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Peru ousts unpopular president blamed for failing to end violent crime

Lawmakers in Peru removed the country’s immensely unpopular president Dina Boluarte from office on Friday, ending a stint in office plagued by protests, corruption probes and an unprecedented wave of violent crime.The 38-year-old head of the legislature, Jose Jeri, assumed the presidency shortly after the vote, tasked with leading the South American country until elections …

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Paris: la préfecture de police s’oppose à l’interdiction du concert d’un chanteur pro-Netanyahu

La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP vendredi s’opposer à l’interdiction, réclamée par des élus, du concert prévu dimanche au Zénith du groupe Disturbed dont le chanteur est un fervent soutien de Benjamin Netanyahu.Dans un courrier aux élus, la préfecture de police les informe “que les conditions n’étaient pas réunies pour interdire cet événement, une telle atteinte à la liberté d’expression ne pouvant être prononcée qu’au regard de conditions restrictives”, a-t-elle précisé.”Le groupe Disturbed s’est engagé auprès du Zénith à ce qu’aucun propos contraire au règlement intérieur de la salle ou à la loi ne soit tenu”, a-t-elle ajouté. “Si tel ne devait pas être le cas, des actions en justice seraient engagées”, a prévenu la préfecture de police.Le député LFI de Seine-Saint-Denis Thomas Portes avait demandé l’interdiction de ce concert qui constitue, selon lui, “une menace directe pour l’ordre public dans notre pays”.Il avait rappelé qu’en juin 2024, le chanteur du groupe, David Draiman, s’était mis “en scène sur une base militaire israélienne, signant une bombe prête à être larguée sur Gaza”. Le sénateur communiste Ian Brossat et le député socialiste Emmanuel Grégoire, tous deux candidats à la mairie de Paris, ont également demandé l’interdiction du concert.Un concert du même groupe prévu le 15 octobre en Belgique a été annulé vendredi par le bourgmestre de la commune de Forest, qui a invoqué des risques de “troubles graves à l’ordre public” en raison des “provocations” du chanteur, selon l’arrêté d’interdiction consulté par l’AFP.A Paris dimanche, “un dispositif de sécurité adapté à l’événement” sera mis en place, a précisé la préfecture de police.Disturbed, fondé en 1994 à Chicago, est devenu l’un des groupes de heavy metal les plus populaires des années 2000 grâce à son premier album “The Sickness” sorti en 2000, suivi de “Believe” en 2002, deux énormes succès commerciaux.David Draiman, né en 1973 à New York, a été élevé dans une famille juive dont certains membres vivent aujourd’hui en Israël et a souvent pris position publiquement pour dénoncer des artistes appelant au boycott du pays, comme le guitariste de Pink Floyd, Roger Waters. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le sanctuaire menacé de Punta San Juan, reflet du déclin de la faune littorale au Pérou

Autrefois noires d’oiseaux, les falaises ocres de Punta San Juan de Marcona, dans le sud aride du Pérou, sont désormais presque désertes. Lions de mer et manchots de Humboldt se font rares, reflet du déclin de la faune du littoral.La grippe aviaire de fin 2022 a décimé les colonies, encore fragilisées l’année suivante par le phénomène climatique El Niño, qui repousse au large les eaux poissonneuses. La surpêche aggrave encore la crise.”Les animaux ont évolué avec El Niño et s’y sont adaptés (…), mais si ces événements sont de plus en plus fréquents et intenses, ils provoquent des effondrements (de population, ndlr) successifs très sévères dont il est beaucoup plus difficile de se relever”, explique Susana Cardenas, directrice du centre de recherche Programa Punta San Juan (PPSJ) de l’Université Cayetano Heredia de Lima.La péninsule, protégée depuis plus d’un siècle après une surexploitation du guano –cet engrais tiré des fientes d’oiseaux marins qui fit la richesse du pays au 19e siècle– avait pourtant été érigée en modèle de conservation.Un haut mur construit dans les années 1940 en a fait une “île artificielle” à l’abri des prédateurs. Un gardien, une collecte encadrée et un suivi scientifique ont complété le dispositif, renforcé en 2009 par la création d’une réserve naturelle regroupant 22 îles et 11 pointes dédiées à l’extraction du guano. “Cette expérimentation a fonctionné”, assure Mme Cardenas. Le site de 54 hectares est devenu “un refuge majeur tant pour les oiseaux à guano que pour les manchots, les lions de mer et bien d’autres espèces”. – “Seuil critique” -Pourtant, le site illustre aujourd’hui l’effondrement d’un écosystème parmi les plus riches du monde, nourri par les remontées d’eaux froides du courant de Humboldt. Riches en nutriments, elles favorisent la croissance du plancton qui alimente les anchois, ressource halieutique phare du Pérou et principale proie des oiseaux et mammifères marins.Début 2022, la péninsule comptait encore 200.000 oiseaux à guano, 2.500 manchots de Humboldt –espèce vulnérable selon l’Union internationale pour la conservation de la nature– et 11.000 lions de mer. Ils ne sont plus que 200, 500 et 1.200 respectivement, révèle Susana Cardenas, évoquant “un seuil critique”.”Avant, ici, c’était noir d’oiseaux”, se souvient Willy Hernandez, biologiste du Service national des aires naturelles protégées (Sernanp), en désignant le plateau rocailleux, encore blanchâtre du guano accumulé, qu’un petit groupe de manchots traverse d’un pas hésitant. Au pied des falaises, des lions de mer lancent des cris rauques, tandis que dans le ciel bleu, cormorans et pélicans passent sans se poser. Seuls quelques fous nichent encore sur les rochers.- “Bombe à retardement” -“Ce que l’on voit à Punta San Juan se voit dans tout le Pérou”, alerte Brayhan Caceres, chargé du suivi des colonies pour le PPSJ, pour qui la pêche industrielle d’anchois “entre en concurrence directe avec les animaux”. En 2024, les prises ont bondi de 25% sur un an, à 4,6 millions de tonnes, selon le ministère de la Production. L’anchois est presque exclusivement transformé en farine et huile pour l’aquaculture mondiale.Au Chili, “il se passe la même chose”, note Alejandro Simeone, chercheur en écologie marine à l’Université Andrés Bello de Santiago, évoquant une chute de 60 à 80% des colonies de manchots par rapport à 2022. “A terre, (ces animaux) sont assez bien protégés, mais pas en mer”, note-t-il, rappelant que les filets de pêche font aussi des victimes. Pendant que la pêche industrielle prospère, la faune s’effondre et, avec elle, l’avenir des petits agriculteurs dépendants du guano. “S’il n’y a pas d’oiseaux, il n’y a pas de guano. Et sans guano, comment soutenir l’agriculture nationale?”, interroge Brayhan Caceres. “C’est une bombe à retardement”.La dernière campagne de récolte s’achève à Punta San Juan. Seuls les camions chargés de sacs témoignent encore de l’activité, dans une odeur âcre. Entamée en avril, elle permettra d’extraire 11.000 tonnes de guano, contre près de 17.000 lors de la précédente campagne en 2019.Avant la grippe aviaire, le Pérou comptait environ 4,5 millions d’oiseaux à guano. Ils ne sont plus que 700.000 aujourd’hui, contre 25 millions au 19e siècle.

Venezuela’s Machado wins Nobel Peace Prize for ‘civilian courage’

The Nobel Peace Prize was awarded Friday to Venezuelan opposition leader Maria Corina Machado, who accepted the accolade in hiding in the country described by the Nobel jury as a “brutal” state.Machado, the democracy activist who challenged President Nicolas Maduro in last year’s elections, has become a “unifying” figure in Venezuela, the jury said. She …

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Mort de Jean Pormanove: de retour en ligne, le “Lokal” sous scellés

Après un retour en ligne avec de nouvelles mises en scène de violences, le “Lokal” où le streamer Jean Pormanove est mort en direct cet été a été perquisitionné et placé sous scellés, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du site Mediapart.Fin août, Owen Cenazandotti, alias Naruto, l’un des deux protagonistes de la chaîne de streaming, avait annoncé la fin du “Lokal”, déjà banni de la plateforme australienne Kick après le décès de Raphaël Graven, alias Jean Pormanove.Mais en septembre, Gwen Cenazandotti, petit frère d’Owen, a relancé les séances de streaming avec d’anciens réguliers de la chaîne “jeanpormanove”, depuis le même local de Contes, près de Nice, cette fois sur la plateforme Twitch, où sa chaîne affichait vendredi 43.000 abonnés.Dans des extraits diffusés par Mediapart, on voit les participants échanger des insultes et on entend, caméra coupée, des coups et des rires.  Face à ces nouvelles images, le parquet de Nice a ouvert une nouvelle enquête pour violences volontaires en réunion et diffusion d’images d’atteintes volontaires à la personne. Une perquisition a eu lieu, le matériel informatique a été saisi et le local placé sous scellés.Le 18 août, M. Graven, âgé de 46 ans, est décédé dans ce local lors d’une diffusion en direct sur Kick, après plus de 12 jours de direct le montrant, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par Owen Cenazandotti, 26 ans, et Safine Hamadi, 23 ans. L’autopsie a cependant conclu que le décès n’était pas dû à l’intervention d’un tiers.Les deux jeunes hommes, que M. Graven qualifiait de “petits frères”, avaient été placés en garde à vue puis relâchés sans charges en janvier dans le cadre d’une première enquête pour violences en réunion sur personne vulnérable. Ils étaient présents à ses obsèques et ne sont pas apparus sur la nouvelle chaîne.Suivie par près de 200.000 personnes, la chaîne “jeanpormanove” montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball.Lui-même et ses acolytes ont assuré qu’il s’agissait de contenus scénarisés, chaque participant touchant plusieurs milliers d’euros par mois des dons des internautes payant pour assister aux mises en scène.”C’est des cascades”, assure également un participant de la nouvelle chaîne.

Visé par des sanctions américaines, le juge français de la CPI dénonce des atteintes à l’Etat de droit

Visé depuis août par des sanctions américaines, le juge français de la Cour pénale internationale (CPI) Nicolas Guillou a témoigné vendredi des difficultés auxquelles il était confronté dans sa vie quotidienne et appelé les magistrats à “tenir” face aux atteintes que ces sanctions faisaient peser sur l’Etat de droit.Les Etats-Unis, qui avaient déjà sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan et quatre magistrates, ont annoncé le 21 août de nouvelles sanctions visant cette fois-ci Nicolas Guillou qui est impliqué dans le dossier du mandat d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu’une juge canadienne et deux procureurs adjoints. “Il y a aujourd’hui à peu près 15.000 personnes physiques et morales qui sont sous sanctions aux États-Unis mais aussi en Europe. Et ce sont principalement des membres d’Al-Qaïda, de Daesh, de groupes mafieux, des dirigeants de régimes dictatoriaux. Et désormais, avec eux, neuf magistrats de la CPI”, a déclaré en introduction Nicolas Guillou, lors du congrès annuel de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui se tenait à Paris.”Ces sanctions, et c’est le cœur de leur mécanisme, elles interdisent à toute personne physique ou morale américaine, y compris leurs filiales à l’étranger, de fournir des services à une personne sous sanctions, que ce soit à titre onéreux ou à titre gratuit”, a-t-il expliqué, soulignant qu’en pratique, elles touchaient “l’ensemble de votre vie quotidienne”.Ainsi, les comptes auprès d'”entreprises américaines sont fermées”, comme “Airbnb, Amazon, Paypal” notamment, et les colis distribués par une enseigne américaine bloqués. Mais des banques non américaines ferment aussi des comptes, “y compris dans la zone euro”.”Les paiements sont la plupart du temps supprimés”, la quasi totalité des cartes délivrées par les établissements bancaires en Europe étant “soit Visa, soit Mastercard, qui sont des entreprises américaines”, a-t-il poursuivi.Ces sanctions peuvent par ailleurs s’appliquer aux proches des personnes visées. “Si vous avez une personne de votre famille, que ce soit conjoint ou enfant, qui a la nationalité américaine, ce qui est mon cas personnel”, celles-ci “sont passibles de poursuites pénales et encourent 20 ans de prison aux États-Unis” si elles “fournissent un service à une personne sous sanction”, a indiqué M. Guillou.- “En première ligne ” -“En pratique, le pouvoir exécutif américain peut exclure n’importe quel citoyen européen du système bancaire et de l’espace numérique de son propre pays”, a-t-il dit, estimant que cela était “révélateur du déficit de souveraineté de l’Europe”.Or, selon ce dernier, “les juges de la CPI ne seront probablement pas les seuls magistrats à être sanctionnés”. Il a rappelé que le juge brésilien Alexandre de Moraes, chargé du procès de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, était lui aussi ciblé par des sanctions américaines.”Il y a une infinité de contentieux pour lesquels des décisions que nous serions amenés à prendre seraient susceptibles de déplaire à un pouvoir en place”, a-t-il observé, appelant les magistrats, souvent “dernier rempart de l’État de droit”, à “tenir” en s'”appuyant” sur leurs “principes”: “indépendance”, “impartialité”, “collégialité”, “rigueur juridique”.”Dans un monde régi par la force, ce sont aux militaires de résister. Dans un monde régi par le droit, ce sont les magistrats qui sont en première ligne et c’est bien pour cela que nous sommes attaqués”, a-t-il estimé, appelant à se “rapprocher” des magistrats et des avocats “en Europe et dans le monde, car ils sont confrontés ou ils seront confrontés aux mêmes défis”.Le juge a aussi appelé “à faire évoluer le droit pour empêcher les acteurs économiques d’amplifier les menaces de certains pays contre la justice”, en développant “des outils pour limiter l’extraterritorialité des sanctions étrangères”. 

Macron s’apprête à nommer un Premier ministre, la gauche s’insurge contre l’absence de “réponse claire”

Emmanuel Macron nommera un Premier ministre “dans les prochaines heures”, mais pas de gauche, ont rapporté vendredi des chefs de parti après une réunion de crise à l’Elysée qui a “sidéré” la gauche, déçue par l’absence de “réponse claire” notamment sur les retraites.Après environ deux heures trente de huis clos, convoqué en urgence pour tenter de trouver un compromis gouvernemental face aux vetos croisés, le chef du groupe de députés centristes Liot, Laurent Panifous, a rapporté que le président annoncerait “dans les prochaines heures” le nom du Premier ministre.Il n’a pas pu dire s’il pourrait reconduire le démissionnaire Sébastien Lecornu, un fidèle d’Emmanuel Macron, scénario qui circulait avec force dans la matinée, suscitant un tir de barrage jusque dans le camp présidentiel.Ce ne sera pas un chef de gouvernement de gauche mais vraisemblablement un macroniste, ont ensuite dit l’écologiste Marine Tondelier, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel, malgré leur demande conjointe d’accéder à Matignon.M. Macron n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, refusant de donner une “garantie de non censure” au futur exécutif, qui était pourtant le principal enjeu de la réunion.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution” de l’Assemblée nationale, a même lancé Marine Tondelier, “sidérée”.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du chef de l’Etat qui en avait fait un totem de son second quinquennat.M. Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe de leurs députés, Cyrielle Châtelain.”Pas d’éclaircie”, a renchéri Fabien Roussel, mettant en garde: si le Premier ministre est “dans le camp d’Emmanuel Macron”, “nous ne pourrons pas l’accepter”.Les chefs du parti de droite Les Républicains, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, étaient sortis les premiers, ensemble, mais sans faire de déclaration, alors qu’ils étaient arrivés séparément.Seuls absents à cette rencontre: le Rassemblement national et la France insoumise, qui n’ont pas été conviés car, contrairement aux autres, ils “ont tous les deux indiqué rechercher la dissolution”, a justifié l’entourage d’Emmanuel Macron.Une “rupture avec (…) la fonction” présidentielle, a protesté Marine Le Pen, dénonçant “une réunion de marchands de tapis” depuis le congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans où elle a joué à fond la contre-programmation, suivie au milieu de la foule par les caméras des chaînes info.Les téléphones avaient bipé autour de 02H00 du matin: Emmanuel Macron a invité les autres chefs de parti et chefs de groupe à l’Assemblée nationale à 14H30 à l’Elysée.- “Responsabilité collective” -“Cette réunion doit être un moment de responsabilité collective”, a commenté laconiquement la présidence plusieurs heures plus tard, semblant dramatiser ce rendez-vous et faire planer la menace d’une dissolution. Elle a été finalement écartée dans l’immédiat durant la réunion, selon les participants. Le président n’a pas pris la parole depuis la démission fracassante de Sébastien Lecornu lundi. Une prochaine expression est cependant évoquée par ses proches.Le chef de l’Etat avait promis mercredi de nommer un Premier ministre d’ici vendredi soir, après deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité à l’Assemblée, un accord de non-censure du futur gouvernement.Le scénario qui revenait le plus en force avant cette réunion de la dernière chance était la reconduction de Sébastien Lecornu, un fidèle d’Emmanuel Macron qui a pris la lumière depuis son arrivée à Matignon. “Je ne comprendrais pas qu’il y ait une renomination d’un Premier ministre macroniste”, a toutefois prévenu Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure, résumant un état d’esprit répandu dans le camp présidentiel. Le chef du parti présidentiel Renaissance, Gabriel Attal, a demandé à nouveau à Emmanuel Macron de “partager le pouvoir”.Si le nom de Jean-Louis Borloo a beaucoup circulé ces dernières heures, il semble peu probable que ce soit le choix final. – Projet de budget prêt -En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.La France aura-t-elle un gouvernement dès vendredi ou à défaut ce weekend? Les principaux ministres seront-ils reconduits? Remplacés par des ministres techniques?Sébastien Lecornu a recommandé à Emmanuel Macron que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement Lecornu, a indiqué vendredi qu’il ne resterait pas au ministère de l’Intérieur. La veille, il était déjà monté au créneau, refusant la nomination d’un Premier ministre “de gauche” ou “macroniste”. 

Cédric Jubillar dit “n’avoir jamais levé la main” sur son épouse, qu’il aimera “toujours”

Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, a affirmé vendredi n’avoir “jamais levé la main” sur elle, déclarant, au cours d’un interrogatoire récapitulatif devant les assises du Tarn: “Je l’aime encore et je l’aimerai toujours.”Le peintre-plaquiste de 38 ans répond depuis 14h00 aux questions de la présidente de la cour, Hélène Ratinaud, qui a découpé son interrogatoire en une dizaine de thèmes, et entend le poursuivre “une grosse partie de la journée de lundi”.A la suite de la magistrate, chaque avocat ainsi que les représentants de l’accusation, ont la possibilité de questionner l’accusé qui, depuis le début de l’après-midi, formule des réponses le plus souvent courtes: de nombreux “tout à fait”, des “peut-être mais je ne me rappelle pas de cet épisode” ou des “pas du tout”.”Je ne l’ai pas tuée, c’est la certitude”, a insisté une nouvelle fois M. Jubillar, comme il l’a dit à plusieurs reprises depuis le début de son procès, le 22 septembre.Il a reconnu être impulsif, nerveux, mais sans aller jusqu’à des violences physiques. “Je n’ai jamais levé la main sur Delphine”, a-t-il dit.”Je redescends aussi vite que je monte dans les tours”, a expliqué l’accusé, vêtu d’un pull gris, admettant uniquement avoir pu se montrer physiquement violent avec son jeune fils, Louis.- “Bad boy” -Dans son box, souvent agité de mouvements nerveux et de tics, se grattant le crâne et le cou, il a dit que oui, il traitait Delphine de “salope”, mais “c’est un mot que j’emploie souvent, j’ai toujours été un vulgaire personnage”, a-t-il ajouté.Ce “côté bad boy a dû lui plaire au début, mais à la fin, ça l’a saoulée”, a estimé M. Jubillar qui, à propos de la volonté de séparation exprimée par son épouse, a déclaré: “Je ne voulais pas divorcer, mais je n’avais pas le choix, c’était la requête de Delphine et, par amour, je l’ai acceptée.”La présidente a relaté les mois qui ont précédé la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, revenant par exemple sur les échanges de messages entre elle et son mari, dans lesquels transparaissaient la tension au sein du couple, mais aussi les tentatives de l’accusé de reconquérir sa compagne.”Ça va, M. Jubillar? Je vois que vous transpirez”, lui lance un moment Hélène Ratinaud. “Oui, ça va”, lui répond-il.Un peu plus tard, un des magistrats assesseurs prend la parole: “Est-ce que c’est votre alliance que vous portez à votre main gauche?”. “Pas du tout”, répond l’accusé.- “Pris pour un con” -Dans la matinée, un psychologue avait longuement déposé pour expliquer que Cédric Jubillar pouvait s’être senti “rabaissé”, au moment des faits, par la perspective du départ de son épouse et la potentielle perte de sa maison.”Il lui est difficile de se sentir rabaissé, ça le fait souffrir”, a expliqué cet expert, soulignant qu’il avait pu éprouver cette “sensation de rabaissement” dans les semaines précédant la disparition, une analyse sur laquelle l’avocat général Pierre Aurignac et les avocats des parties civiles se sont attardés, cherchant à établir un lien entre cet état d’esprit et un potentiel passage à l’acte.”Lui, il s’est senti pris pour un con”, a appuyé l’expert, estimant notamment que le “rejet” symbolisé par le potentiel départ de sa femme pour un autre homme pouvait “faire ressortir les douleurs du ressenti d’abandon” de l’accusé, liées à son enfance chaotique, faite de placements en famille d’accueil et de forte instabilité affective.Le psychologue a fait référence à un adage breton (“Quand on n’a rien, on n’est rien”) pour expliquer que M. Jubillar avait pu se trouver au cours de cet hiver 2020 dans une “angoisse d’anéantissement” personnel, ce qui “peut amener au passage à l’acte”. Mais il s’agit d'”hypothèses” et non d'”affirmations”, a-t-il nuancé à l’adresse des jurés, un point sur lequel les avocats de M. Jubillar ont pris soin d’insister: “Le pire n’est jamais sûr, n’est-ce pas?”, lui a ainsi lancé Me Emmanuelle Franck. “Oui”, a concédé l’expert.Verdict attendu le 17 octobre.

Trump says no reason to meet Xi, threatens ‘massive’ China tariffs

US President Donald Trump said Friday he no longer feels a summit is necessary with Chinese counterpart Xi Jinping this month, slamming Beijing for hostile trade practices and threatening “massive” tariffs.”Some very strange things are happening in China! They are becoming very hostile,” Trump said in a long post on Truth Social that railed against …

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Environ 150 grévistes rassemblés devant le BHV pour dénoncer l’arrivée de Shein

“Non à Shein au BHV”: quelque 150 grévistes se sont rassemblés vendredi peu avant 15 heures près du BHV, grand magasin historique du cœur de Paris, pour dénoncer l’installation du géant asiatique du commerce en ligne dans ses murs.Les grévistes participent à un débrayage de trois heures à l’appel de l’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires), au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.L’implantation de Shein, prévue en novembre au sixième étage de l’établissement parisien et dont l’annonce a soulevé un tollé, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats, remontés contre Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui détient le fonds de commerce du BHV, dont ils dénoncent le “baratin”.Présent pour soutenir les grévistes du BHV, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est dit “totalement opposé à la venue de Shein”, marque de prêt-à-porter régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes. L’élu a affirmé partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, et a affirmé vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV “n’a cessé de se dégrader” depuis la cession, en 2023, du fonds de commerce du BHV par les Galeries Lafayette à la SGM, dénoncent les syndicats.Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.Et mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.Shein doit aussi s’installer dans cinq magasins en province, sous enseigne Galeries Lafayette mais exploités par la SGM. L’intersyndicale de ces magasins (CFDT, FO, CFE-CGC) a également exprimé son refus du projet, que le groupe Galeries Lafayette a promis d’empêcher.