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Le mensuel de BD Charlotte, avec Bastien Vivès, menacé faute d’agrément

Le mensuel de bande dessinée Charlotte, lancé entre autres avec Bastien Vivès en octobre, est menacé de disparition faute d’obtenir l’agrément de la Commission paritaire des publications, a indiqué son fondateur à l’AFP jeudi.Charlotte s’est vu refuser le statut de magazine d’information par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPAP) en octobre, puis a introduit un recours gracieux, qui a été rejeté en février.”Le contenu de la publication, consacrée à la bande dessinée, est majoritairement constitué d’articles à caractère intemporel et d’information dépourvues de lien direct à l’actualité”, a justifié cette commission dans un courrier du 12 février.Cette décision prive le magazine des avantages du régime économique de la presse, un taux réduit de TVA à 2,1% et des tarifs postaux privilégiés.”C’est condamner à mort un journal. Nous faisons l’objet d’une tentative de censure déguisée”, a affirmé à l’AFP le directeur de publication, Vincent Bernière.Les textes prévoient, pour les périodiques de bande dessinée, deux critères: des histoires qui ne doivent pas dépasser chacune la moitié de la pagination et au moins 10% du périodique pour “des rubriques d’actualité” (parutions, entretiens, critiques, etc.).Dans le numéro 1, daté d’octobre, après des BD signées d’auteurs comme Florence Cestac, Chris Ware, Bastien Vivès ou Florent Ruppert, 12 pages d’articles évoquent des histoires en rapport avec la BD et la culture populaire remontant au siècle dernier.En première instance, la CPAP avait relevé “la présence de plusieurs illustrations à caractère pornographique”, reproche qui a été formulé d’une autre manière lors du recours.”La commission a de nouveau constaté la présence de plusieurs illustrations (…) susceptibles de porter atteinte à la décence et ne présentant pas un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée”, écrit-elle en février.Parmi les dessins visés, certains sont l’Å“uvre de l’Italien Andrea Pazienza (1956-1988), l’une des influences revendiquées de Bastien Vivès.”Je trouve ça scandaleux, je n’ai pas d’autre mot, d’écrire cela d’Andrea Pazienza en 2025, l’un des plus grands auteurs de BD italiens. On nous jette ça à la figure: on ne peut pas le publier aujourd’hui”, a dit ce dernier à l’AFP.”C’est vicieux: on ne nous interdit pas, on nous en empêche. Surtout Pazienza, qui a combattu les censeurs et la vision bourgeoise de l’art. On va tenir encore un peu, on a encore la maison d’édition à côté. Mais ça nous met dans une position très délicate”, a-t-il ajouté.M. Bernière, connu pour avoir relancé le magazine Métal Hurlant en 2021, a indiqué qu’il comptait porter l’affaire devant la justice administrative.La presse BD, florissante en France dans les années 1950-1970 et qui était le média de lancement de séries comme Astérix, a vu peu à peu le nombre de titres se réduire, en raison entre autres du vieillissement du lectorat et de la désaffection des points de vente.Parmi les dernières publications en date à avoir perdu l’agrément de la CPAP, on trouve l’ancien quotidien France-Soir, en 2024, à qui la commission reprochait de la désinformation, et l’hebdomadaire Rivarol, en 2022, pour ses incitations à la haine raciale.

ChatGPT désormais capable de créer des images inspirées du Studio Ghibli, sans accord de licence

La version actualisée de l’interface d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT d’OpenAI permet désormais de produire une image inspirée du style du célèbre créateur japonais de films d’animation Studio Ghibli sans accord de licence, ce qui a relancé le débat sur l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Il était déjà possible de générer des images grâce …

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Fuites de données: l’inquiétude croît chez les Français

Les consultations au sujet des fuites de données personnelles ont bondi sur la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gouv.fr en 2024, révèle le rapport annuel de l’organisation, publié jeudi. Sur le site, dédié à l’assistance face aux menaces et actes malveillants en ligne, les demandes de particuliers liées à des fuites de données ont bondi de 82%, pour atteindre un total de 12.400. “Il y a eu beaucoup de fuites de données personnelles et bancaires”, explique Jérôme Notin, directeur général de la plateforme.Dans son rapport annuel, cybermalveillance.gouv.fr pointe également les potentielles conséquences importantes de ces fuites de données. Les éléments volés peuvent en effet être utilisés pour des actes de hameçonnage en ligne, de piratage ou de tentative d’escroquerie. En parallèle, le hameçonnage, qui consiste à piéger un utilisateur en ligne en l’incitant à cliquer sur un lien frauduleux ou à livrer des données personnelles, reste “la première menace pour tous les publics”. Ce type de menace a fait l’objet de 64.000 recherches d’assistance sur la plateforme, soit une hausse de 22%. Ces tentatives de hameçonnage très répandues prennent notamment la forme de faux mails de contravention, de SMS concernant la livraison de colis ou de messages d’une personne se faisant passer pour un enfant qui cherche à contacter ses parents. Le piratage de compte et l’arnaque au faux support technique font également partie des demandes d’assistance en ligne les plus fréquentes de la part des particuliers. S’agissant des entreprises et associations, le hameçonnage, le piratage de compte et les rançongiciels sont les trois motifs les plus fréquents de consultation de la plateforme. Il en va de même pour les collectivités et les administrations, pour qui les rançongiciels restent néanmoins plus élevés que les piratages de compte.Pour la première fois, “le cyber harcèlement, même s’il reste très bas, apparait pour les publics professionnels” dans les dix motifs les plus courants de demande d’assistance, souligne Jérôme Notin.Quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), le directeur général de la plateforme a tenu à relativiser la menace actuelle. “Ca reste un outil qui peut augmenter la capacité des attaquants (…) par contre, sauf cas très particuliers, on n’a pas encore d’utilisation massive démontré de l’IA” dans des cas de cybermalveillance. Au total, la plateforme en ligne a vu le nombre de demandes d’assistance augmenter de près de 50% en un an, à plus de 423.000 en 2024.

Fuites de données: l’inquiétude croît chez les Français

Les consultations au sujet des fuites de données personnelles ont bondi sur la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gouv.fr en 2024, révèle le rapport annuel de l’organisation, publié jeudi. Sur le site, dédié à l’assistance face aux menaces et actes malveillants en ligne, les demandes de particuliers liées à des fuites de données ont bondi de 82%, pour atteindre un …

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Turquie: libération de huit journalistes, dont un de l’AFP

La justice turque a ordonné jeudi la libération du photographe de l’Agence France-Presse Yasin Akgül, arrêté lundi par les autorités qui l’accusaient d’avoir participé à une manifestation interdite qu’il couvrait en tant que journaliste à Istanbul, ainsi que celles de sept autres journalistes arrêtés au même motif, ont annoncé leurs avocats.Parmi ces journalistes figurent le photographe Bülent Kiliç, ancien salarié de l’AFP dont le travail a été récompensé par de nombreux prix internationaux et un journaliste d’Izmir (ouest), la troisième ville du pays où deux journalistes sont toujours en garde à vue jeudi selon l’association turque de défense des droits humains MLSA.La libération des journalistes incarcérés à Istanbul sera effective dans les prochaines heures, selon leurs avocats.Un autre journaliste arrêté lundi à Istanbul avait été libéré sous contrôle judiciaire mercredi à l’issue de sa garde à vue, avait indiqué MLSA.Les autres journalistes arrêtés à Istanbul avaient tous été placés en détention provisoire.Ils avaient été interpellés lundi à l’aube à leur domicile, accusés d’avoir participé à des rassemblements interdits par les autorités, confrontées à une vague de manifestations déclenchée par l’arrestation le 19 mars du maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.Leur arrestation a suscité de nombreuses condamnations internationales.L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) s’est dite “soulagée” par l’annonce de la libération des journalistes, exigeant celle des deux autres encore aux mains des autorités à Izmir.Les autorités turques, qui ont interdit les rassemblements dans plusieurs grandes villes du pays, ont annoncé avoir arrêté plus de 1.400 manifestants depuis la début de la vague de contestation, d’une ampleur inédite depuis les grandes manifestations du mouvement de Gezi, parties de la place Taksim d’Istanbul en 2013.

Turquie: libération de huit journalistes, dont un de l’AFP

La justice turque a ordonné jeudi la libération du photographe de l’Agence France-Presse Yasin Akgül, arrêté lundi par les autorités qui l’accusaient d’avoir participé à une manifestation interdite qu’il couvrait en tant que journaliste à Istanbul, ainsi que celles de sept autres journalistes arrêtés au même motif, ont annoncé leurs avocats.Parmi ces journalistes figurent le …

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Turquie: libération de trois journalistes emprisonnés dont un de l’AFP

Le photographe de l’Agence France-Presse Yasin Akgül, arrêté lundi par les autorités qui l’accusaient d’avoir participé à une manifestation interdite qu’il couvrait en tant que journaliste à Istanbul, a été remis en liberté jeudi, a annoncé à l’AFP son avocat.Une décision de remise en liberté a également été prise pour au moins deux des six autres journalistes arrêtés au même motif lundi à Istanbul et également incarcérés, selon l’association turque de défense des droits humains MLSA.Parmi ces deux journalistes figure le photographe Bülent Kiliç, ancien salarié de l’AFP dont le travail a été récompensé par de nombreux prix internationaux.La libération des trois journalistes sera effective dans la journée, selon leurs avocats.Les journalistes avaient été interpellés lundi à l’aube à leur domicile, accusés d’avoir participé à des rassemblements interdits par les autorités, confrontées à une vague de manifestations déclenchée par l’arrestation le 19 mars du maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.Leur arrestation avait suscité de nombreuses condamnations internationales.”La libération de Yasin Akgül est bienvenue et constitue la réparation d’une injustice monumentale. En tant que RSF, nous demandons la libération de tous les autres journalistes qui ont été privés de leur liberté par un traitement totalement injuste”, a déclaré à l’AFP Erol Önderoglu, représentant de l’ONG Reporters sans Frontières (RSF) en Turquie.Les autorités turques, qui ont interdit les rassemblements dans plusieurs grandes villes du pays, ont annoncé avoir arrêté plus de 1.400 manifestants depuis la début de la vague de contestation, d’une ampleur inédite depuis les grandes manifestations du mouvement de Gezi, parties de la place Taksim d’Istanbul en 2013.

X attire de nouveaux les annonceurs, par “peur” de Musk pour certains (analystes)

Les annonceurs reviennent sur X (ex Twitter), la plateforme délaissée par de nombreuses marques après le rachat par Elon Musk fin 2022, mais c’est en partie par “peur” de représailles de la part du riche entrepreneur et bras droit de Donald Trump, selon un rapport d’analystes.Le cabinet Emarketer prévoit que les recettes publicitaires de X vont augmenter cette année, pour la première fois depuis 2021, de 17,5% aux Etats-Unis et de 16,5% dans le monde.”Mais une partie de cette croissance est alimentée par la peur”, a souligné l’analyste Jasmine Enberg, citée dans un communiqué.”De nombreux annonceurs considèrent les dépenses sur X comme un coût d’exploitation afin d’atténuer le risque potentiel de répercussions juridiques ou financières” s’ils n’achetaient pas d’espaces publicitaires sur le réseau social, a-t-elle détaillé.Depuis qu’il a racheté Twitter, Elon Musk a mis la barre à droite, autorisant les propos haineux et la désinformation au nom de la liberté d’expression, faisant fuir une partie des marques inquiètes du contexte dans lequel leurs messages apparaissent.Le patron de Tesla et SpaceX est en outre devenu un important soutien financier et politique de Donald Trump pendant la dernière campagne présidentielle, et dirige une commission d’efficacité gouvernementale depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.”Il est trop tôt pour parler de rebond”, a noté Jasmine Enberg, constatant que “l’activité publicitaire de X reste moins importante en 2025 qu’elle ne l’était en 2019”.Surtout, a-t-elle ajouté, “la peur n’est pas une motivation durable et la situation reste instable, notamment parce que le mécontentement de certains consommateurs à l’égard de Musk s’accroît”.Elle a précisé que X a réussi à attirer “une nouvelle base d’annonceurs, y compris des petites et moyennes entreprises, avec lesquelles Twitter a toujours eu des difficultés”.La palette de choix qui s’offre aux marques pour faire leur publicité a par ailleurs changé. Mark Zuckerberg, patron de Meta (Facebook, Instagram), semble ainsi prendre exemple sur Elon Musk depuis la victoire de Donald Trump, avec une politique de modération des contenus beaucoup plus laxiste.”Les contenus haineux et controversés qui on fait fuir les annonceurs de X ne sont toujours pas acceptables, mais on a le sentiment qu’ils pourraient devenir inévitables”, a commenté Jasmine Enberg.Après avoir plongé, la valorisation de X est remontée à 44 milliards de dollars cette année, d’après le Financial Times.Selon le quotidien britannique, des investisseurs ont évalué la plateforme à ce prix début mars lors d’un échange de participations existantes dans la société.X avait été évalué à seulement 10 milliards de dollars par Fidelity Investments à la fin du mois de septembre.

X attire de nouveaux les annonceurs, par “peur” de Musk pour certains (analystes)

Les annonceurs reviennent sur X (ex Twitter), la plateforme délaissée par de nombreuses marques après le rachat par Elon Musk fin 2022, mais c’est en partie par “peur” de représailles de la part du riche entrepreneur et bras droit de Donald Trump, selon un rapport d’analystes.Le cabinet Emarketer prévoit que les recettes publicitaires de X …

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TPMP s’arrête, Cyril Hanouna continue

Après 15 ans d’existence, de nombreuses polémiques et trois semaines de diffusion en ligne, l’émission TPMP s’est arrêtée mercredi, ouvrant un nouveau chapitre pour son animateur Cyril Hanouna qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre.”Ça va être énorme. On va faire plein de belles choses ensemble, ce n’est que le début”, a-t-il déclaré lors …

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