de lundi.Le marché automobile chinois, le plus grand du monde, est le théâtre d’une guerre des prix entre des dizaines de fabricants de véhicules électriques.Près de 11 millions de voitures électriques et hybrides ont été vendues en Chine l’an passé – soit une augmentation de plus de 40% par rapport à 2023.BYD a représenté environ 4,2 millions de ces ventes. Son chiffre d’affaires trimestriel a dépassé celui de Tesla pour la première fois au troisième trimestre.

L’ombre de Musk plane sur le sommet IA de Paris

Vers une intelligence artificielle plus éthique? Le sommet de Paris sur l’IA va tenter mardi d’aboutir à une position commune des Etats participants mais risque d’être éclipsé par les vues d’Elon Musk sur un acteur-clé du secteur, OpenAI.Chefs d’Etat et dirigeants de la tech se réunissent au dernier jour du sommet à Paris, au moment où l’homme le plus riche du monde cherche à prendre le contrôle de la start-up californienne qui a popularisé l’IA générative avec ChatGPT fin 2022.Selon des informations du Wall Street Journal lundi, Elon Musk veut, avec un groupe d’investisseurs, racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour la somme de 97,4 milliards de dollars.Si le milliardaire proche de Donald Trump n’a pas répondu à l’invitation au sommet IA lancée par le président français Emmanuel Macron, il risque d’être présent dans les discussions mardi et d’alimenter le débat sur la course à l’intelligence artificielle, étant lui-même partie prenante avec sa start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023.”Non merci (…)”, lui a sèchement répondu sur X le patron d’OpenAI, Sam Altman, qui sera un des participants-phare de la dernière journée du sommet IA, marquée par un volet “business”. Mardi, la session de clôture du sommet IA de Paris, prévoit de dérouler le tapis rouge aux chefs d’État et patrons de la tech pour une série de discours impliquant treize personnalités.Le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres prendront la parole. Le PDG de Google Sundar Pichai, la directrice générale du groupe sud-coréen Naver, Choi Soo-yeon, et le chanteur et créateur de mode Pharrell Williams figurent également parmi les intervenants. L’événement se doublera d’un “Business day”, réunion des entreprises de la tech européenne et internationale, à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel. Le président français Emmanuel Macron s’exprimera, quant à lui, deux fois, avant le point d’orgue de sa journée: un déjeuner avec J.D. Vance à l’Elysée. Le numéro deux de l’exécutif américain, qui a fait carrière dans la Silicon Valley, effectue son premier déplacement à l’international depuis la prise de fonction de Donald Trump fin janvier et l’annonce de “Stargate”, un plan d’investissements dans l’IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars. – “Choisir la France” -Pour son ouverture lundi, le sommet IA a vu le président Macron promettre une “stratégie” comparable à celle mise en avant pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris.Son objectif: accélérer la construction d’infrastructures en France dédiées à cette technologie, avec un plan d’investissements privés à hauteur de 109 milliards d’euros.Il faut “choisir l’Europe et choisir” la France, a martelé lundi M. Macron, avec pour arguments l’électricité bas carbone, les talents et la promesse d’une accélération des procédures.Le chef de l’État devrait réitérer ce message mardi après-midi dans les allées de Station F, au milieu des 3.000 à 4.000 entrepreneurs internationaux réunis.  En parallèle, alors que la réglementation de l’IA, l’importance des modèles en source ouverte (qui permettent l’accès à leur code informatique et autorisent d’autres à les utiliser) et le respect de la vie privée ont été largement abordés lundi, les attentes portent sur la déclaration commune prévue mardi. Les participants au sommet devraient publier un texte non-engageant, rassemblant des principes partagés de régulation.Mais lundi, Max Tegmark, président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les participants à “ne pas signer” cette déclaration.Après la circulation d’un brouillon de cet accord, M. Tegmark s’est élevé contre une “occasion manquée”. En cause, notamment, l’absence supposée de mention relative aux “risques” associés à l’IA. L’envoyée spéciale de l’Élysée pour le sommet, Anne Bouverot, avait indiqué en amont que le texte final serait “très court”, sans en préciser le contenu.Pour la première fois organisé au sein de l’Union européenne, le sommet de Paris, auquel participent quelque 1.500 personnes, fait suite à deux autres en Corée du Sud et au Royaume-Uni.

Elon Musk et des investisseurs cherchent à prendre le contrôle d’OpenAI

Un groupe d’investisseurs dirigé par Elon Musk essaie de racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI, d’après des médias américains, signe que le patron de Tesla et proche de Donald Trump n’a pas dit son dernier mot dans le conflit qui l’oppose au créateur de ChatGPT.Selon le Wall Street Journal et le New …

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Elon Musk et des investisseurs cherchent à prendre le contrôle d’OpenAI

Un groupe d’investisseurs dirigé par Elon Musk essaie de racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI, d’après des médias américains, signe que le patron de Tesla et proche de Donald Trump n’a pas dit son dernier mot dans le conflit qui l’oppose au créateur de ChatGPT.Selon le Wall Street Journal et le New York Times, le consortium emmené par Elon Musk a proposé 97,4 milliards de dollars lundi au conseil d’administration pour l’acquisition de l’entité.Cette offre non sollicitée arrive alors que Sam Altman, le patron d’OpenAI, essaie de lever des fonds et de transformer sa start-up en société à but lucratif.”Non merci mais nous rachèterons Twitter pour 9,74 milliards de dollars si tu veux”, a écrit Sam Altman lundi sur X, anciennement Twitter, le réseau social qu’Elon Musk a ainsi rebaptisé après l’avoir acheté pour 44 milliards.”Escroc”, a répondu l’homme le plus riche du monde.Ses avocats n’ont pas immédiatement répondu à une sollicitation de l’AFP.Elon Musk, qui fait partie des cofondateurs d’OpenAI, s’en prend régulièrement à Sam Altman, à qui il reproche notamment d’avoir dévoyé la mission initiale de la start-up, axée sur un développement raisonné de l’IA.En décembre, il a ouvert un nouveau front judiciaire contre la star de la Silicon Valley, en demandant à la justice américaine de l’empêcher de se transformer en une entreprise entièrement à but lucratif.- Qui a l’argent -Déjà à la tête d’entreprises conséquentes, de Tesla à SpaceX et X, Elon Musk a lancé en 2023 sa propre start-up d’IA générative, xAI.Mi-2024, il a déposé une première plainte contre OpenAI et ses deux fondateurs, Sam Altman et Greg Brockman, les accusant de fraude, conspiration et publicité mensongère.Il a ensuite retiré cette plainte, avant de la relancer, puis de l’élargir pour inclure des allégations selon lesquelles Microsoft, principal investisseur d’OpenAI, et la start-up elle-même auraient enfreint le droit de la concurrence.Désormais bras droit du président élu Donald Trump, Elon Musk a ouvertement critiqué le projet “Stargate” d’investissements massifs dans les infrastructures d’IA aux Etats-Unis, impliquant notamment le géant japonais de l’investissement dans les technologies SoftBank et OpenAI, qui vise à déployer au total 500 milliards de dollars sur quatre ans.Il a déclaré le mois dernier sur son réseau social X que les participants “n’ont pas l’argent” nécessaire pour le financer. Ce que Sam Altman a aussitôt démenti.OpenAI est en pourparlers pour lever jusqu’à 40 milliards de dollars dans le cadre d’un tour de table qui le valoriserait à 340 milliards de dollars, d’après un article du Wall Street Journal (WSJ) fin janvier.Le quotidien américain avait déjà rapporté, tout comme le Financial Times, que SoftBank pourrait investir entre 15 et 25 milliards de dollars dans OpenAI.Un tel apport pourrait faire de SoftBank le principal bailleur de fonds de la start-up américaine, selon le quotidien financier britannique, devant Microsoft, qui a investi près de 14 milliards de dollars dans la start-up californienne ces dernières années.

“Stratégie Notre-Dame”: les ambitions françaises dans l’IA au coeur du sommet de Paris

Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la journée, qui a accueilli de nombreux acteurs de la tech autour de tables rondes, au Grand Palais.”Nous avons montré au reste du monde qu’avec un calendrier clair, nous pouvons y arriver”, a-t-il ajouté, en référence à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame en cinq ans.Il a ainsi promis une accélération des procédures, notamment pour l’installation de centres de données nécessaires au fonctionnement des modèles d’IA, et a une nouvelle fois a vanté le potentiel français. – “Plug baby plug” -Au “drill baby drill”, slogan de campagne de Donald Trump (“Fore, bébé, fore”, en référence aux puits de pétrole, NDLR), Emmanuel Macron a préféré le “Plug, baby, plug” (“Branche-toi, bébé, branche-toi”) à la française et mis en avant l'”énergie bas carbone disponible” en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.Après avoir appelé à un “sursaut” européen face à l’hégémonie des acteurs de la tech américaine et chinoise dans le secteur de l’IA, il a reçu dans la soirée à l’Elysée chefs d’Etat et grands patrons présents au sommet pour un dîner de travail. Parmi eux, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, le milliardaire français Bernard Arnault, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Egalement présent, le chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à Emmanuel Macron en plaidant lui aussi pour “moins de bureaucratie” pour favoriser l’émergence de champions européens de l’IA, tout en rappelant la nécessité d’un cadre face aux risques suscitées par l’IA, dans un bref discours prononcé à l’Elysée. Car l’accélération du développement de l’IA ne se fait pas sans résistances.Max Tegmark, le président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les pays participants à “ne pas signer” la déclaration qui doit être publiée mardi, à la fin du sommet.- “Contre-sommet” -Lundi après-midi, une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption au théâtre de la Concorde, non loin du Grand palais, à l’occasion d’un “contre-sommet” pour témoigner des implications de cette technologie sur le monde du travail, la création, l’éducation…La discussion autour des potentiels dangers et opportunités que représente l’IA se poursuivra mardi entre chefs d’Etat, toujours au Grand Palais.Le président français se rendra mardi en fin de journée à Station F, l’incubateur de start-up fondé par l’homme d’affaires français Xavier Niel, pour un “business day” à la rencontre des entreprises de la tech européenne et internationale. Dimanche, sur le plateau de TF1, il avait annoncé des investissements dans l’IA en France à hauteur de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. Un montant “au même niveau” que le plan d’investissement américain +Stargate+, qui prévoit d’injecter 500 milliards de dollars dans l’IA, au regard de la taille et du poids économique des deux pays, avance le chef d’Etat. Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée. bur-kf-dax-fff-mng/may/dch   

“Stratégie Notre-Dame”: les ambitions françaises dans l’IA au coeur du sommet de Paris

Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la …

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Le compte X de Kanye West disparaît, après d’énièmes provocations

Kanye West n’est plus sur le réseau social X, où il multipliait depuis plusieurs jours les provocations et les publications antisémites: le compte de la superstar américaine a disparu lundi, sans que l’on sache encore s’il a été banni ou s’il l’a supprimé lui-même.Avant que son compte ne disparaisse, le sulfureux artiste et homme d’affaires …

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