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Réforme de l’audiovisuel public: appels à la grève à France Télévisions et Radio France

Les syndicats de France Télévisions et Radio France appellent à des grèves de deux jours et un jour respectivement, pour protester contre le projet gouvernemental de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, ont-ils annoncé mercredi.Les préavis de grève portent sur les journées du lundi 31 mars et mardi 1er avril à France Télévisions, et du mardi 1er avril à Radio France.”Ce projet de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public et les baisses budgétaires associées auront de graves conséquences s’il est adopté”, écrivent les syndicats CGT, CFDT, FO, SNJ et SUD de France Télévisions dans leur préavis.Ils craignent “une mise en danger des services et des programmes proposés aux publics, contraints par des budgets qui ne cessent de se réduire”, ainsi qu’un “risque de mainmise politique aggravée en cas de gouvernance toujours plus verticale et réduite”.”Ce projet aura pour conséquence de démanteler notre entreprise en la plaçant sous la tutelle de France Télévisions”, estiment pour leur part les syndicats CFDT, CGT, FO, SNF, Sud et Unsa de Radio France.Un projet de réforme de l’audiovisuel public est sur les rails, porté par la ministre de la Culture Rachida Dati.Il s’agit de créer une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente.Le projet initial prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il avait été interrompu par la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024.Le texte sur lequel s’appuie le projet, une proposition de loi du sénateur du Val-de-Marne Laurent Lafon (Union centriste), est inscrit à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale le 10 avril, mais cet examen pourrait être décalé.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur la réforme de l’audiovisuel public”.

Washington pourrait manquer le boom des technologies vertes, selon Berlin

L’Europe doit saisir les “énormes opportunités économiques” offertes par l’essor des technologies vertes, a déclaré mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz, ajoutant qu’il revenait aux États-Unis de décider s’ils voulaient en profiter ou non.”Le marché mondial des technologies clés respectueuses du climat continue de croître rapidement”, a estimé M. Scholz lors du Dialogue de Petersberg …

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Washington pourrait manquer le boom des technologies vertes, selon Berlin

L’Europe doit saisir les “énormes opportunités économiques” offertes par l’essor des technologies vertes, a déclaré mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz, ajoutant qu’il revenait aux États-Unis de décider s’ils voulaient en profiter ou non.”Le marché mondial des technologies clés respectueuses du climat continue de croître rapidement”, a estimé M. Scholz lors du Dialogue de Petersberg sur le climat, qui réunit des ministres de quelque quarante Etats à Berlin.Le dirigeant, désormais en charge des affaires courantes jusqu’à la nomination de son successeur conservateur Friedrich Merz attendue fin avril, a ajouté regretter “profondément” que Donald Trump ait de nouveau quitté l’accord de Paris, par lequel les Etats signataires s’engagent à limiter le réchauffement climatique et a souligné les “énormes” opportunités économiques que manquent ainsi les Etats-Unis.”Contester et ignorer les faits ne fera pas disparaître les conséquences du changement climatique, ni la responsabilité des États-Unis en tant que plus grand émetteur historique de gaz à effet de serre”, a critiqué le responsable allemand.Selon la cheffe de la diplomatie Annalena Baerbock, les données économiques contredisent le “vieux préjugé” selon lequel investir dans la protection du climat est “inabordable”. L’Europe souhaite particulièrement travailler avec “les entreprises et les pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’autres régions du monde”, a déclaré la ministre écologiste lors de cette réunion qui prépare le terrain au sommet COP30 de novembre au Brésil. “Si d’autres, comme les États-Unis, décident de rester en dehors, c’est leur décision”, a-t-elle insisté.Dans un discours par vidéo conférence, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appuyé leurs propos. “Les énergies renouvelables renouvellent les économies”, a-t-il dit.”Elles alimentent la croissance, créent des emplois, réduisent les factures d’énergie et purifient notre air. Et chaque jour, elles deviennent un investissement encore plus judicieux”.A cet égard, les conservateurs, vainqueurs des législatives du 23 février, et les sociaux-démocrates qui négocient une coalition gouvernementale ont convenu, sous la pression des Verts, de réserver 100 milliards d’euros pour des investissements protégeant le climat, sur un paquet de 500 milliards sur douze ans prévus pour moderniser l’économie.Les bouleversements géopolitiques mondiaux font craindre la relégation de la lutte contre le réchauffement climatique derrière les question sécuritaires et économiques, a souligné le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra.”Mais il n’y a pas d’alternative”, a-t-il averti: “l’humanité n’a pas d’alternative et ne peut pas attendre”.

La France “profondément préoccupée” par les arrestations en Turquie dont celle d’un journaliste de l’AFP

La France est “profondément préoccupée” face aux manifestations et arrestations, dont celle d’un photographe de l’AFP, en Turquie, a indiqué à l’AFP une source diplomatique, soulignant l’attachement de Paris aux principes démocratiques et à la liberté de la presse “partout dans le monde”. “Nous sommes profondément préoccupés par les informations faisant état de répressions contre les …

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La France “profondément préoccupée” par les arrestations en Turquie dont celle d’un journaliste de l’AFP

La France est “profondément préoccupée” face aux manifestations et arrestations, dont celle d’un photographe de l’AFP, en Turquie, a indiqué à l’AFP une source diplomatique, soulignant l’attachement de Paris aux principes démocratiques et à la liberté de la presse “partout dans le monde”. “Nous sommes profondément préoccupés par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie, y compris le placement en détention de sept journalistes le 25 mars, dont le photographe de l’AFP Y. Akgül qui couvrait les manifestations dans un cadre professionnel”, a déclaré cette source.La Turquie est traversée par un mouvement de contestation porté par la jeunesse. Les manifestations se poursuivaient mercredi, une semaine après l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, qui a de nouveau juré de ne pas céder face à ce qu’il appelle la “terreur de la rue”.La police a interpellé plus de 1.400 personnes depuis le 19 mars.Selon l’agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.Parmi les personnes incarcérées figurent sept journalistes, dont l’un de l’Agence France-Presse, accusés par les autorités d’avoir eux aussi pris part à des rassemblements interdits.Le PDG de l’AFP a appelé mardi soir à “la libération rapide” de son photographe transféré en prison.”Son incarcération est inacceptable, c’est pourquoi je vous demande d’intervenir au plus vite pour la libération rapide de notre journaliste”, souligne Fabrice Fries dans une lettre adressée au secrétaire général de la présidence turque, Hakki Susmaz.”Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l’un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars”, a-t-il fait valoir.”Notre ambassade est en contact avec les autorités turques pour suivre notamment la situation de ce journaliste et s’assurer du respect de ses droits”, a également indiqué la source diplomatique mercredi. “La France est attachée au respect de l’Etat de droit, des principes démocratiques et du pluralisme à tous les niveaux”, poursuit-elle. “Elle réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes, partout dans le monde”.

Nicolas Demorand dévoile sa bipolarité, pour “en faire un combat”

“Je suis un malade mental”: Nicolas Demorand, présentateur de la première matinale radio de France, sur France Inter, a levé le voile mercredi sur le fait qu’il était bipolaire, sujet “intime et douloureux” auquel il consacre un livre.”Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire. Bipolaire de type 2. J’alterne des phases d’euphorie …

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Nicolas Demorand dévoile sa bipolarité, pour “en faire un combat”

“Je suis un malade mental”: Nicolas Demorand, présentateur de la première matinale radio de France, sur France Inter, a levé le voile mercredi sur le fait qu’il était bipolaire, sujet “intime et douloureux” auquel il consacre un livre.”Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire. Bipolaire de type 2. J’alterne des phases d’euphorie et des périodes de dépression mais je suis soigné”, a expliqué le journaliste de 53 ans dans une chronique au début de sa matinale.”Oui, je suis un malade mental: c’est cru, c’est violent à dire et sûrement à entendre, mais je ne veux plus le cacher ni ME cacher”, a-t-il expliqué.”Si je me suis tu si longtemps, c’est parce que la maladie mentale fait peur. Parce que la maladie mentale reste une maladie honteuse. Et oui, j’avais honte”, a-t-il poursuivi.”La maladie est pour moi un état, j’ai décidé maintenant d’en faire un combat”, a-t-il souligné.Il veut mener ce “combat pour tous ceux, des milliers, des centaines de milliers, des millions peut-être, qui souffrent en silence alors qu’il est possible de vivre et de travailler avec une maladie mentale.”Le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France avait révélé mardi que le journaliste sortirait jeudi le livre “Intérieur nuit”, aux éditions les Arènes, dans lequel il dévoile “être bipolaire depuis 30 ans mais avoir été diagnostiqué il y a huit ans”.Autrefois appelés “maladie maniaco-dépressive”, les troubles bipolaires font alterner phases d’excitation intense, dits épisodes maniaques, et de profonde dépression. Cette maladie mentale est différente de la dépression, et les traitements ne sont donc pas les mêmes.En France, on estime que le trouble bipolaire touche entre 1% et 2,5% de la population, proportion “très certainement largement sous-évaluée”, selon la Haute autorité de santé (HAS).Ces dernières années, de nombreuses célébrités ont annoncé en souffrir, parmi lesquels les chanteurs américains Kanye West et Mariah Carey, l’actrice britannique Catherine Zeta-Jones ou l’acteur belge Benoît Poelvoorde.Décédé en mars 2024 à 68 ans, l’animateur français Sylvain Augier avait lui aussi raconté sans fard son combat contre cet “ennemi redoutable” dans le livre “Je reviens de loin”.Ces prises de parole publiques sont saluées par les médecins spécialistes des maladies mentales, qui les jugent importantes pour changer le regard de la société sur ces pathologies et permettre une meilleure prise en charge.

France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par “france.tv” en juin

Les logos de France 2, France 3, France 4 et France 5 disparaîtront de l’antenne à partir du 6 juin et seront remplacés par la “marque média unique” france.tv, a annoncé la présidente du groupe public France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, mardi.”Sur France 2 et toutes les chaînes du groupe, vous verrez non plus un .2 en haut a droite mais vous verrez france.tv”, a assuré la dirigeante lors d’une conférence de presse, en dévoilant cette “petite révolution”.”Pour un môme de 15 ans, le .2, ça ne veut rien dire (…). On ne va pas faire disparaître” les chaînes elles-mêmes, mais “la marque, c’est france.tv” à partir du 6 juin, a-t-elle développé.A cette date, un changement de numérotation de plusieurs chaînes va intervenir, découlant de l’arrêt sur la télévision numérique terrestre (TNT) de C8 et NRJ12 depuis fin février. Sur le numéro 4 des télécommandes, France 4 va remplacer Canal+ qui quitte la TNT, ce qui va permettre un enchaînement logique de France 2 à France 5.”En regroupant les numéros, cela nous a libéré” de la nécessité d’afficher ces numéros et “nous a permis de faire plus vite la révolution de la marque”, a affirmé Mme Ernotte Cunci.Toutefois, la chaîne d’info continue franceinfo, la marque commune à France 3 et France Bleu Ici, l’offre jeunesse Ookoo et Outre-mer La Première vont garder leurs marques.Après le regroupement des sites des chaînes linéaires et le succès de la plateforme gratuite france.tv (36 millions de visiteurs par mois), un nouveau pas va être franchi dans l’intégration.”L’union fait la force” et “tout notre enjeu est d’être reconnu”, à l’heure des applications et réseaux sociaux, selon la présidente de France Télévisions. Elle a pris l’exemple du même cheminement à la BBC en Angleterre.Cependant, “on ne va pas lisser les identités” de chaque chaîne, a-t-elle tempéré, alors que l’enjeu est aussi de ne pas perdre les publics.France 4, chaîne jeunesse et culturelle, va voir son accès facilité pour les téléspectateurs en passant du canal 14 au canal 4. Son offre de programmes va être “renouvelée et augmentée”, selon les mots de Stéphane Sitbon Gomez, directeur des antennes.Les documentaires, fictions et l’information vont être développés pour les enfants, quand les premières parties de soirée donneront accès à deux fois plus de films, soit une centaine par an, ainsi qu’à des documentaires.Lancée en 2017, la plateforme france.tv, qui rassemble tous les contenus, monte en puissance. Mi-2025, elle intégrera toute l’offre vidéo de l’audiovisuel public: les contenus de l’Ina, LCP et Public Sénat, TV5 Monde et France 24, après déjà Arte.Mme Ernotte Cunci vise aussi davantage d’information et des podcasts sur la plateforme. Elle prépare actuellement un projet de candidature pour un troisième mandat à la tête de France télé.

France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par “france.tv” en juin

Les logos de France 2, France 3, France 4 et France 5 disparaîtront de l’antenne à partir du 6 juin et seront remplacés par la “marque média unique” france.tv, a annoncé la présidente du groupe public France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, mardi.”Sur France 2 et toutes les chaînes du groupe, vous verrez non plus un …

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Au Royaume-Uni, l’actualité locale retrouve le moral grâce à des startups

Nouvelles hyperlocales et enquêtes de fond, plusieurs sites et journaux ont été créés avec succès ces dernières années au Royaume-Uni, au niveau d’une ville ou d’un quartier, pour lutter contre les déserts médiatiques.Installée au deuxième étage d’un magasin de meubles de l’est londonien, “The Slice” rapporte ainsi depuis 2018 la vie de Tower Hamlets, l’un des quartiers les plus divers mais aussi des plus défavorisés du pays.Outre son journal papier, ses quatre sites web scrutent l’actualité de quatre zones de ce quartier de 300.000 habitants, allant du financement d’une banque alimentaire à l’ouverture d’un nouveau café.Alors que de nombreux journaux locaux ont fermé dans le pays, “The Slice” défend un “modèle de journalisme local financièrement viable dans des zones défavorisées”, explique à l’AFP Tabitha Stapely, sa fondatrice et rédactrice en chef.Publié par une organisation à but non lucratif qu’elle a fondée, “The Slice” est financé par près de 500 abonnés, lecteurs et entreprises locales, ce qui lui permet de rester gratuit pour les autres. Quelque 8.000 personnes reçoivent ses newsletters.”Ce qui me passionne le plus, c’est que nous essayons quelque chose de nouveau”, souligne Agatha Scaggiante, rédactrice en chef adjointe et seule employée à temps plein aux côtés de Stapely.L’existence d’un telle publication redonne de l’espoir dans un pays où 4,8 millions de personnes vivent “dans une zone sans couverture médiatique locale dédiée”, ou “désert médiatique”, indique Jonathan Heawood, directeur général de la fondation Public Interest News (PINF).Selon le magazine spécialisé Press Gazette, près de 300 journaux locaux britanniques ont fermé entre 2005 et 2024, affectés par une baisse de leurs audiences et donc de leurs revenus.Le modèle actuel des sites d’information locale, avec des actualités souvent noyées sous les publicités, “n’inspire et n’implique pas” les lecteurs, souligne Heawood. De ce fait, les 1.200 médias locaux encore existants sont confrontés à des difficultés économiques.Ils ont pourtant “d’énormes bénéfices sociaux” défend-t-il. Ils permettent d’informer les habitants sur leurs institutions et processus démocratiques locaux, tendent à réduire la polarisation et suscitent un sentiment de “fierté”.- “Trop beau pour être vrai” -Dans de grandes villes comme Sheffield, Liverpool ou Glasgow, le groupe Mill Media explore un autre type de journalisme local, avec des enquêtes approfondies et des longs formats traitant aussi bien de la culture locale que de la corruption.Son fondateur Joshi Herrmann a commencé seul en 2020 avec le Manchester Mill, et gère aujourd’hui des sites d’information dans six villes, employant une vingtaine de journalistes.Ils ont enquêté sur la culture toxique d’une université de Manchester, ou encore révélé qu’un député travailliste était propriétaire d’un foyer pour enfants ne respectant pas les normes de sécurité. “Nous sommes dans une course à l’attention et à l’affection du public, donc il faut changer nos façons de faire”, dit Joshi Hermann à l’AFP.Essentiellement financé par ses abonnés, qui devraient être 10.000 dans les prochains mois, Mill Media a également reçu le soutien d’investisseurs lors d’une levée de fonds en 2023. Il compte 500.000 lecteurs et a atteint l’équilibre financier en juin, selon Joshi Herrmann. “De la même manière que les gens s’opposent à la +fast fashion+, on a l’impression qu’ils s’opposent aussi aux +fast news+”, souligne Victoria Munro, rédactrice au Sheffield Tribune, publication soeur du Mill.Avant son lancement en 2021, cette ville de plus de 550.000 habitants n’avait qu’un seul quotidien local. A Manchester, “le journalisme de fond n’existait plus depuis des années”, souligne la rédactrice du Mill Sophie Atkison, qui avait trouvé le lancement du journal “trop beau pour être vrai”.Avec ce succès, les médias locaux sur abonnements se sont multipliés au Royaume-Uni. Il y a donc “des raisons d’être optimiste” malgré les difficultés de la presse, indique Jonathan Heawood.Pour assurer leur avenir, ce dernier appelle les pouvoirs publics à renforcer leur soutien, et les géants de la tech à mieux rémunérer les médias locaux et indépendants sur internet.D’ici là, les équipe du Mill seront reçues mercredi par le roi Charles III, qui organise au palais de Buckingham une réception pour démontrer son “soutien au journalisme local”.