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Sur France Culture, une (fausse) émission de témoignages entièrement créée par l’IA

Une émission de témoignages d’habitude ancrée dans le réel, mais pour une fois totalement fausse et entièrement réalisée par l’intelligence artificielle (IA): c’est l’expérience que la radio France Culture dévoilera à ses auditeurs vendredi, avant le sommet de Paris sur l’IA.Cette expérimentation a lieu dans le cadre d’un programme phare de la radio publique, “Les …

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Sur France Culture, une (fausse) émission de témoignages entièrement créée par l’IA

Une émission de témoignages d’habitude ancrée dans le réel, mais pour une fois totalement fausse et entièrement réalisée par l’intelligence artificielle (IA): c’est l’expérience que la radio France Culture dévoilera à ses auditeurs vendredi, avant le sommet de Paris sur l’IA.Cette expérimentation a lieu dans le cadre d’un programme phare de la radio publique, “Les pieds sur terre”, de 13h30 à 14h.À chaque numéro, cette émission propose une demi-heure de témoignages sur un thème.Dans celui de vendredi, un homme et une femme racontent comment ils sont restés coincés dans un téléphérique, respectivement en 1975 et 2016. Mais tout est faux: les histoires et les voix, synthétiques, ont été créées par IA. “Nous voulions tester les limites de ce que peut faire l’IA et ce qu’elle va nous enseigner”, a expliqué à l’AFP la productrice des “Pieds sur terre”, Sonia Kronlund.L’outil d’IA utilisé a été développé au sein de la direction du numérique du groupe Radio France. Il a analysé et assimilé 1.200 éditions des “Pieds sur terre”, pour s’en inspirer afin de produire ce numéro expérimental.Mme Kronlund a tiré deux enseignements de cette expérience. D’abord, la nécessité de “renforcer la relation de confiance” avec les auditeurs.”Puisqu’il est théoriquement possible de fabriquer des +Pieds sur terre+ absolument indécelables de la réalité, ce qu’on leur garantit quand ils nous écoutent, c’est que tout est vrai, vérifié, sourcé”, développe-t-elle.Autre enseignement: le besoin “de ne pas nous enfermer dans des habitudes, des répétitions, des caricatures” dans la manière de concevoir l’émission.Le numéro généré par IA était en effet “une sorte de miroir déformant de ce que nous sommes”, et proposait “des histoires un peu mélodramatiques, avec une petite pincée d’amour et de danger”.”Ca nous interroge, on se dit +Tiens, il faudrait qu’on trouve d’autres manières de faire+”, sourit Mme Kronlund.Organisé par la France, le sommet pour l’action sur l’IA aura lieu les 10 et 11 février et réunira à Paris une myriade d’acteurs du secteur venant de plus de 80 pays.Outre le numéro expérimental des “Pieds sur terre”, France Culture proposera une programmation spécialement dédiée à l’IA toute la journée de vendredi, en s’intéressant aux bouleversements à prévoir dans tous les domaines.Dans le cadre d’une autre expérimentation, un de ses journalistes testera la rédaction d’un roman entièrement généré par l’IA.

Decathlon accusé de bénéficier du travail forcé de Ouïghours en Chine, selon des médias

Le distributeur Decathlon, enseigne de la galaxie Mulliez, est accusé par le média Disclose et l’émission de France 2 Cash Investigation d’avoir pour sous-traitant en Chine une entreprise liée au travail des Ouïghours, ce dont il se défend, et de s’approvisionner en coton provenant du Xinjiang, a appris l’AFP jeudi.Le leader français des articles de …

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Decathlon accusé de bénéficier du travail forcé de Ouïghours en Chine, selon des médias

Le distributeur Decathlon, enseigne de la galaxie Mulliez, est accusé par le média Disclose et l’émission de France 2 Cash Investigation d’avoir pour sous-traitant en Chine une entreprise liée au travail des Ouïghours, ce dont il se défend, et de s’approvisionner en coton provenant du Xinjiang, a appris l’AFP jeudi.Le leader français des articles de sport est accusé par ces deux médias de s’approvisionner en textiles auprès d’un groupe, “Qingdao Jifa Group”, qui “s’appuie sur un réseau de travail forcé en Chine”, écrit Disclose dans un article publié jeudi matin.Dans le documentaire de Cash Investigation diffusé jeudi soir, et que l’AFP a pu consulter, une cadre locale indique que du coton entreposé dans une entreprise produisant pour l’enseigne de la galaxie Mulliez peut provenir du Xinjiang, région où les Ouïghours, musulmans, constituent le principal groupe ethnique.La communication de l’enseigne a confirmé s’approvisionner auprès de Qingdao Jifa mais a déclaré à l’AFP: “nous condamnons avec fermeté toute forme de travail forcé. Nous sommes engagés au quotidien pour garantir l’intégrité et le respect des droits fondamentaux au sein de nos activités et de notre chaîne de valeur, et nous n’hésiterons pas à réagir et prendre toutes les mesures nécessaires si les faits étaient avérés”.La même source indique “que 100% du coton utilisé par Decathlon dans la fabrication de ses produits provient de sources engagées dans des pratiques plus responsables, garantissant l’absence de toute forme de travail forcé, et incluant du coton biologique et recyclé”.Le Xinjiang a, dans le passé, été frappé par des attentats sanglants attribués par les autorités à des islamistes et des séparatistes et la Chine a lancé, au nom de l’antiterrorisme, une vaste campagne sécuritaire dans ce territoire. Selon des affirmations d’ONG et d’études occidentales, que l’AFP n’est pas en mesure de vérifier, des Ouïghours seraient victimes de travail forcé.Cash Investigation évoque notamment des produits arborant le logo de la ligue américaine de basket, la NBA, dont Decathlon est partenaire depuis 2021. L’enseigne revendique pouvoir vendre des produits “aux couleurs de la NBA et des franchises NBA”, et ce “dans plus de 1.700 magasins Decathlon dans le monde et en ligne”, en Afrique, Asie, Europe, Moyen-Orient et Amérique latine.Aux Etats-Unis, une loi votée par le Congrès en décembre 2021 interdit toute importation de produits provenant du Xinjiang, à moins que les entreprises de la région puissent prouver que leur production n’intègre pas de travail forcé.Cash Investigation s’intéresse en outre au statut juridique de l’empire de la famille Mulliez, fort de nombreuses enseignes comme Leroy Merlin, Kiabi, Flunch, Boulanger et Auchan, toutes contrôlées par les membres de l’Association familiale Mulliez (AFM), sans que celle-ci ne revendique le statut de groupe intégré.Alors qu’Auchan a annoncé fin 2024 un vaste plan social menaçant 2.400 emplois en France, d’autres enseignes comme Decathlon sont en meilleure situation financière et les représentants du personnel ont appelé à reclasser les salariés dans ces enseignes.Dans ce contexte, Decathlon avait choqué ses représentants du personnel en distribuant fin 2024 un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires.

La belle-fille de Donald Trump débarque sur Fox News

La chaîne préférée des conservateurs américains Fox News a annoncé mercredi qu’elle avait embauché Lara Trump, la belle-fille de Donald Trump, pour animer une émission, une première pour un membre de la famille d’un président en exercice. Elle sera la vedette d’un programme diffusé le samedi soir, “My view with Lara Trump” (“Mon point de vue avec Lara Trump”), a précisé la directrice générale de Fox News Suzanne Scott, qui a qualifié l’intéressée de “communicante de talent”.”Je suis ravie d’apporter de nouveau ma voix à Fox News, de parler directement au peuple américain et de mettre l’accent sur ce qui fait la grandeur de ce pays”, a quant à elle déclaré l’épouse d’Eric Trump, le benjamin des enfants issus du premier mariage du milliardaire.Lara Trump, 42 ans, a récemment démissionné de la coprésidence du Parti républicain. Elle anime un podcast d’actualité depuis 2020 et a déjà collaboré avec Fox News entre 2021 et 2022.Son embauche est une nouvelle illustration de la proximité de la chaîne avec Donald Trump.Deux anciennes personnalités du réseau Fox font partie du nouveau gouvernement du républicain: le ministre de la Défense Pete Hegseth, qui animait une matinale en vue le week-end sur Fox News, et le ministre des Transports Sean Duffy, qui apparaissait sur Fox Business Network. D’autres ont fait le chemin inverse, comme Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche pendant le premier mandat de Donald Trump, désormais sur Fox News. Des membres de la famille de présidents américains ont déjà occupé des postes dans des médias mais jamais en cours de mandat.Les filles de George W. Bush et de Bill Clinton ont ainsi toutes deux travaillé à la télévision américaine, mais après le passage de leurs pères à la Maison Blanche. 

La belle-fille de Donald Trump débarque sur Fox News

La chaîne préférée des conservateurs américains Fox News a annoncé mercredi qu’elle avait embauché Lara Trump, la belle-fille de Donald Trump, pour animer une émission, une première pour un membre de la famille d’un président en exercice. Elle sera la vedette d’un programme diffusé le samedi soir, “My view with Lara Trump” (“Mon point de vue …

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Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand

Mimi Marchand, ex-reine de la presse “people”, sera jugée par le tribunal correctionnel de Paris fin mai, accusée d’avoir soutiré 1.600 euros à l’animatrice TV Karine Le Marchand pour que des photos compromettantes de sa fille ne soient pas publiées.Mimi Marchand, de son vrai nom Michèle Marchand comparaîtra les 26, 27 et 28 mai et …

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Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand

Mimi Marchand, ex-reine de la presse “people”, sera jugée par le tribunal correctionnel de Paris fin mai, accusée d’avoir soutiré 1.600 euros à l’animatrice TV Karine Le Marchand pour que des photos compromettantes de sa fille ne soient pas publiées.Mimi Marchand, de son vrai nom Michèle Marchand comparaîtra les 26, 27 et 28 mai et le 2 juin pour recel et extorsion avec violence, menace ou contrainte, a annoncé le tribunal mercredi lors d’une audience de procédure.A ses côtés sur le banc des prévenus figureront le paparazzi Sébastien Valiela, un des ses collaborateurs réguliers, ainsi que deux policiers, soupçonnés d’avoir fourni des informations au photographe. En février 2020, Karine Le Marchand avait déposé plainte à l’IGPN, la “police des polices”, en indiquant qu’une “source” de sa connaissance avait évité de justesse la publication de photos de sa fille sortant de garde à vue contre le paiement de 3.000 euros. A l’époque, l’animatrice de “L’amour est dans le pré” sur M6 n’avait pas mentionné le nom de sa source, Michèle Marchand.Quelques semaines plus tard, la présentatrice avait expliqué aux enquêteurs avoir déjeuné avec Mimi Marchand à qui elle aurait remis 1.600 euros “avec la promesse de compléter sous peu” pour atteindre la somme de 3.000 demandée pour ne pas diffuser les photos. Selon une source proche du dossier, Mimi Marchand est soupçonnée d’avoir fait pression sur Karine Le Marchand pour que celle-ci lui verse rapidement la totalité de l’argent en la prévenant: “Ce sera trop tard… c’est embêtant pour la petite”. Mimi Marchand, connue pour avoir été proche des couples Macron et Sarkozy, a reconnu avoir reçu les 1.600 euros au cours d’un déjeuner avec l’animatrice de télévision mais a toujours nié avoir fait pression sur elle pour obtenir plus d’argent. Les photos de la fille de Karine Le Marchand avaient été prises devant un commissariat parisien par Sébastien Valiela, un célèbre paparazzi, auteur notamment des photos de Mazarine Pingeot avec François Mitterrand, publiées dans Paris Match en 1994. Il a aussi réalisé les clichés volés de François Hollande et Julie Gayet, parus en janvier 2014 par Closer.Ce dernier sera jugé pour corruption, violation du secret professionnel et du secret de l’enquête.Un autre dossier a été joint et sera également jugé au cours de ce procès: la diffusion par Paris Match en février 2020 de photos et d’une vidéo montrant le Russe Piotr Pavlenski allongé à plat ventre sur le sol, les mains entravées par des menottes.Deux jours auparavant, Piotr Pavlenski avait revendiqué la diffusion de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales le 14 février 2020.Les deux policiers cités dans l’affaire de Karine Le Marchand sont soupçonnés d’avoir renseigné le même paparazzi sur l’interpellation à venir de M. Pavlenski et de sa compagne Alexandra de Taddeo. Ils seront jugés pour violation du secret.Alexandra de Taddeo et Karine Le Marchand, parties civiles, ont assuré qu’elles seraient présentes lors du procès.

L’Australie interdit DeepSeek sur les appareils gouvernementaux

L’Australie a décidé d’interdire l’utilisation des programmes d’intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek sur tous les appareils gouvernementaux, face à un “risque” sécuritaire jugé “inacceptable”, une décision dénoncée par Pékin.”Après une analyse des risques et des menaces, j’ai considéré que l’utilisation des produits, des applications et des services internet de DeepSeek représentait un niveau de risque inacceptable en matière de sécurité pour le gouvernement australien”, a écrit la ministre de l’Intérieur, Stephanie Foster, dans une directive publiée mardi.Les programmes de DeepSeek vont donc être “retirés” mercredi de “tous les équipements fixes et mobiles du gouvernement australien”, a-t-elle ajouté.La Chine a dénoncé cette décision, soulignant qu’elle s’opposait à la “politisation des questions économiques, commerciales et technologiques”.”Le gouvernement chinois (…) n’a jamais exigé et n’exigera jamais des entreprises ou des individus qu’ils collectent ou stockent illégalement des données”, a affirmé le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. L’irruption en janvier du robot conversationnel R1 de la start-up chinoise a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût bien moindre, selon l’entreprise, ce qui remet en question le modèle économique du secteur de l’IA.- Craintes à travers le monde -DeepSeek a aussi très vite commencé à susciter les inquiétudes des autorités à travers le monde.Avant l’Australie, Taïwan avait déjà annoncé la semaine dernière interdire à ses fonctionnaires et des infrastructures-clés d’utiliser les applications de la start-up chinoise, invoquant des risques pour “la sécurité nationale de l’information”.En Corée du Sud, le régulateur chargé de la protection des données personnelles a annoncé vendredi demander des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs, suivant l’exemple d’autres pays dont la France et l’Irlande.Les géants technologiques sud-coréens comme Samsung Electronics ou son rival SK hynix sont des fournisseurs majeurs des microprocesseurs avancés utilisés pour les serveurs d’IA.L’autorité italienne de protection des données personnelles a elle lancé jeudi dernier une enquête sur le robot conversationnel de DeepSeek, à qui elle a interdit de traiter les données des utilisateurs italiens. Elle a justifié sa décision par les réponses “totalement insuffisantes” apportées par DeepSeek à ses questions sur l’utilisation des données personnelles. – “Logiciels malveillants” -Dès l’irruption de DeepSeek sur la scène IA, le ministre australien de l’Industrie et des Sciences avait invité les utilisateurs à la prudence.”Il y a beaucoup de questions auxquelles il faudra répondre sur la qualité, les préférences des consommateurs, la gestion des données et de la vie privée”, a déclaré Ed Husic à la télévision nationale ABC, insistant sur la nécessité d'”être très prudent” face au chatbot chinois.”Les Chinois sont très doués pour développer des produits qui fonctionnent très bien” et le marché chinois “est habitué à leur approche des données et de la vie privée”, avait-il développé. Mais, “dès que vous exportez vos produits vers des marchés où les consommateurs ont des attentes différentes en matière de protection de la vie privée et de gestion des données, la question qui se pose est de savoir si ces produits seront adoptés de la même manière”.”Il s’agit d’une mesure prise par le gouvernement sur les conseils des agences de sécurité. Il ne s’agit absolument pas d’une mesure symbolique”, a commenté Andrew Charlton, émissaire du gouvernement chargé de la cybersécurité.”Nous ne voulons pas exposer les systèmes gouvernementaux à ces applications”, a-t-il poursuivi, interrogé par la chaîne ABC. Les informations téléchargées “pourraient ne pas rester privées” et des applications telles que DeepSeek “pourraient vous exposer à des logiciels malveillants”.Pour la chercheuse en cybersécurité Dana Mckay, DeepSeek présente un véritable risque car “toutes les entreprises chinoises doivent stocker leurs données en Chine. Et toutes ces données sont susceptibles de faire l’objet d’une inspection par le gouvernement chinois”, explique à l’AFP l’experte de l’Institut royal de technologie de Melbourne (sud-est).En 2018, l’Australie avait exclu de son réseau 5G le géant chinois des télécommunications Huawei, pour des raisons de sécurité nationale. Cette interdiction avait déclenché la colère de Pékin qui a longtemps été engagé dans une guerre commerciale avec l’Australie.Sur recommandation des services de renseignement australiens, TikTok a aussi été interdit sur les appareils gouvernementaux en 2023.

L’Australie interdit DeepSeek sur les appareils gouvernementaux

L’Australie a décidé d’interdire l’utilisation des programmes d’intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek sur tous les appareils gouvernementaux, face à un “risque” sécuritaire jugé “inacceptable”, une décision dénoncée par Pékin.”Après une analyse des risques et des menaces, j’ai considéré que l’utilisation des produits, des applications et des services internet de DeepSeek représentait un niveau …

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