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Soupçons d’emploi fictif au Canard enchaîné: deux ex-dirigeants, un ancien dessinateur et sa compagne jugés à Paris

Le procès de deux ex-dirigeants du Canard enchaîné, d’un ancien dessinateur et de sa compagne, soupçonnés d’abus de biens sociaux au préjudice de l’hebdomadaire satirique qui a révélé l’emploi fictif de Penelope Fillon, s’ouvre ce mardi à Paris.Pendant quatre jours, Michel Gaillard, président du Canard de 1992 à juillet 2023, Nicolas Brimo, qui lui a succédé, l’ancien dessinateur André Escaro et sa compagne Edith Venderdaele, seront jugés devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Ils devront répondre d’abus de biens sociaux ou recel de ce délit, déclaration frauduleuse pour obtenir une carte de presse, faux et usage de faux et déclaration frauduleuse à un organisme social.Initialement prévu en octobre 2024, le procès avait été reporté à la demande des avocats de la défense, qui avaient notamment argué de l’état de santé d’André Escaro, aujourd’hui âgé de 97 ans. Cette affaire a provoqué une profonde crise interne dans ce titre centenaire, célèbre pour ses calembours, ses caricatures et les nombreux scandales politiques et économiques qu’il a dévoilés.En mai 2022, Christophe Nobili, l’un des journalistes à l’origine des révélations sur les emplois fictifs de l’épouse de François Fillon pendant la campagne présidentielle 2017, porte plainte contre X.Il dénonce le fait que la compagne d’André Escaro, dessinateur et ex-administrateur du journal, aurait bénéficié pendant 25 ans d’une rémunération du journal sans y avoir travaillé.Selon un rapport de synthèse de juillet 2023 de la brigade financière, révélé par Mediapart et dont l’AFP a eu connaissance, André Escaro a expliqué aux enquêteurs qu’une fois parti à la retraite en 1996, il avait continué à envoyer chaque semaine des dessins et qu’il s’était mis d’accord avec les dirigeants du journal pour que sa compagne, qui lui apportait “une contribution morale et technique à la préparation des caricatures”, soit rémunérée par le journal.Pour les enquêteurs, le préjudice s’élève à près de 1,5 million d’euros entre 2010 et 2022, les faits commis avant 2010 étant prescrits.En mars 2023, Christophe Nobili a publié “Cher Canard” (JC Lattès), un ouvrage revenant sur toute cette affaire, qui a mis au jour des fractures au sein de la rédaction.

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Apple fait appel contre une amende de 500 millions d’euros infligée par l’UE

Le géant américain Apple a annoncé lundi avoir interjeté appel devant la justice de l’UE de l’amende de 500 millions d’euros infligée en avril par Bruxelles pour des clauses abusives dans sa boutique App Store.”Nous avons interjeté appel aujourd’hui, car nous estimons que la décision de la Commission européenne – et son amende sans précédent – vont bien au-delà de ce que la loi exige”, a expliqué dans un communiqué le géant californien.”La Commission impose des conditions commerciales qui sont source de confusion pour les développeurs et néfastes pour les utilisateurs”, a-t-il ajouté.Le 24 avril, Apple s’était vu infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients.Avec le géant des réseaux sociaux Meta, visé le même jour par une amende de 200 millions d’euros pour infraction à la concurrence, Apple est ainsi concerné par les premières sanctions prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA). Ce règlement est entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.Se disant “injustement ciblé”, Apple avait annoncé aussitôt son intention de faire appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs.Apple et Meta, tout comme l’autre géant du secteur Alphabet (Google), font l’objet de multiples procédures pour abus de position dominante, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.En France, Apple a également fait appel de la sanction prise à son égard fin mars par l’Autorité de la concurrence, qui lui avait infligé une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante. “Nous faisons appel de cette décision”, a indiqué l’entreprise sur son site français. Joints par l’AFP, ses représentants ont indiqué que l’appel avait d’ores et déjà été déposé en juin. Apple avait été condamné dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Le géant américain avait été visé concernant l’utilisation de son dispositif ATT (“App Tracking Transparency”), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Selon l’autorité française, ces outils “ni nécessaires, ni proportionnés” pénalisaient les éditeurs tiers.

Apple fait appel contre une amende de 500 millions d’euros infligée par l’UE

Le géant américain Apple a annoncé lundi avoir interjeté appel devant la justice de l’UE de l’amende de 500 millions d’euros infligée en avril par Bruxelles pour des clauses abusives dans sa boutique App Store.”Nous avons interjeté appel aujourd’hui, car nous estimons que la décision de la Commission européenne – et son amende sans précédent …

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Radio: Stéphane Bern quitte Europe 1 pour ICI et le service public

Stéphane Bern quitte Europe 1 pour rejoindre à la rentrée ICI, le réseau des stations locales du groupe public Radio France, a annoncé ICI lundi dans un communiqué.Sa chronique quotidienne, “Voyage dans le temps”, sera diffusée du lundi au vendredi à 7h55 sur les 44 radios du réseau ICI (auparavant appelé France Bleu).”Chaque épisode raconte(ra) une histoire vraie, souvent méconnue, narrée avec humour et esprit” et rythmée “par des illustrations sonores”, selon le communiqué.Cette “chronique quotidienne joyeusement érudite, à mi-chemin entre le cours d’histoire et la bande dessinée audio” proposera “des anecdotes étonnantes, des personnages extravagants et des faits réels aussi savoureux qu’improbables”.Après y être déjà passé dans les années 90, Stéphane Bern était sur Europe 1 depuis 2020, d’abord pour l’émission “Historiquement vôtre”, puis pour “Au cœur de l’histoire” dans l’après-midi.”J’ai adoré ça mais écrire 40 minutes d’émission par jour me prenait beaucoup de temps. Je m’épuisais. Mes projets télévisés se multipliant, j’ai compris que j’étais au bout de cette belle aventure”, a déclaré l’animateur au journal Le Parisien/Aujourd’hui en France.Selon lui, il a décidé de rejoindre ICI faute d’avoir été formellement reconduit en avril par Europe 1, radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.”Avec Europe 1, nous partons en très bons termes. Ils étaient déçus que je parte. Même Vincent Bolloré m’a appelé. Il a compris mon choix”, a assuré Stéphane Bern, qui a également été animateur radio sur France Inter et RTL par le passé.Sur le petit écran, il présente des émissions événementielles sur le groupe public France Télévisions, comme “Le village préféré des Français”, et tient le rôle-titre de la série policière “Bellefond” sur France 3.

Radio: Stéphane Bern quitte Europe 1 pour ICI et le service public

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Plus gros gagnant de l’histoire des jeux télé, Emilien éliminé des “12 coups de midi” sur TF1

Plus gros gagnant de l’histoire des jeux télé en France, Emilien a été éliminé des “12 coups de midi” sur TF1 dimanche, après 640 participations à cette émission dans laquelle il figurait depuis septembre 2023.Au total, le jeune homme de 22 ans a remporté 2,5 millions d’euros de gains, en argent et cadeaux. Au palmarès des plus gros gagnants de l’histoire des jeux télé, il devance un autre candidat des “12 coups de midi”, Bruno Lafourcade (plus d’un million d’euros en argent et cadeaux).”C’était une expérience exceptionnelle depuis 21 mois. Aucun regret. Jamais je ne m’attendais à avoir l’occasion de rester aussi longtemps”, a réagi Emilien sur le plateau. La dernière question à laquelle il n’a pas eu le temps de répondre: “Combien obtient-on en additionnant les deux chiffres du département de la Gironde?”. Originaire de Vendée, Emilien (son nom de famille n’est pas dévoilé pour préserver sa vie privée) suivait auparavant des études d’histoire-géographie à Toulouse, qu’il a mises entre parenthèses car il ne pouvait pas les mener de front avec le jeu.Il est fan de longue date des “12 coups de midi”, qu’il regardait enfant en famille, le plus souvent avec ses grands-parents.Après un premier casting raté à l’âge de 18 ans, il avait retenté sa chance il y a deux ans, sur les conseils de sa grand-mère.

Plus gros gagnant de l’histoire des jeux télé, Emilien éliminé des “12 coups de midi” sur TF1

Plus gros gagnant de l’histoire des jeux télé en France, Emilien a été éliminé des “12 coups de midi” sur TF1 dimanche, après 640 participations à cette émission dans laquelle il figurait depuis septembre 2023.Au total, le jeune homme de 22 ans a remporté 2,5 millions d’euros de gains, en argent et cadeaux. Au palmarès …

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En Californie, des robots désherbants pour limiter l’utilisation des pesticides

A un peu plus d’une heure de la Silicon Valley, un robot à roulettes équipé d’un panneau solaire fait la chasse aux mauvaises herbes dans un champ de coton californien.Guidé par des caméras et de l’analyse en temps réel grâce à l’intelligence artificielle (IA), Element, son nom, repère les végétaux indésirables.Il les extrait ensuite avec l’un de ses deux bras mécaniques, sorte de houe ou bêche miniature.”Il imite la façon dont travaillent les humains”, explique Kenny Lee, le patron d’Aigen, concepteur de ces robots tout-terrain, sous un soleil de plomb et par plus de 30°C.”Quand le soleil se couche, il s’éteint”, dit-il, “et le lendemain matin, il repart”.Avec Element, les fondateurs d’Aigen ont voulu faire d’une pierre deux coups: répondre à la pénurie de main d’oeuvre agricole et réduire l’utilisation des pesticides, sans émissions de carbone.La parcelle sur laquelle s’affaire Element est labellisée bio, mais Bowles Farming, l’exploitant, y utilise des pesticides naturels, auxquels des variétés de mauvaises herbes sont résistantes.Aigen veut aussi s’en prendre, ailleurs, à certaines qui survivent aux herbicides de synthèse.”Jamais un agriculteur ne m’a dit qu’il aimait les produits chimiques”, relève Kenny Lee.- Futur géant ? -Pour le patron de start-up, son robot répond aussi au manque de main d’oeuvre dans le secteur.Element offre aussi la possibilité, selon lui, de “faire monter en compétences” les ouvriers agricoles, formés pour contrôler les robots et répondre à un problème technique.”Si vous pensez (qu’arracher les mauvaises herbes) est un boulot qui devrait être fait par des humains”, lance Kenny Lee, “essayez de passer deux heures dans ce champ”.A la différence des tracteurs ou des motoculteurs, Element est alimenté par son panneau solaire et ne dégage pas de CO2.Tracteurs, camions de chantier, voitures, rames de métro ou drones, l’IA a déjà fait naître une génération d’engins autonomes.Les chercheurs travaillent désormais au développement de l’IA dite “physique”, qui permet à l’interface d’interagir directement avec son environnement dans des situations complexes, voire non prévues.Le patron du géant des semi-conducteurs Nvidia, Jensen Huang, décrit l’IA physique comme la prochaine grande étape du développement de cette technologie.En janvier, Nvidia a présenté Cosmos, une plateforme dédiée à la mise au point de l’IA physique.”Il ne s’agit plus d’apprendre à l’IA comment générer du contenu, mais à comprendre le monde physique”, a-t-il expliqué lors d’une présentation à Las Vegas.Outre le coton, des robotos Aigen sont déjà à l’oeuvre dans des champs de tomates et de betteraves.Kenny Lee estime qu’un robot Element, vendu 50.000 dollars, peut désherber environ 13 hectares.Ces robots pourraient être utilisés pour semer et repérer les nuisibles, mais Aigen, dont le siège se situe à Redmond, dans le nord-ouest des Etats-Unis, préfère se concentrer sur le désherbage pour se faire sa place.Dans un contexte électrique, Kenny Lee doit peser ses mots pour tenter de séduire les fermiers.”Le mot climat est politisé aujourd’hui”, reconnaît-il, “mais au fond, les agriculteurs tiennent à leurs terres”.Les paysans préfèrent souvent les mots “conservation” et “gestion” des sols, “mais tout cela revient un peu au même”, selon l’entrepreneur.”Aigen va devenir un des géants de l’industrie”, anticipe Lisbeth Kaufman, responsable des start-up à sensibilité climatique chez AWS, filiale d’Amazon et numéro un mondial de l’informatique à distance (cloud).Amazon Web Services a sélectionné la jeune pousse dans l’un de ses programmes de soutien à des initiatives qui allient technologie et lutte contre le réchauffement, fournissant des capacités informatiques et de l’aide technique.”Nous voulons avoir un impact”, affirme Richard Wurden, co-fondateur et responsable technologique, pour qui travailler dans ce domaine “a du sens”.

En Californie, des robots désherbants pour limiter l’utilisation des pesticides

A un peu plus d’une heure de la Silicon Valley, un robot à roulettes équipé d’un panneau solaire fait la chasse aux mauvaises herbes dans un champ de coton californien.Guidé par des caméras et de l’analyse en temps réel grâce à l’intelligence artificielle (IA), Element, son nom, repère les végétaux indésirables.Il les extrait ensuite avec …

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